Lettre ouverte de Roger Holeindre à M. Jamel Debbouze et à ses amis acteurs et cinéastes

Lettre ouverte de Roger Holeindre à M. Jamel Debbouze et à ses amis acteurs et cinéastes

Messieurs,  

Vous avez presque tous la double nationalité. En grande majorité  néanmoins, vous êtes nés en France… Vous avez acquis des métiers  prestigieux, en France, et pour certains d’entre vous, vous avez fait  fortune… en France. Alors, une  question lancinante m’obsède jour et nuit : Vous êtes bien ici de  votre plein gré ? Personne ne vous a obligé à venir chez nous ?  Et personne ne vous empêche de repartir ?

Si vos parents ont cru bon  de quitter leur pays d’origine pour s’installer sur le territoire  français, c’est bien  parce qu’ils savaient que leur vie, dès lors,  et celle de leurs enfants, seraient meilleures ici qu’outre  Méditerranée ? Alors, dans  vos films, pourquoi cette hargne, cette volonté constante de vouloir  « touiller » le pus des plaies de notre Histoire, en faisant toujours porter  le principal des fautes par la France ?

Dans le film  Indigènes, tout n’était pas mauvais, mais l’esprit était  faux. Vous avanciez comme argument « massue » le fait que la retraite de ces  soldats était ridicule. C’est vrai : mais elle l’est pour tous les  soldats, car il y a la retraite du combattantet  la retraite pour 15 ans de service minimum. Elles n’ont rien à  voir l’une avec l’autre. A titre d’exemple : moi, j’ai été résistant,  j’ai fait trois séjours de  guerre en Indochine, plus l’Algérie. Je suis  médaillé militaire, j’ai plusieurs citations ; j’ai été deux fois blessé  au combat, et je touche 212,19 euros de pension tous les 6 mois, soit  environ 35 euros par mois, et je n’ai même pas la Légion d’Honneur !

Les troupes  Nord-africaines n’ont jamais été de « la chair à  canons » comme vous voulez toujours le laisser entendre.  Vous oubliez sciemment les 170 000 pieds-noirs qui, avec les  indigènes, presque tous volontaires, composaient l’Armée d’Afrique. Les  unités d’élite « blanches » ont payé plus que le prix du  sang et de l’honneur.

Vous n’êtes  pas sans savoir que, le 7 février 2010, le Parlement algérien a déclaré  qu’il allait faire adopter une proposition de loi,  « criminalisant » les 130 années de présence française en Algérie. Le sieur Bouteflika compte pour cela demander  des milliards d’euros de dédommagement à la France, avec en plus des  excuses, de la repentance, le reniement de tout ce qui fut notre  passé. En voilà  assez !

Il vous faut donc savoir quelle est votre position quand la  France est ainsi attaquée, bafouée. Il vous faut, que vous le vouliez où  non, choisir votre camp ! Vous ne pouvez pas être ici… et là-bas,  tout au moins en paroles ! Le dernier film de M. Rachid Bouchareb,  « HorsLa Loi » commence, lui, par des erreurs  flagrantes, des oublis, des affirmations qui sont des contrevérités  historiques.

Ce monsieur sait ce qu’il fait, ce qu’il dit. Ne déclarait-il  pas le 21 juin 2009 au journal El-Watan à Alger, vouloir  « rétablir la vérité historique »et ainsi, « déballer tout » à travers ce long métrage de 2h30, dont  25 minutes seraient consacrées aux évènements du 8 mai  àSétif et Kerrata (oui, 25 minutes !).

A Sétif, 300 femmes et enfants européens massacrés

A Sétif, tout a  commencé par des mini échauffourées, des défilés revendicatifs, et ce, dès  le 1er mai 1945. Tout avait été programmé par le congrès des  « Amis du manifeste algérien », car le FLN  n’existait pas alors. De marche  pacifique en marche de la dignité, tout  a basculé dans le drame avec les tueries et les atrocités, le 8 mai 1945,  et cela au nom du Djihad, aux cris de « Á bas la  France », « Vive  l’indépendance ». Le  commissaire de police Oliviéri, débordé, jeté au sol par  les émeutiers, a tiré en l’air pour se dégager. En l’air ! Pas dans le tas ! Ce qui transpirait alors, c’était la haine  du roumi mise au goût du jour par la radio du Caire  depuis des semaines. Cela donna des scènes de violences inouïes, de  mutilations effroyables, n’épargnant ni les femmes, ni les enfants en ce jour de fête de la Victoire, au milieu des hurlements hystériques et  des « youyous » des femmes. C’était la folie ! Jusque dans les maisons envahies, les Européens furent éventrés, émasculés, les  femmes et les fillettes violées ! Les bébés découpés en morceaux à la  hache !

