La patrie vue par un élève de troisième

  La patrie vue par un élève de troisième

« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement,  et les mots pour  le dire vous viennent  aisément. » Le bulletin du Collège Stanislas publiait en 1976 la  copie d’un élève de 3ème, classé lauréat national dans un concours  écrit sur le  thème de la « Patrie  ». Le sujet exact du devoir était : « Que signifie pour  vous le mot Patrie ?  »

 
Voici sa  copie: Etranger, mon ami, tu me demandes ce que  signifie le mot « Patrie ». Si  tu as une mère et si tu l’honores, c’est avec ton cœur de fils que tu  comprendras mes propres sentiments. Ma patrie, c’est la terre de France où  mes ancêtres ont vécu. Ma patrie, c’est cet héritage intellectuel qu’ils m’ont laissé pour  le transmettre à mon  tour.

Viens voir, étranger, la beauté des paysages  de France, la splendeur des  monuments édifiés par mes aïeux. Va te reposer dans le vert marais poitevin, admire les roches rouges d’Agay qui se baignent dans  le bleu de la mer de Provence. Chemine  simplement de Paris vers Lyon.

Sur la route, près d’Avallon, l’élégance raffinée de la basilique de  Vézelay fera surgir pour toi l’épopée de nos croisades. Tu arriveras plus  loin au château de la Rochepot qui donne à la région un air médiéval.  N’oublie pas de visiter en Bourgogne le ravissant hospice de Beaune. Ne néglige pas  le barrage de Génissiat.  Continue, regarde, réjouis-toi de tant de  beauté.

Mais si la France , ma patrie, n’était que  belle et aimable, mon amour pour elle ne serait pas si grand. Elle est mieux encore : intelligente et cultivée.  La clarté de sa pensée, la finesse de son esprit, l’excellence de son goût te sont déjà connus. Des  idées venues de France ont influencé l’humanité toute entière. Sais-tu par  exemple, que la bibliothèque  personnelle de Frédéric II de  Prusse, conservée à Berlin, ne contient que des livres écrits en français ? Ainsi, bien au-delà de nos frontières, des hommes de France sont  célèbres : philosophes, écrivains, poètes, artistes, savants. Pascal,  Molière, Vigny, Delacroix, Berlioz, Pasteur : tous ont contribué à la  gloire de la France.

Et vous, héros humbles et méritants, qui avez fait la France brave  et fidèle, vous guerriers morts  pour la patrie, comme je vous suis reconnaissant de m’avoir conservé ce précieux  bien de mes ancêtres ! De Bayard à Guynemer, des premiers chevaliers aux  soldats des dernières guerres, que de dévouements, que de  sacrifices !

Et toi mon ami, qui es aussi comme moi une  créature de Dieu, ne vois-tu pas qu’ici en France, tu es en terre  chrétienne ? Les oratoires pittoresques, les calvaires aux croisées des chemins,  les flèches de nos  cathédrales sont  les témoins de pierre d’une foi  vivante. Ma patrie, bonne et pieuse, a vu naître de grands saints. Le sens  missionnaire de saint Bernard, la vertu de saint Louis, la charité de  saint Vincent de Paul, le  zèle du Curé d’Ars sont  le vrai trésor laissé par nos  ancêtres. De la grande sainte  Jeanne d’Arc à la petite Thérèse, de  l’épopée de l’une à la vie si simple de l’autre, je retrouve le courage et la bonté des femmes de France.  Aux plus humbles d’entre  elles, s’est montrée  la Vierge Marie.  A travers Catherine Labouré, Bernadette de Lourdes, quel  honneur pour la France !

Tu comprends maintenant pourquoi, ami  étranger, j’aime et je vénère ma patrie comme ma mère ; pourquoi, si riche  de tout ce qu’elle me donne, je  désire transmettre cet héritage. Ne crois pas que cet amour que j’ai au  cœur soit aveugle. Mais devant  toi, je ne dirai pas les  défauts de ma mère Patrie. Car tu sais bien qu’un fils ne gagne rien à  critiquer sa mère. C’est en grandissant lui-même qu’il la fait grandir. Si  je veux ma patrie meilleure et  plus saine, que je devienne moi-même meilleur et plus  sain.

