L’enseignement de l’histoire et le règne de l’anti-France

L’enseignement de l’histoire et le règne de l’anti-France

Lors que la France était en plein débat sur l’identité nationale, les éditions du Trident rééditaient fort opportunément un petit recueil d’articles de l’historien Emmanuel Beau de Loménie sur l’enseignement de l’histoire depuis une centaine d’années.
Beau de Loménie est l’archétype de ces intellectuels qui ont atteint la notoriété et la maturité dans les années 1920 et 1930, que l’on a appelés les « non conformistes des années trente ».

Convaincus des faiblesses de la IIIe République, ils y cherchaient des solutions sans se soucier d’être étiquetés de droite ou de gauche… Et les uns devinrent des compagnons de route du stalinisme quand d’autres furent des défenseurs du fascisme et d’autres encore les inspirateurs d’une technocratie planiste, qui connut son heure de gloire sous le Front populaire, sous Vichy et sous la IVe République (ceci soit dit en passant pour les scribouillards manichéens ignorant des réalités de l’histoire !).

Beau de Loménie, quant à lui, n’a suivi aucun de ces trajets. Non-conformiste il était, non-conformiste il est resté.
Condamné par ce non-conformisme à vivre en dehors de l’université, il a écrit certains des livres qui auraient pu faire le plus honneur à l’université : plusieurs ouvrages sur Chateaubriand, mais surtout ce qui reste, à mon goût, son maître ouvrage : « Les responsabilités des dynasties bourgeoises ».

Pour ceux qui n’auraient pas lu ces cinq forts volumes, je ne saurais mieux faire que de vous en conseiller la lecture (la plume à la main, tant ces pages fourmillent de faits et d’idées fécondes). La thèse générale en est que les familles qui se sont le plus enrichies par l’acquisition des biens nationaux après 1789 ont constitué une sorte de coterie qui a pris possession non seulement de l’économie, mais aussi de la politique et de la culture de notre pays, sacrifiant tout à leur égoïsme.

La thèse, en soi, n’est pas originale. On en retrouve des vestiges dans la fameuse expression des « deux cents famille » de Daladier (c’est-à-dire ces familles qui monopolisaient l’assemblée générale de la Banque de France). Mais elle est profondément novatrice par la méthode : Beau de Loménie a étudié décennie par décennie les « élites » que l’on n’ose appeler « françaises » et a montré leur filiation et leur consanguinité. Le résultat est effarant.

Certes, il n’est pas nécessairement catastrophique que des élites soient largement héréditaires. Le problème tient à ce que ces « élites » particulières ne se sont jamais considérées au service du bien commun, mais ont toujours usé de la fortune publique pour leur propre intérêt.
Au lieu d’une économie libérale ou socialiste, nous sommes dans une économie accaparée. Et, si vous étudiez la crise bancaire actuelle, force est de constater que cette « privatisation des profits, nationalisation des pertes » reste d’actualité !

Mais revenons aux « pollueurs de l’histoire ». Beau de Loménie accuse les mandarins de l’université depuis 1890 environ d’avoir banni nos gloires nationales des sujets d’étude. Reprenant le mot de Péguy : « C’est la grandeur même qui les blesse », il montre comment l’université – et, par ricochet, tout l’enseignement de l’histoire en France, y compris en primaire – a rabaissé notre histoire de France.
Par mesquinerie jalouse, par anti-patriotisme, par snobisme hostile à l’« histoire événementielle », l’enseignement historique depuis plus de cent ans est un enseignement anti-français.

La conséquence n’est pas difficile à deviner. Nous l’avons d’ailleurs sous les yeux. Ayant appris dans leur jeunesse à mépriser ou à haïr les héros de notre histoire, les Français n’aiment plus leur pays. Voilà le cœur du problème pour l’identité nationale – et voilà ce que les autorités politiques et culturelles se sont bien gardées de mettre en lumière lors du fameux débat.

Corollaire de cette haine de soi, nous sommes absolument incapables d’intégrer les millions d’immigrés qui nous sont arrivés en un demi-siècle. Avec le culte « mémoriel » de la repentance, l’histoire anti-française est l’autre mâchoire de la tenaille qui nous arrache notre identité. Sortons-en et vite !

Emmanuel
Beau de Loménie
Les pollueurs de l’histoire
Éditions du Trident
188 pages

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Comments (5)

  • lavandin Répondre

    la désinformation et le formatage des esprits s’applique meme aux tout petits  : un  ouvrage illustré destiné aux tout petits, intitulé "azur et asmar" nous présente les relations  au moyen age entre l’occident et le monde arabo-islamique comme radieuses et fraternelles, nous suggère un monde arabe lumineux face à on occident dans les tenebres et inculte

    11 juillet 2010 à 9 h 28 min
  • IOSA Répondre

    AH ! Maître SAS@….. Voilà qui devrait couper court à toutes tentatives vaines et démentes de la théorie Homme/Sol et convaincre les ignorants que l’ennemi est bel et bien la foi islamiste.

