Hors la loi : un film infâme

Hors la loi : un film infâme

Il est des films que je vais voir par plaisir, d’autres que je vais voir par devoir professionnel. « Hors la loi » est de ces derniers. Je m’attendais au pire. Je n’ai donc pas été déçu.

C’est un film comme il s’en tournait en Union soviétique à la gloire de Lénine et de la construction du socialisme. Cela se base sur des références historiques exactes, mais avec une vision si déformée que cela devient de la propagande.

Le FLN est présenté comme ayant recours au meurtre, mais la réalité, l’atrocité barbare de la plupart des meurtres commis par les assassins du FLN ne sont ni montrées ni même évoquées. Le FLN est même comparé, plusieurs fois, à la résistance française des années 1940-1945. Si on oublie les femmes éventrées, les hommes émasculés, les gens au crâne défoncé avec les instruments les plus divers, les égorgements, les bombes déposées dans des cafés, si on oublie en somme, la quasi totalité des assassinats perpétrés par le FLN, la référence peut être exacte. Si on réintègre ces assassinats, elle devient insultante, et se met à ressembler comme deux gouttes d’eau sale à toutes les tentatives de faire passer les terroristes d’aujourd’hui pour des résistants.

Les Français montrés dans le film sont des pieds-noirs tirant sur des gens désarmés depuis leur balcon ou des policiers sadiques au comportement dignes de nazis.

Une « porteuse de valises » apparaît pendant quelques plans, présentée comme une écervelée désirant surtout coucher avec un militant arabe qui repousse ses avances : c’est normal, elle est blonde…

L’idée que le FLN incarne la liberté et la dignité est répétée avec insistance
. Les harkis ne sont pas décrits comme des êtres humains et n’apparaissent que sous la forme de cadavres entassés qu’on aperçoit après le mitraillage d’un convoi.

La place des femmes est conforme à ce qu’elle est dans le monde musulman : la maman voilée qu’on respecte, d’un côté, et, de l’autre, des prostituées.

En tant que Français, je suis sorti de la salle imprégné d’un profond dégoût
devant ce qui est tout à la fois une falsification et une incitation à la haine. J’ai pensé aux Français qui iront voir ce film en se disant qu’ils participent à un « devoir de mémoire » et qui pratiqueront l’autoflagellation en songeant que, tout de même, la France a commis des crimes ignobles vis-à-vis du peuple algérien.

J’ai pensé, surtout, à tous les jeunes issus des « banlieues de l’islam ». Quel message leur est-il transmis par l’intermédiaire de ce genre de film ?
Comment pourraient-ils vouloir, après l’avoir vu, s’intégrer ? Comment ne pourraient-ils pas sentir en eux de la détestation et du mépris ? Comment n’auraient-ils pas envie d’une forme de « revanche », qui pourrait être la participation à une émeute ou à des agressions ?

Le film s’achève sur la « joie » de l’indépendance en 1962. Le sort de ceux qui ont dû choisir entre la valise et le cercueil et qui ont tout perdu, n’est pas évoqué, bien sûr. Pour ceux qui ont fait le film, il a sans doute été généreux de ne pas les assassiner sur place. Le sort des Algériens qui avaient choisi la France, massacrés de manière ignoble par les gens du FLN, n’est pas évoqué non plus.

Ce que l’Algérie est devenue depuis l’indépendance est, bien entendu, passé totalement sous silence. S’il avait dit que l’Algérie était un pays construit par la France, et détruit par le FLN, le film se serait rapproché de la vérité, mais aurait perdu sa raison d’être. S’il avait fallu dire que les méthodes du FLN étaient des pratiques barbares dont tous les terroristes djihadistes se sont inspirés ensuite, le film aurait été plus proche de la vérité encore, mais il n’aurait pas pu être tourné. Et, s’il l’avait été, il aurait été décrit comme un film d’« extrême-droite », bien sûr. Diverses organisations islamiques et « antiracistes » auraient appelé à son boycott immédiat.