La France, ma patrie a tant de qualités que  je ne saurais, ami étranger, te priver de sa douceur ; si tu sais  découvrir ses charmes et ses vertus, tu l’aimeras, toi aussi. Je  partagerai avec toi ses bontés et, loin de m’appauvrir de ce don, je  m’enrichirai de cette tendresse nouvelle que tu lui porteras. Mais ne l’abîme pas,  ami étranger, la France, ma douce patrie, ma chère mère ; ne la blâme pas,  ne la pervertis pas, ne la démolis pas car je suis là, moi son fils, prêt  à la défendre.

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Comments (42)

  • zene Répondre

    Bonjour,

    Je n’ai pas lu tous les commentaires sur ce texte. Il m’a été envoyé par une amie sous forme de power point.

    Sa lecture m’a laissé un arrière goût désagréable. Je me suis dit que les Anglais nous trouvaient, à juste raison, vraiment arrogants et très très franchouillards.

    J’espère que mon petit-fils actuellement en 5ème aura une vision plus élargie et plus noble de sa patrie qui est, avant tout, celle des droits de l’Homme.

    Et si on doit ne défiler qu’une seule fois dans sa vie c’est bien pour défendre ce droit.

    Amicalement
    Zene

    26 janvier 2013 à 10 h 46 min
  • al84 Répondre

    Dommage que le nom de ce "brillant" éléve ne soit pas connu,même s’il fait des fautes grossiéres[tout(e)entiére].S’agit-il de brasillach,maurras,pétain…..ou de gaulle…..?

    ça sent quand même le nationalisme qui a produit et produit encore beaucoup de drames.

    29 juillet 2012 à 12 h 23 min
  • Altarus Répondre

    De la graine à prendre………..

     

    J’espère que ce texte deviendra (s’il ne l’est pas déjà) une référence et qu’il le restera.

    Chapeau à l’auteur

    4 juillet 2012 à 9 h 43 min
  • Altarus Répondre

    De la graine à prendre………..

     

    J’espère que ce texte deviendra (s’il ne l’est pas déjà) une référence et qu’il le restera.

    Chapeau à l’auteur

    4 juillet 2012 à 9 h 09 min
  • William Répondre

    Superbe lettre sur la patrie d’un élève de 3°. Juste une question…Qui est-ce ?

    5 février 2012 à 13 h 27 min
  • thil chantal Répondre

    je souscris tout à fait à ce qu’a écrit "Strogof"

    4 octobre 2011 à 14 h 49 min
  • marc Répondre

    sublime

    1 mai 2011 à 22 h 55 min
  • Rallier Répondre

    Quel bonheur de lire ce texte parfait dans la forme: enfin du vrai français ! et parfait dans les idées. J’aimerais tant que le Peuple de France  partage ces nobles sentiments. Mais je rêve sans doute . Un grand bravo admiratif.

    22 janvier 2011 à 17 h 44 min
  • TABONE Répondre

    Comment s’appelait cet élève ? Qu’est-il devenu ?

    15 août 2010 à 23 h 10 min
  • LOUPASCALOU Répondre

    La performance de cet élève est complètement inenvisageable aujourd’hui ! Oserais-je une comparaison d’actualité : elle est inversement proportionnelle aux performances de l’équipe de France de football, si tant est que ses joueurs comprennent ce que représente le drapeau dont ils sont censés défendre les couleurs…