Dans la foulée, aux 400 Européens, dont 300 femmes et enfants massacrés, s’ajoutaient déjà 800 musulmans, connus pour  leur amour de la France, dont de nombreux anciens combattants forcés d’avaler leurs médailles ! Oui, la réaction des  civils fut anarchique et sanglante, mais n’était-ce pas ce que  voulaient les instigateurs de la révolte ? Car ils étaient  seuls ! Á cette  époque, l’Algérie était presque totalement dépourvue de troupes. Dans les  jours qui suivirent ce furent en partie des unités musulmanes en formation  qui rétablirent l’ordre, alors qu’ailleurs, souvent, des ouvriers arabes  sauvaient leurs patrons.

Quand l’armée intervint en plus grand nombre, 10 000 armes furent récupérées ! Voilà  messieurs, les vérités que votre film escamote ! Si vous désirez la  liste, les massacres que par la suite le FLN perpétua, bien souvent sur  des musulmans qui refusaient de renier la France, je me tiens à votre  disposition pour ce faire.

En voici déjà quelques exemples.

El Halia : hommes, femmes, enfants, débités à la hache, le 20  août 1955, rien que des ouvriers, des mineurs, chrétiens et  musulmans. Des bébés cloués sur les portes des granges avec des  pioches.

Le massacre de Palestro, le 18  mai 1956, où des appelés tombés dans une embuscade ont été non  seulement tués, c’était la guerre, mais mutilés, les yeux crevés,  le sexe tranché mis dans la bouche, le ventre ouvert.

Le massacre  de Melouza, le 28 mai 1957, où toute la  population musulmane de la Mechta-Kasba fut exécutée par  le FLN, 300 cadavres et 150 blessés, du seul fait qu’ils  appartenaient au MNA, mouvement politique concurrent, mais « nationaliste ».

Le calamiteux résultat de l’indépendance

Les noms de  tous ces lieux où furent perpétrés des attentats horribles restent gravés  dans les mémoires de tous les pieds-noirs, de tous les musulmans qui  servirent la France, de tous les soldats qui firent leur devoir ! C’est-à-dire tous ceux que le dépravé ministre  Frédéric Mitterrand, ose traiter, dans Le  Parisien, de nervis d’extrême droite… une saloperie  de plus ! Ajoutant que ce film n’est pas historique, mais une  fiction !

Mes souvenirs, eux, ne sont pas une  fiction ! J’entends encore comme une longue litanie,  au milieu des corps déchiquetés baignant dans des mares de sang, des  pieds, des jambes, des bras, des têtes, des tripes, étalées partout, éclaboussant les murs, les cris et les pleurs de gens du peuple, hébétés,  hommes rudes en pleurs, gamines mignonnes dans leur robe de bal, devenant  folles de douleur ! Rendons donc  hommage à toutes ces victimes innocentes que vous et vos amis oubliez… du  stade municipal d’Alger, du stade d’El-Biar, du casino de la Corniche, du  Clos Salembier, d’Hussein-Dey, de la Redoute, de la Casbah et de tous ces  quartiers d’Alger qui virent périr des centaines de martyrs.

Il aura fallu  que la télévision française ose (et elle a osé) donner  une tribune à toutes ces poseuses de bombes. Certaines vivent chez nous,  en France, comme vous messieurs, mais aucune d’elles n’a fait preuve du  moindre regret, du moindre remord, ne serait-ce que vis-à-vis du  piètre résultat, du calamiteux résultat de l’indépendance algérienne. Qu’ont donc fait les dirigeants algériens de  l’Algérie prospère que De Gaulle leur a donnée, avec en plus, en prime,  le Sahara, son gaz et son pétrole, qui n’ont jamais, jamais, été  algériens ? Le remerciement fut le massacre de 100 000 harkis, soldats  français, et l’enlèvement de milliers d’Européens, dont certains seraient,  aujourd’hui, toujours vivants.

M. Bouteflika  ose comparer la présence française en Algérie à l’occupation allemande en France ! A ma connaissance, au départ des troupes du Reich, 5  millions de Français ne sont pas partis s’installer en  Allemagne. Pour mes amis  et moi-même, la guerre d’Algérie est terminée, le peuple algérien est  indépendant, les problèmes de l’Algérie sont ses problèmes. Si nous  refusons la repentance, nous refusons aussi qu’il soit dit et écrit que  cette guerre, que notre armée a gagnée militairement, fut un  combat sanglant entre l’armée française et la totalité de la population  d’Algérie. Cela est  faux ! Comme le reste !