J’ai vu dans « Des hommes et des dieux » un symptôme de la mort qui vient. Je vois dans un film comme « Hors la loi » un symptôme inverse, mais symétrique. Les ferments de sécessions et de petites guerres civiles sont disséminés jour après jour. Nous sommes dans un pays qui se suicide doucement et qui perd peu à peu toutes ses immunités. C’est un phénomène qui touche tout le continent européen. Je le constate avec révolte et avec une infinie tristesse.

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Comments (12)

  • makha Répondre

    J’étais tout petit et j’ai été choqué de voir les atrocités des fellagas :morts,nez coupés ainsi que des troupeaux entiers égorgés qui gisaient dans les prés tout dégoulinant de sang sans parler des assassinats de civils qui n’acceptaient de se payer l’impôt révolutionnaire.Les assassins ont pris le
    pouvoir en Algérie et s’accaparent les richesses du pays mettant de côté la population,tandis que la France
    est envahie par les fils d’assassins qui non contents de profiter de la générosité de la France veulent nous faire croire que c’est les indigènes qui ont libérés le pays du joug allemand,si vous les écoutez il vous jureront tous que leurs grands-père ont fait la guerre pour la France,comment peut-il en être autrement
    quand on entends les porteurs de valises(Gisèle Halimi,verges et tous les cocos ) cracher leur venin sur
    les pied-noirs et autres soi-disant colons qui vivaient en Algérie avant la venue des arabes et de l’islam
    (les juifs et les kabyles).Les politiques ont une grande responsabilité de ce que la France est devenue et
    qui s’islamise de jour en jour.La guerre d’Algérie a été perdue en France et c’est en France que les
    musulmans gagneront la guerre de religion…
    Bref:pour c’est une histoire  simple,ma famille vivait en Algérie depuis des siècles et un jour on m’a viré
    il parait que ce n’était pas mon pays depuis je vie en France et j’entends les mêmes qui disent qu’ils sont chez eux ,j’aimerai bien partir en Israël mais il parait que ce n’est pas chez moi aussi …???????..
    L’Algérie est le seul pays ou on a chassé des gens qui voulaient y rester pour enfermer de gens qui ne
    cherchent qu’à se barrer

    16 octobre 2010 à 17 h 31 min
  • HOMERE Répondre

    Oui je suis OK avec Castano, il remémore les véritables actes vécus dans ce conflit Algérien.Je crois avoir cité son nom en référence pour les massacres de Sétif.

    Je me souviens d’une opération en Algérie dans laquelle, à bord d’un Texan T6, je voyais des paysans algériens et des harkis se faire assassiner par des fellous par dizaines et,hélas nous n’avions plus de munitions pour nos deux 12,7mm, ni de napalm pour flinguer ces salauds….si cette saloperie avait durée encore quelques mois,j’aurai rejoint l’OAS sans problème.Un film truqué, des héros sanguinaires, un scénario honteux pour nos morts…voilà ce que nous avons hérité des menteurs et des truqueurs de l’histoire….déguelasse !!