    5 juin 2010 à 1 h 08 min
  • Jean TOURON Répondre

    Dommage, que son "auteur" n’ait pas donné son nom

    Bizarre, vous avez dit Bizarre

    Jean

    8 mai 2010 à 12 h 11 min
  • Robinwood Répondre

    Ce texte je le trouve ,beau ,intelligent il m’a fait vibrer et pourtant j’ai la conviction et la philosophie “socialiste” . Cependant je pense que les représentants socialistes sont à des années lumières de “la philosophie socialiste”. Pour moi le “socialisme” c’est le partage dans le respect et la tolérance,aimer son pays. Egalement Chrétien(catholique Romain) je ne partage pas nécessairement les idées du Vatican. La religion chrétienne à l’origine n’était elle pas un symbole de tolérance et d’ouverture, n’est ce pas l’HOMME qui l’utilise à des fins peu honorables??? Je ne comprends pas cette levée de bouclier d’intolérance à la lecture d’un texte splendide ou un jeune homme est prêt à partager “son beau pays” mais demande que son beau pays soit respecté… On peut être de gauche et patriote, Jean Ferrat était communiste mais n’adhérait pas au “PARTI” et ne partageait pas obligatoirement les décisions de certains prétendus communistes ce que je nommerais des “Dogmatiques” Le Christ n’était il pas Juif crucifié par les siens ,il aurait eu le tord de faire passer des idées de partage,de charité, de tolérance cependant il se révoltait en chassant les marchands du temple, en ce qui me concerne il me semble qu’il a été un des premiers socialistes…. Il est évident que nous devons réagir devant l’ excès d’immigrants , que nous devons accueillir ceux qui nous respectent , respectent nos lois et nos coutumes , qu’il est essentiel d’avoir des immigrés qui adhèrent à nos lois Républicaines et laïques, que leur Religion soit vécue dans leur coeurs et âmes sans vouloir l’imposer à quiconque d’entre nous. Ce texte devrait être appris par tous les Français ainsi que les immigrants , la tolérance :oui l’ intolérable:Non. Ce beau texte sur notre France devrait nous réunir, les commentaires de certains me permettent d’en douter, Quant à la devise du collège Stanislas j’y adhère à la condition qu’elle ne soit pas un vecteur de division,que l’on soit juif,chrétien,musulman voire laïque chacun de nous peut adhérer au fait “d’être fier d’être Français” Cela dit vivant à l’étranger on peut ne pas être fier “Des Français” Ils dégagent trop souvent une image de présomptueux et d’arrogants,…

    4 mai 2010 à 18 h 14 min
  • ULYSSE Répondre

    "La France est une pute, il faut la baiser…." Voila ce que l’on a laisser dire a un chanteur ? de rap de merde, par la faute de la pensée unique, et de nos hommes politiques. Autrement le texte est génial. Il  faudrait le lire dans les écoles. Il faudrait le lire aux gauchistes aux internationalistes, aux socialos,pour qui la notion de patrie est bonne a jeter aux chiottes. Autres temps, autres moeurs……….pauvre FRANCE

