Histoire de l’Algérie française

Histoire de l’Algérie française

D’étranges campagnes tendent à imposer une vision erronée de l’Algérie française et même à faire disparaître jusqu’à son souvenir dans la « mémoire », conservant uniquement des légendes mensongères ou exagérées de prétendus crimes.

En 1962, un million de Français furent obligés de quitter, dans les pires conditions, leur province natale devant la menace : « la valise ou le cercueil ». Ce qui s’était passé ou se passera au XXe siècle montre que des massacres de masse, perpétrés par peu d’exécuteurs, sont possibles et très efficaces ; la crainte était donc plus que justifiée ! Or, si de nombreux autres déplacements de populations entières eurent lieu au XXe siècle, ils ne sont pas oubliés sauf quand il s’agit des « Européens d’Algérie ».

Tout se passe comme si un peuple entier avait disparu sans qu’on en ait aucun souvenir. A-t-il existé ? En son sein une importante colonie juive dont une partie d’entre eux descendait d’immigrants venus bien avant le début de l’ère chrétienne. Ajoutons à cela la page la plus honteuse de l’Histoire de France, l’abandon au massacre des harkis par les autorités françaises qui firent tout pour empêcher leur embarquement, ce qui fut heureusement neutralisé en partie par le courage de certains, surtout des officiers. Dans « Le courrier de la colère », en 1958, parut un article « Le mal jaune » qui exposait la douleur des officiers français contraints (par la force des choses, non par une volonté d’État) à l’abandon des Indochinois combattant avec les Français. Le directeur de ce journal s’appelait Michel Debré, celui-ci même qui, en 1962…

Que penser alors des déclarations de certains « historiens » français et de M. Boutéflika ? Tout d’abord, lors de la conquête en 1830, il n’y a eu pratiquement aucune résistance à Alger et rigoureusement aucune à Oran et dans le Titteri ou les deys cédèrent sans combat, seul le Constantinois luttant quelques années. Plus tard, la révolte d’Abd el Kader amena à un conflit général. Mais ce dernier, après sa défaite, ne reprocha jamais des atrocités quelconques à la France. Et pour montrer son désir de paix, adhéra à la Franc-maçonnerie non touchée alors par l’anticléricalisme de la fin du XIXe siècle. De fait, l’armée française se comporta en Algérie comme elle l’avait fait ailleurs en Europe sous Napoléon, ni plus ni moins, n’en déplaise à B.H. Lévy.

Quant à la guerre d’Algérie (1954-1962), on oublie trop vite que le FLN se livra à des atrocités bien pires que la France contre la population musulmane, voire contre ses propres partisans et cela même après la capitulation française. Ainsi, le dirigeant FLN kabyle Krim Belkacem, qui souhaitait, après celle-ci, une entente avec la France et les Français d’Algérie, fut assassiné. Je crois que Jean-Marie Le Pen connaît certains détails sur cette affaire.

Que furent certaines réalisations de la France en Algérie ?

Dès 1830, fut mis fin à la condition atroce des Juifs et à l’esclavage, et en 1870, ces « Juifs indigènes » furent naturalisés en bloc, devenant ainsi composante essentielle de la nation. Surtout, sous la IIIe République, on considérait que l’Algérie devait devenir une colonie de peuplement, d’où l’appel à diverses émigrations. En général, une telle colonisation entraîne une politique cruelle contre les populations indigènes d’où leur déclin démographique, voire leur disparition. Tel fut le cas en Amérique du Nord, en Australie et ailleurs. Or, en Algérie, ce fut exactement le contraire ! Ce pays, en 1830, était fort peu peuplé à cause des maladies et des luttes permanentes. Le considérer comme terre de peuplement était donc logique. Or la progression démographique fut foudroyante grâce notamment à un effort sanitaire et médical très grand. Ce qui est exactement le contraire d’un génocide.

De même, il fut tenu le plus grand compte des us et coutumes locales (trop peut-être) et aucune conversion religieuse ne fut tentée. Le culte musulman fut même protégé.

Il n’en reste pas moins que l’effort éducatif fut insuffisant, tout comme les contacts entre les deux populations, que l’Algérie était sous-administrée, et qu’avant 1945, aucun effort ne fut fait pour remédier à une situation politique absurde et injuste. Que l’administration était souvent aveugle…

En 1958, pour montrer leur volonté de s’émanciper grâce à la France, à Alger, de nombreuses femmes musulmanes enlevèrent leur voile. Aujourd’hui, elles sont soumises à l’infâme « Code de la famille » ! Un symbole des illusions perdues.

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Comments (75)

  • lotfi Répondre

    … C’est votre version du coloniasme, comme quoi nous les algériens, étions aux paradis sous le règne de la France coloniale et que nous sommes fautifs d’avoir battu pour notre liberté. Et ben; non, : – Pouviez vous nous dire combien d’algérien aviez vous massacrer. – Pourquoi vos archives sur les massacres perpétrais en Algérie sont secret défende.( 50ANS DEPUIS LA RECAPITULATION DE LA France) – A croire que vous étiez les anges du coloniasme, que diriez vous si vous appeler les americains avec leur savoir faire à la MAC GAYVEUR pour vous faire sortir du retard considérable que vous afronté – Même les français jouissaient de la nationalité américaine pleine et entière. Si cela leur imposait l’obligation de se plier aux lois américaine, ils n’avaient pas l’air traumatisés du tout. Ainsi, que toute la population puisse un jour obtenir le même statut, n’aurait été qu’une question de temps, je dirais même pourquoi les appeler a votre secoure a chaque fois que vous récapituler devants la machine allemande (mais quel boulot !) …………..Moi; un jeune algérien; je suis très fière des hommes et des femmes qui ont combattus pour que l’Algérie soit algérienne et mettre fin et surtout donner une leçon a ces gens ou ces criminelles qui croit qu’ils sont les mètres du monde. Donc, je conseil ces gens d’aller lire leur l’histoire de récapitulation devants leur maitre allemand pour ne pas supplier une 3eme fois les américain…..vive l’Algérie algérienne pour l’éternelle!

    27 avril 2011 à 12 h 50 min
  • el aafrit Répondre

    messieurs les algériens….plutôt peuple algérien : ETES VOUS FIER DU COMBAT DU FLN? DU PRETENDU COMBAT…AUJOURD’HUI QU’AVEZ VOUS GAGNEZ? QUI PROFITE DU PETROLE?QUI REMPLI LES PRISONS ALGERIENNES LES FILS DU PEUPLE OU CEUX DES GENERAUX ? QUI SONT LES HARRAGAS? ETES VOUS HEUREUX? POURQUOI TANT DE PERSONNES DEVANT LES REPRESENTATIONS DIPLOMATIQUES ET CONSULAIRES FRANCAISES? A COMBIEN S’ELEVE LA FORTUNE DE VOTRE CHEF DE GOUVERNEMENT ACTUEL? CELLE DU DGSN? CELLE DES MINISTRES? CELLE DES GENERAUX ET COLONEL? DES DEPUTES? DES P/APC? DES POLICIERS DES DOUANIERS DES GENDARMES? DES DELEARS OFFICIELS? DES AMBASSADEURS? DES PDG DU PETROLE ET AUTRES ENTREPRISES ENTMV/ ENTV/ AIR ALGERIE/ CNAN/ SONELGAZ? ETC…….

    28 octobre 2008 à 15 h 42 min
  • Mangouste Répondre

    Le texte qui précède de Aldjazairia est une thèse idéologique qui a pour objectif de présenter un argument. Dès le début, votre texte est nettement orienté, sans ambiguités. Il accuse. Aucune objectivité, absence totale d’équilibre, oubli volontaire de faits importants, ignorance des causes, accusations univoques, démarche anti-militariste primaire, illustrations partisanes. Manichéisme simpliste, les bons d’un côté, les méchants de l’autre. La référence à Claire Mauss-Copeaux n’est pas véritablement une référence, les universitaires qui ont bâti leur réputation sur un parti pris idéologique étant légions.

    Les "libérateurs" de l’Algérie, en tout cas, vérifient la pertinence du proverbe "Bien mal acquis ne profite jamais". Les voleurs et corrompus qui ont pris le pouvoir des mains des quelques moudjahiddines qui n’avaient pas encore été pris ou retournés par l’Armée française (un pouvoir que leur a donné gratuitement le général de Gaulle) n’ont fait que piller ce pays que la France leur a laissé avec des ressources considérables, héritage fabuleux de la colonisation. D’où le mécontentement populaire qui a ouvert le chemin au FIS, puis au GIA, et la suite que l’on connaît. Quand le peuple algérien va t’il sortir de sa léthargie et demander des comptes aux véritables et uniques responsables de ses malheurs, à ses dirigeants actuels, au lieu de se laisser embobiner par des références éculées à la colonisation qui, au contraire, a  enrichi ce pays après l’avoir créé. A ce moment là, peut-être, la France cessera d’être sa terre de secours. La colonisation est loin d’être terminée, elle dure depuis 1830, soit 178 ans. On peut appeler cela de l’amour-haine, il y a un lien très fort au centre de tout cela. Allez, courage, peuple algérien, grâce à la France, vous allez finir par rejoindre la modernité.

    Le texte qui a déchaîné toutes ces critiques m’a semblé bien .écrit, avec moins de haine, sans doute parce que Pierre Barrucand connaît bien son sujet et sait de quoi il parle

    15 septembre 2008 à 6 h 25 min
  • ALDJAZAIRIA Répondre

    J’ai choisi d’étudier la guerre d’Algérie à travers ses sources françaises. Étudier une guerre n’est jamais facile. Même les guerres défensives, les guerres réputées « justes » qui sont des références dans la mémoire collective française, comme la seconde guerre mondiale ont leur part d’ombre, longtemps rejetée dans le hors-champ de l’histoire.

    La violence de la guerre, parce qu’elle déborde les interdits les plus sacrés des sociétés humaines, est un défi pour l’intelligence. La perversité anthropologique qui l’accompagne est inaudible et indicible. Mais comment décrire la guerre, comment comprendre l’événement en occultant ce qui l’identifie ? Pour des raisons différentes, les témoins et les acteurs, les historiens également, se trouvent démunis.

    La mémoire de la guerre d’Algérie, guerre coloniale, est encore plus problématique. Le conflit a débuté avec la conquête en 1830 et la Pacification, que l’occupant a cherché à imposer, n’a jamais été acquise même si des périodes plus calmes en donnaient l’illusion. Des « rébellions » ont rythmé le temps long de la violence politique et sociale, suivies par des opérations de répression sauvages. En 1954, des militants nationalistes algériens, désabusés, abandonnent les luttes politiques et prennent les armes. Malgré un contexte de décolonisation bien établi, les autorités françaises refusent de négocier et choisissent la violence pour rétablir leur pouvoir. Dès le 16 mai 1955, « les moyens les plus brutaux » sont préconisés afin de briser la résistance algérienne [1]. La torture et les exécutions extra-judiciaires, interdites par la convention de Genève, se généralisent et pèsent aussi bien sur les combattants que sur les simples suspects. L’affrontement inégal se termine sans gloire en 1962 par une défaite politique. Le gouvernement français a attendu presque quarante années pour admettre enfin, au mois de juin 1999, la réalité de l’événement. Mais la commémoration de la guerre pose toujours problème. Des groupes de pression composés d’anciens pieds-noirs, de militaires, de nostalgiques de l’Algérie française, refusent la date du 19 mars, anniversaire du cessez-le-feu, proposé par la FNACA, principale association d’anciens combattants. Attachés à leur propre représentation du conflit qui impose le postulat de « la victoire sur le terrain », ils n’admettent pas la victoire diplomatique des Algériens, scellée par les accords d’Evian et le cessez-le-feu du 18 et 19 mars 1962. Pour l’emporter dans ce combat d’arrière-garde, ils arguent que la guerre n’était pas finie puisque le massacre des harkis s’est déroulé après le 19 mars. Mais ils ne vont pas jusqu’à évoquer la responsabilité des autorités politiques et militaires française qui, après avoir enrôlé ces supplétifs de gré ou de force, les ont abandonnés. En 2003, pour trancher, Jacques Chirac, président de la République et ancien combattant d’Algérie, a finalement fixé la journée du souvenir au 5 décembre. Cette nouvelle date ne correspond pas à l’anniversaire d’un événement de la guerre mais à celui de l’inauguration, en 2002, d’un monument érigé en mémoire des combattants français tués ou décédés en Algérie, Tunisie et Maroc.

    Dès les débuts de la guerre et constamment depuis, des témoignages accablants sur les violences françaises en Algérie ont été dévoilés. Mais ces révélations sont niées par les donneurs d’ordres et oubliées par ceux qui en prennent connaissance au fur et à mesure de leur parution. Les dossiers réalisés par Florence Beaugé, journaliste au quotidien Le Monde [2] ont permis aux Français de redécouvrir les différents aspects de la violence militaire en Algérie. La plupart des historiens ont négligé de préciser cet aspect des affrontements et lui ont préféré l’étude des opérations militaires. L’évaluation des pertes françaises a retenu elle aussi leur attention. En revanche, le dénombrement précis des victimes algériennes de représailles collectives, n’a pas été réalisé. Il est vrai que l’administration coloniale ne s’en était jamais préoccupé et qu’il n’y a pas de statistiques à leur propos. La mémoire de ces morts est ensevelie à jamais dans des estimations abstraites et forcément aléatoires. La douleur des hommes qui ont subi les violences de la guerre a été mise à l’écart. Arlette Farge spécialiste du XVIIe siècle, dans un essai publié en 1998, a pourtant souligné l’importance de cet aspect du travail de l’historien qui, dit-elle, « est responsable de l’énoncé des événements, mais aussi des souffrances qui les accompagnent » [3].

    Établir les faits exige de toucher aux hommes qui y ont été mêlés. Étudier la guerre c’est aussi observer, à travers les documents, les professionnels de la guerre. La guerre est leur vocation, leur vie sinon leur passion. Dans le cadre de l’institution, entre compagnons, ils admettent ses réalités. Mais, face à l’opinion, beaucoup préfèrent donner une représentation plus séduisante, plus héroïque du métier des armes. Ils sont flattés de l’intérêt que les historiens leur portent, mais attendent d’eux qu’ils suivent leur façon de présenter les choses et se comportent comme de braves petits soldats au défilé, bien alignés derrière leurs chefs.

    L’écriture de l’histoire de la guerre doit ainsi surmonter les défenses mises en place par les officiers supérieurs, hier comme aujourd’hui, afin de préserver ce qu’ils imaginent être « l’honneur de l’armée ». Le soutien de la majorité des cadres, leur est acquis. Les facteurs qui interviennent sont divers : souci de respectabilité, esprit de corps, complexe de supériorité, mépris des civils et de ceux qu’ils dénomment avec ironie « les militants de la repentance ».

    Dès l’époque de la guerre les directives consacrées au respect du « secret militaire » se succédaient et le général Challe, commandant militaire de l’Algérie, rappelait en 1959 les impératifs définis par ses prédécesseurs :

    « Celui qui parle le premier gagne. Les démentis laissant toujours planer un doute. […] Mettre en valeur l’œuvre constructive de l’Armée […]. L’ Armée protège, construit, soigne, administre. Ne jamais donner de renseignements sur : l’ordre de bataille […], les noms des victimes, les bilans des opérations, les actions de bombardement, les destructions d’infirmerie FLN et la capture de médecins. »

    Après la guerre, les responsables militaires continuent de tenter de préserver le secret. Ils jouent de la situation d’autorité que leur confère leur statut d’acteur et de spécialiste des conflits et occupent le terrain des publications. Leur stratégie est simple : imposer l’oubli grâce à leurs ouvrages. Diffusés dans les librairies des gares, les grandes surfaces et les Maisons de la Presse, de 1970 à aujourd’hui, les écrits des généraux Massu, Bigeard ou du colonel Le Mire, touchent un large public.

    Finalement, en 1992, l’armée a dû ouvrir ses archives, mais le problème n’est pas réglé pour autant. En consultant les dossiers, on pouvait constater qu’une triple censure était intervenue. Au moment des faits d’abord, durant le tri ensuite et pour finir en 1992 quand les autorités ont refusé de communiquer certains dossiers comme ceux du renseignement [4]. Heureusement, le respect absolu du secret militaire est impossible. La masse d’archives disponibles est telle qu’elle laisse parfois échapper des documents que les responsables auraient souhaiter soustraire à l’attention des chercheurs. Parfois aussi, ceux qui ont participé au tri et au classement n’ont pas obéi aux directives et ont laissé passer des documents soulignant les fonctionnements irréguliers de l’Armée, les violation du droit et les violences. Cela reste exceptionnel et exige de l’historien qui ne bénéficie pas de dérogations un travail énorme et beaucoup de chance.

    J’ai découvert ainsi une archive relatant une action de représailles effectuée contre la population du Kroubs, une bourgade du Constantinois le 20 août 1955. Le récit, très précis, était annexé à un rapport daté du 28 janvier 1963 qui signalait le prochain rapatriement d’une unité stationnée à cet endroit. La date de l’archive principale, postérieure aux accords d’Evian, lui a probablement évité d’être censurée ou classée dans les cartons « non-communicables ». Le récit précise ainsi que :

    « Dans la nuit du 20 au 21 août 1955, une rafle surprise permit d’appréhender une soixantaine de suspects ; conduits aussitôt sur la parcelle Saraoui, ils furent exécutés entre 6h30 et 9h30 du matin. Leurs dépouilles y reposent également. Quelques jours après les faits relatés, la partie est du camp, parcelle Saraoui comprise ,fut nivelée au bulldozer. »

    L’insurrection du 20 août s’était bornée au Kroubs à des manifestations. Il n’y avait eu ni morts, ni blessés. Selon des informations militaires concordantes, l’ordre avait été rétabli dans toute la région, le même jour, dès 16 heures. Ce document qui dévoile la violence au Kroubs, donne la mesure de celle qui explosait quand il y avait eu des victimes françaises. Il met également à jour un crime de guerre parmi d’autres réalisés par des militaires français, couverts par le haut commandement ainsi que par les responsables politiques.