    15 octobre 2010 à 15 h 49 min
  • sugier vincent Répondre

    C’est une honte aujourd’hui que d’etre Français de " souche" alors voir un film de propagande anti Française,non merci.Toute la journée dans les rues ( de nîmes ) je constate que l’immigration est là,et bien là,je suis complètement abattu de voir ce qui si passe, l’islamisation pavane,les racailleux,pavanent,l’impolitesse pavane,les vols à l’arraché  c’est pratiquement banal,et surtout faut pas l’attrapper,où lui faire du mal pour l’arréter,sinon la prison,,,surtout à nîmes,les gauchos gouvernent la sois-disant justice avec une multitude d’associations ( anti raciste,droit de l’homme,,,,etc ) par contre attention à la ceinture en voiture,53Km/H ( danger ),des mères de famille avec une flopée de bambins font n’importe quoi, traverse la rue sans regarder, on s’en fou l’automobiliste a tous les tors ,il faut qu’il paye !! A quoi ser la mère ?? ,dans les magasins,ces mème bambins fouttent un  " bordel " pas possible et personne bouge,ni la mère,ni le commercent (il a peur) . Il y a un gros problème de civilisation,et de culture;dans la population silensieuse ,c’est fini plus personne ne crois en rien,ils attendent que ça pête une fois pour toute,tout le monde le sait ,mais personne dans nos dirigeants ( droite et gauche ) font quoi que ce soit,entre nous ,la place est bonne,un système à bout de soufle, un état,et des fonctionnaires (  des faignasses irresponsables  )  la France ils s’en tappent .On parle des aquis de nos papés,mais eux,avais des devoirs,s’ils revenaient maintenant les mêmes braillards qui nous font la morale,et qui nous dirigent seraient mis en " tôle    La    question est simple,,,J’USQUA QUAND CELA VA DURER ?????  SISSOUX à bientôt