    1 mai 2010 à 14 h 20 min
  • BOULARAND Philippe Répondre
    • Mes aïeux, côté du père de ma mère, étaient de basse-normandie, certainement descendants wikings, c’étaient les MOREUIL. Guerre d’Empire pour le plus lointain, guerre de 1870 pour le premier qui s’installe à Paris où va naître la même année mon grand père qui, à 44 ans, va se retrouver engagé dans la bataille de la Marne aux côtés de son premier fils lequel, après une blessure par shrapnel à la gorge partira poursuivre le combat contre les Turcs dans les Dardanelles ; c’étaient les CAROUGEAT du côté de ma mère, des Rémois, des gens de l’Est ; ma grand mère maternelle était une EUDES de Burgondie celle-ci, je dis BURGONDIE pour bien fixer l’origine de l’histoire du territoire du paganisme des origines à la "christ-allisation" de la France et les BOULARAND sont du Cantal ou de l’Aveyron mais à l’origine ce sont des catalans.
    • Je connais leurs tombes. Ils étaient tous chrétiens. Je suis sans religion mais je dois le respect à leur foi et, en leur mémoire, je ressens directement leur douleur sépulturale  de voir leur France dans cet état de régression humaniste car si cette barbarie qui arrive et qui se veut "civilisation" avait été capable en 1 500 ans d’épanouissement de l’humain, ça se saurait depuis longtemps. Fabriquer des esclaves.. oui !  cultiver des harems… oui ! s’haschicher les poumons… oui ! ça c’est leur domaine.. pour le reste..  Mahomet ne vendait que l’eau du puits de zem-zem…  sa descendance immédiate s’est accaparée des richesses du monde civilisé de l’époque dans des tueries sans fin où l’année de 1453 avec Mohamet II, culmine en atrocité… aujourd’hui, avec le pétrole la conquête est repartie.. à bas les mécréants.. par infiltration cutanée.. à la fourberie, la dissimulation du dessein avec que ne frappe la charia.
    • J’ai 70 ans. J’avais 16 ans au moment de Dien Bien Phu et 19 quand j’ai été concerné par l’Algérie.  J’ai connu, militaire appelé, cette période de confusion. Je les ai vu arriver ici ces gens qui depuis plus de 6 générations avaient construit un pays sur le désert de sable laissé par les hordes coraniques musulmanes du VII° ravageuses destructrices des restes des cultures carthaginoises et romaines.
    • J’ai vu ces gens arriver hagards avec comme seul bagage accroché au mental "la valise ou le cercueil",… après avoir fait d’un désert, un pays moderne, retombé en loques…. mort promise à l’égorgement … toujours allal aujourd’hui l’égorgement, dans leurs gènes que c’est, bien ancré, souffrance animale atroce dont personne ne dit mot… servilité…  bien pensance…  lâcheté…. intérêts… XVII° ou XXIV° chambre correctionnelle sans ça avec toutes les cliques qui gamellent aux subsides de la République partie civile, pour se goinfrer des opimes dépouilles de leurs victimes et abaisser un peu plus le citoyen qui n’a aucun moyen de répliquer …  alors vous comprendrez  que je préfère à la lettre de Guy Mocquet celle que je viens de lire et qui n’est, du reste, certainement pas celle d’un lycéen de 3ième à une époque où ce fait crucial de survie pour notre civilisation n’avait pas encore atteint le degré d’intensité d’aujourd’hui, sinon ce jeune écrivain, mature depuis longtemps, devrait être tête de liste d’un mouvement que des millions de français de tout horizon attendent, pourvu que la laïcité reste la norme et que la France reste la France dans une Europe devenue mafieuse, pervertie par l’argent et où la fille d’un président Roumain, mannequin de profession, sans culture, qui rejoint les pires modèles des pays sud américains, peut se retrouver député… pour dire quoi ?… pour faire quoi ? Alors, devant ça, qui peut faire pour la France, sinon NOUS.. méditez..
    25 avril 2010 à 9 h 36 min
  • Garonne Répondre

    J’admire cet élève qui a le courage de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, mais ce n’est pas que les élèves qui devraient penser comme lui mais tous les vrais Français et qui veulent le rester, pour dire merci à nos anciens qui sont morts pour défendre la patrie contre les premiers envahisseurs à nous de faire pareil.

    13 avril 2010 à 21 h 27 min
  • CHOISNET Répondre

    Ce texte est admirable ; dommage qu’il n’y ai plus aujourd’hui d’élèves de cette trempe pour magnifier la mère patrie au lieu de la dénigrer constamment avec la complicité des médias (notamment les médias étrangers)

    7 avril 2010 à 17 h 10 min
  • e.mailie Répondre

    des commentaires justes et audacieux….bravo, magnifique

    mais essayez donc les mmes sur libé et ailleurs vs vs ferez descendre en flammes

    24 mars 2010 à 22 h 36 min
  • polonceau Répondre

    Aucun inconvénient à être français et aussi patriote Simplement respecter les priorités,mieux vaut un

    bon type anglais ,allemand,espagnol ou italien qu’un méchant français et réciproquemenyt un gentil

    français que…etc. D’ou la sagesse d’un peu de méfiance devant un culte excessif du drapeau!

    22 mars 2010 à 21 h 59 min
  • Anonyme Répondre

    Je me disait bien que la réaction de notre amuseur ne pouvait qu’ être insipide mais là il nous gâte. Vos amis qui selon vos écrits sont tous des génies que font ils à 15 ans à part brûler des voitures pour faire leurs mathématiques Pour le français, ils doivent lire le petit socialiste illustré ou le guide des doits de l’ homme fournit par vos collègues socialistes lors de leur recrutement.