    Alors que les crimes de l’ALN et de ses partisans sont régulièrement évoqués et parfois exagérés par les tenant civils et militaires de l’Algérie française, ceux accomplis par les forces de l’ordre, par des pieds noirs aussi, sont passés sous silence. Des témoins appartenant aux deux ensembles confirment cependant ces massacres. Mais leurs voix, isolées, sont rarement entendues car elles ne disposent pas du relais de ces lobbies.

    La recherche de témoins, présents à l’époque de la guerre d’Algérie, qu’ils soient pieds-noirs ou appelés métropolitains, permet de multiplier les informations. L’histoire orale, habituellement réservée aux minorités opprimées et au clandestins, si nécessaire aux pays où l’histoire officielle impose ses représentations, comble ainsi, en France, une partie des silences des archives. Mais la dispersion de ceux qui observèrent la répression coloniale et acceptent aujourd’hui d’en faire état, indépendamment des impératifs des mémoires communautaires, rend la tâche ardue.

    Le croisement de nouvelles sources, écrites et orales, confirme l’importance de la violence dès les débuts de la guerre. Les témoignages récents de certains responsables comme les généraux Aussaresses ou Massu ont brisé le secret. Pourtant, bien que la conjuration militaire perde de sa force, une majorité de responsables s’obstinent à mentir. Dans un Livre blanc publié en 2002, 490 généraux défendent l’action de l’armée française. Ils affirment sans vergogne que « ce qui a caractérisé l’action de l’armée, ce fut sa lutte contre toutes les formes de torture, d’assassinat, de crimes idéologiquement voulus et méthodiquement organisés » [5]. De nouvelles revues d’histoire comme Reportages de l’histoire ou La nouvelle revue d’histoire ont été lancées ; ouvrant leurs pages aux nostalgiques de l’armée et à leurs héritiers, elles tentent de donner le change en s’attachant aux violences de leur adversaire, l’ALN. Elles n’hésitent pas à faire de la publicité et même à diffuser des photographies d’horreurs, reprenant ainsi la stratégie anti-FLN mise en place au début de la guerre. Il ne s’agit pas pour eux de replacer ces images dans leur contexte, d’évaluer, d’analyser et de dénoncer les sévices, mais de provoquer ou d’entretenir la haine de l’ancien adversaire. [6]

    Les militaires ne se contentent pas de combattre sur le front de l’édition et des médias. Ils vont jusqu’à faire pression sur les anciens combattants afin de leur faire respecter la loi du silence. Un responsable départemental de l’Union nationale des anciens combattants d’Afrique du Nord a tenté d’intimider les éventuels témoins lors du rassemblement annuel des membres de l’association : « N’oubliez pas que vous ne pouvez pas parler avant soixante ans après la fin de la guerre » [7]. Un ancien officier du 18e RCP a réussi à identifier un de mes interlocuteurs et l’a menacé de représailles. On pourrait multiplier les exemples de ce combat d’arrière garde.

    Les historiens subissent également les manœuvres des partisans du « secret ». Elles sont le plus souvent subtiles, indirectes. Différents biais sont utilisés comme l’ouverture ou la fermeture des dossiers sensibles, le refus ou l’acceptation de dérogations. L’ouverture des archives militaires en 1993 a d’ailleurs eu un effet pervers. Les chercheurs se sont laissés accaparés par l’abondance des documents et ont privilégié ainsi le point de vue de la hiérarchie militaire qui les avait produit.

    Ceux qui utilisent d’autres sources ou qui ne tiennent pas compte des codes de bonne conduite, subissent des pressions. Le président d’une association d’anciens parachutistes a évoqué dans son rapport annuel mon premier livre, dénonçant « les faits déshonorants » qui y sont mentionnés et « qui attestent la façon tendancieuse dont notre histoire est écrite aujourd’hui par les intellectuels » et il conclut par : « faut-il répliquer ou mépriser ? Le conseil d’administration s’en chargera à sa prochaine réunion » [8]. Pour Mohammed Harbi, la « réplique » a été violente. Il a été agressé lors d’une conférence qu’il donnait à l’université de Grenoble au cours de l’hiver 2002.

     

    Face aux pressions des militaires, l’archive orale offre une issue. Micro-histoire, elle éclaire le quotidien des appelés et porte un autre regard sur cette catégorie de combattants. Elle conduit aussi à sauver de l’oubli leurs rares documents qui sinon moisiraient dans les greniers ou finiraient brûlés.

    Mais, là aussi, les obstacles s’additionnent. Cela tient au tabou qui pèse sur la guerre et la violence, plus qu’aux défaillances de la mémoire. Dans les entretiens d’ailleurs les vétérans se plaignent de ne pouvoir oublier. La violence s’impose à leurs mémoires et ils ne peuvent s’en libérer. La raison d’état, le secret militaire ont imposé le silence et le mensonge. Ils sont face à un dilemme irréductible : la violence, c’est ce qu’il faut taire absolument et ce qu’il faut absolument dire. Pour construire leur récit, il leur faut naviguer entre tensions et traumatisme. Le traumatisme provoqué par l’événement, a été ainsi défini par Freud :

    « Elle [la guerre totale] ne tient compte d’aucune des limitation auxquelles on s’astreint en temps de paix et qui forment le droit des gens, elle ne reconnaît pas les égards dus au blessé et au médecin, elle ne fait aucune distinction entre la partie combattante et non combattante de la population. Elle renverse tout ce qu’elle trouve sur son chemin, et cela dans une rage aveugle comme si il ne devait plus y avoir d’avenir ni de paix entre les hommes. » [9]

    Dans les entretiens, la tension polémique à propos de l’identité des interviewés est un obstacle supplémentaire. Qui sont-ils en effet pour avoir accepté de voir ces violences. Qui sont-ils pour les avoir infligées ? Comment peuvent-ils se définir par rapport à ces actes ? La violence que révèlent les anciens combattants ne représente d’ailleurs qu’une petite partie de celle dont ils ont été les témoins. Quand je les revois et que nous discutons, la plupart m’avouent : « Vous savez, je ne vous ai pas tout dit. »

    La parution de mon premier livre a provoqué pour d’autres une libération de la parole. Des lecteurs, anciens d’Algérie, refusent à présent la complicité du silence et confirment les faits relatés. Ils décrivent les exactions dont ils ont été les témoins : un viol collectif ou l’assassinat d’une petite bergère en Kabylie. Les récits sont circonstanciés et précis. Peu à peu la réalité sinistre de la guerre coloniale émerge.

    La société française a longtemps refusé d’être confrontée à cette histoire déshonorante. Le monde des médias a parfois anticipé ce refus. Les récits de la répression des manifestations d’Algériens à Paris en octobre 1961 ont attendu une trentaine d’années avant d’être publiés. Les instances de la recherche, ne sont pas toujours plus courageuses et un responsable d’édition hésitait à publier des photographies de guerre, jugeant le « sujet brûlant », quarante années après l’événement !

    Depuis l’affaire Aussaresses, la situation a évolué. Mais il faudra encore du temps pour dévoiler les réalités de la guerre. Les violences perpétrées par les Français sont trop archaïques, trop obscènes. L’homme civilisé du temps de paix répugne à considérer son double, son père ou son frère sous les traits d’une bête de guerre. Il a fallu plusieurs générations pour dévoiler les violences des poilus. Il en faudra autant pour prendre la mesure de ce qui s’est passé en Algérie, pour accepter aussi d’inscrire la guerre dans son contexte : la colonisation et le rapport de force colonial….. Par :Claire Mauss-Copeaux

    5 mars 2008 à 15 h 34 min
  • ALDJAZAIRIA Répondre

    Voici comment décrit Bugeaud, gouverneur général d’Algérie l’émir Abdelkader au lendemain de sa rencontre, dans une lettre envoyée au comte Molé, président du Conseil : « Il est pâle, dit-il, et ressemble assez au portrait qu’on a souvent donné de Jésus Christ » (Paul Azan, l’Emir Abdelkader, Paris 1925). Il faut dire que Bugeaud a décelé quelque chose de grand et d’exceptionnel chez l’émir.

    Abdelkader, b. Muhyi-din al-Hassani, né en 1808 à la Guetna de l’oued al-Hammân à l’ouest de Mascara, appartenait à une famille de double noblesse, puisque ses aïeux dirigeaient la confrérie Kadiriyya et descendaient d’une origine chérifienne. Il a reçu dès son jeune âge une éducation religieuse solide. Très vite, le jeune Abdelkader devient un soldat de l’Islam pour défendre sa patrie et essayer de créer un Etat indépendant.

    Si ce dessein politique a échoué pour diverses raisons ; son parcours spirituel d’homme de la voie, par-contre, a bel et bien réussi et lui a valu d’être consacré aujourd’hui comme le vrai fondateur de l’Algérie. Pour plus de commodité, il est judicieux de partager la vie de ce grand homme en trois périodes :

    • En 1832, il est proclamé « Sultan des Arabes » par quelques tribus de l’Oranie en s’imposant sur les milices de l’ancien bey turc, et en menant la guerre contre les Français pendant quinze ans. Ces hauts faits lui ont permis d’étendre son autorité sur les provinces d’Oran, d’Alger, du Titteri et même dans le constantinois. L’ébauche de cet Etat islamique avec des dirigeants issus de l’aristocratie religieuse a suscité quelques méfiances des Jawada militaires et quelques tribus kabyles. Abdelkader a réformé son jeune Etat par la création d’une armée de 10000 soldats, rétribuée par la dîme canonique (zakât). Mais, vu l’infériorité numérique de son armée, Abdelkader ne pouvait gagner la guerre, alors il s’est réfugié au Maroc où il a entraîné le sultan Moulay Abderrahmân dans la guerre contre les Français. Mais le sultan se ravisa après les bombardements de Tanger et la défaite de l’armée marocaine à la bataille d’Isly en 1844 ; et il a retiré son soutien à son protégé, et celui-ci de se rendre en 1847.

    • La deuxième période de la vie de l’émir la passe emprisonné en France cinq années, après le manquement aux promesses qui lui ont été faites par le gouvernement de Guizot puis ceux de la II e République, de le transporter avec les siens à Alexandrie. Mais beaucoup de français lui ont témoigné amitié et respect, et en tête de ceux-là le prince-président Louis-Napoléon, qui en 1852 vint lui-même lui annoncer sa liberté pour s’établir à Brousse en Turquie.

    • La troisième et dernière période de sa vie, l’émir la passe dans le Proche-Orient, c’est-à-dire de 1852 à 1883. C’est sous le magistère d’Ibn Arabi que s’ouvre et se ferme cette dernière phase au prés du Sheikh al-Akbar. C’est cette période d’exil qui est la plus riche mais, paradoxalement elle n’a pas intéressé suffisamment les historiens. Nous découvrons un homme magnanime, voué à l’étude et la dévotion qui sait parler le langage des cœurs comme il a su manier les armes auparavant. Ce n’est certainement pas une vocation tardive, ni une reconversion d’un héros des champs de bataille. Depuis tout jeune, l’émir s’adonnait régulièrement à la prière, l’étude et l’oraison.

     

     

    Il quitte Brousse après un tremblement de terre en 1855 en compagnie de sa suite composée de 111 personnes pour aller s’installer à Damas.

    Installé dans cette ville sainte, il devient petit à petit un maître spirituel et son enseignement fut recueilli par ses disciples. Une partie de cet enseignement fut consigné par écrit sous le titre « Le Livre des Haltes ». La teneur littéraire de cet ouvrage est d’une grande facture. L’émir n’a cessé à travers ce livre de proclamer son rattachement spirituel à l’un des plus grands maîtres de l’histoire humaine, le Sheikh al-Akbar, Ibn Arabi, enterré à Damas. L’émir habita la maison qui fut autrefois celle de son maître et demanda à être inhumé auprès du sheikh al-Akbar.

    A Damas, l’émir a pris sous sa protection la communauté des Algériens ; mais aussi la communauté chrétienne et européenne lors des émeutes de juillet 1860. Il leur permit d’échapper aux massacres qui ont eu lieu entre les chrétiens maronites et musulmans druzes. Ces affrontements sont la conséquence de manipulations des deux grandes puissances coloniales de l’époque, la France et l’Angleterre.

    En effet, la France manipulait les chrétiens Maronites en leur promettant un Etat indépendant ; tandis que l’Angleterre manipulait de son côté les Druzes pour contrecarrer les ambitions françaises dans la région et réaliser ses desseins mercantiles. L’émir, en tant que musulman, avisé des intrigues des uns et des autres, intervint et a offert sa protection aux chrétiens. Cette attitude, somme toute naturelle de la part d’un fidèle musulman, a eu un écho considérable dans le monde entier, et surtout en Occident. Beaucoup de chefs d’états lui ont témoigné leur reconnaissance. Ainsi, Le Pape le fut décoré de l’ordre de Pie IX et reçut la grand-croix de la légion d’honneur. Il a reçu des centaines de lettres de reconnaissance et d’amitié ; des cadeaux de valeur et il a été décoré plusieurs fois des plus grandes distinctions et grades. Dans son attitude qualifiée de tolérante, l’émir n’a fait qu’obéir aux préceptes coraniques et prophétiques, rien de plus. Les versets et propos prophétiques relatifs à la tolérance sont abondants et l’émir n’a fait que son devoir de simple croyant pour préserver le droit des minorités religieuses en terre d’Islam. Leur existence parmi la communauté musulmane prouve s’il en faut cette tolérance.

    La franc-maçonnerie voulant profiter de la situation s’est adjointe au concert de félicitations et remerciements qui fusaient de toute part à l’égard de l’émir. Ainsi le Grand Orient De France (GODF) s’est empressé de demander à deux de ses loges parisiennes : la loge Henri IV et la loge La Sincère Amitié de correspondre avec Abdelkader.

    Mis à part le consensus général lié à cette affaire, les raisons qui peuvent expliquer la démarche du GODF sont : d’une part, la permanence encore au sein de la maçonnerie de l’idée de la foi en Dieu ; d’autre part, le souhait des maçons à devenir un groupe de pression influent pour orienter les décisions de l’Etat français dans un sens de sécularisation des sociétés humaines. Dans les deux lettres envoyées en 1860 par les deux loges, nous ressentons une certaine récupération du geste de l’émir pour qu’il apparaisse comme émanant d’un prétendu idéal maçonnique. Ainsi Abdelkader est qualifié de pourfendeur « des préjugés de caste et de religion » des « fureurs de la barbarie et du fanatisme » et de héraut « de la liberté de conscience » et du « sentiment de fraternité humaine » (voir Bruno Etienne : Abdelkader pp. 323, 324, 325 éd. Hachette). Si la lettre de la loge Henri IV est plus consensuelle, celle de La Sincère Amitié fait référence à un symbolisme maçonnique, tel le terme de Grand Architecte de l’Univers ou l’utilisation du premier élément de la trinité chrétienne (le Père). A la suite de ces deux lettres, l’émir a demandé des éclaircissements au sujet de la Maçonnerie. Or, dans l’exposé doctrinal qui lui a été envoyé par le GODF, celui-ci le fait précédé d’une allusion « à l’initiation qui vous sera conférée » comme si le fait de demander des éclaircissements impliquait la volonté d’adhérer à la Maçonnerie.

    Au terme de cet exposé du GODF, où l’on ressent une volonté de faire croire que l’émir est déjà acquis à la cause maçonnique, le destinataire est invité à répondre à cinq questions. Les réponses à ces questions apparaissent comme un condensé de son enseignement tel que nous le trouvons dans le Livre des Haltes. A travers ces réponses, les thèmes classiques du soufisme sont abordés comme l’indigence ontologique (’ubudiyya), l’unicité de l’Etre (wahdat al-wujud), la conformité à la Loi divine (shariah)… etc. Mais voyons la réponse de l’émir à la dernière question.

    Question : Comment comprenez-vous la réalisation de la tolérance et de la fraternité ?

    Réponse : … Quant à la tolérance, pour la pratiquer il ne faut pas combattre le partisan d’une religion et le forcer à l’abandonner par le sabre, par la force. Toutes les lois divines sont d’accord sur ce point, que ce soit la loi musulmane ou les autres ». Cette dernière phrase fut traduite par le maçon Gustave Dugat ainsi : « toutes les lois divines sont d’accord sur ce point à l’exception de la loi islamique ou les autres ». Il est très difficile de croire que cette anomalie serait due à une erreur puisque ce traducteur hors pair s’est déjà illustré par ses traductions sibyllines et malveillantes (voir René Khawam, Lettre aux Français, 1977). La tolérance pour l’émir n’est pas une indifférence aux dogmes comme le laisse penser la Maçonnerie qui « s’interdit dans ses réunions toute discussion sur la foi religieuse » et professe le libre examen, c’est-à-dire la volonté de réduire le réel à la pensée discursive. Le libre examen permet à l’individu de déclarer caduc tout ce qui dans la religion échappe à la raison discursive comme le dogme, la loi, les anges, le paradis ou l’enfer…, etc. En définitive, l’idée même de Dieu est vidée de toute consistance et n’est qu’une vue de l’esprit. La vérité n’est plus qu’une illusion puisque n’importe qui peut dire n’importe quoi sans l’arbitrage d’un principe supérieur régulateur.

    A la suite des échanges épistolaires entre l’émir et la loge Henri IV, celle-ci voulant forcer la nature des choses, déclare en l’absence de l’intéressé la cérémonie d’initiation d’Abdelkader à la Maçonnerie, et l’orateur Dubroc de la loge de déclarer le 1er septembre 1864 : « ce que nous avons en vue, dans l’initiation que nous consacrons aujourd’hui après avoir poursuivi si longtemps l’accomplissement, c’est la Maçonnerie implantée en Orient dans le berceau de l’ignorance et du fanatisme ; c’est le drapeau de la tolérance remis entre des mains vénérées, confié à un bras qui a fait ses preuves est arboré par lui… sur les plus hautes mosquées face à l’étendard du Prophète. L’émir Franc-Maçon, c’est pour nous le coin entré dans le roc de la barbarie ». Ces propos qui fusent d’éloquence raciste, montrent clairement que l’intolérance et le fanatisme, voire le racisme sont l’apanage de ceux qui les dénoncent verbalement et les pratiquent dans les faits.