    15 octobre 2010 à 12 h 08 min
  • Anonyme Répondre

    *** LES BARBOUZES de De GAULLE au service du FLN *** Le FLN n’aurait rien pu faire sans De Gaulle. « Les Justes meurent comme des chiens ; les crapules ont leur chance. C’est un monde totalitaire déserté par toute transcendance. Le Mal n’y est pas un scandale mais la règle commune. » (Commandant Hélie Denoix de Saint Marc, officier putschiste du 1er REP) La lutte contre l’OAS s’intensifiant et se confondant désormais avec celle contre la population européenne toute entière, le gouvernement gaulliste décida, à l’appui d’innombrables escadrons de gendarmerie mobile (gendarmerie rouge) et de Compagnies Républicaines de Sécurité, d’envoyer en Algérie une nouvelle race de « policiers ». Leur mission était claire : noyauter l’organisation afin d’obtenir les renseignements indispensables qui mèneraient à l’arrestation des cadres du mouvement « subversif ». Ces nouveaux « policiers » avaient rejoint en novembre 1961 les rangs du « Mouvement pour la Communauté » (MPC) qui deviendra, pour les besoins de la cause, « Mouvement pour la Coopération », organisme de lutte anti-OAS. Pour eux, « l’Algérie française » n’existait plus depuis que s’étaient ouverts les pourparlers de Melun (25/29 juin 1960) et il importait désormais qu’ils débouchassent rapidement sur un « cessez-le-feu » et une indépendance inéluctable… De Gaulle avait nommé le sinistre Jean Morin à la Délégation Générale et confié le commandement des troupes à Alger, Oran et Constantine à « ses hommes à lui » Ces généraux d’opérette, s’ils n’étaient point brillants sur le plan professionnel, avaient l’avantage d’être sûrs. Une étoile supplémentaire avait converti Massu à la discipline et une brillante promotion l’attendait en Allemagne… A Alger, le colonel Debrosse, responsable du maintien de l’ordre, faisait merveille. Acharné à réduire, « par tous les moyens » la résistance des Européens, il s’était spécialisé dans la torture contre les membres de l’O.A.S. et n’hésitait pas à participer en personne aux interrogatoires et aux sévices en tous genres, y compris sur les femmes. Il était secondé admirablement, dans cette entreprise de destruction des volontés et des corps par son acolyte, le commandant Laporte, ainsi que par quelques civils sans scrupules, alléchés par les primes et le « profil de carrière sécurisant » que leur avait assuré le Chef de l’Etat. Le président du MPC s’appelait Jacques Dauer ; la délégation d’Alger était présidée par Yves Le Tac (qui échappera à trois attentats de l’OAS), secondé par un secrétaire général actif : Lucien Bitterlin. D’autres responsables avaient pour nom : Jacques Focart, André Goulay… et le Ministre de l’Intérieur Roger Frey, en personne. Dauer, aux ordres directs du Ministre chargé des affaires algériennes, Louis Joxe, avait toute latitude pour organiser, sur place, une « troisième force » pro-française, dont le but était de promouvoir, après l’indépendance, une coopération franco-musulmane. A cette fin, d’importants fonds, directement versés par la Délégation Générale, lui étaient alloués… Pour obtenir cette « troisième force », il fallait créer dans les grandes villes d’Algérie un sentiment de peur et d’extrême confusion au sein de la population européenne en fomentant des attentats contre les intérêts français, les biens et les personnes et en attribuant à la seule OAS la responsabilité de ces actes terroristes… Le but avoué : détourner la masse des « criminels » de l’OAS. Cependant, ces opérations -notamment de plastiquage- devant se dérouler de nuit et l’instauration du couvre-feu de minuit à cinq heures du matin, ne permettant pas de se déplacer sans risque dans les villes, armes et laissez-passer mentionnant de fausses identités allaient être fournies par la Sécurité militaire. Les barbouzes étaient nés. Sans mandat officiel, ces nouveaux « policiers » étaient recrutés dans les milieux les plus divers. C’était pour la plupart un ramassis de repris de justice, d’hommes de main en chômage, de Vietnamiens attirés par les primes, de marginaux et de truands comme Jean Augé et le proxénète Georges Boucheseiche, ancien de la Gestapo française. Tous ces gens avaient été attirés par des primes alléchantes, confortés de surcroît dans cette mission par un sentiment de puissance et d’invulnérabilité que cette « marginalité républicaine » leur conférait et possédant, comme l’avait indiqué « France-Soir » du 30 novembre 1961, « carte blanche pour liquider l’OAS ». C’était des gens « décidés à en découdre », capables de résister aux coups de l’OAS mais aussi de lui livrer bataille par les armes et, surtout, par la récolte de renseignements qui étaient, sois, immédiatement exploités, sois, transmis à la Sécurité militaire… D’autres chefs viendront renforcer, sur place, les effectifs : l’avocat Pierre Lemarchand et l’écrivain Dominique Ponchardier ainsi qu’une bande de truands auxquels on donnera une carte du SAC (Service d’Action Civique). Dans « France-Soir » du 2 décembre 1961, sous le titre « Les « barbouzes » arrivent », Lucien Bodard, définissait leur mission : « Très prochainement, les autorités vont employer les principes de la guerre secrète contre l’organisation de l’Armée Secrète (OAS)… L’objectif c’est de décapiter l’OAS en arrivant à détecter et à capturer les 10 hommes qui, à eux seuls, l’ont crée et l’animent… En réalité, les événements de ces derniers mois ont prouvé que le gouvernement était trahi dès qu’il voulait faire procéder à l’arrestation des chefs de l’OAS en se servant des moyens normaux… Cette force de choc sera indépendante. Les nouvelles formations anti-OAS ne feront partie d’aucune hiérarchie classique. Ce seront des organismes autonomes, sans sujétion à l’égard des autorités normales, agissant par leurs propres moyens et ne dépendant que des instances les plus hautes. Ils agissent largement en dehors de l’armée et de la police. Avant tout, cette nouvelle force sera secrète. Un secret absolu couvrira les activités et surtout l’identité des membres des formations anti-OAS. Cette force appliquera les méthodes des commandos et de la guerre secrète. Il s’agira non seulement pour elle d’avoir des « tuyaux » mais