    Seraient ils capables de comprendre seulement une phrase de cette vision de nôtre France que vos amis roses ont vendue aux marchands barnaresques.

    18 mars 2010 à 15 h 14 min
  • Anonyme Répondre

    A JL Bozon “En Algérie, de nombreux ministres de Mitterand ont été des porteurs de valise du FLN. “Je vous rassure ,il y en a encore au moins un .

    18 mars 2010 à 14 h 22 min
  • Delahaye Répondre

    Même le pauvre compagnon de route du PCF Jean Ferrat récusait le MRAP et ses manoeuvres avant sa mort.

    Beau style quoique un peu ampoulé , le dernier livre de Bigeard qui n’est pas une plume de  génie mais celle d’un homme de bon sens qui dit juste n’est pas mal non plus.

    La prose de ce jeune homme est aussi contemporaine d’un livre prémonitoire , fort bien écrit, "Le Camp des Saints" de Jean Raspail.

    17 mars 2010 à 23 h 46 min
  • Anonyme Répondre

    Quel plaisir l’on ressent à cette lecture, on se remémore du Bellay lorsqu’il avouait :
    " …
    Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
    Que des palais Romains le front audacieux,
    Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine :

    Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
    Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
    Et plus que l’air marin la doulceur angevine.
    "
    Une belle leçon de sagesse, cette narration, surtout avec sa conclusion des plus lapidaires, et d’une émotion telle qu’elle amène à se poser cette question: que dirait ce monsieur aujourd’hui ? Et subsidiairement, qui peut encore écrire un tel cri d’amour ?
    Nous qui vivons sous la coupe du politiquement  correct, monde mis à jour et parfaitement exposé par Georges Orwel, : "…[Winston] avait perpétré… le crime fondamental qui contenait tous les autres. Crime par la pensée, disait-on."
    Ce délit qui submerge tous les autres, que chaque juge n’ose égratigner, que chaque procureur étale à tout vent, ce délit issu des droits de l’homme et qui se conjugue à tous les temps du «fascisme/xénophobie/ racisme/antiféminisme/antisémitisme/nazisme/extrême droite , ne souffre d’aucune objection, ne permet ni à l’un, ni à l’autre qui se sont fourvoyés dans cette errance de la discrimination, une quelconque atténuation dans l’accomplissement de la peine, du fait qu’ il n’y a plus de débat discursif, les idées n’étant plus vraies ou fausses, utiles ou inopportunes, mais «scandaleuses», «infâmes», «ignobles», «immondes», «nauséabondes», «répugnantes», «écoeurantes», «honteuses», «indignes», etc, en violation complète avec la Vraie Morale du moment savamment mise en lumière par tous les moyens dont disposent les grands de ce monde.
    Ce crime de la pensée, dont l’essence même se concrétise dans le subtil vocable " racisme " est infernal, bien qu’étant pourtant quotidien, nouvelle boussole du prêt à penser obligatoire.
    Car ce texte écrit il y a 34 ans ne passerait plus dans nos brillants établissements de l’éducNaz, étant trop teinté de discrimination et de préférences nationales chères à quelques-uns.
    On ne juge pas les faits qui sont soumis à la loi, on juge de l’intention de celui qui les a mis en oeuvre. On ne se pose que peu de la question du comment, mais surtout du pourquoi. On traque la pensée pour en faire jaillir l’infamie, en montrant toujours et encore le nouveau satan qui porte moustache et dont le ventre est toujours fécond, etc etc, vous connaissez la suite.
    On en finit plus.
    "Personne ne peut être condamné pour ses idées" , selon un proverbe latin…
    Il s’est trompé.

    16 mars 2010 à 23 h 42 min
  • Chris Répondre

    Ecrit par un enfant de 15 ans? C’est incroyable !

    Bien que j’appartienne à la famille protestante, donc pas en accord total avec tout ce qui y est écrit, je suis cependant en vibration avec l’essentiel de ce que j’y lis.