    Il faut dire que la perspective doctrinale de l’émir issue de la spiritualité islamique s’oppose radicalement à la vision profane et laïque de la Maçonnerie que l’émir rangeait dans la catégorie des naturalistes (tabi’iyyun) et existentialistes (dahriyun), bien connue des théologiens musulmans. Le but de l’émir depuis le début était de les ramener sur la voie de Dieu ; mais quand il a perdu espoir de les sauver d’eux-mêmes, il a cessé tout contact. Il a signifié sa rupture définitive au GODF en 1865 après avoir étudier de plus près les fondements intellectuels de la Maçonnerie, beaucoup plus propices à la déviation qu’au ressourcement.

    Cette mise au point publique de l’émir vis-à-vis de la Maçonnerie est concomitante à sa propre quête et initiation à la confrérie Darqâwiyya à la Mecque en 1863 par son maître marocain le Sheikh Mohamed Ibn Mas’oud al-Fassi. Il a passé un an et demi auprès de ce sheikh entre les deux villes saintes la Mecque et Médine. Sa première initiation au Nom Suprême s’est déroulé dans une grotte très célèbre (Hira’) à quelques kilomètres de la Mecque, puisque le Prophète y adorait Allah avant de recevoir sa première révélation.

    A sa sortie de cette retraite spirituelle, Abdelkader était transformé par cette nouvelle épreuve de l’éternité, malgré son passé glorieux dans les affaires du siècle. Il composa un poème de 111 vers à l’honneur de son sheikh Al-Fassi, qui lui a ouvert également la voie majestueuse d’Ibn Arabi.

    Enfin, venons-en au livre des Haltes de l’émir. Il faut rappeler d’abord que ce genre de littérature était connu depuis le soufi Mohamed Niffari (m. vers 350 h.). Mais c’est Ibn Arabi qui, le premier, donna une définition presque achevée à cette notion. Pour lui, il y a entre toute station spirituelle, une halte (mawqif). L’initié qui s’arrête là, reçoit d’Allah les règles de bienséance (adab) appropriées, à la station qu’il souhaite atteindre, et acquière les sciences qui en découlent. Cette voie est plus pénible, mais elle est la plus parfaite. Notre étonnement n’a plus lieu pour expliquer cette relation privilégiée entre Ibn Arabi et Abdelkader. Le nombre de fois où il est mentionné ne se compte pas ; sans oublier les fois où Abdelkader emprunte sa pensée sans le nommer. Mais, l’émir travaille sous l’autorité du sheikh, et il le dit haut et fort : « il est notre trésor d’où nous puisons ce que nous écrivons, le tirant soit de sa ruhâniyyah (spiritualité), soit de ce qu’il a lui-même écrit dans ses ouvrages » (p. 1337)

    Il faut signaler que l’émir est le premier éditeur de la somme spirituelle Les illuminations de La Mecque, ouvrage monumental d’Ibn Arabi. La place du sheikh est très importante dans le livre des Haltes, et beaucoup de chapitres sont des commentaires de l’œuvre akbarienne. Pour Jacques Berque (’Intérieur du Maghreb, 1978, p. 512-513)’’ la splendeur littéraire’’ du Livre des Haltes « risque de renverser bien des hiérarchies reçues et que la vraie nahda (renaissance) n’est sans doute pas là où on la cherche. »

    Un dernier mot pour dire que l’émir a joué un grand rôle dans la renaissance arabe. Nombre de réformateurs (tels le sheikh Mohamed Abdou, Jamal ad-din al-Afghani…) sont issus de l’école d’Abdelkader.

    Son influence dépasse le cadre même du monde arabe. En effet, le renouveau spirituel initié par René Guénon en Occident est issu de l’action bienfaitrice de l’émir. Un des ses disciples est le sheikh Abderrahman Illaych, grand mufti malékite en Egypte. Or, Le sheikh Abderrahmane a eu comme disciples beaucoup d’occidentaux et notamment l’écrivain et peintre suédois Abdel Hadi John Ivan Aguéli (m. 1917) et le grand métaphysicien français Abdel Wahid Yahya, René Guénon (m. 1951), le plus grand relais de l’héritage akbarien et du soufisme en Occident au 20e. siècle.

     

    5 mars 2008 à 15 h 19 min
  • ALDJAZAIRIA Répondre

      "…les French parachutistes et qu’il a fallut sortir ses chefs de prison pour leur refiler l’Algérie dont on ne voulait pas? … "

    hahahahahahaha!!!!!

    J’ai eu un sourire en lisant sa de la part d’un fou qui ressemble à notre fou de quartier qui répète à longueur de journée à la plus belle et chic fille de la ville … « oh Djamila je ne t’aime pas car tu me fais souffrir …»

    Oh ! Oui c vrais qu’elle est trop belle pour faire souffrir cette Algérie.

     

     

     

     

     

     

     

    2 mars 2008 à 16 h 34 min
  • ALDJAZAIRIA Répondre


    L’enseignement prophétique, dans toutes ses dimensions, ne fait que révéler la vérité que l’on porte en soi à la mesure de sa capacité ; mais cette vérité demeure cachée si l’on suit une autre voie que celle tracée par Dieu. Dans sa Lettre aux Français (1855), l’Emir Abdelkader (1), grande figure spirituelle de l’Islam, expose certains points pour authentifier la science juridique qui, par sa Vérité profonde, fait partie du chemin vers Dieu et n’est contraire, ni à la raison, ni à la plus haute spiritualité.

    « … Gardez-vous de croire que la Connaissance de la Loi Divine est en contradiction ou en opposition avec les connaissances acquises par l’esprit seul. Bien au contraire, rien de ce qui a été transmis par les Prophètes, parmi les choses édictées pour le bien des hommes, ne saurait être en désaccord avec le jugement des esprits bien constitués. Certes, on trouve dans les lois des Prophètes des choses que les esprits peuvent considérer comme éloignées de leur compréhension, mais c’est uniquement à cause de leur faiblesse, de leur incapacité à les saisir. Pour peu qu’on leur montre la voie par où les atteindre, ils comprennent aisément qu’en elles se trouve la vérité, dont il ne faut pas s’écarter.

    Le cas de l’usage de l’or et de l’argent, tel qu’il se trouve prescrit par la législation religieuse de l’islam, illustre bien cette vérité. En effet cette législation interdit d’amasser or et argent sans en donner une partie aux pauvres ou aux indigents. Elle défend aussi d’en faire des récipients destinés à la nourriture ou à la boisson ; de même qu’elle défend de vendre de l’or pour en recevoir comme prix de l’or en quantité plus grande, ou de vendre de l’argent pour amasser plus d’argent encore.
    Si l’on disait à quelqu’un : « Donne une partie de ton or et de ton argent aux pauvres, sinon tu seras brûlé par le feu », il pourrait répondre : « C’est moi qui me suis fatigué à les amasser. Pourquoi en donnerais-je une partie à celui qui dormait et se reposait pendant ce temps ? » Si on lui disait : « Ne mange pas et ne bois pas dans des récipients d’or ou d’argent, sinon tu seras brûlé par le feu », il répondrait de même : « C’est moi qui dispose à mon gré de ce que je possède, et personne ne peut me reprendre là-dessus. Comment serais-je châtié pour l’emploi de ce qui est mon bien ? La raison ne peut l’admettre. » Enfin si on lui disait : « ne vends pas l’or pour en recevoir comme prix de l’or en quantité plus grande, ne vends pas l’argent pour recevoir plus d’argent encore, sinon tu sera brûlé par le feu », il répondrait assurément : « C’est moi qui vends et qui achète de mon propre chef, avec le consentement de la personne avec qui j’ai affaire. Sans libre activité de vente et d’achat, le monde serait ruiné, aucun profit ne pouvant avoir lieu. La raison ne saurait admettre cela. »

    Les réponses de cet homme sont justes. L’esprit en effet n’admet pas qu’un châtiment puisse être administré dans de pareils cas. Mais c’est parce que l’esprit a besoin d’autres informations. Alors on lui dit : le sage dessein en vue duquel Dieu a créé l’or et l’argent est le bon fonctionnement de ce monde, qui a certes besoin de ces deux matières. Ce sont là deux métaux qui n’ont pas d’utilité en eux-mêmes, qui ne protègent ni du chaud ni du froid, qui ne peuvent servir à nourrir un corps. Et cependant, tout homme a besoin d’eux dans la mesure où il doit nécessairement se procurer un grand nombre de choses pour se vêtir et se nourrir. Or il ne possède pas toujours ce dont il a besoin, alors qu’il lui arrive de disposer de choses dont il peut fort bien se passer : ainsi celui qui a trop de blé, par exemple, et qui aimerait bien avoir un cheval, tandis que le propriétaire du cheval, qui n’en a que faire, a besoin de blé. Un échange entre eux s’impose ; encore faut-il fixer la quantité des choses à échanger, car le propriétaire du cheval ne le cèdera pas contre n’importe quelle quantité de blé, d’autant qu’il n’existe aucun rapport entre le blé et le cheval qui permette de dire : on donnera pour l’un le même poids de l’autre. On ne sait donc pas immédiatement combien le cheval vaut de blé.

    Aucune transaction commerciale ne serait possible en pareil cas. C’est pourquoi les gens éprouvèrent le besoin de s’en remettre à un intermédiaire qui pût trancher avec équité entre deux partenaires. Voilà pourquoi Dieu créa l’or et l’argent, qui sont comme deux juges entre les gens dans toute transaction commerciale, de sorte que l’on pût dire : ce cheval vaut cent dînârs, et telle quantité de blé a la même valeur.

    Si l’or et l’argent ont reçu le pouvoir de juger, c’est précisément parce qu’ils n’ont pas été créés dans un but d’utilisation particulière, impliquée par leur essence. Dieu les a créés pour qu’ils passent d’une main à l’autre en remplissant leur fonction de juges équitables. Ils sont l’étalon de toute richesse. Celui qui les possède est comme s’il possédait toutes choses. Celui qui a un cheval, par exemple, n’a que ce cheval. S’il a besoin de nourriture, l’homme qui dispose de cette nourriture peut ne pas avoir envie d’un cheval mais plutôt d’un vêtement. Le propriétaire du cheval devra donc recourir nécessairement à ce qui, de par sa forme, a l’air de n’être rien mais qui, par la signification qui lui est attachée, est comme s’il représentait toutes choses. Un objet ne peut servir d’étalon que s’il n’offre de lui-même aucune image particulière, comme le miroir, qui n’a pas de couleur propre mais qui saisit toute couleur. Ainsi en va-t-il pour l’or et pour l’argent qui n’ont pas d’utilité par eux-mêmes mais qui sont de purs moyens – moyens d’acquérir tout ce qui est utile.

    Tout homme qui en use avec eux de façon non conforme au dessein Divin en ce qui les concerne sera donc puni par le feu – si le pardon ne lui a pas été accordé.

    En les thésaurisant sans en distraire une part spécialement destinée aux pauvres, il fait échouer de dessein de Dieu ; il se conduit comme celui qui mettrait en prison le juge chargé d’arbitrer les conflits entre les hommes en trouvant une solution à leurs différends, l’empêchant purement et simplement, par décision autoritaire, de juger. Dieu n’a pas créé l’argent pour Zayd ou pour ‘Amr en particulier, mais pour que ces métaux passent de main en main afin de tenir leur rôle d’arbitre entre les gens. On ne peut douter que l’esprit, s’il réfléchit à ce que nous venons de dire, ne décide dès lors que la thésaurisation, qui s’oppose à la libre circulation de l’or et l’argent parmi les hommes, est une injustice, et ne trouve bon le châtiment qui frappe celui qui s’en rend coupable. Car Dieu n’a créé aucun homme pour qu’il vive dans le dénuement. Il a fait en sorte que la subsistance des pauvres soit assurée par les riches. Et ceux-ci se montrent injustes envers les pauvres lorsqu’ils les empêchent de jouir du droit que Dieu leur a accordé.

    Nous disons de même : celui qui se sert de l’or et de l’argent pour fabriquer des récipients destinés à la nourriture et à la boisson est injuste. Et sa conduite est pire que celle de l’homme qui thésaurise, car il se conduit comme celui qui transformerait un juge en poseur de ventouses, en passementier ou en boucher, lui confiant un travail ordinairement réservé aux gens les plus humbles. Le cuivre, l’étain, l’argile remplacent en effet économiquement l’or et l’argent pour conserver aliments et boissons. Les récipients n’ont jamais pour utilité que de contenir ce qui sans eux risquerait de se répandre, et certes l’argile, le fer, l’étain, le cuivre suffisent à cet office sans qu’on ait à y employer l’or ou l’argent : aussi ne peut-on douter que l’esprit, quand il sait cela, ne puisse s’empêcher d’approuver et de trouver bon le châtiment qui frappe l’homme qui se conduit ainsi.

    De même nous dirons : celui qui vend de l’or pour en recevoir comme prix de l’or en quantité plus grande, celui qui vend de l’argent pour en recevoir plus d’argent encore, considèrent leur acquisition comme une fin en soi, enfreignant en cela le sage dessein de Dieu. Car l’homme qui possède un vêtement sans avoir ni or ni argent et qui doit se procurer de la nourriture ne pourra acheter celle-ci avec son vêtement. Il est excusé s’il vent ce vêtement contre de l’or ou l’argent, qui lui permettront d’arriver à ses fins, car ce sont là deux moyens qui permettent d’acquérir n’importe quoi, puisqu’ils n’ont pas par eux-mêmes d’utilité propre. Quant à celui qui possède l’or et qui cherche à le vendre pour de l’or ou qui, ayant de l’argent, veut le vendre pour l’argent, il faut l’empêcher de procéder à pareilles opérations. Car l’or ou l’argent restera emprisonné chez lui, enchaîné, tout comme s’il était thésaurisé, et le fait d’enchaîner le juge ou l’envoyé chargé d’apporter aux autres les choses nécessaires à la vie est une injustice. Vendre de l’or pour en recevoir comme prix de l’or, vendre de l’argent pour de l’argent, c’est chercher à acquérir ces biens pour eux-mêmes, c’est bel et bien thésauriser. Si l’esprit saisit cela, il approuvera et trouvera bon le châtiment réservé à celui qui se conduit ainsi.

    Vendre de l’or pour en recevoir de l’argent, ou vice-versa, ne mérite en revanche aucun châtiment, car l’un remplace l’autre comme moyen d’acquisition des biens nécessaires. L’emploi de l’argent est en effet plus commode, dans la mesure où ce métal existe en plus grande quantité : circulant ainsi plus facilement da main en main, il favorise d’autant mieux le commerce. Prohiber l’échange entre l’or et l’argent trouble donc l’ordre recherché : savoir leur utilisation comme moyens commodes d’acquérir autre chose.

    A qui vend de l’argent ou de l’or en en demandant comme prix de l’argent ou de l’or avec un intérêt payable à terme, par exemple dix pour vingt au bout d’une année, nous rappellerons de même que le lien de la vie en société, le fondement de toute religion résident dans l’emploi de procédés qui favorisent l’affection et l’amitié, de sorte qu’en résultent aide mutuelle et secours réciproque. Si l’homme qui se trouve dans la nécessité d’emprunter trouve un autre qui lui consente gracieusement une avance, nul doute qu’il ne se mette au cou le collier de la bienveillance envers son créancier, ne pouvant faire autrement que de croire en l’amour désintéressé de celui-ci, et se faisant désormais un devoir de l’aider et de le secourir. En prohibant la vente de l’or ou de l’argent moyennant un intérêt à terme, on favorise ainsi de façon durable le prêt sans intérêt, qui est assurément la plus noble des entreprise .

    Les réflexions que nous offrons ici ne sont q’une partie de ce que l’on peut dire si l’on veut prouver que la législation d’origine Divine n’est pas en contradiction avec le jugement de l’esprit, qui peut en fait parfaitement admettre toutes les lois et tous les interdits édictés par les Prophètes.

    Aucune des paroles de ceux-ci ne heurtent en effet les raisons de l’esprit. Ces paroles en revanche renvoient à ce vers quoi l’esprit est incapable de tendre par lui-même. Mais dès qu’on lui indique la vraie direction, il la reconnaît comme telle et se soumet à ce qui lui est révélé.
    Comme le médecin habile, en traitant les maladies, pénètre des secrets que l’ignorant trouve bien éloignés de sa compréhension, ainsi font les Prophètes. L’esprit n’arrive à saisir la connaissance dont ils sont les dépositaires qu’en se mettant à leur école. Ainsi l’homme qui réfléchit se confiera-t-il à eux, après avoir examiné bien sûr s’ils sont sincères.

    Combien de personnes atteintes d’une affection au doigt, par exemple, se trouvent poussées par leur esprit à oindre ce doigt d’une pommade, jusqu’au moment où un médecin habile les avertit que le bon traitement consiste à oindre l’épaule opposée. Elles trouvent d’abord que ce conseil est bien loin de ce que leur dicte leur esprit. Mais si le médecin leur fait connaître de quelle façon les nerfs se ramifient, de quel endroit du corps ils partent et de quel côté ils se dirigent, nul doute qu’elles ne se soumettent aussitôt au traitement. »

    Ce texte amène à réfléchir sur l’injustice de l’économie moderne qui ne considère plus l’argent comme un moyen d’acquérir de l’utile mais comme un but : faire fructifier indéfiniment un capital pour une croissance indéfinie…

    2 mars 2008 à 16 h 05 min
  • Anonyme Répondre

    Abd Al Azziz Ben Saoud : "Dans un futur proche la france sera métissée…"

    – Voila. Au moins, on est prévenu.
    Le probleme est qu’Abd Al Azziz a probablement raison. Et c’est comme cela que l’on se prépare a détruire, DEFINITIVEMENT et sans possibilités de retour, des siecles de différences ethniques et culturelles, des siecles d’héritage construit par nos peres, des siecles d’originalité humaine, tout ca parce que Hale Berry est bien roulée.
    Et Abd Al Azziz, la haut, est meme en dessous de la vérité, car grace a la mutiplication, sans précédent historique, des moyens de transports, c’est le MONDE entier qui risque d’etre métissé, et toutes les races risquent d’etre détruites pour former un international mélange. Evidemment, les moeurs, cultures et civilisations associées suivront le meme chemin, et cela est déja en cours, vous l’avez observé.
    Vous pensez que cela n’arrivera pas? Think twice.