de les exploiter immédiatement et de façon décisive. Tout se passera sans papiers, sans rien. Les transmissions et les communications seront réduites au minimum, de façon à ne pas donner l’alerte. » Cet article qui souleva l’indignation et l’inquiétude de la population européenne d’Algérie sous-entendait, en réalité, qu’il ne s’agissait pas, là, des barbouzes déjà en place et que les « Delta » du Lieutenant Degueldre, à Alger, traquaient sans répit, mais d’une nouvelle vague d’arrivants bien plus redoutables : la « force C », préparée en grand secret par Michel Hacq, directeur de la Police Judiciaire au ministère de l’Intérieur. Assimilés aux barbouzes en raison de leur objectif et de leurs méthodes, c’étaient des fonctionnaires (200 commissaires et officiers de police soigneusement choisis) agissant en secret mais dans la légalité, exactement comme ceux de la Sécurité militaire. Quatre mois plus tard, ils devaient « décapiter » l’OAS. Ces hommes étaient chargés de faire du contre-terrorisme, c’est-à-dire des plasticages, de réaliser des interrogatoires musclés au cours desquels la torture sera utilisée contre les Français d’Algérie soupçonnés d’appartenance à l’Organisation et de transmettre les renseignements recueillis par le FLN (désormais devenu allié) sur l’OAS. Tout sentiment de clémence et de pitié leur était étranger, et ils n’étaient sensibles qu’à l’intensité des sévices de toutes sortes dont ils excellaient et de la torture, celle qui faisait vibrer les nerfs les plus éloignés, qui enserrait dans son réseau toutes les régions du corps, qui se perpétuait, enfin, régulière et égale, avec une sensation d’éternité comme celle qui dût accabler les damnés précipités dans les flammes sans fin. Dès lors la répression s’abattit sur les Français d’Algérie, déclenchant indignation, colère, terreur même… Coupables, suspects et innocents étaient soumis aux mêmes interrogatoires, aux mêmes sévices… Les fiches médicales que les médecins établissaient auprès des victimes –quand ils réussissaient à les approcher !- signalaient à peu près toutes ceci : « Etat absolument catastrophique et impressionnant ! Couvert de plaies, traces rouges aux poignets, ongles boursouflés, brûlures électriques. Le sujet est très « asthénié », marche difficilement, présente des troubles auditifs et urine du sang. Il est constaté chez lui des plaies rectales qui n’ont ni le siège, ni l’aspect de fissures spontanées. » Les tortures n’épargneront ni les adolescents, ni les femmes, telle Mme Salasc, mère de cinq enfants, femme d’un chirurgien estimé. Elle fut arrêtée (et sa mère avec elle) dans la nuit du 8 au 9 septembre 1961 sous prétexte d’avoir hébergé des membres de l’OAS dont le colonel Godard. Des sévices affreux furent pratiqués sur elle par les sbires du colonel Debrosse. Face au « sanguinaire » en personne (c’est ainsi que les algérois avaient surnommé Debrosse), elle fit preuve d’un digne courage, soutenant son regard de fauve et ne livra pas son secret. Pour limiter l’effet du scandale, Mme Salasc fut transportée à la clinique Lavernhe afin d’y recevoir des soins appropriés à l’état où elle avait été mise, tout en restant sous surveillance policière. Debrosse se livra alors à un chantage : l’affaire sera close sans suite, si le Professeur Salasc accepte de signer un certificat médical attestant « d’une affection chronique » pour justifier le séjour en clinique, et s’il ne porte pas plainte. Le Professeur refusa. Rentré en France, Debrosse obtint aussitôt ses étoiles de général. Tout comme son compère Katz, surnommé « le boucher d’Oran », promu général d’Armée (5 étoiles). De Gaulle savait payer ses séides… « Il y a des hontes à côté desquelles mourir n’est rien ». L’OAS ne pouvait demeurer inerte face à ces exactions. C’est ainsi que le 29 janvier 1962, une bombe de très forte puissance, particulièrement soignée par le Lieutenant Degueldre, explosa dans la villa « Andréa » qui abritait l’équipe d’Alcheik, la plus dangereuse avec ses Vietnamiens, en tuant dix neuf et amenant le rapatriement des survivants en métropole. La presse progressiste et de nombreuses organisations « humanitaires » s’étaient élevées, en France, contre les interrogatoires pratiqués en Algérie par l’armée sur les terroristes du FLN. Elles avaient alors obtenu la création d’une commission de sauvegarde et un droit d’enquête à leur sujet. Dès lors, le FLN était devenu la victime et les parachutistes, les assassins ! … Par contre, elles s’étaient généralement abstenues de critiquer ou de révéler au public les affreuses tortures pratiquées sur une vaste échelle par le FLN, tant sur les Européens que sur la population musulmane pour la soumettre à sa volonté. Aujourd’hui, elle demeurait muette sur les tortures infligées par une certaine police contre les membres et les sympathisants de l’OAS qui se battaient uniquement pour demeurer Français sur une terre française. Où étaient les articles tonitruants de l’Humanité, La Croix, Témoignage Chrétien, l’Express, le Monde… qui s’étaient découverts des dons de « défenseurs de la morale » ? Que faisait Jules Roy, lui qui fut l’un des plus virulents proscripteurs des méthodes employées par l’armée contre les « pauvres petits fellagha » ? Il ne s’agissait pourtant pas d’égorgeurs, d’écorcheurs et de violeurs d’enfants qui se trouvaient en ce moment entre les mains des bourreaux, mais de ses compatriotes, d’hommes de sa race, qui avaient, eux, le tort de trop aimer leur pays ! Aucune voix, alors ne s’était élevée pour demander à nouveau la création d’une commission de sauvegarde et un droit d’enquête. Leur silence ne fut, en fait, qu’une vile approbation. « Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants : c’est l’indifférence des bons » (Martin Luther King) José CASTANO e-mail : [email protected] Année 2010 : 10e CEREMONIE NATIONALE EN HOMMAGE AUX HARKIS « Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des Harkis et d’autres milliers de « musulmans français » qui lui avaient fait confiance, afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois. » (Nicolas SARKOZY aux représentants harkis réunis au siège du candidat de l’UMP – 31 mars 2007) Cordialement Troubadour