    Je pense qu’un seul autre pays au monde, bien que plus jeune, peut soutenir la comparaison avec la France dans la tradition de liberté et de sang versé pour elle : Les Etats-Unis d’Amérique. 

    Aujourd’hui on a enterré Jean Ferrat. Mais si je devais définir "Ma France", elle serait certainement plus proche de celle de ce jeune collégien.  

    Voilà la lettre que l’on devrait lire à chaque début d’année scolaire, dans toutes les classes des écoles de France, à partir du cours élémentaire, et jusqu’au bac. Et non pas celle de Guy Mocquet, que Sarkozy a préconnisée.

    16 mars 2010 à 20 h 47 min
  • Jaures Répondre

    Diable ! Ce collégien a probablement été nourri de Barrès et de Montherlant !

    A son age Rimbaud écrivait "Poètes de 7 ans" et Jarry imaginait "Ubu".

    Et lui, cet élève de 3ème, qu’est-il devenu ?

    16 mars 2010 à 18 h 00 min
  • Anonyme Répondre

    J’ai ete au College Stanislas jusqu’au bac, et je peux vous assurer que ce genre de copie est assez normal. Sa qualite et celle de son enseignement, ainsi que ses valeurs n’ont pas change. Vous trouverez encore des gamins comme celui ci si vous pretez bien attention a ce qui se passe rue Notre Dame des Champs. La devise de notre college est: “Chretien sans peur, Francais sans reproche”. Aussi simple et precis que cela. Le Patriotisme, malheureusement est devenu aussi une question d’education.

    16 mars 2010 à 16 h 57 min
  • LE BOURGEOIS Répondre

    Tout est dit…et bien dit !

    16 mars 2010 à 13 h 04 min
  • pierre42 Répondre

    Bravo , ce texte est magnifique  . C’est ce genre de texte qu’il faudrait faire lire en classe , au lieu de la lettre du jeune Bocquel . Dans ce texte tout est dit , et vrai . Voici une dèscription très éxacte de notre Patrie . Ce que nous avons , ce sont les générations précédentes qui l’ont construit , sans oublier ceux qui sont morts volontairement pour notre libèrté . De penser que des individus inconscients de la chance qu’ils ont de vivrent dans un pays libre et généreux pour eux , veulent l’avilir , me fait redouter le pire dans les 30 ans à venir . La race blanche de l’Europe souveraine et chrétienne sera en voie de disparition , comme ont disparut les civilisations Mayas , Egyptiennes , minoénnes , et tant d’autres.

    16 mars 2010 à 10 h 06 min
  • MdM Répondre

    Bon élève assurément mais ringard au moins autant.   Comme le dit Dupont_la_joie ci-dessus : "prions pour notre pays".  "Cathos, muslims même combat".

     

     

    16 mars 2010 à 10 h 05 min
  • JL Bozon Répondre

    Ce texte ne peut être compris par ceux qui nous gouvernent et qui devraient pourtant ne penser que cela. C’est oublier que ceux qui nous gouvernent depuis 40 ans sont tous de gauche. L’histoire nous montre que la gauche à TOUJOURS été du coté de l’ennemi : en 1940, sous la botte allemande arrivée en France grâce au sabotage de l’industrie de guerre, c’est l’Humanité qui est autorisée à être publiée en premier. En Indochine, les partis de gauche sont pour le Viet minh et molestent les soldats français à Marseille, au débarquement du Pasteur. En Algérie, de nombreux ministres de Mitterand ont été des porteurs de valise du FLN. Du temps de la guerre froide, les partis de gauche étaint au mieux pacifistes (Les SS20 sont à l’est, les pacifistes à l’ouest avait dit Mitterand dans un rare accès de lucidité).

    Dans ces conditions, comment imaginer que ces gens là aient même une vague notion de ce que peut être la Patrie?

    16 mars 2010 à 10 h 01 min
  • C. Dupont Répondre

    C’est beau, c’est superbe, c’est génial….