    Alors rappellons, encore une fois, que le métissage est normal, souhaitable, et naturel, tant qu’il demeure limité, tel que l’a voulu Mother Nature. Si, par choix individuel parce que ca fait branché, ou par suite d’invasions ethniques, les mélanges inter races devaient etre importants, cela conduirait a l’auto-destruction des races qui se mélangent, a la disparition des différences ethniques, et la fin d’une formidable richesse de la planete, a savoir, la diversité des races Humaines. Jaune et Bleu, ca fait Vert; vert, c’est tres beau, mais Jaune et Bleu ont disparu.
    Toutes les races sont remarquables, elles sont le résultat de siecles d’échange entre l’homme et le sol, elles sont le témoin de siecles de vies, elles sont notre héritage terrestre, et on comprendra, quand on aura maitrisé sa testosterone, qu’il faut les chérir, les conserver, les protéger; toutes, cela inclus les Bretons, les Eskimos, les Bamilékés, les Japonais (qui sont tres attentifs dans ce domaine), les Arabes (surtout quand ils restent chez eux, ok?) et les Suédois (surtout les Suédoises). Gardons nos races et nos civilisations différentes. "Think Differences".

    Ceci dit, on peut s’interroger sur le besoin, ou l’envie, qu’ont certains individus de chercher désespéremment a "mélanger leur race". Pas satisfait de VOTRE race, gentlemen? Un peu de honte du passé, des racines légeres? Quelques petites tares a diluer, qqs petits problemes a offrir aux copains?
    Enfin, on sait tous que le métissage vu par certains se décline essentiellement comme : "On prend vos femmes, mais vous ne prenez pas les notres." Car, en fait,  tout cela est essentiellement reptilien, c’est une histoire de pouvoir et de confrontation. Vae Victis.

    L’enfer, c’est une Planete avec une seule race, une seule langue, une seule civilisation.

    Best,

    Mancney

    27 février 2008 à 2 h 59 min
  • Abd Al Azziz Ben Saoud Répondre

     
    Dans un futur proche la france sera métisse…

    23 février 2008 à 18 h 01 min
  • Anonyme Répondre

    Adrien, vous etes sur d’avoir ouvert les bons bouquins et écouté les bonnes personnes pour vos connaissances historiques? Egalement, est-ce que cela ne vous parait pas un peu bizarre de croire ce que vous écrivez? Est ce que vraiment vous etes bien sur de tout cela? Vous n’avez rien du tout a l’intérieur de vous meme qui vous dit que c’est faux?
    L’histoire ne s’apprend pas de la bouche des propagandistes et des manipulateurs, et vous avez tout intéret a apprendre la réalité des choses et non a retenir des histoires qui vous ont été racontées dans un but bien précis. Vous avez été manipulé.
    Maintenant, si ca vous plait, si ca vous donne une raison pour critiquer et hair la Colonisation Occidentale, moi, cela ne me dérange pas. L’ingratitude est bien connue chez les personnes faibles, chez celles qui ne peuvent rien donner, pas meme remercier, car elle sont impuissantes.

    Best,

    Mancney

    23 février 2008 à 15 h 31 min
  • Adrien Répondre

    Mancney :

    Vous devez savoir que nous les français avions exploité les africains comme notre armée avait fait des massacre en Algérie qu’on ne peut pas aujourd’hui renié: 8 mai 45 (Sétif,Guelma ,Kerata) avec 45 000 morts.

    Pour le respect (paradox), je pense qie nous avoions tjrs considéré les algériens comme indigènes qui vivaient sur leur terre exploités et affamés.

    En ce qui conçerne la construction de l’Algérie par la france étais bien déstinée aux pieds_noirs venus d’espagne et du portugal ainsi qu’une partie de la france.

    Etc

    20 février 2008 à 23 h 57 min
  • Anonyme Répondre

    Adrien : " L’ALGERIE n’a jamais été française et elle ne le sera pas."

    – "Elle ne le sera pas", well, tant mieux, mais "elle ne l’a jamais été", ca, ca dépend.
    Dans le fond, peut-etre pas, et c’est bien parce que les Francais ont respect
    é races cultures et religion des indigenes, entre autre en construisant des centaines de mosquées. Si vous vous placez sur le plan de la race, elle n’a été que partiellement Francaise, de meme que la corollaire dit que les arabes en France ne sont pas Francais non plus. Si vous vous placez sur le plan de la volonté individuelle de chacun, l’Algérie a été en grande partie Francaise. Enfin sur le plan politique et institutionnel, elle a été francaise, ce qui a permis aux Algériens d’en tirer quelques avantages.
    En tout cas, elle a été Turque et elle a surtout été inexistante avant les Francais : L’Algérie a été faite et construite par la France.
    Et d’ailleurs en remerciement, les Alg
    ériens viennent faire des bébés arabes en France. Que c’est mignon!

    A part cela, je tremble que mes propos soient au niveau de la discussion que vous demandez aux participants du forum. N’hésitez pas a me dire si j’ai passé la barre ou non.

    Best,

    Mancney

    16 février 2008 à 16 h 16 min
  • Adrien Répondre

    L’ALGERIE n’a jamais été française et elle ne le sera pas. Il est inutile de vous comporter comme des gamins à des sujets historiques par  respect à vos parents et grand-parents qui ont vecu la situation et connaissent bien l’histoire.

    Par conséquent, je demande à l’ensemble des paticipants du forum de bien vouloir élever leur niveau de discussion pour arriver à un dialogue.

    Cordialement.

    15 février 2008 à 22 h 51 min
  • Anonyme Répondre

    Vitruve : " Quand vous écrivez une phrase qui comporte un auxiliaire et un verbe conjugué:
    par exemple: "la France n’a jamais coloniser l’Algérie "( voir plus haut) pensez, en écrivant à toujours remplacer le verbe conjugué (ici coloniser ) par le verbe "vendre""

    Pour le remercier de sa participation active a l’instruction du peuple, on a ouvert une souscription pour offrir "Le Nouveau Bescherelle" a Vitruve. 
    Please, envoyez vos dons aux 4 V. Thanks.

    Best,

    Mancney

    15 février 2008 à 16 h 06 min
  • Anonyme Répondre

    En dépit de relents parfois  malencontreux, très émouvant cette romantique évocation du passé, vibrant cet éloge de la France glorieuse autant que généreuse.

    Mais que faisons-nous plus d’un demi siècle après, MAINTENANT, qui soit susceptible d’assurer la régulation à défaut de l’endiguer, du flot qui nous inquiète ??? La question reste entière.

    Toute proposition réaliste et constructive serait la bienvenue.

    13 février 2008 à 8 h 17 min
  • Anonyme Répondre

    En dépit de relents parfois  malencontreux, très émouvant cette romantique évocation du passé, vibrant cet éloge de la France glorieuse autant que généreuse.

    Mais que faisons-nous plus d’un demi siècle après, MAINTENANT, qui soit susceptible d’assurer la régulation à défaut de l’endiguer, du flot qui nous inquiète ??? La question reste entière.

    Toute proposition réaliste et constructive sera la bienvenue.

    12 février 2008 à 19 h 28 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE à tous et en particulier aux moins de 50 ans, ceci vous intéresse

    Quand vous écrivez une phrase qui comporte un auxiliaire et un verbe conjugué:
    par exemple: "la France n’a jamais coloniser l’Algérie "( voir plus haut)
    pensez, en écrivant à toujours remplacer le verbe conjugué (ici coloniser ) par le verbe "vendre"

    AINSI VOTRE PHRASE DEVIENT: la France n’a jamais vendu l’Algérie, qui sonne juste à l’oreille et bien mieux que "la France n’a jamais vendre l’ Algérie"

    Donc, je résume, si c’est "vendu" vous accordez comme un adjectif, si c’est"vendre", vous laissez l’infinitif. Comme dans la phrase:" on aurait du coloniser l’Algérie/ on aurait du"vendre" l’Algérie
    Ca sonne mieux à l’oreille et c’est juste! Euréka!

    Prenez cette habitude, votre style gagnera en clarté, vos correspondants vous en seront gré, notre langue le vaut bien…
    Plus dur, la prochaine fois, on essayera d’accorder le participe passé en vérifiant si le complément d’objet direct est placé avant ou aprés…
    C’est plus difficile, je sais et vous le concède, que donner son avis sur la marche et les affaires de ce monde…
    VALE

    12 février 2008 à 16 h 30 min
  • Anonyme Répondre

    Occas24 : " Seraient-ils rentrés chez eux?"

    Hello Occas24, well, ne revons pas, tout comme ce beau poeme posté par Gerard Pierre, qui caresse et endort, qui ronronne et qui berce (le poeme, that is, pas Gerard Pierre!) et pendant ce temps, ils font des bébés partout et continuent a construire aujourd’hui notre chute de demain. Regardez l’Angleterre, ou déja la Charia commence a etre appliquée. Pouvez vous imaginer quelque chose de pire?
    Ce n’est plus l’heure de la po
    ésie, Gentlemen, et ce n’est pas la faute de Mancney, c’est l’heure de refuser l’Islam en Terre Occidental, car il est porteur de conquete aujourd’hui et de guerre demain.
    Tout le monde a compris cela, n’est ce pas?

    Best,

    Mancney

    10 février 2008 à 15 h 46 min
  • Anonyme Répondre

    En réponse à Mancney Auraient ils enfin compris ce que nous leur conseillons souvant dans les posts de certains intervenants : Seraient-ils rentrés chez eux?

    9 février 2008 à 16 h 25 min
  • Gérard Pierre Répondre

       En guise de point d’orgue, qu’il me soit permis de livrer sur ce forum le contenu d’un poème qui vient de me parvenir par la voie du web, et que je livre à l’appréciation de chacune et chacun. Je le trouve bien senti, empreint d’une amertume élégante. La conclusion se dessine sous forme de main tendue.

       Qui, de l’autre côté de la Méditerranée, voudra prendre cette main ? …… seront-ils légions ? …… rien n’est moins sûr !

    "   Pardon !

     Pour avoir libéré les esclaves à Alger
     Après que les soldats du Roi de France en aient chassé le Dey
     Pour tous les marécages asséchés, transformés en vergers,
     Pour les terres emblavées sur les sols empierrés.
     Pour le nom d’Algérie que la France t’a donné.
     Pour tous les chemins tracés et les rails posés
     Afin que toutes les campagnes se rapprochent des cités.
     Pardon pour les perles que furent Oran, Constantine et Alger
     Que de jaloux pays nous ont tant enviées.
     
     Pardon l’Algérie !
     Pour avoir construit des écoles, des lycées, des facultés
     Afin que les enfants puissent y être formés,
     Pour ces barrages élevés, à des canaux reliés
     Afin qu’à tous les robinets l’eau douce puisse couler.
     Pour les dispensaires et les hôpitaux qui ont été créés
     Afin que tes fils puissent y être soignés.
     Pour le trachome éradiqué,
     Pour les maladies infectieuses endiguées.
     
     Pardon l’Algérie !
     Pour toutes les gorges d’innocents tranchées
     Pour le massacre d’Oran perpétré un 5 juillet.
     Pour tout ce que tu as pris qui ne t’était point donné.
     Pour les accords d’Evian que tu as bafoués.
     Pour tous les lauriers dont tu t’es parée.
     Pour avoir fêté une victoire que tu n’as pas gagnée.
     Pour tous mes frères Harkis que tu as suppliciés
     Pour le seul tort d’avoir voulu rester Français.


     Pardon l’Algérie !
     Mais si un jour, toi, peuple algérien manches retroussées,
     A l’image de nos pères qui t’ont tout donné,
     Tu te mets à rebâtir ces murs lézardés
     Par ces vandales qui nous ont succédé
     Alors, fier je serai d’avoir été ton frère,
     Et si toi, l’Algérien, troquant ton glaive pour l’aire,
     Tu te mets à défricher comme l’avaient fait nos pères,
     Et bravant les sauterelles, la sécheresse et la poussière
     Recommence à semer sans regarder en arrière
     Sans quêter des visas pour fuir la misère,
     Alors je saurai que je suis pardonné,
     Et pourquoi pas rêver dans un élan de paix
     Qui t’amène à saisir le rameau d’olivier
     À demander pardon à tes frères exilés,
     Et reconnaître ensemble tous les bienfaits
     Par notre France prodigués "

                          Danièle Horta et Emilien Pastor
     Poème paru dans la revue des anciens du Lycée Lamoricière
                         et dans l’écho de l’Oranie N° 309

     

     

    9 février 2008 à 15 h 03 min
  • sas Répondre

    tiens la vérité se fait jour sur L ARCHE DE ZOE; idriss deby va…."pardonner" aux rapteurs et testeurs parmaceutiques de gamins …..enlévé ou acheté par un quarterons de pedophile ou spéculateurs

    …….juste au momment ou la france sauve les couilles du présidents installé tchadien…..et alors que c’est certainement la france aussi….qui a lancer l’opération rebelle

    minable,pathos, grave et visible….

    gaffe les méchants …on vous voit…

    sas

    8 février 2008 à 12 h 35 min
  • Nyco Répondre

    Bonjour tout le monde et en particulier M. Zletani.

    Tu nous parles d’indépendance de l’Algérie, ce terme me choque… la France n’a jamais coloniser l’Algérie!!

    Je m’explique, la France a coloniser des colonies Ottomanes de l’Afrique du Nord et y a créé l’Algérie Française. Empire (Ottoman) ennemi, à l’époque, de la grande majorité des nations Européennes et responsable de l’nsecurité en mer Mediterrannée (ainsi que de ses côtes: pillages, razzias….).

    Ne voulant pas m’attarder dans cette direction je tiens juste à dire ce qui aurait était intéressant d’envisager par le Général De Gaulle en 1962: rendre ce territoire aux anciens propriétaires, la Turquie.

    Les Turcs auraient sûrement matté les autonomistes du FLN (sans états d’âmes ni repentance) aussi bien que les Français ont valorisé cette terre.

    8 février 2008 à 11 h 15 min
  • Anonyme Répondre

    Record de contribution ! 874 lectures, 101 votes et 52 posts à ce jour, contre 518, 24 et 15 pour le rapport Attali (dont il peut être préférable d’attendre les retombées plutôt que de le condamner à l’avance). Il est vrai que « Le XXe siècle sera-t-il musulman ? » fait 875,99 et 39, mais la guerre d’Algérie ne manque pas d’y être rappelée, et vice versa.

    Ce résultat présente au moins un intérêt, faute de mieux : celui de confirmer la conception qu’ont certains français (auteurs comme lecteurs) des priorités à accorder aux questions intéressant l’avenir de leur pays.

    Rien de tel pour les exciter que le remugle, dans lequel un futur peut néanmoins se lire : celui d’une nation fatiguée au point de n’être plus capable que de considérer amèrement son passé.

    Heureusement, d’autres tentent dans le même temps de faire face aux problèmes du moment et de demain

    5 février 2008 à 15 h 02 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    04/02/08   – "Les 4-Vérités"

    MANCNEY. Ne vous étonnez pas trop du silence des "Mohamed ou assimilés". Rassurez-vous, dès qu’ils se sentiront suffisamment nombreux, ils refleuriront sur ce forum. Outre le fatalisme, il ont la patience dans … leur culture. Cordialement, Jean-Claude THIALET 

    4 février 2008 à 22 h 25 min
  • sas Répondre

    Au lieu de vous épemcher sur les drames et les fiascos d’hier……penser plutôt à ceux qui se profile aujourd hui à l’horizon….

    sas

    nb) tien question: ESTce qure le coup d’etat sur le tchad par une poignée d’énergumence en jeep 4/4, pour virer YDRISS DEBY est la réponse du berger à la bergère de la france……pour avoir condamner les rappeurs d’enfants de l ARCHE DE ZOE en mission pour les grouppes pharmaceutiques….où le nom de sarkozy françois et cité à plusieures reprises….????? l’agité de neuilly était beaucoup plus prompte a sortir les délinquants des griffes tchadienes……qu’à sauver la peau du gouvernement DEBY en ce moment même…..

    …..dans la crassouillerie il n’y a , selon sas, jamais de hasard….

    sas

    4 février 2008 à 12 h 49 min
  • Anonyme Répondre

    @ Jean-Claude THIALET

    Merci de l’occasion que vous m’offrez de démontrer la mesure dans laquelle peuvent être pris naïvement et de façon amusante, des désirs pour des réalités et des certitudes pour des vérités. Vous donnez en effet le parfait exemple de l’erreur dans laquelle peuvent plonger les procès d’intention comme les interprétations partisanes. Je m’explique :

    . Mon alias n’a rien à voir avec un nombril, et d’une !

    . La référence à « TURC » de mon pseudo : Tucroy, serait trop tirée par les cheveux pour s’y arrêter si elle n’était en même temps révélatrice d’un état d’esprit aussi simpliste que manipulateur. Elle repose en effet sur votre phobie de l’Islam, laquelle vous dicte la sélection de lettres en vue de les arranger selon vos préoccupations, et de deux !

    . Désolé de contrarier vos déductions Sherlock Holmes, mais vous devrez me croire sur parole si je vous affirme que ce n’est pas comme vous le pensez que je me suis fait mes opinions (que je suis au demeurant toujours prêt à remettre en cause, raison pour laquelle je suis toujours disposé à débattre avec qui le veut bien). Et de trois !

    N’avez-vous pas pensé que plutôt que de jouer au sage, comme vous dites, je puis l’être tout simplement davantage que vous ? (Ce qui ne vous déshonorerait en rien). Il n’y a pas que les livres, la presse et la TV pour apprendre, il y a aussi le vécu, l’observation, la réflexion, etc.  Bref, ce qui s’appelle l’expérience. Nous ne sommes pas plus égaux face à la connaissance que devant tout autre chose.