    14 octobre 2010 à 7 h 58 min
  • Dominique Répondre

    pour ma part je trouve ce film exceptionnel , il souleve certains tabous et meurtres passes sous silence , tant chez le fln que larmee francaise …

    14 octobre 2010 à 2 h 38 min
  • Anonyme Répondre

    Guy Milliere : " Hors la loi : un film infâme / Comment n’auraient-ils pas envie d’une forme de « revanche », qui pourrait être la participation à une émeute ou à des agressions ?"
    –     Infâme? Pourquoi "infâme"?  Sans avoir vu ce navet, on comprend très bien que c’est de l’intox, justement pour légitimer et soutenir ce besoin de revanche du peuple arabe, que Milliere a l’air de découvrir. C’est leur job, de faire de la propagande, de déformer et de mentir; pourquoi ne le ferait-il pas? En plus, ils ont la Taqia avec eux, chose que Goebbels n’avait pas, ils ont God on their side.
    Pas la peine de faire semblant de croire que cette volonté de revanche est due au film, pas plus que le refus de s’intégrer, pas plus que les prochaines agressions, pas plus que la démographie étrangère galopante et programmée… Tout cela a été longuement expliqué, sur ce forum, a la suite des articles de Milliere justement.
    Egalement, si j’ai bien compris, le film tente de construire de la gloriole, tenter de fabriquer une belle page d’histoire aux Arabes, qui en ont tant besoin pour effacer leurs échecs et frustrations. Et tout cela est bien normal, et ca aussi a été longuement expliqué sur ce site. Et le film remplit très bien son oeuvre, en revigorant la banlieue ET tous les autres, que Milliere ne mentionne pas, et il s’inscrit parfaitement dans la guerre psychologique contre l’Occident qui est en cours, et il n’a surtout absolument rien a voir avec les Cahiers du Cinéma.
    Il semblerait que Guy Milliere commence a se poser les bonnes questions… et de toutes facons, il est encore bien loin devant tous les salopards pacifico-socialistes qui trahissent tous les jours la France et qui font, eux, des choses infâmes, bien plus graves qu’un peu de pub algérienne.