    Faut il vraiment être plus que bête pour ne pas comprendre ce que feront les gentils musulmans (ceux que l’on entends jamais) dès que la charia sera la règle en notre pays ?

    Ils feront ce que dicte la charia par crainte de la subir à leur tour…tout comme l’on fait les chrétiens durant l’inquisition et durant la dernière guerre.

    IOSA

     

    10 juillet 2010 à 19 h 09 min
  • Anonyme Répondre

    Merci ton Altesse, de poster les propos de Mohamed Sabaoui. Ceux-ci sont extraits du livre de Philippe Aziz, "Le Paradoxe de Roubaix" paru en 1996.  Oui, quinze ans deja.. Sais-tu combien ils ont fait de bébés arabes en Occident depuis quinze ans?
    http://www.sos-islam.org/islam_aujourdhui/Chariah/roubaix_republique_islamique.htm

    Mais n’oubliez pas que l’Islam n’est qu’une arme au service des Arabes et de leurs alliés, ce sont les Arabes qui imposent leur culture et leurs moeurs avec l’aide de l’Islam, car cela leur donne plus d’impact, cela aide a "l’enforcement" de la loi, et, par exemple, l’action de couper la main du voleur est une punition culturelle arabe, meme si elle est habillée d’une jaquette religieuse : " « Les Arabes savent que la punition inexorable que mérite chez nous le voleur, c’est l’amputation d’une main…"
    By the way, les Romains faisaient exactement la meme chose aux Gaulois faits prisonniers pour les empecher de reprendre les armes  : " Pour l’exemple, César fait couper les mains à tous les prisonniers avant de les renvoyer chez eux."
    http://membres.multimania.fr/cricri83/fsvercin.htm
    Certaines sources de bonne crédibilité affirment que Caesar n’était pas islamiste.

    Bon week end.

    Mancney

    10 juillet 2010 à 14 h 47 min
  • sas Répondre

    Monsieur le Président de la République,

    Le Cercle National des Combattants, que je dirige, est composé d’anciens soldats toujours mobilisés pour la défense du pays. Se refusant à aboyer avec les loups, ils n’interviennent pas dans la cacophonie actuelle qui voit les élus socialistes attaquer votre gouvernement pour des choses, certes non négligeables, mais minimes par rapport aux dégâts que causent à notre nation l’immigration invasion… et l’islamisation accélérée de la France. Sur ces sujets mortels, ils ont la même ligne politique que vous et vos affidés, et tout cela nous mène au désastre.
    Dans les médias qui diffusent un peu de vérité sur la scandaleuse conduite de notre équipe nationale au Mondial de football, il ressort que le racisme et l’islamisme sont à la base de cette conduite suicidaire. Un mail arrivé sur mon adresse courriel, dit ceci… « La mutinerie a été préméditée. Le samedi soir, l’avocat de l’un des joueurs (Evra) rédigeait le fameux communiqué lu par Domenech, sous menace d’un forfait de l’équipe, ce qui nous aurait valu une suspension de toutes compétitions internationales pendant 2 ans… Ces fameux mutins, qui refusent de chanter La Marseillaise, ont agi en tant que musulmans. Ainsi, outre l’exigence de repas halal, ils ont sciemment expulsé du vestiaire avec violence, en particulier la veille de France-Mexique, les “infidèles”, les chassant même des douches pour pouvoir faire leur prière. Le climat, à partir de là, fut très lourd dans cette pseudo “équipe nationale”… Bref, rapidement un groupe composé d’Abidal, Gallas, Anelka, Evra, Henry et le crétin Ribery, a voulu imposer sa loi. Comme par hasard, il s’agit des convertis à l’Islam ou de musulmans d’origine…. L’éviction d’Anelka a été le détonateur médiatique, les musulmans montant au créneau pour tenter de faire réintégrer leur frère en religion. Ainsi est arrivé l’épisode du bus. Les réfractaires à cette action étaient physiquement menacés (Lloris, Gourcuff, Sagna, Toulalan). »
    La réalité… la vérité… c’est que ces “grévistes millionnaires” ont voulu imposer la charia. Et ceci, comme le font les islamistes dans les quartiers où ils sont majoritaires, et où votre police ne va plus… sur ordre !
    Mais cette info sera étouffée, car il n’est pas bon que le “populo” découvre l’ampleur du problème, et sache désormais que ce ne sont plus seulement quelques quartiers abandonnés par l’État qui sont touchés, mais des institutions emblématiques de notre pays.
    Comme par hasard, le même jour apparaissaient les déclarations d’un dénommé Mohamed Sabaoui qui n’est rien de moins que… sociologue à l’Université catholique de Lille, d’origine algérienne et naturalisé Français.
    Lui au moins parle clair… net… précis ! Je cite :
    « Notre invasion pacifique au niveau européen n’est pas encore parvenue à son terme. Nous entendons agir dans tous les pays simultanément. Comme vous nous faites de plus en plus de place, il serait stupide de notre part de ne pas en profiter. Les droits de l’homme dont vous vous réclamez, vous en êtes devenus les otages…
    « Vous autres Français, n’êtes pas en mesure d’imposer le respect à nos jeunes.
    « Pourquoi respecteraient-ils un pays qui capitule devant eux ? On ne respecte que ce qu’on craint !
    « Lorsque nous aurons le pouvoir, vous ne verrez plus un seul de nos jeunes mettre le feu à une voiture ou braquer un magasin…
    « Les Arabes savent que la punition inexorable que mérite chez nous le voleur, c’est l’amputation d’une main…
    « Les lois de votre République ne sont pas conformes à celles du Coran et ne doivent pas être imposées aux musulmans, qui ne peuvent être gouvernés que par la Charia.
    « Nous allons donc œuvrer pour prendre ce pouvoir qui nous est dû. Nous allons commencer pour les élections municipales par Roubaix, qui est actuellement une ville musulmane à plus de 60 %…
    « Nous imposerons la Charia (loi de Dieu) à l’ensemble des habitants.
    « La minorité chrétienne aura le statut de Dhimmi.
    « Ce sera une catégorie à part qui pourra racheter ses libertés et droits par un impôt spécial.
    « En outre, nous ferons ce qu’il faut pour les amener par la persuasion dans notre giron. Des dizaines de milliers de Français ont déjà embrassé l’Islam de plein gré, comme Frank Ribery, Garaudy et d’autres. Pourquoi pas les chrétiens de Roubaix ?
    « … Actuellement, à l’Université de Lille, nous mettons sur pied des brigades de la foi, chargées de convertir les Roubaisiens récalcitrants, chrétiens ou juifs, pour les faire rentrer dans notre religion, car c’est Dieu qui le veut !
    « Si nous sommes les plus forts, c’est que Dieu l’a voulu… »
    Monsieur le Président de la République… tout ceci n’est pas une “grosse blague”… C’est la vérité de ce qui nous attend !
    Dès ce jour, nous appelons tous les Français encore dignes de ce nom, à la vigilance, et demain à l’action, pour que la France dont vous avez la charge… reste une terre chrétienne, ce qu’elle est depuis deux millénaires.