    Cordialement

    3 février 2008 à 19 h 03 min
  • Anonyme Répondre

    Il n’y a pas eu UN seul commentaire posté par un Mohammed, Rachid ou assimilé, depuis Mercredi dernier.

    Best,

    Mancney

    3 février 2008 à 16 h 55 min
  • Anonyme Répondre

    Si je comprends bien certains autres “contributeurs” :La France a eu tord de vouloir penser que l’Algérie c’était la France ! Très bien, c’est politiquement correct. Mais dans ce cas nous aussi nous pouvons nous permettre de penser que les Algériens ont tord de “penser que la France est l’Algérie ou le deviendra” Raisonnement facile mais évident

    3 février 2008 à 15 h 57 min
  • Anonyme Répondre

    Non al007, aucune repentance de ma part, l’histoire a suivi son cours pour le meilleur et pour le pire et il reste à faire avec ses suites !

    Mais pas davantage de cette nostalgie de bobos et de va-t-en-guerre incapables d’admettre la faillite d’un système auquel ceux-ci ne se pardonnent pas de s’être dévoués pendant que ceux-là sont trop heureux d’y trouver une occasion de distiller des arguments aussi amers qu’étriqués et rétrogrades.

    C’est dur de s’être trompé et c’est humain que de se chercher des excuses ; ça l’est d’autant plus que les conséquences de ce qui apparaît à juste titre comme une défaite sont lourdes. Elles l’ont été et le demeurent pour tous, matériellement et moralement. Pour s’en convaincre, il n’est que de constater les réactions que provoque à plus d’un demi siècle de distance un article d’un intérêt comme d’une utilité au demeurant contestables, mis à part la réussite puérile d’un journaleux qui parvient ainsi à exciter ses lecteurs. Que ne ferait-il pas pour cela ? Probablement tout et n’importe quoi, sauf aider à tourner la page !

    A en juger par la quantité de posts, le sujet aura eu au moins pour effet de faire prendre à bon nombre de contributeurs (toujours les mêmes) l’exposé de leurs certitudes pour une participation à un débat. Et bien entendu ces certitudes sont exprimées par les uns comme par les autres dans un prétendu refus du politiquement correct. C’est ignorer que c’est l’insuffisance de sens critique qui conduit à celui-ci ; insuffisance qui tend trop à faire de la France un pays de con tres.

    Quelles que soient les modalités, les efforts, les difficultés, les cruautés, etc. – qu’il est moins qu’honorable de contester –, la nation algérienne est née et existe de facto ; seules les autruches peuvent ne pas l’admettre. Et bien que leur tête enfouie dans le sable le plumet qu’elles ont ailleurs continue de flotter glorieusement au vent, cela n’y changera rien. Il est un temps pour la guerre mais il en est d’autres.

    Quant à la relation avec l’immigration ou la montée de l’Islam c’est une tout autre affaire. D’abord, si comme généralement admis l’Algérie est loin d’être seule concernée, le jour où la France a quittée celle-ci, un verrou, un moyen de rétention relative a sauté, mais à qui s’en prendre ? Il devait en être ainsi à plus ou moins bref terme, selon le cours normal de l’histoire. Qui pourrait désigner, parmi les plus grands conquérants, celui dont les victoires aient été définitives ? Ce n’est probablement pas la meilleure manière d’honorer la mémoire de ceux qui y ont laissé leur peau ni construire l’avenir que de ressasser vérités autant que mensonges ou erreurs, dès lors qu’ils sont dépassés. Il y a plus sérieux à faire, Non ?

    3 février 2008 à 11 h 36 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    02/02/08    – "Les 4-Vérités"

    TUCROY ( our TURCoy : il y a les lettres de "turc" dans ce pseudo !). Je ne sais pas si l’illustration qui accompagne vos "posts" représente un nombril, mais il y beaucoup de "nombrilisme" (un "nombrilisme" à la "JAURES", bien muet sur ce "forum") dans vos propos; Vous jouez au sage qui veut donner des leçons de conciliation et d’oubli. En vous basant sur ce qu’apparemment vous avez appris dans les livres de l’EDUCATION prétendue NATIONALE, ou dans les articles d’une presse tout entière vouée à la gauche, ou dans des livres du genre de ceux du gauchiste Benjamin STORA, un "porteur de valise" d’après l’Indépendance !

    Il ne s’agit pas, pour les gens comme moi (j’ai tourné la page depuis longtemps !), de dire tout était bon, tout était parfait (1), dans ce qui était "L’ALEGERIE FRANCAISE" mais, tout simplement, de rétablir une vérité, des vérités mises à mal par la clique algéro-française qui, pour des raisons que j’ai indiquées dans un précédent "post",  tiennent à faire entrer en France le maximum d’immigrés, particulièrement algériens. La "sentimentalité" n’a rien à voir dans cette controverse. Pas plus qu’elle n’avait cours dans les ouvrages (ils font référence) du regretté Henri AMOUROUX consacrés à la période de l’OCCUPATION. Il s’agit tout simplement, de remettre l’Histoire à l’endroit. Les "résistantialistes" ont culpabilisé des générations, coupant ainsi la FRANCE en deux. Et les "anticoloniaslistes" (doublés d’antiracistes) par leurs contre-vérités, leurs mensonges, sont en train de remettre le couvert, pour mieux justifier les demandes d’indemnités (ils ont en tête un exemple persistant !) à verser par la FRANCE (et donc les con… tribuables !) pendant des générations à tous les descendants présents et à venir des prétendues victimes de la colonisation et/ou de l’esclavage, mais aussi l’immigration de tous les quémandeurs qui ne savent que faire de leur liberté dans des pays qui, incapables de se gérer, les laissent crever de faim. A bon entendeur, salut ! Mais peut-être faites-vous partie des "idiots utiles" qui trouvent que l’on n’en fera jamais assez pour  les pseudo-victimes des méfaits de nos ancêtres de moins en moins gaulois ! Ou de ces autruches qui préfèrent avoir la paix et ne rien voir ni entendre qui trouble leur quiétude, et qui lâchent tout pour vivre en paix ? Ou même des deux catégories.TUCROY ou TU CROIS pas ?

    Bon dimanche, cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) comme d’autres disent aujourd’hui "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" pourvu que ce "tout le monde" soit d’origine allogène ! 

    2 février 2008 à 18 h 41 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    02/02/08    – "Les 4-Vérités"

    SiDI  ZLETAZNI. Ne connaissant pas votre âge, j’imagine que     – comme les générations qui, en FRANCE, après la "LIBERATION", ont appris que la FRANCE avait été "libérée" par les résistants, particulièrement les FTP communistes ! – vous avez été à l’école des "résistants" algériens laquelle vous aura appris, outre les "méfaits" (ayant déjà traité le sujet précédemment, je n’y reviendrai pas !), que les "ALGERIENS", las de 125 ans d’un régime de terreur, s’étaient levés massivement pour rejeter le régime colonialiste français. Comment expliquer, dans ce cas, que les fiers moudjahidines aient été obligés de tuer non pas des "collaborateurs" patentés du régime colonial, mais de simples (à tous les sens du mot) particuliers ? Pas seulement ceux qui refusaient de payer "l’impôt révolutionnaire" (méthode mafieuse, s’il en est !), et cela jusqu’en "Métropole" !. Et même de massacrer des douars entiers, hommes, femmes, enfants, vieillards ? Ou encore, d’obliger sous la menace des hommes à intégrer les forces du FLN, les obligeant parfois à tuer un civil européen sous peine de voir un des leurs zigouillé à la mode FLN ? (1) Pour qui connaît l’Islam, ce n’est pas pour rien que ce que notre "obligatroirement" se dit, en arabe dialectal, besif, avec le sabre !

       Bon dimanche, cordialement, Jean-Claude THIALET

    P.S. Question subsidiaire : que pensez-vous d’Islamistes qui, non contents d’utiliser des adolescents lors d’attentats-suicide, viennent d’envoyer à la mort deux handicapées mentales qu’ils ont fait sauter avec leur chargement à distance ? Elles auront sans doute mérité doublement le paradis d’Allah ! Se seront-elles transformées en houris ? Ou en serveuses de nargullé ? Comme celles de Dieu, les voies des islamistes sont indéchiffrables.

    (1) je précie pour les boujadis  qui ne comprendraient pas : avec le "sourire kabyle", la gorge tranchée, et, pour faire bonne mesure, les parties génitales dans la bouche !

    2 février 2008 à 18 h 15 min
  • Anonyme Répondre

    Grutjack : " Mais l’erreur capitale avait été commise bien avant. Elle consistait à soutenir que "L’Algérie c’est la France"."

    –  Ok, on reconnait. On a été trop sympa, trop humaniste, trop rassembleur, on pensait, comme certains aujoud’hui (demandez a Tucroy par exemple, si vous lisez ses posts) que l’on pourrait vivre ensemble, que deux peuples et civilisations si dissemblables pourraient co-habiter.

    So what? Est ce que cela efface le bien qui fut fait, les arabes éduqués, nourris, guéris par millions?

    Maintenant,  comme on est moins c..s que nos peres, n’est ce pas (et pan, Oedipe, dans les dents!) , et bien on a compris la lecon et on va faire en sorte de ne plus obliger les Francais et les Algeriens a vivre ensemble, et surtout pas en France.  Common sense, non?

    Best,

    Mancney

    2 février 2008 à 17 h 42 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    02/02/08    – "Les 4-Vérités"

    MOHAMED 2.Venant juste de me relire sur ce forum, et pour vous épargner d’avoir à jouer le maître de classe, je corrige comme suit deux fautes d’accord :

      –  "….les vidéos qui MONTRENT (et non "MONTRE" !) …"

      – "…. état de délabrement se TROUVENT (et non "TROUVE" !) les principales villes."

    Rassurez-vous, vous trouverez d’autres fautes, ce qui vous permettra d’étaler votre science orthographique, et même syntaxique, dans un prochain "post". Ce qui vous permettra en même temps (ainsi d’ailleurs qu’à MOHAMMED 2 auquel le présent "post" est également destiné) d’expliquer aux lectrices et lecteurs de ce "forum" pourquoi, depuis que l’ALGERIE est devenue indépendante, tant de vos compatriotes (ils ne sont pas les seuls, je vous le concède) se bousculent pour traverser la MEDITERRANEE, et même l’ATLANTIQUE. Mais jamais le MACHREK (sauf pour des pélerinages !), ce qui les rapprocherait pourtant du Pays du PROPHETE, et même des richesses financées par les pétro-dollars, et leur ferait respirer les parfums de l’Islam que l’on ne ressent pas dans notre pays. Du moins pas encore suffisamment !

    Serait-ce parce que 132 ans de colonisation ( "d’esclavage" voudriez-vous faire croire aux idiots utiles qui ne vous envous que des victimes en attendant de devenir les vôtres !) ont fait de la plupart d’entre vous des masochistes ? Ce qui expliquerait notamment que nos hôpitaux regorgent de "malades" originaires de chez vous. Nos hôpitaux, mais aussi, hélas ! nos prisons. Expliquez-nous aussi pourquoi, lorsqu’ils rendent visite à votre cher président BOUTEFLIKA, au lieu de conspuer nos politiciens  (ils le méritent, assurément, mais pas pour les raisons que vous prétendez !) vos compatriotes n’ont qu’un mot à la bouche : "VISAS !" ?

    Et si vous avez quelques loisirs, étudiez donc l’Histoire d’un pays qui a attendu l’arrivée des Français pour s’appeler l’ALGERIE. Notamment celle de la colonisation par les ARABES fraîchement devenus musulmans, de la BERBERIE chrétienne (la KABYLIE)(1) et les viols, les pillages et les massacres qui s’en sont ensuivis jusqu’à ce que les "indigènes" se fassent musulmans. Puis celle (la colonisation !) des TURCS (musulmans, eux aussi !) qui, n’occupant d’ailleurs que les principales villes de la côte, et ne vivant que de piraterie et de pillages, avaient appauvri encore davatage un pays qu’ils mirent en coupe réglée … Entre les TURCS qui s’enrichissaient par la piraterie pendant que le peuple pas encore algérien croupissait dans la misère, et les "généraux" qui se gobergent (leurs bedains en témoignent, mais aussi leurs villas et leurs voitures somptueuses, sans parler de leur compte en banque en Suisse) avec les richesses des pétro-dollars dans une ALGERIE dont le peuple n’a qu’une envie, PARTIR, n’y aurait-il pas certaine ressemblance ? Mot qui rime étrangement avec .. INDEPENDANCE ! SALAM !

    Bon dimanche, et bien cordialement à toutes et à tous, Jean-Claude THIALET

    (1) RAPPEL : la BERBERIE qui avait été colonisée (elle aussi) par les ROMAINS a donné de nombreux saints à l’Eglise des premiers temps. Parmi eux, un des "pères de l’Eglise", le grand saint AUGUSTIN… Elle fut aussi l’un des greniers à blé de ROME … Depuis, l’islam est passé par là….De nouveau, après l’Indépendance, elle est mise en coupe réglée par les "généraux" pendant que  – pardonnez-moi de me répéter – le peuple retrouve la misère de l’ère turque  – celle d’avant l’Indépendance – et doit se contenter pour tout nourriture de pain et de mayonnaise (cf. lire notamment à ce sujet un article paru dans "AL WATAN" (2). Elle qui exportait des produits agricoles pendant les colonisations romaine et française, importe désormais ses aliments de base. Elle "importe" aussi des ouvriers chinois (dont on voit les baraques où ils logent dans le centre d’ALGER, avant de s’installer un peu partout) qui, progressivement, viennent prendre la place d’une main d’oeuvre locale désoeuvrée. Laquelle attend avec fatalisme  –  comme des manchots dans une … "machottière" ! –  qu’ALLAH lui envoie des "visas", ou encore le bénéfice d’un regroupement familial, et même, une maladie suffisamment grave qui justifieraot un transfert dans un hôpital … français !  

    (2) il faut lire les journaux algériens pour le savoir !

     

    2 février 2008 à 12 h 36 min
  • Anonyme Répondre

    Un grand regret Dommage que les grands animateurs de se site ne puissent pas animer un débat à la télé. Avec des contradicteurs evidement.Les invités que nous voyons, régulièrement sur les plateaux, sont tellement vagues et subjectifs, qu’ ils ne feraient pas un pli.Et d’entendre leurs “quatre vérités” plutôt que les journaleux baveux ,ça leur feraient du bien. Et enfin nous aurions une information différente MERCI A VOUS

    2 février 2008 à 11 h 42 min
  • Anonyme Répondre

    Curieux tous ces soi-disant pragmatiques de toutes tendances qui, au lieu de considérer des faits et leurs conséquences, tels qu’ils sont, aujourd’hui – ce qui donnerait au moins une chance de les maîtriser – réécrivent l’histoire chacun selon leurs convictions (ce qui est commun à tous les historiens, du plus petit au plus grand) et concluent tous de manière aussi peu crédible aux yeux de qui les observe avec un minimum de recul et d’impartialité. Mais il est vrai que l’impartialité n’existe pas pour qui ne recherche que le partage de ses propres certitudes. Qui n’est pas pour est contre.
    Beaucoup trop de sentimentalité dans leurs façons de voir. Pour se consoler et se remettre les yeux en face des trous, ils devraient penser que leur attitude, au-delà de la guerre d’Algérie – car ce qui est préoccupant maintenant la dépasse largement – n’a rien de nouveau et s’appelle la xénophobie. Paul Léautaud écrivait déjà, en 1903 : « Aujourd’hui, sur dix passants, huit sont étrangers, et de quel genre ! Une société qui se mélange à ce point […] perd forcément son goût propre. Là aussi c’est la dégringolade démocratique, — comme en littérature. »

    2 février 2008 à 10 h 48 min
  • al007 Répondre

     a Tucroy, je maintiens mon point de vue, votre préchi-précha est tout a fait dans la ligne de ces gens qui viennent témoigner a ses débats TV sur l’algérie  ou ils pleurents sur leurs cupalbilité, en outre vos   propos faisant croire que certains parlent sans  avoir vécu cette période me font  doucement rigoler.  Oui les algériens n’ont pas d’honneur en venant bouffer en france,  puis critiquent  ce pays, leur révolution est une mascarade vu les résultats.  Tant qu’au club des revanchards qui discutent au coin du feu sur leur combats perdus encore une vacherie que l’on retrouve dans les arguments des porteurs de valises du FLN chose que j’espère vous n’êtes pas.

    2 février 2008 à 9 h 17 min
  • Anonyme Répondre

    Merci pour votre appréciation, Jean Claude Thialet, mais mon post n’était pas bien méchant, et  je pense pouvoir faire mieux si nécessaire (surtout avec un AR-15.), mais surtout, ce que j’ai écrit est rigousement exact, comme vous avez bien voulu le préciser, avec bien plus de talent que moi, et le developper, de meme que Luc Sembour et Gérard Pierre, eux aussi avec beaucoup de talents. Richard83 a eu la bonne idée de re-poster la lettre du professeur A. Savelli.

    Je suis un peu las de lire ces co… ies anti-colo, remplies de mensonge et de non-connaissance, et leurs auteurs ne font qu’afficher ici leur médiocrité et leur crasse, leurs frustrations et leur ingratitude, ce qui en dit long, mais nous rendent un certain service en nous montrant bien l’intéret qu’ils nous portent, ainsi qu’a notre pays.
    Devant de telles attitudes, la réponse est universelle, genre "you love it or you leave it" ,  alors messieurs, pour votre propre bien-etre et pour celui des Francais  :  CASSEZ VOUS DE CHEZ MOI.