Messieurs, je  ne vous salue pas, je vous plains.

Roger Holeindre,

Président du Cercle National des  Combattants

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Comments (40)

  • Di Gioia Bruno Répondre

    Merci Mr Holeindre,
    Mon parrain “pied noir” basque espagnol d’une famille ayant migré fuyant les hordes napoléoniennes (1808 / 1813)m’a raconté sa guerre du Rif, son service dans les spahis et ses activités d’instituteur et de commissaire de police à Oran (en charge des populations non arabes) ou il rencontrera ma Grand Mère paternelle (sicilienne ayant fui Cosa Nostra). Mon frère aîné fera 3 ans en Algérie (service et rappelé) TOUT ce que vous dites est exact.
    De notre Père Lt FFI dans le réseaux AJAX d’Achille Peretti (mon second parrain) nous tenons de Gaulle en haute estime. Mais il a commis une faute lourde en laissant l’Algérie aux seuls arabes esclavagiste barbaresques. Il fallait constituer une CONFÉDÉRATION d’états indépendants: “Kabylie Berbérie Sahara; les juifs aussi devaient recevoir un état de droit sur cette terre” pour ne laisser aux arabes “qu’Alger et partie de la côte méditerranéenne” leur nid de pirates barbaresques d’origine. Surtout les Harkis auraient du se voir allouer un état et des moyens militaires d’assurer leur sécurité. La véritable honte pour la France c’est d’avoir abandonné les harkis. Merci pour cette lettre ouverte à des types incultes qi sont des jouets dans les “pattes” du lobby maçonnique GODF. Le même qui œuvre à la destruction de la Nation. Même si de Gaulle déclarait:”on ne met pas Voltaire en prison” Sartre était à minima un salopard, ou comme disait Boris Vian: “un agité du bocal” mais porteur de valises du FLN
    Très respectueusement.
    Bruno Di Gioia

    La paix des braves est une bêtise, l’armée français avait écrasé le FLN. C’est sans doute son complexe de la France Libre qui à conduit de Gaulle à se fourvoyer.

    1 mai 2017 à 14 h 58 min
  • baille Répondre

    voir aussi “la valise ou le cercueil” qui sont dans mes amis. C’est la réalité que me racontait mon oncle, directeur de l’Air Liquide(après le Vietnam). Mon père était lieutenant des tirailleurs marocains(hommes fidèles et très grands combattants). Je crois qu’il y a eu plus de 100 000 harkis qui ont été massacrés(de Gaulle n’a pas voulu qu’ils embarquent et on leur a repris leur arme et n’ont pu se défendre. Quelques uns ont pu embarqué suivant le capitaine du navire. A oran, le massacre a été général et le général algérien devait les protéger avec l’armée et De gaulle (malgré les appels incessants) n’a jamais répondu. Honte à de Gaulle et Deferre et le FLN

    19 avril 2017 à 23 h 51 min
  • ROUHIER Josette Répondre

    Je me REJOUIS à lire cette lettre. Bravo M. Holeindre !
    Quelle audience avez-vous eue ? Heureusement qu’il y a le net pour lire les vraies vérités !
    Vous confirmez toutes mes impressions car, de plus en plus, M. Debouze et consorts me dérangent et m’agacent. Je suis donc rassurée car je me sais dans le vrai. J’en ai plus qu’assez de ces “gens du spectacle” qui voudraient me dire comment penser. Assez de ce misérabilisme et de ce mauvais sentimentalisme !
    Nos concitoyens (les “idiots utiles”) sont trop frileux. Ils n’ont pas de conscience citoyenne et encore moins de connaissances historiques. Merci l’école de la République !
    Marre aussi de tout le tintouin sentimental autour de JE SUIS CHARLIE. C’est facile de pleurer quand on est bien au chaud dans son canapé devant la télé…..Après on peut tranquillement aller dormir en pensant “heureusement que ça ne m’est pas arrivé”. Le lendemain on peut reourner à ses petites affaires !

    17 juillet 2015 à 20 h 42 min
  • langer Répondre

    vous aviez toute a fait raison M. Roger Holeindre , vous avez bien rabaisser ce tas de bouse puant ..il a ce qu’il mérite cette ordure d’arriviste ….encore bravo Monsieur !!