    Roger HOLEINDRE

    8 juillet 2010 à 12 h 58 min
  • sas Répondre

    LA  GUERRE DES LOGES…….va t elle entraîner la chute de la ripoublik…sa fille adultérine ????

     

    La Grande Loge nationale françaiseveut devenir l’obédience n° 1. Elle affronte une crise sans précédent. Dans un climat de violence et de déballage, des frères entrent en rébellion contre le grand maître François Stifani, son pouvoir absolu, sa cour assidue à l’Elysée. Enquête.

    Le 4 décembre 2009, jour où tout dérape: le souverain grand comité de la Grande Loge nationale française (GLNF), obédience affichant 43 000 frères, se réunit dans son grand temple, au coeur de son siège parisien, digne d’une multinationale. Une trentaine de frères se lèvent, quittent leur tablier maçonnique et avancent sur le pavé mosaïque. Un porte-parole tente de poser une longue liste de questions critiques sur l’utilisation des 17 millions d’euros de capitations (cotisations) comme sur le renforcement des relations de l’obédience avec les sommets du pouvoir de l’Etat.

    "Pour qui vous vous prenez? Où vous vous croyez? gronde François Stifani, grand maître de la GLNF. Votre complot a été découvert avant même sa mise en oeuvre! Vous êtes pitoyables!" Et, se tournant vers ses grands officiers: "Prenez la liste de ces gens! Ils n’ont plus leur tablier!" Puis le grand maître s’adresse "à ceux qui [lui] sont proches" pour leur communiquer son sentiment sur le texte que tentent de lire les "comploteurs": "Je ne me torcherai pas avec, de peur de me salir les fesses. Je vais vous distribuer du papier Lotus. Les discours sales vont de bouches sales à oreilles sales." "C’est pitoyable que vous ayez sali cette maison, pour faire le coup de force", reprend-il en direction des contestataires. "Je note, grand maître, que, lorsque l’on vous dit quelque chose et que vous n’êtes pas d’accord, alors on est sale", intervient le présumé "chef de bande", Claude Seiler, un des grands maîtres provinciaux franciliens, agent d’assurances de 71 ans, dont trente de maçonnerie. "Vous êtes sale, pas moi!", réagit François Stifani, avant de clore l’échange d’un "C’est pas vous qui avez la parole", ponctué d’un sonore coup de maillet.

    SAS

    7 juillet 2010 à 13 h 13 min

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