    Best,

    Mancney

    2 février 2008 à 5 h 53 min
  • grutjack Répondre

      Il me semble évident que l’Algérie a été beaucoup plus prospère sous les Français qu’après l’indépendance et qu’avant 1830. Cependant est-il stupide de reconnaître que la France a commis beaucoup d’erreurs ? Contrairement à l’Angleterre, elle n’a pas compris à temps que la grande époque des colonies était terminée et qu’il fallait se résoudre à certains compromis. Les réformes entreprises à la Libération par le Gouverneur Chataigneau sont restées lettre morte du fait du blocage des autorités locales. L’intransigeance des Pieds-Noirs a découragé et même discrédité les nationalistes modérés (Messali Hadj, Ferhat Abbas- premier président du FLN, non de l’Etat algérien, qui fut Ben Bella – et a fait le lit des sectaires religieux. Mais l’erreur capitale avait été commise bien avant. Elle consistait à soutenir que "L’Algérie c’est la France". C’était absurde. Comment deux territoires situés sur deux continents que tout opposait auraient-ils pu former un seul pays ? Ce mythe a rendu impossible la solution la plus raisonnable, un partage de l’Algérie qui aurait permis aux Pieds-noirs de rester. Il a été finalement plus facile de lâcher l’Algérie en bloc que de négocier sa transformation. Lorsque les banques et le haut patronat français ont décidé que l’énergie nucléaire était préférable à l’aléatoire pétrole saharien et que, par conséquent, l’Algérie n’était plus rentable, on a dû faire appel à un Super Patriote pour faire avaler la pilule de la "haute trahison" (l’abandon d’une partie du territoire national). Le Super Patriote n’y alla pas de main morte. Le plus zélé des gauchistes n’avait pas rêvé d’une capitulation aussi totale. Une bonne vague d’attentats FLN juste après la signature des accords d’Evian et les Pieds-Noirs avaient compris que c’était pour eux "la valise ou le cercueil". L’invasion de la France par les musulmans pouvait commencer.

    2 février 2008 à 1 h 46 min
  • Gérard Pierre Répondre
    Monsieur Zletazni.
     
       «  Pourquoi tout un peuple réclama son indépendance ? » ………… c’est cela qu’on vous a enseigné ? ……… que le « peuple » algérien, qui en tant que tel n’a jamais existé avant 1962, aurait massivement réclamé son indépendance ?…… bigre, elle n’y va pas de main morte la Pravda du sieur Bouteflika !
     
       Tout d’abord, pourquoi dis-je que le « peuple » algérien n’a jamais existé avant 1962 ?
     
       Sans refaire toute l’histoire de cette petite partie du monde, sachez que jusqu’au huitième siècle de notre ère elle était considérée comme le berceau du christianisme. Saint Augustin, l’un des pères de l’Eglise, né à Tagaste (aujourd’hui appelé Souk Ahras) fut évêque d’ Hippone ( aujourd’hui appelé Annaba). Au huitième siècle, le nord de l’Afrique fut envahi par les seconds colonisateurs (*1*) de son histoire : les Arabes (*2*). Ils passèrent au fil de l’épée les chrétiens récalcitrants à l’islam et convertirent les autres de force. La méthode musclée, en contradiction avec les principes évangéliques jusqu’alors enseignés, ne mit que quelques dizaines d’années pour établir sa suprématie. Du huitième au seizième siècle, cette région fit l’objet d’occupations successives par des peuplades venues tour à tour du Maroc, d’Albanie, de Turquie ou d’ailleurs. Elle était constellée de tribus aux langages très divers, qui n’entretenaient quasiment aucun rapport entre elles. Au seizième siècle l’Empire ottoman fit main basse sur les régions du littoral. Cette troisième colonisation dura trois siècles. En 1830, lorsque la France débarqua des troupes à Sidi – Ferruch, ce n’était pas dans l’intention d’annexer un territoire mais de mettre un terme aux pratiques des flibustiers barberoussiens qui écumaient la Méditerranée, pillant les bateaux de commerce et ravitaillant Alger en esclaves chrétiens, …… et surtout chrétiennes ! La France trouva sur place une pléiades de tribus misérables, ne se connaissant pas les unes les autres, constituant au total trois millions de pauvres hères. En cent trente ans de présence, ET MALGRE L’ INERTIE CULTURELLE DE L’ ISLAM , elle hissa cette population à un total de neuf millions d’habitants, soignés et nourris, ce que le triste sieur Bouteflika affecte d’avoir oublié. Nous ne sommes plus là dans l’ignorance mais dans le révisionnisme le plus crapuleux !
     
       Ceci étant dit, et tant pis si votre ego nationalo « religieux » doit en prendre un sérieux coup, sachez que LA « POPULATION » ALGERIENNE N’A JAMAIS DEMANDE MASSIVEMENT SON INDEPENDANCE !
     
       Le 1er novembre 1954, c’est une simple poignée d’environ quatre cent nationalistes qui déclencha le pétard plus ou moins mouillé du « vaste soulèvement » qui fit une dizaine de victimes sur l’ensemble du territoire algérien, victimes dont la plupart étaient musulmanes ! …… avouez que cela préfigurait déjà l’avenir que les assassins du F.L.N. vous réservaient. Si en août 1955 le sinistre Zighout Youssef (que j’évoquais dans mon post précédent) a procédé à des exactions sanglantes, c’est bien pour tenter de faire basculer dans les bras de la rébellion une population qui ne s’y résignait pas. Au plus fort du conflit, ce sont vingt cinq mille « combattants » stationnés dans des camps d’entraînement en Tunisie ou rebelles tapis dans le djebel dont le F.L.N. put se prévaloir sur les neuf millions d’habitants que comprenait alors la communauté musulmane. En revanche, les Algériens furent des centaines de milliers à s’engager dans les rangs des harkis, des tirailleurs, des moghaznis, des GMS
    (groupes mobiles de sécurité) ou des GAD (groupes d’autodéfense).
     
       Comment expliquez vous, monsieur Zletazni, la manifestation de fraternisation massive de la population musulmane sur le forum d’Alger après le déclenchement des évènements du 13 mai 1958 ?…… comment pouvez vous prétendre que « tout un peuple » réclama son indépendance quand le F.L.N. s’opposa en permanence par la terreur au bon déroulement d’élections qui auraient permis d’établir précisément le contraire ?
     
       Le F.L.N. avait perdu militairement la guerre. Aujourd’hui, aucun historien sensé ne contesterait une telle vérité. Le F.L.N. n’a bénéficié en réalité que de l’impatience du général (A.T.T.) de Gaulle à se débarrasser de l’Algérie pour se recentrer sur une politique aux préoccupations plus continentales. Aux ordres d’un colonel Boumediene qui, comme son « modèle » de Gaulle n’avait combattu que depuis le sol d’un territoire étranger, les « vaillants » soldats de l’A.L.N. entrèrent alors en vainqueur, dans des treillis qu’ils n’avaient jamais salis, et paradèrent ostentatoirement dans villes et villages « libérés ». Pour se prouver qu’ils étaient des guerriers, ils égorgèrent alors glorieusement des dizaines de harkis désarmés, les ébouillantèrent ou les émasculèrent. Il était difficile d’être plus minable ! ……
     
       J’ai côtoyé en 1963 les rescapés de cette épuration peu glorieuse. Ils vivaient regroupés par milliers dans le camp de Rivesaltes. Ils auraient eu de légitimes raisons d’en vouloir à la France. AUCUN d’entre eux, JE DIS BIEN AUCUN, ne fit montre d’amertume envers la patrie qu’ils avaient choisi de servir. En cela ils se différencient fondamentalement de vous autres arrogants « nationalistes » cherchant à masquer par leurs décibels inconséquentes une pleutrerie mal assumée.
     
       Apprenez l’humilité monsieur Zletazni, elle vous permettra de découvrir bien des choses que les chantres de la prétendue indépendance vous ont en réalité volées.
     

    (*1*) Les premiers colonisateurs identifiés ayant été les Romains dont l’apport positif se mesure par comparaison avec les autres lieux où ils sont passés, c’est-à-dire là où les « autochtones » ne se sont pas ingéniés à en détruire les traces.
    (*2*) A la différence des autres colonisateurs, les Arabes, eux, ne sont jamais repartis chez eux ! ! ! …… étonnant, non ? …… qu’en pensent par exemple les Juifs établis là-bas depuis eux mille ans, …… les berbères qui se trouvaient là bien des siècles avant eux et qui ne prisaient guère l’islam et sa cohorte de préceptes ineptes ?
    1 février 2008 à 22 h 24 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    01/02/08    – "Les 4-Vérités"

    MANCNEY. Bravo pour cette volée de bois vert (1) adressée à MOHAMED I !

    MOHAMMED I  : pourquoi ne rentrez-vous pas au plus vite au Pays ? En seriez-vous dissuadé par toutes les videos qui montre dans quel état de délabrement se trouve les principales villes d’Algérie. Particulièrement ALGER où les immondices s’accumulent (par par la faut de grèves persisatntes d"éboueurs !) au point que le masqueà gaz s’imposerait. Si vous ne me croyez pas, il vous suffit de lire (sur internet) des journaux comme "AL WATAN" et "LIBERTE" (2)

    MOHAMMED II  bravo pour la leçon d’orthohraphe accordée "fabor". Simple question : auriez-vous par hasard appris l’orthographe grâce à un satané colonialiste ? Cela me rappele ce réparateur de téléphone, un ghomme d’une cinquantaine d’années, marocain d’origine, que j’avais complimenté pour la qualité de son français. Il m’avait répondu simplement : félicitez plutôt l’école française. C’est elle qui m’a apppris à lire, à écrire, à orthographier. Je lui dois ce que je suis devenu… Tout comme l’avait reconnu il y a quelques années le "Breton d’après la marée noire", Kofoi Gnamgnam; un Africain élevé dans son pays d’origine, qui, interrogé par les Grosses-Têtes (RTL) avait rendu hommage aux Pères Blancs qui luiavaient tout appris. J’en avais fait un écho publié à l’époque par… "Les 4-Vérités" ! Et, pour en revenir au mot "trachome", je gage qu’à ALGER vous êtes bien placé pour parler de cette maladie que les médecins français avaient réussi à éradiquer. Au fait, vous qui avez le sens de l’orthographe; il eût fallu écrire "ON N’ECRIT PAS TRACOME MAIS TRACHOME", et non "ON NE DIT PAS… " Sur la toile, on ECRIT; on ne parle pas. Mais, j’imagine, vous vous serez corrigé en vous relisant dès la parution de votre post… Comme nous le faisons pour nous-mêmes quand nous en avons le temps. Et, plutôt que de vous en prendre à un homme qui vit depuis pas mal de temps aux ETATS-UNIS, ne trouvez-vous pas qu’il y a suffisamment de gens, dans la FRANCE d’aujourd’hui, pour maltraiter l’orthographe, mais aussi le vocabulaire, etc. On le doit à l’EDUCATION prétendue NATIONALE. La même qui   – au mépris de Jules FERRY (grand colonialiste s’il en fut !) , créateur de l’INSTRUCTION PUBLIQUE (celle qui a sévi  en ALGERIE française ) –  tire à boulets rouges (la couleur des gens de gauche !) sur l’oeuvre de la FRANCE en ALGERIE, et partout ailleurs dans ce qui fut autrefois l’Empire français.

    Alors, Messieurs MOHAMMED I, II; et tous les autres à venir, si vous n’avez pas la reconnaissance du ventre, pas même celle du cerveau, AYEZ LA DECENCE DE LA BOUCLER. "Sed foul mou !" si vous préférez … Si la FRANCE a eu un tort, c’est assurément d’avoir colonisé certains pays qui sont incapables de conserver l’héritage que les colonisateurs (certes avec leurs qualités et leurs défauts, comme toute oeuvre humaine) leur ont laissé. Et ne nous gonflez pas ! Mêle si je me souviens de cette phrase mahométane (inscite dans les gênes de ceux  qui se croient tout permis lorsqu’ils se sentent en force, suffisamment nombreux pour mordre) : "La main que tu ne peux couper, baise-la !"

    Remarque : je ne me suis pas relu. Un "MOHAMED" s’en chargera sans doute ! Pourquoi pas un MOHAMED III ? Il n’en manque pas, des deux côtés de l’ATLANTIQUE ou de la MEDITERRANEE. Auxquels de satanés colonialistes ont pris la peine d’enseigner leur langue; Et pas seulement cela ! Paraphrasant LENINE, j’oserai écrire : "Les Occidentaux sont si bêtes qu’ils donnent aux anciens "colonisés" les verges avec lesquels ceux-ci les fouetteront !". J’écris bien donnent et non vendent ! Et je rappelerai, pour résumer ma pensée après avoir lu ce que deux "MOHAMED" (un pseudo tiré du colonialisme le plus éculé ?) par ce dicton bien de chez nous : "POIGNEZ VILAIN, IL VOUS OINDRA; OIGNEZ VILAIN, IL VOUS POINDRA !". En guise d’avertissement à tousles idiots utiles qui peuplent malheureusement de plus en plus l’Occident. Mais prenez garde ! Le jour où les Occidentaux se réveilleront …

              Cordialement; Jean-Claude THIALET;

    (1) la couleur du Prophète

    (2) quand j’oublie de les consulter, des amis de là-bas se chargent de me transmettre des artciles odoriférants.

    1 février 2008 à 18 h 47 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    01/02/08    – "Les 4-Vérités"

    Etranges ? Pierre BARRUCAND trouve "étranges" ces "campagnes qui tendent à imposer une vision erronée de l’Algérie française et même à faire disparaître jusqu’à son souvenir…". Outre qu’étant lui-même Maître de recherche honoraire du CNRS il avait tout loisir d’interroger ses anciens collègues qui n’ont cessé par leur pseudo-travaux de démolir l’oeuvre réalisée par la "colonisation" en Algérie, et même de l’accabler de toutes sortes de "turpitudes" (massacres, viols, spoliations et même génocides en tous genres),  il aurait pu tout simplement  –  avant de les trouver "étranges"  – s’interroger pour savoir à qui profite ces campagnes ?

    Elle profitent à ceux qui, des deux côtés de la Méditérranée, ne cessent de vouloir, côté "Algérie", nous envoyer chaque année des dizaines d’émigrés dont la FRANCE ne sait plus que faire, côté "France", faire admettre à des autruces conditionnée par les médias et les campagnes anti-racistes; qu’elles se doivent d’accueillir sans discuter  des gens qui sont  les propres descendants de toutes ces "victimes du colonialisme". Selon le principe bien connu de "victimisation" qui permet de faire payer à vie à un peuple les fautes commises par ses ancêtres. Fussent-ils très "mélangés" comme le furent, assurément les "Pieds Noirs" qui ont construit l’Algérie…

    Je me permettrai simplement de conseiller à toutes celles et à tous ceux qui, en dehors de tout esprit partisan, de tout conditionnement au "politically correct", à l’anti-colonisalisme, à l’anti-racisme, etc. souhaitent savoir ce que fut la "colonisation" française en Algérie, le labeur de tous les humbles immigrés venus essentiellement de France, d’Espagne, d’Italie et de Malte de consulter la collection de "L’ALGERIANISTE" (1). Cette revue, éditée sans le moindre esprit de haine, sans vain sentiment de nostalgie (la ‘"nostalgérie" !), montre, numéro après numéro comme s’est construite une Algérie qui, en 1830, n’existait pas. Pas même sur le papier. Pas même dans l’Histoire. Ni même dans les cimetières. Comme avait eu l’honnêteté de reconnaître, le premier président de l’Algérie devenue indépendante, Ferrat ABBAS qui fut phramacien à Sétif où je l’avais rencontré.

    Et pour qui douterait de l’honneteté, de l’objectivité de "L’ALGERIANISTE" je me bornerai à citer l’anecdote que voiçi. L’année dernière, j’avais confié à un informaticien prénommé Nacer; kabyle de naissance (il insistait bien sur cette origine !) retourné depuis dans son douar d’origine (Saint-Etienne !!!), plusieurs numéros de cette revue. Il les avait conservés pendant plusieurs semaines. Au point que je m’inquiétais en pensant à "livre prêté, livre perdu". Finalement, Nacer fier de m’annoncer qu’il venait tout juste d’acquérir la nationalité française m’avait rendu "ma " "collection" d’ "ALGERIANISTE". En me remerciant chaleureusement : "Grâce à cette revue, m’avait-il dit avec une émotion marquée, VOUS M’AVEZ APPRIS A AIMER L’ALGERIE ! ". Une Algérie dont, je le précise, il avait gardé la nationalité. "Pour me permettre, m’avait-il dit presqu’en s’excusant, d’aller voir mes parents dans mon village natal sans craindre les difficultés avec les autorités algériennes". 

              Cordialement, Jean-Claude THIALET

    P.S. Un mot pour Pierre BARRUCAND. Vous citez Michel DEBRE et son "Courrier de la Colère". Une "colère" qui avait failli coûter la vie au Général SALAN (avant mai-58, je le précise) mais dont devait périr un malheureux commandant. Permettez-moi de vous rappeler, comme vous ne l’avez pas fait (par manque de place, j’imagine),  que le soi-disant "Algérie Française" qui sévissait dans "Le Courrier de la Colère" avait rentré ses opinions pour s’accrocher  – toute honte bue – aux basques du "Libérateur". Celui qui devait devenir le "libertador" d’une Algérie tenue pendant 132 ans sous le joug du colonialisme français… A la place de BOUTEFLIKA, je lui ferai ériger une statue ! Il l’a bien mérité avant que Colombet-les-deux-Eglises ne devienne, grâce à lui,et, surtout, à ceux qui persistent à se réclamer de lui;  "Colombey les Deux Mosquées" !

    (1) "L’ALGERIANISTE" B.P. 213 213  – 11102 NARBONNE CEDEX SITE: http://www.cerclealgérianiste.asso.fr  COURRIEL :  < [email protected]

     

     

    1 février 2008 à 17 h 53 min
  • Anonyme Répondre

    Occas24 : " Mais il y en avait aussi dans l’armée allemande !"

    Bien sur, pardi! Merci de le rappeller.