    22 juin 2015 à 23 h 26 min
  • Hilarion Répondre

    Une question vient: qu’est-ce qui peut bien valoir à l’Algérie toute cette sympathie de la part de nos lèche babouches gouvernementaux. J’exclue des valises de billets qui circuleraient de l’Algérie vers la France à l’inverse des années noires de 54 à 62. Alors ?

    25 février 2015 à 16 h 25 min
  • Nemo Répondre

    Debouze n’est qu’une merde ! Je ne m’abaisserai jamais à discuter avec cet saloperie.Bravo Mr Holeindre.. J’ai 76 ans et je fais partie de ceux que des crétins de Français métropolitains ont appelé ‘ Pieds-Noirs.tout ce que vous avez raconté est vrai.J’ai vécu cette période du début à la fin tragique grâce au ” grand “Général De Gaulle.Vous avez seulement oublié de dire ce qu’était l”Algérie avant 1830, c’est à dire rien,trois fois rien, et tout ce que la France a fait. Quand à cette merde de Bouteflika et son projet de demander la repentance à la France au lieu de la remercier d’avoir fait de l’Algérie un vrai pays, il devrait commencer par se repentir au nom de son pays pour les 1500.000 Chrétiens enlevés et réduits en ésclavage par les Barbaresques Algériens pendant les 16e,17e et 18e siècles jusqu’à 1830.

    23 février 2015 à 20 h 35 min
  • kadri Répondre

    Je suis Français de parents Algériens. Je suis écoeuré
    des généraux algériens qui volent le pays depuis cinquante
    ans et déprimé d’y voir le peuple résigné sous le soi disant
    prétexte de la peur d’une nouvelle guerre civile .
    J’aime la terre de mes ancêtres mais j’adore la France car
    c’est un pays que j’ai appris à aimer et qui scintille pour celui
    qui le met dans dans son cœur
    Je sais que c’est tabou mais je ne suis pas sur que les Algériens seraient aujourd’hui plus malheureux sous administration Française que sous celle du néo fln..
    Si une personne ne se sent pas bien en France, personne
    ne la retient..
    un arabo-berbere, .

    14 août 2014 à 4 h 57 min
    • momo Répondre

      Au yeux des français arabe tu es arabe tu resteras, quoique tu dise et quoique tu fasse.En tant qu’algérien vivant en Algérie, je vous plain, vous qui vivez coupés de vos racines, de votre terre car crois moi il n’y a pas plus réconfortant que de vivre parmi les sien sur sa terre.
      Quand à l’état dans lequel étaient laissés “les indigènes” en 1962 vas te renseigner et commence par lire l’histoire.

      17 février 2015 à 9 h 49 min
      • alsaco68 Répondre

        je n’ai plus de larme à verser, mais que ceux qui ne se sentent pas bien en France, qu’ils retournent là bas, leur terre des ancêtres les attend, pour pourrez commencer à leur apprendre à passer les balais régulièrement, et à se mettre au boulot, quant à tout ce que j’ai pu lire de ci de là, nous, les colonisateurs avons vraiment été dégueu., quand je lis que tout ce que nous avons construit, c’était parce que nous pensions restés, oui, à la base, c’est tout à fait ça, mais après, contrairement aux Israéliens, nous n’avons rien cassé avant de partir, malheureusement, à mes yeux, quand je me rappelle Blida, et tout ce qui était resté debout, j’aimerais bien revoir Blida aujourd’hui…..non, il vaut mieux pas, il vaut mieux vivre avec mes images de l’époque…une pensée pour les pieds noirs et les harkis…les autres de toutes façons ce sont d’éternelles…..pleureuses….

        17 février 2015 à 18 h 16 min
    • françaiseinlove Répondre

      Merci cher ami et compatriote. La France, c’est d’abord une idée, des valeurs, une langue, une culture, une histoire, un terroir. La nationalité française ne s’acquiert pas par le sang, mais par le sol : si vous y naissez, et apprenez à la connaitre vraiment, la France vous l’aimez, et vous êtes évidemment Français ! Voici ce que ne peuvent pas comprendre les petits esprits étriqués et haineux, qui ne peuvent faire autrement que projeter leur propres vices et leur étroitesse d’esprit sur les Français et (donc) sur vous.