    Mais c’était en 1976, C’est déjà vieux? 1976, vu d’aujourd’hui, une époque heureuse, où l’on ne parlait ni de sexe, ni de drogue, où l’on s’exprimait encore en français…

    Quel enfant de troisième aujourd’hui, pourrait écrire la mâme chose?

    J’ai entendu tout à l’heure une émission sur Jean Ferrat… Non pas que j’apprécie ce communiste, même s’il avait un réel talent, mais j’ai ressenti la même chose auà la lecture de ce texte, en entendant un interview en français, calme, sans agressivité, sans méchanceté ni sarcasmes, sans perfidies…

    Prions pour notre pays!

    15 mars 2010 à 22 h 55 min
  • Philippe Répondre

    Quand on voit la situation de la France et ce qu’elle est devenue, on a l’impression que ce magnifique texte a été écrit sur une autre planète ou alors il y a des siècles…

    Revenir à ça, que l’école enseigne un peu aux élèves français l’amour et non plus la haine de leur pays, et le respect de leurs ancêtres qui l’ont construit, et non plus la soupe gaucho-mondialiste-droit de l’hommiste: mais on va me traiter de nostalgique, de ringard, de facho et pourquoi pas de nazi…

    C’est tellement mieux sans doute les textes "écrits" aujourd’hui par des élèves en langage "sms" avec une faute à tous les mots (et je ne parle même pas de la syntaxe, mais quel mot barbare, voyons!). Dans des classes avec des élèves aux tenues débraillées ou aux casquettes à l’envers, des classes de banlieue parisienne où il y a parfois quinze nationalités différentes, où ca utilise le téléphone portable en plein cours (et gare au prof qui le fera remarquer, il risque plus un coup de couteau qu’autre chose), et où bien sûr on n’enseigne l’histoire de France que dans une version falsifiée où ne sont évoqués, et encore de manière fausse, que l’esclavage, la colonisation et la collaboration. Et que la France doit faire repentance éternelle et donc accueillir tous les immigrés, et que l’identité nationale ça n’existe pas, il n’y a que le métissage et l’intégration "à l’envers" (des Français aux coutumes musulmanes par exemple) qui sont souhaitables.

    15 mars 2010 à 21 h 08 min
  • Rosanov Répondre

    Manifestement cet élève n’a pas compris qu’il est dans un pays laïque ou plutôt censé être laïque.

    Pour le reste, son speech est assez prenant.

    15 mars 2010 à 20 h 13 min
  • Leroy-Lumbroso Genevieve Répondre

    je n’ai rien à ajouter, si, je souhaite que des élèves de cette trempe soient plus nombreux, car en plus il a le courage de dire ce que plus d’un pense et n’ont pas le cran de l’exprimer. Ce n’est pas , de ceux là que sortiront des “Hommes”

    15 mars 2010 à 20 h 06 min
  • Bernhard Répondre

    A transmettre au Président de la République !

    15 mars 2010 à 19 h 17 min
  • ernewein Répondre

    Exorde de la mère patrie (en 1976)

    Ce texte est magnifique, il est la meilleure réponse que l’on doit faire à tous les procès mémoriels qu’intentent les nombreux détracteurs stipendiés de notre pays.
    C’est certainement la meilleure réponse que l’on peut faire au questionnement de notre sinistre ministre Besson.
    L’ensemble est complet, cohérent, au-delà de toute notation possible, c’est exceptionnel. C’est un vrai appel à l’amour, nécessairement assorti d’une mise en garde pour les butors et autres ruffians: "… cet amour que j’ai au cœur soit aveugle. Je ne dirai pas les défauts de ma mère patrie. … ne la démolis pas car je suis là."
    Il y a du Cyrano de Bergerac sous la plume d’un enfant.
    C’était encore, je le crois, l’instruction publique, avant beaucoup d’évolutions de l’éducation nationale.

    15 mars 2010 à 19 h 01 min
  • Anonyme Répondre

    Mais c’est politiquement très incorrect, Jamais Marttine Aubry et ses amis promoteurs de l’Islam en France n’accepteront cela. Voila de quoi être traduit en justice par le MRAP ou la LICRA. C’est une incitation à la haine raciale…du néocolonialisme indiscutable.