    Best,

    Mancney

    1 février 2008 à 14 h 36 min
  • Anonyme Répondre

    @ alf007 A en juger par le présent débat et l’article qui l’a introduit, les ruminants ne sont manifestement pas ceux que vous désignez. Et comme dit plus haut, à quoi sert cette rumination, sinon à entretenir un peu facilement une contestation stérile, qui se complait à réchauffer ses rhumatismes aux braises du passé plutôt que de regarder l’avenir avec réalisme et clairvoyance ? 4 vérités mais surtout pas davantage ! ça décoiffe. C’est tellement mieux de ressasser sa rancœur entre amis. ça rassure et ça peut même donner l’impression d’avoir raison, comme adresser parfois ses arguments à ceux qui sont carrément de l’autre bord, ça défoule et entretient le feu sacré. Mais quid de la vérité vraie, de celle qui finit toujours par sortir du puits, avec l’aide du temps, elle dérange trop des habitudes de penser et une conception de l’honneur auxquelles chacun (d’un bord comme de l’autre) est trop aveuglément attaché pour les remettre en cause. Pas étonnant que mon post du 31 (19.48h) n’ait pas provoqué davantage de réactions. Mais peut-être est-il passé inaperçu. Je me répète donc :

    Histoire de l’Algérie française.

    Le titre même de l’article est révélateur de son manque de lucidité. Il indique en effet qu’il existait une autre Algérie que française ; peut-être s’agit-il de l’Algérie qui, telle qu’elle est, doit probablement seule compter au yeux des Algériens d’aujourd’hui ? Viendrait-il à l’idée de parler de Bretagne française, de Normandie française ou de Morvan français, puisque l’Algérie est qualifiée de province ?

    "Tout se passe comme si un peuple entier avait disparu" est-il écrit. Plus simplement, il s’est agit d’une partie du peuple français, qui avait participé, avec les risques que cela pouvait comporter, au peuplement dont il est question. Ce qui n’enlève rien aux souffrances qui en ont résultées pour eux ni au respect qui leur est dû, ne serait-ce qu’à ce titre.

    Quand aux réformes et au progrès civilisateurs apportés si généreusement par les gentils colonisateurs, aux atrocités commises, aux innombrables faits qui ont émaillé de part et d’autre notre conquête, notre présence et notre départ, il existe bien entendu, et c’est la moindre des choses, au moins deux façons de les considérer et de faire les comptes. Rien là que de très humain.

    Nos motivations étaient expansionnistes, tout bonnement, selon les schémas alors en vigueur, tenant assez peu compte il est vrai des différences de latitude, de culture ou de religion. Et si un siècle et demi auparavant la France de Bonaparte a pu prétexter de la propagation d’un idéal révolutionnaire pour justifier ses conquêtes, Il n’aurait pas été nécessaire que Napoléon en abuse pour que les peuples concernés nous renvoient dans nos marques, avec notre armée et notre administration.

    Rien de tel qu’un envahisseur pour faire naître ou consolider une appartenance nationale (cf. entre autres exemples, la conquête puis l’occupation de la Gaule par Rome). Pour aider à comprendre cela, ne suffit-il pas de penser au sentiments qu’ont pu éprouver à certains moments de leur histoire et qu’éprouvaient encore il n’y a pas si longtemps, les Alsaciens et les Lorrains, pour qui le Rhin tenait lieu de Méditerranée ?

    1 février 2008 à 8 h 16 min
  • Annika Répondre

      Luc Sembour: Très intéressant.  Les peuples arabes se connaissent les uns les autres, c’est pourquoi les Egyptiens appellent les saoudiens “sand nigg…”.  

     Mohamed : Vous nous écrivez de Washington DC, USA.  Je me demande quelle influence la France a eut sur votre émigration ?  On enseigne aux jeunes français que les romains nous ont envahit, et ont tué Vercingétorix… ce qui est vrai, mais grâce a leur passage on apprit a lire, a écrire, et vers le 14eme siècle, a utiliser une fourchette.  Leur savoir n’était pas après tout si mauvais… les égouts et la propreté ce n’est pas si mal !

     Mon père (bless his soul) fit la guerre d’Algérie contre son gré, car les politiciens ne demandent pas toujours la permission du peuple.  Demandez vous quel bienfait la France apporta a l’Algérie – quelques routes et structures économiques peut-être ?  L’alphabet occidental ? Des hôpitaux ? La retraite pour les vieux qui reviennent ? There is redeeming value in everything. 

    1 février 2008 à 2 h 26 min
  • Maxime Répondre

    Je suis surpris que mon message modéré ne soit pas passé !

    Je disais simplement que sur le sujet dont il est question, je recommande le livre d’Arnaud Raffard de Brienne, "La désinformation autour de la colonisation".

    Dans ce livre vif, concis et bourré de références, tout est dit sur la diffamation permanente de l’oeuvre coloniale et l’auteur répond point par point aux principaux mensonges.

    Bonne lecture

    31 janvier 2008 à 19 h 41 min
  • richard83 Répondre

    pour ceux qui ne l’ont pas encore lue….voici une réponse:

    LETTRE A Mr BOUTEFLIKA

    Président de la République algérienne.

                    Monsieur le Président,

                    En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830. Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain. Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles !
                    C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.
                    Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force, « béçif » (par l’épée), toutes ces populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadrami , Histoire des Berbères,T I, p.36-37,40,45-46. 1382) .
                    Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme ,sans rien construire en contre partie.
                    Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D’où les tentatives de destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se maintenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne.                 Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.
                    Faut-il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées.
                    Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.
                    Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans .La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis !
                    Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.
                    Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » – j’accepte).
                    Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre, – il manquait du temps pour passer du moyen âge au XX ème siècle – mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles,un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste… Il n’existait rien avant 1830. Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, a été capital pour l’Etat naissant de l’Algérie .
                    Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle.
                    Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation.
                    Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant installés, là, 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance ou encore de religion ?
                    Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A .S., il y a eu plus de200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique , beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie. C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !

                    Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaîtr que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées – ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -. La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie. Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent l’Algérie pour la France ?

                    En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ? Je présente mes respects au Président de la République, car j’honore cette fonction.

    Un citoyen français,
    André Savelli,
    Professeur agrégé du Val de Grâce.

     

    31 janvier 2008 à 18 h 38 min
  • Anonyme Répondre

    Pour un anonyme : @u-bourgogne.fr ” Regardons ici en France; comment le système est injuste avec les étranger ou même avec des français d’origine étrangère. Moi; un jeune algérien; ” Mais si ce système ne vous plais pas , vous ou vos frères , vous êtes libre de rentrer chez vous (quoi que?) L’algerie algerienne : on voit ce que vous en avez fait .Ah si : un pays de liberté(s ) Pour zletazni “Ah si ils redevenaient Français lorsqu’ il s’ agissaient de lutter et servir de chair à canon contre l’ envahisseur allemand.” Mais il y en avait aussi dans l’armée allemande ! Je pense que Mancney ne me contredira pas . Ils ont été vraiment surpris d’avoir leur indépendance ,surtout quand ” la grande Zora ” leur a aussi laissé le pétrole.

    31 janvier 2008 à 17 h 31 min
  • Anonyme Répondre

    Luc Sembour : "Encore une  possibilité ratée par les algériens de faire valoir leurs qualités et de faire rayonner durablement leur brillante civilisation dans le monde arabe."

    – Thanks for les intéressantes précisions, Luc Sembour. Rien ne remplace la connaissance réelle des faits, n’est-ce-pas? (Ca évite d’aller beugler comme un autre khonnard plus haut, que, en Algérie, "tout un peuple réclama son indépendance" alors que moins de la moitié ne souhaitait le départ des Francais et que le FLN leur coupait les valseuses si ils n’obéissaient pas! On a les photos!). Merci pour ces explications.
    Well, il semblerait que le Sheikh Zayed aurait été le parfait ministre de l’intérieur pour la France! Saluons sa mémoire pour avoir su faire respecter son Emirat.
    Mais j’y pense, est-ce que la pratique FLN  "La valise ou le cercueil" est toujours valable? Est-elle disponible? Serait-elle utilisable en France ou est-elle uniquement reservée aux pays arabes?

    Best,

    Mancney

    31 janvier 2008 à 16 h 49 min
  • sas Répondre

    Bien que sas ne soit pas un fervent admirateur de la colonisation et qde ce qui soutend……certainement pas le bonheur des peuples…..et zappant sur les conditions de retour en france en vrac et la discrimination évidente appliquée……laisser moi vous rappeler un autre grand pays,une autre grande nation fière d’avoir acquit l indépendance……et dans le sang aussi….la 1 ère démocratie nouir…HAITI

    …….et bien en ce moment nos amis haitiens……truffé et infiltré par la maçonnaille restée en place…..se nourissent masivement de galette de boue…..galette d’argile…..très bon pour les ulcère d’estomac….sauf que lorsqu’il n y a que ca a bouffer…..ca fait désordre….

    sas

    31 janvier 2008 à 12 h 38 min
  • UN chouka Répondre

    En effet Luc Sembour, c’est le fric qui commandait "déjas"les relations commèrciales si j’ai bien compris(la piétaille etait bien sur excluse du système ,mais bien brimée par leurs "paires "bien entendu,comme ici je crois :-), mais peut etre qu’a l"époque ces gens n’etaient surtout pas initiés aux mystères de la finance.Ils demeurent donc dépendants,pour n’apréhander qu’une partie de la réalité ,comme d’hab ;-)

    Les seconds couteaux n’ont pas a etre fièrs …………………………

    31 janvier 2008 à 7 h 46 min
  • UN chouka Répondre

    En effet Luc Sembour, c’est le fric qui commandait "déjas"les relations commèrciales (la piétaille etait bien sur excluse du système ,mais bien brimée par leurs "paires "bien entendu,comme ici je crois :-), mais peut etre qu’a l"époque ces gens n’etaient surtout pas initiés aux mystères de la finance.Ils demeurent donc dépendants,pour n’apréhander qu’une partie de la réalité ,comme d’hab ;-)

    Les seconds couteaux n’ont pas a etre fièrs …………………………

    31 janvier 2008 à 7 h 43 min
  • alf007 Répondre

    les gueulards anti-colonisation comme ils disent, trouveront dans cette mise au point de quoi ruminer.

    Moi ce qui m’etonne des algériens, c’est qu’ils veulent venir en france, pour être mieux que chez eux, je dis que l’honneur de ces gens est bien bas, car enfin ils viennent vivre en france, et disent a longueur de journée du mal des francais leurs anciens bourreaux. En conséquence le FLN n’a rien apporté, et sur le plan militaire il a pris une belle branlée, surtout de la part des lézards, si la france malgré ses erreurs n’était pas passé en algérie, mais dans quel état serait ce pays.

    Alors brave gens vous pouvez vomir sur la france, mais je le dis avec vos valises, et  vos demandes de visas pour ce pays que vous haissez, vous me faites rire quand vous roulez des mécaniques.

    Vos morts au combat  , n’imaginent pas l’état de foutoir de votre pays, vous êtes indépendant, mais heureux de bouffer en france. Le président Bouté fut soigné par les roumis, a se tordre de rire.

     

     

    31 janvier 2008 à 6 h 44 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    A Mancney

    Je vais rajouter ici un petit peu d’information.

    Lors de la création de la grande industrie pétrolière Abu Dhabienne, début des années 70, l’Emir d’Abu Dhabi, Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, qui durant  toute sa vie, a aussi été réélu tous les 5 ans Président des Emirats Arabes Unis (fédération comptant 6 autres Emirats, dont Dubai), a consulté pour savoir à qui il allait confier la tache de tout mettre en œuvre.

    Pour des raisons politiques, Zayed ne voulait pas faire comme les Saoudiens qui avaient créé l’ARAMCO avec du savoir-faire et du personnel américain. Il ne voulait pas non-plus dépendre des anglais qui étaient déjà trop présents dans les environs. Il voulait du savoir-faire et du management arabe. Il n’était pas encore possible de créer une équipe locale de managers abu dhabiens. Le pays était trop neuf et les dirigeants qualifiés locaux inexistants.

    Dans le voisinage, les saoudiens, les koweïtis, et plus loin les libyens, ne savaient rien faire non plus car leur industrie était menée par des étrangers liés aux « 8 sisters ». Les irakiens étaient plus autonomes mais au fond dans la même position de dépendance. Les égyptiens avaient une industrie pétrolière mature mais beaucoup trop petite. Les iraniens sont shiites et non-arabes. De toute façon il fallait éviter de confier les clés du pétrole à des gens trop proches, avec lesquels d’obscurs contentieux passés de bédouins pouvaient renaître.

    Finalement la solution logique apparut comme évidente. Les algériens feraient l’affaire. Ils n’avaient jamais eu de contact historique notable avec Abu Dhabi, donc aucun squelette n’était sous le tapis de la tente. Ils étaient arabes et indépendants, avec un savoir-faire acquis auprès des français et mis en œuvre à la SONATRACH, nationalisée en 1971.

    Une cinquantaine de dirigeants algériens de la SONATRACH furent détachés de façon permanente à Abu Dhabi. Avec à leur tête le Dr Mahmoud HAMRA-KROUHA, Rashid NOUAR etc.…, ils mirent en place l’ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company) qui coiffe toutes les compagnies opératrices dont ADMA-OPCO, ADCO, ZADCO, GASCO, etc.…La quasi totalité du capital était abu dhabien (c’est-à-dire de la poche de Sheikh Zayed).

    Tout se passa relativement bien, jusqu’au jour où diverses très grosses malversations apparurent et furent rapportées au palais (par des indicateurs de Zayed). En l’espace de quelques heures et sur une parole de Zayed (pas sur un trait de plume, car il ne savait presque pas écrire), la totalité du management algérien du gigantesque holding qu’était devenu l’ADNOC fut virée et renvoyée à Alger (ou à Paris).Je pourrais raconter sur plusieurs pages la rocambolesque expulsion d’HAMRA-KROUHA (qui était tout de même un grand manager, à mon avis).

    Ce fut la fin finale de la présence algérienne à Abu Dhabi. Alors que jusqu’à sa mort en nov. 2004, Sheikh Zayed avait conservé d’excellents contacts avec le roi du Maroc, pays où il demeurait parfois plusieurs mois d’affilée, il ne posait pas son palais volant (Jumbo 747 privé) en Algérie.

    Encore une  possibilité ratée par les algériens de faire valoir leurs qualités et de faire rayonner durablement leur brillante civilisation dans le monde arabe.  

    LS

    Abu DHabi    

    31 janvier 2008 à 1 h 59 min
  • Anonyme Répondre

    Un autre Mohammed : "  On dit TRACHOME et pas TRACOME."
    – Je sais, merci, c’
    était un bug. Et on sait aussi que le trachome est due au Chlamydia trachomatis, d’ou son nom.
    Mais je suis content de voir que vous connaissez aussi, content que mon commentaire vous ait plus, et vraiment surpris que vous n’ayez rien d’autre a r
    épondre. Un peu léger, n’est ce pas?
    Quand a venir a Alger, non merci, plus jamais, j’y étais avant que vous n’existiez, j’ai déja donné. Et by the way, please restez chez vous aussi. Thanks.

    Lestoret : " Les algériens sont fiers de leur indépendance acquise de haute lutte en 1962"
    – Arretez, Lestoret, il n’ont PAS gagn
    é leur indépendance, ON LA LEUR A DONNEE! CADEAU !  Vous ne les saviez pas?

    Bon, a coté de ces con… ies, excellent commentaire de Gérard Pierre. Thanks.

    Best,

    Mancney

    31 janvier 2008 à 0 h 54 min
  • Pied Noir Répondre

    et  l’autre momo qui voudrait donner des leçons d’orthographe à Mancney ….  et c’est le seul de la clique qui vivrait en algérie….  et bien mon coco tu ferais mieux de t’occuper de celle (l’orthographe) de tes correligionnaires qui est aussi minable que vos interventions et de les inviter eux,  à revenir  et à rester définitivement à alger.

    31 janvier 2008 à 0 h 41 min
  • zletazni Répondre

    A lire cet article, a lire les différents commentaires, on croit rêver : la france en Algérie, c’ est tout beau, tout rose. Si c’ etait vrai, pourquoi tout un peuple réclama son indépendance; S’ il est vrai que quelques indigènes possédaient la nationalité française, les autres ne restaient que des sujets; Ah si ils redevenaient Français lorsqu’ il s’ agissaient de lutter et servir de chair à canon contre l’ envahiseur allemand.

    On nous parle d’ un pays presque inhabité, pauvre : On se demande comment la france pendant la Révolution lui achetait du blé.

    Lors de l’ indépendance il y avait pour tout un pays que 1780 instituteurs. 90% de la population était analphabète, voir illéttrée. Les routes les immeubles construits, plaisanterie, ils l’ étaient au profit de la population européenne.

    30 janvier 2008 à 22 h 27 min
  • Anonyme Répondre

    @ Lestoret
    Il suffit de voir cracher dans la soupe à propos de tout et de rien nombre de nos compatriotes, douillettement installés dans leurs pantoufles, pour juger de l’ingratitude de l’homme, quel qu’il soit, à l’égard de pouvoirs, quels qu’ils soient.
    Ceci dit et pour revenir à, l’Algérie, je me demande tout comme vous à quoi sert de ressasser toujours les mêmes rancœurs. D’autant qu’il n’est pas certain que ceux qui en parlent soient ceux qui en ont souffert.

    30 janvier 2008 à 21 h 33 min
  • LESTORET Répondre

    Est-il bien utile de revenir sur le différend franco-algérien concernant l’évaluation de la période coloniale française de 1830 à 1962. Les algériens sont fiers de leur indépendance acquise de haute lutte en 1962 mais généralement ils préfèrent la voir de loin et particulièrement de France. Ils sont mieux traités dans cette vieille puissance coloniale qu’ils ne le sont dans leur pays indépendant et peuvent plus à l’aise critiquer le pays qui les accueille et leur sert d’innombrabbles subsides pour leur permettre de se multiplier.

    Cette attitude est habituelle chez ces populations. Il n’est que de voir comment se conduisent les arabes israéliens vis à vis de l’Etat Juif.  Le problème est différent mais les attitudes sont absolument identiques.

    30 janvier 2008 à 19 h 51 min
  • Anonyme Répondre

    Histoire de l’Algérie française.

    Le titre même de l’article est révélateur de son manque de lucidité. Il indique en effet qu’il existait une autre Algérie que française ; peut-être s’agit-il de l’Algérie qui, telle qu’elle est, doit probablement seule compter au yeux des Algériens d’aujourd’hui ? Viendrait-il à l’idée de parler de Bretagne française, de Normandie française ou de Morvan français, puisque vous qualifiez l’Algérie de province ?