    Best,

    Mancney

    14 octobre 2010 à 0 h 51 min
  • Jaures Répondre

    Petit post scriptum: j’étais présent à la manifestation de soutien à Mme Pederzoli. Nous étions plusieurs du PS, dont un des signataires du comité de soutien, et de la CGT.

    Je peux me tromper, nous étions 2 ou 300, mais il ne me semble pas avoir vu G.Millière en cette occasion.
    Dommage. Pour une fois que nous pouvions partager le même combat.
    Mais, c’est vrai, il fallait sortir…

    13 octobre 2010 à 17 h 52 min
  • Jaures Répondre

    Je n’ai pas aimé non-plus "Hors la Loi", non pas, comme Millière, parce qu’il s’agit d’un film qui ne correspondrait pas à ce qu’il aurait aimé y voir: Millière, comme quand il ouvre un livre, ne va plus au cinéma que pour y conforter ses opinions, lesquelles, si elles ont de tels besoins, ne devant pas être si assurées.

    "Hors la Loi" n’est tout simplement pas un bon film: mise en scène approximative, scénario trivial, personnages stéréotypés,…Le propos du film est un cours d’histoire un peu lourdingue loin d’être aussi manichéen que le dit Millière mais qui se noie sous les effets spectaculaires. Finalement, "Hors la Loi" se regarde avec ennui, comme une série B de gangsters.

    Cela explique sans doute en partie l’échec public du film qui eût sans doute été plus patent si les manifestations et les articles vindicatifs ne lui avaient assuré une promotion efficace.

    La qualité d’un film ne se mesure pas qu’aux thèmes abordés. "Le Cuirassé Potemkine" est un chef d’oeuvre même pour les non-bolchéviques et "Naissance d’une Nation" n’est pas admiré que par les membres du KKK.

    Si vous voulez voir des bons films signés d’un cinéaste d’origine maghrébine, allez voir ceux d’Abdelatif Kechiche ("L’Esquive", "La graine et le mulet").

    13 octobre 2010 à 16 h 10 min
  • La bête blonde Teuton Répondre

    De Gaulle le Traître. VISITEZ MON FORUM ET INSCRIVEZ-VOUS.

    http://123456.francais.tv/votre-1er-forum-f1/traitre-a-ta-patrie-t15.htm

    13 octobre 2010 à 12 h 53 min
  • grepon Répondre

    Je suppose que la question est de savoir ce que vont raconter les commentateurs des medias de masse sur ce film.    Si il n y aura meme pas de question de distortion outranciere, alors oui, c’est une signe grave.

    13 octobre 2010 à 12 h 33 min
  • rico Répondre

    bonjour

    bravo et merci pour votre article : je n’ai heureusement pas le devoir professionnel de voir ce film et je m’en reporte aux divers articles disponibles sur le Net ainsi qu’aux quelques extraits accessibles

    en tant que fils de pied-noir et fier de l’être, je partage entièrement vos conclusions quant aux risques de dégâts "collatéraux" aue pourraient déclencher ce film

    rico

    13 octobre 2010 à 12 h 23 min
  • Anonyme Répondre

    **** Merci Guy Millière **** Je ne partage ni de près ni de loin le sionisme de Guy Millière, mais je veux rendre hommage ici à ce qu’il a écrit. La France et son gouvernement s’honoreraient à ne pas laisser traîner dans la boue nos anciens d’Algérie. Il y a quand même 40000 soldats français morts en Algérie dont les noms sont gravés sur nos monuments aux morts et qui à priori ont obéi aux ordres des gouvernements de la France. Il y a aussi les algériens qui avaient pris le parti de la France devant les promesses de De Gaulle de ne pas les abandonner. Que nos autorités les laissent traîner dans la boue est le comble de l’ignominie. Merci à Guy Millière, je le crois aveuglé par son unilatéralisme au profit des sionistes, mais je crois que reconnaître ses prises de positions honorables est le moindre des devoirs. Cordialement Troubadour

    13 octobre 2010 à 12 h 18 min

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