     Faire l’apologie des croisades? Où va-t-on? S’enorgueillir de la chrétienté? C’est ringard dans un pays où l’on milite pour l’ouverture des frontières sans papiers, l’accueil de jeunes AFGHANS qui pourraient combattre pour leur pays à la place des soldats chrétiens de Franc et d’ailleurs.

    . Pendant qu’on y est on finirait par exiger des manifestants antifrançais qu’ils accueillent sous leut toit ceux pour lesquels ils militent  au lieu de nous les imposer

    15 mars 2010 à 16 h 55 min
  • Strogof Répondre

    Naturalisé français. Oui! Je me suis naturalisé français cela fait plus de 20 ans. Pourquoi? Parce que la France je l’aimais, comme mes parents et mes grands parents, lesquels disaient souvent: "Après mon pays, ma patrie c’est la France". Ceci bien évidement pour multiples raisons et dans ce cas précis, pour la culture et la civilisation. Dans mon entourage, il y a un grand nombre d’étrangers provenant de différents pays qui se sont  naturalisés, tous sans exception, sont choqués para les successives campagnes de autodestruction que la France subi depuis plus de trois décennies. Un parti pris politique morbide, par lequel la « lutte des classes » s’est déplacée en dénigrement systématique et aveugle de la civilisation française. Une sorte de puritanisme hallucinant qui empoisonne la vie quotidienne. Des officines de sabotage telles la Halde, le MRAP, SOS Racisme que vivant aux dépens des deniers de l’état n’ont de cesse de dénigrer et déformer les événements. Voici, que nous nous retrouvons étrangers dans un pays qu’un durant un bon moment fut notre joie, un pays que nous voyons glisser vers le despotisme obscurantiste de l’acculturation et du relativisme. Comme des champs fertiles bombardés par le napalm de la pensée unique, du politiquement correct et de l’auto culpabilité due à des manipulations insistantes visant à renverser les valeurs. Les derniers  carrés de la république, de la démocratie et de la laïcité abandonnéset voici que nous perdons la Patrie par nous choisie.  

    15 mars 2010 à 16 h 35 min
  • sagwarum Répondre

    J’ai été moi-même au Collège Stanislas, de 1957 (7ème) à 1965 (1ère). J’avoue humblement que, bien qu’ayant été un bon élève, j’aurais été incapable d’écrire cette merveille en 3ème, c’est-à-dire l’année scolaire 1961/1962 ! Il est vrai qu’à l’époque, la politique (dans son sens premier et noble) n’avait commencé à m’intéresser qu’en 1ère. Ce qui ne m’avait pas empêché de bien comprendre la devise du Collège, inscrite fièrement sur mon brassard de communion solennelle : "Français sans peur, chrétien sans reproche".

    15 mars 2010 à 16 h 10 min
  • Rouletabille Répondre

    Le degré de culture de cet élève est tout à fait hors normes. Cela étant ,aujourd’hui il n’est plus dans le coup.

    La Patrie c’est la sécu et les droits de l’homme. C’est le vivre ensemble et comme dit notre cher président, dont le parti  a été si bien récompensé aux régionales, c’est la mixité et le métissage.

    Soyons clair, l’exposé de ce brillant élève aurait été aujourd’hui récompensé d’un 0 pointé,car outre son contenu sulfureux et fascisant, il a l’outrecuidance d’être rédigé en excellent français.

    15 mars 2010 à 14 h 35 min
  • Darchon Répondre

    Génial !

    15 mars 2010 à 14 h 02 min
  • R. Ed. Répondre

     Je n’ose même pas émettre un commentaire…

    15 mars 2010 à 11 h 50 min
  • Anonyme Répondre

    Vu le résultat des élections , les pastèques vont s’allier avec les roses ,Donc je crains qu’à nos paysages ,il faille rajouter des minarets surmontés d’une éolienne .

    15 mars 2010 à 9 h 14 min

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