    "Tout se passe comme si un peuple entier avait disparu" dites-vous. Plus simplement, il s’est en fait agit d’une partie du peuple français, qui avait participé, avec les risques que cela pouvait comporter, au peuplement dont vous parlez.

    Quand aux réformes et au progrès civilisateurs apportés si généreusement, aux atrocités commises, et aux innombrables faits qui ont émaillé notre conquête, notre présence et notre départ, il existe bien entendu, et c’est la moindre des choses, au moins deux façons de les considérer et de faire les comptes. Rien là que de très humain.

    Nos motivations étaient expansionnistes, tout bonnement, selon les schémas alors en vigueur, tenant assez peu compte il est vrai des différences de latitude, de culture ou de religion. Et si auparavant la France de Bonaparte a pu prétexter de la propagation de l’idéal révolutionnaire français pour justifier ses conquêtes, rappelons que celle de Napoléon en a suffisamment abusé pour que les peuples concernés l’aient renvoyée dans ses marques, elle avec son armée et son administration.

    Pour aider à comprendre certains raisonnements ne suffit-il pas de penser au sentiments qu’ont pu éprouver à certains moments de leur histoire et qu’éprouvaient encore il n’y a pas si longtemps, les Alsaciens et les Lorrains, pour qui le Rhin tenait lieu de Méditerranée.

    30 janvier 2008 à 19 h 48 min
  • Anonyme Répondre

    Pourquoi avons nous tous ces MOMO et leurs frères chez nous ? Nous ces salops de coloniaux esclavagistes et grands méchants.Beaucoup d ‘ esclaves nous suivent de leur propre chef . c’est drôle mais ça commence à devenir lassant . Votre pays a besoin de vos bras et vos pensées ouvertes vers l’avenir .Mais comme dirait Pierre DAC pour avancer , retournez vous sinon votre avenir sera derrière . Vous pouvez y bâtir autant de mosquée que vous voudrez . Mais il y a des bâtiments autrement plus utiles. Restez chez vous avec les gentils égorgeurs sans foi ni loi du vénéré Bouteflika(Cela vient il de Flika le chien) Méfiez vous quand même ,ils ne font pas dans le détail . Attention au retour de bâton Trop c’est trop ! Les yeux s’ouvrent, Doucement mais l’idée commence à germer . Il ne faut pas exagérer !

    30 janvier 2008 à 17 h 37 min
  • Anonyme Répondre

    Luc Sembour : " Pour les algériens, il me disait: "l’algérien présente tous les défauts de l’ensemble des autres arabes plus tous les défauts propres aux français mais aucune des qualités ni des arabes ni des français»."

    Merci, Luc Sembour, de nous offrir une information RARE, a savoir l’avis d’un dirigeant arabe de qualité sur les Algériens. Il ne doit pas dire cela au Figaro, le chef du personnel de ZAKUM Development Co. Ce n’est pas courant de pouvoir lire ce genre d’infos, et je pense que le forum aura bien pris note. Important de connaitre "les autres", n’est ce pas?
    Tiens, l’info devrait plaire aussi aux foies-jaunes qui soutiennent la mixité des peuples, plus particulierement en France : on peut choisir avec qui on doit mixer? Choisir les ingrédients du futur de son peuple? Non?

    Best,

    Mancney

    30 janvier 2008 à 16 h 29 min
  • Un autre MOHAMED Répondre

    Pour  "Mancney"

    On dit TRACHOME et pas TRACOME.

    Viens à Alger je te ferai une bonne révision si tu veux.

     
    30 janvier 2008 à 15 h 41 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Mohamed.

       Vous devriez profiter de l’opportunité que vous offre internet pour vous instruire et lire autre chose que la PRAVDA du triste sieur Abdelaziz  Bouteflika.   

       Tout est dit dans le paragraphe introductif de Pierre Barrucand.
     
       La vision erronée de l’Algérie française a été instillée dans les couches de la population française par un historien marxiste comme Pierre Vidal-Naquet (cf. LA RAISON D’ETAT et ses différentes présentations sur la chaîne HISTOIRE), par un cinéaste italien communiste comme Pontecorvo (cf. LA BATAILLE D’ALGER, film tourné à la demande de l’ex proxénète devenu terroriste : Yacef Saadi), par Henri Alleg, journaliste communiste « franco-algérien » ( cf. LA QUESTION), sans compter Jean-Jacques Servan-Schreiber et sa main gauche Françoise Giroud, l’avocate partisane Gisèle Halimi et bien d’autres encore qu’il serait trop long de citer.
     
       Qu’il me soit permis de rappeler aux inconditionnels du F.L.N. que ce sont les « chefs historiques » de ce mouvement, eux-mêmes dissidents du M.T.L.D. (*1*) qui prirent l’initiative de déclencher la guerre d’Algérie un certain 1er novembre 1954. Un tel rappel est l’occasion de préciser que celui qui prend l’initiative du déclenchement d’un conflit armé détermine de manière irrévocable trois choses :
     
    1)      Le lieu géographique sur lequel doit se circonscrire le conflit, en l’occurrence, dans le cas de l’Algérie : L’ ENSEMBLE DE TERRITOIRE ALGERIEN
     
    2)    Le moment du déclenchement du conflit : Dans ces circonstances précises ce fut un 1er novembre, fête religieuse chrétienne de la Toussaint, ……  Etait-ce fortuit ?
     
    3)    La méthode : Les rebelles ne disposant pas d’une force armée classique organisée, avec aviation, marine, artillerie, blindés et autres coquetteries du genre, ils optèrent pour la méthode traditionnelle qui avait fait ses preuves depuis quatorze siècles dans leur « culture » musulmane : L’ EGORGEMENT, L’EMASCULEMENT, LA PULVERISATION PAR EXPLOSIF, bref, …… LE TERRORISME DANS SES FORMES LES PLUS ABSOLUES.
     
       Le style étant imposé par le F.L.N., la république française se trouvait devant l’alternative suivante : soit renoncer à toute réplique et s’en aller , soit rester et relever le défi. Elle choisit l’option deux. CE CHOIX FUT DONC POLITIQUE. Les militaires n’étant que le bras armé du politique, ils durent adapter leur parade à la nature particulière de l’attaque. L’assassinat de Guy Monnerot, un paisible instituteur, dans les gorges de Tighanimine le 1er novembre 1954, les tueries du 20 août 1955 à Aïn-Abid et à El-Halia par les exécuteurs du funeste Zighout Youssef, comme le massacre horrible de 17 militaires appelés du contingent dans les gorges de Palestro en mai 1956 (*2*), constituent quelques exemples parmi des centaines d’autres de la méthode imposée à nos soldats. Les populations musulmanes furent les premières victimes de ceux qui prétendirent les « libérer » (*3*).
     
       Jusqu’à ce que le commandement français se résigne à admettre que la rébellion était dirigée de l’intérieur de l’Algérie et non du Caire, nos soldats firent du « maintien de l’ordre » sans grand succès. En janvier 1957, l’épreuve de force nous fut imposée à Alger à l’occasion d’une grève générale dont le F.L.N. espérait tirer le plus grand profit psychologique en tentant de démontrer sa capacité à paralyser l’activité de la ville et son autorité sur les populations musulmanes par la pratique du terrorisme aveugle. Le pouvoir politique désemparé donna carte blanche au général Massu et à la 10ème division parachutiste pour « ramener l’ordre » par tous les moyens. La cahier des charges gouvernementales se limitait à un laconique contrat de résultat, sans mention de quelque incontournable que ce soit.
     
       Tant que le danger fut omniprésent, les  consciences humanistes sélectives attendirent l’éloignement de l’orage. Quand on demande à des parachutistes français de gagner, … ils ne se contentent pas de s’impliquer, ILS S’ ENGAGENT SANS RESERVE ! …… et ils règlent le problème que la république leur a collé sur les bras. Pour ce faire, les nôtres n’eurent d’autre choix que d’aller sur le terrain de l’adversaire en lui démontrant qu’ils pouvaient faire « mieux » que lui si nécessaire. A terroriste, terroriste et demi ! ………… la réponse était contenue d’avance dans la question posée deux ans et demi auparavant. On peut regretter qu’il ait fallu en arriver là, mais on ne peut reprocher à une armée de remplir sa mission. Durant cette période de 1957 Abane Ramdane, considéré comme l’architecte de la révolution algérienne et prônant précocement la primauté du politique sur le militaire au congrès de la Soummam, fut exécuté par les siens sur ordre des « colonels » de la rébellion. Il dérangeait les siens, …… mais cela ne dérange pas les politiques et les « zumanistes » qui s’essayèrent ensuite à l’exercice de la vertu post factuelle et qui ne méritent qu’un mépris condescendant de notre part (*4*).
     
       Quand invitera-t-on enfin sur les plateaux de la télévision française des historiens qui auront à cœur de rétablir courageusement les vérités écornées que nous servent encore, cinquante ans après les faits, les irréductibles fossilisés du marxisme reconvertis dans l’alter mondialisme, les « droits » de certains hommes, le victimisme et le soutien à l’idéologie du relativisme religieux ?
     
    *******************
     
    (*1*) M.T.L.D. = Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques. Ce mouvement nationaliste algérien était présidé par Messali Hadj. Il détenait alors 9 sièges sur les 60 qui composaient le second collège de l’assemblée algérienne. Messali Hadj fonda par la suite le M.N.A. (Mouvement Nationaliste Algérien, concurrent du F.LN.) et mourut en 1974, …………………… à Paris, …… sans avoir revu l’Algérie où il était persona non grata depuis juillet 1962.
     
    (*2*) Massacre perpétré grâce aux armes volées par l’aspirant communiste déserteur Henri Maillot.
     
    (*3*) Elles continuent d’ailleurs, quarante six ans après, à payer le prix fort de cette pseudo libération.
     
    (*4*) Personne ne se soucie de se remémorer la façon dont le F.L.N. liquida physiquement les maquis M.N.A. en Algérie, ni la façon dont il prit progressivement le contrôle sur les Algériens de France en éliminant plusieurs milliers de partisans de Messali Hadj ?
    30 janvier 2008 à 15 h 05 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

     

    Mohammed (ci-dessus) est évidemment musulman et donc héritier spirituel de Muhammad, le prophète de cette idéologie politico-juridico-religieuse qu’est l’islam. Manier la "takia" est un exercice mahométan connu qui permet de réécrire l’histoire et de nier l’évidence en tout lieu et en tout temps, envers et contre tout et quoi qu’il arrive.

    La vérité est qu’au cours des 2000 ans passés (et probablement bien avant), l’Algérie n’a connu qu’une période de paix: les 130 ans d’occupation française. C’est à leur initiative que ceci s’est terminé par une courte guerre avec les français.

    Le poids de la paix, de la prospérité, et du bonheur tranquille est psychologiquement trop lourd à porter pour les algériens (constatation collective qui ne préjuge nullement de chaque individu en particulier, qui peut être très respectable et très recommandable).

    Les algériens sont l’une des rares nationalités arabes (avec les palestiniens et les yéménites) a avoir toujours eu plus de difficultés pour obtenir un visa de résidence aux Emirats Arabes Unis. Méfiance (éduquée par l’expérience) des autorités émiriennes.

    A la compagnie ZADCO- ZAKUM Development Company, l’un des trois piliers pétroliers d’Abu Dhabi, mon bureau jouxtait pendant des années celui du chef du personnel, qui gère des milliers d’employés venant de plus de 40 nationalités. Ce patron à la mémoire encyclopédique, observateur et philosophe, émirien sunnite mais ancien professeur à l’université de Téhéran, confectionnait des clichés tout prêts, concentrant sa longue expérience pratique et quotidienne de chacune de ces nationalités.

    Pour les algériens, il me disait: "l’algérien présente tous les défauts de l’ensemble des autres arabes plus tous les défauts propres aux français mais aucune des qualités ni des arabes ni des français». Amusant, non ?  

    30 janvier 2008 à 13 h 10 min
  • UN chouka Répondre

    Mohamed, ne croyez vous pas que le citoyen du bas, en europe est lui aussi concidéré comme un indigène face aux notables en tout genre ?;-)

    Les "humains "ne sont’ils pas tous les memes ?

    A propos, justement ,un dénomé "octavius MohamMAd",ce matin m’a envoyé un mail tres obscur, en une lange étrangère qui plus est :

    "objet : Surgery will not help you as muc"du 28 / 01 / 2008 -10h31′.

    Il aurait ete plus adroit de me l’écrir en Français ! :-D

    Bonne journée a vous

    30 janvier 2008 à 12 h 26 min
  • Anonyme Répondre

    Oui c’est sa….. C’est votre vision de la colonisation. quand quoi que nous les algériens, nous étions aux paradis sous le règne de la France coloniale et nous sommes fautifs d’avoir battu pour notre liberté. Et ben; non, et pour donner la preuve, ce n’est pas lapine d’aller plus loin. Regardons ici en France; comment le système est injuste avec les étranger ou meme avec des français d’origine étrangère. Moi; un jeune algérien; je suis très fière des hommes et des femmes qui ont combattus pour que l’algérie soit algérienne et mettre fin et surtout donner une leçon a ces gens ou ces criminelles qui croit qu’ils sont les mètres du monde. Donc, je conseil ces gens d’abandonner ce sujet pour toujours; car l’Algérie française n’a jamais existé et même si elle a déjà existée, et ben les homme et les femmes algériens les a enterrés pour toujour…..vive l’Algérie algérienne pour l’éternelle!

    30 janvier 2008 à 11 h 36 min
  • R. Ed. Répondre

    pa mal, le komanter du moussoule de cervis.

    viv lè algerien en algerie mai surtou pa en franse

     

    30 janvier 2008 à 11 h 28 min
  • Anonyme Répondre

    Il faut pas dire « lors de la conquête en 1830, il n’y a eu pratiquement aucune résistance à Alger et rigoureusement aucune à Oran »

    car en ce moment  la France n’a même pas commencé ces crimes, car elle vient juste de signée l’accord avec le « bey » pour ne pas touché ni dépouillé les biens du peuple algérien,

     Et dire « on oublie trop vite que le FLN se livra à des atrocités bien pires que la France contre la population musulmane » car dans cette population on trouve des harkis

     Se que je dit « arrêté de dire  les choses on le vouions d’une seul côté »        

    30 janvier 2008 à 11 h 22 min
  • Dombert Répondre

    De plus en plus, on nous sert le code de l’indigénat comme étant un peu le pendant français de la politique d’apartheid en Afrique du Sud. Faux, et de surcroit il n’était pas une mauvaise chose en soi, reflétant parfaitement la réalité de la société algérienne : D’un coté les européens et les juifs qui s’accommodaient fort bien des pratiques républicaines, et de l’autre la grande masse des récalcitrants au progrès. Permettre à ces derniers à travers le Code, de conserver leurs coutumes ancestrales dont celle de polygamie, représentait à mon avis l’expression d’une certaine sensibilité de la France envers leur culture. J’ai connu par contre un tas de musulmans émancipés qui jouissaient de la nationalité française pleine et entière. Si cela leur imposait l’obligation de se plier aux lois républicaines, ils n’avaient pas l’air traumatisés du tout. Ainsi, que toute la population puisse un jour obtenir le même statut, n’aurait été qu’une question de temps, d’éducation (mais quel boulot!) Quant aux 130 ans de méfaits du colonialisme que déplore Mohamed, ils ont bien entendu été effacé depuis par les progrès manifestes accomplis depuis 45 ans. l’Algérie a progressé de façon tellement originale qu’à défaut de produits manufacturés, elle exporte sa population dont bien souvent le rêve n’est autre que de venir vivre dans l’ancienne puissance coloniale.

    30 janvier 2008 à 11 h 08 min
  • FdG Répondre

    Momo !

    Commence déjà par combattre ceux qui égorgent tes freres et soeurs !

    30 janvier 2008 à 9 h 45 min
  • VIGNELLO Répondre

    Avec autant de techocrates pourquoi ces commissions ?

    Est-ce que le parlement existe encore dans notre pays ?

    Leur représentation concurrence les syndicats, ne rien représenter mais bénéficier des largesses des technocrates pour couvrir leurs crimes !

    30 janvier 2008 à 9 h 19 min
  • Anonyme Répondre

    C’est sur et certain que sans la France, cet asshole de mohamed aurait trouvé le moyen de vivre a Washington DC aujourd’hui… Pas de doutes…. avec son bourricot et sa tente. ( cf l’adresse de son serveur internet : washdc.east.verizon.net).
    "
    vive lalgerie algerienne et je suis fier du combat du fln contre la france" . C’est ca, et maintenant, moi, mohamed, je vais vivre aux USA… Chacun chez soi, n’est ce pas? Et pour vous le monde entier! Vous ne seriez pas en train de les coloniser, les US? Vous faites des tas de momes la bas aussi? Et des mosquées?

    Pendant que j’y pense, et a propos de fierté, on ne vous a pas dit que le FLN avait pris une sacré branlée par les French parachutistes et qu’il a fallut sortir ses chefs de prison pour leur refiler l’Algérie dont on ne voulait pas?

    En tout cas, si c’était a refaire, je vous promets qu’on ne viendrait pas et qu’on vous laisserait avec votre coran, vos yaouleds, votre tracome et vos gonocoques.

    Mancney

    30 janvier 2008 à 8 h 50 min
  • UN chouka Répondre

    Une politique pour l’Affrique , mais pour son sous sol seulement ?

    30 janvier 2008 à 8 h 09 min
  • mohamed Répondre

    absurde ,

    le colonianisme est et etait la cause de tout nos malheur 130ans de regne colonial base sur le code de lindigenat qui ne reconnu le statut detre humain pour les indigenes.

    vive lalgerie algerienne et je suis fier du combat du fln contre la france colonial . 

    30 janvier 2008 à 1 h 57 min
  • Anonyme Répondre

    Merci, Pierre Barrucand, pour cet excellent rappel des faits et de la vérité.

    Best,

    Mancney

    30 janvier 2008 à 1 h 48 min

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