      Mais la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe…

      Déployez vos ailes, ami, envolons-nous ! Laissons derrière nous ces canards boiteux et jaloux patauger dans leur marécage boueux.
      I love you <3 ;-)

      13 novembre 2018 à 0 h 34 min
  • Nacer Répondre

    Iwiziwen École Inas M. Holeindre, et ses semblables, a biaisé son propos. Ces fils et filles d’immigrés n’ont pas choisi la France, ils y sont nés et c’est la France qui les a choisis : car c’est elle qui a forcé les masses laborieuses COLONISEES à quitter leurs familles et leurs terres par les persécutions, le mépris, l’appauvrissement, spoliation des richesses, l’expropriation,… Les diverses manifestations artistiques, sportives,… des enfants d’immigrés n’ont fait que rétablir une injustice programmée, sciemment admise et promue; Elles ont rendu honneur aux méprisés, aux colonisés, aux “indigènes” qu’étaient leurs parents et grands-parents, trahis. Elles ont fait honneur à la France en nom de la France. Lisez, relisez et faites lire les inscriptions stèle du col de Teghime en Corse…
    Demander de choisir leur camp aux Français et Françaises, fils et filles d’immigrés, de toutes générations confondues et toutes races, nord-africaines, africaines, asiatiques, orientales, antillaises,… et “pieds-noirs” (Français de seconde classe) ayant les mêmes droits et devoirs que tous et toutes est une aberration : le mépris du colonisateur, une forme de colonisation des âmes. Au lieu de le demander à ces fils et filles d’immigrés, demander-le aux Français et Françaises, à la France d’aujourd’hui. Elle, mère-patrie, doit le savoir mieux que nous.
    Bonne lecture.

    20 mai 2014 à 5 h 50 min
    • grau Répondre

      Alors encore une prevue de l’animosite envers les Francais… Pourquoi ne pas accepter le passe et regarder vers le future? Que gagnez vous?

      Y a-t-il un interet general ou une autosatisfaction a parler au nom de ceux qui restent silencieux? Moi je suis fils d’immigre de par ma mere et je suis fier d’etre Francais!
      La France a contribue a faire de l’Europe ce qu’elle est… Alors pourquoi ne parle-t-on pas de la traite de blancs en Afrique du Nord au XVI siècle???? Pourquoi ne demandent ils pas la reconnaissance des mefaits et du traitement inhumain qu’il leur fut reserve?
      Allumer un nouveau feux ne sert a rien… A rien!

      Laissons a chacun son passe et respectons que dans toute l’Histoire humaine il y a eu des horreurs et des bienfaits… Reconnaissons les bienfaits et acceptons le Passe dans sa globalite afin d’en tirer les lecons qui doivent etre la base d’un renouveau.
      A chacun sa patrie et son appartenance. Ma femme n’est pas Francaise et elle est fiere de sa patrie et nous elevons notre enfant dans ce respect des deux Meres Patries qui sont les siennes.
      Pour tous ceux qui ont acceptes leur present et le passe de leur famille, faites de votre present ce que vous leguerez a vos enfants et aux futures generations.

      16 juin 2014 à 10 h 39 min
  • Pied-noir Répondre

    Parce que vous pensez que Debbouze et tous ceux qui pensent comme lui auront pris connaissance de la lettre ouverte de Roger Holeindre ?
    Je ne pense pas qu’il(s) soi(en)t abonné(s) à la Lettre.
    Tous ces gens ont baigné, depuis leur naissance, dans la haine politique de la France qui leur est enseignée dès l’école, tout en profitant de ses bienfaits sociaux.
    Ils ne daigneraient même pas lire le début de la première ligne, convaincus d’être dans le camp du Bien. Ils refuseraient d’écouter un discours différent du leur.
    Dépourvus d’esprit d’analyse et de recul sur les événements, ils restent des idéologues.
    Bravo, néanmoins, à Roger Holeindre qui écrit avec ses tripes.

    19 mai 2014 à 11 h 05 min
  • Chabane Nordine Répondre

    Conférence de l’Emir Khaled à Paris en décembre 1913
    Premières formulations des idées politiques de l’Emir
    Réflexions sur le rapprochement
    Franco-Arabe en Algérie
    ===========
    C’est le petit-fils d’Abdelkader, l’émir des Arabes, et c’est un soldat français qui se présente devant vous. Nos pères ont lutté, ennemis, puis amis ; sur les champs de la guerre, ils ont appris à se connaître et à s’estimer ; aujourd’hui, nous luttons sous le môme drapeau, étroitement associés dans les entreprises de civilisation où son destin conduit la France.
    Il y a plus de dix ans déjà qu’un de vos Présidents, M. Loubet1 au cours du voyage qu’il fit en Algérie, attesta hautement notre fraternité d’armes et de travail. Il y a plus de quarante ans que nos turcos chargeaient à Wissembourg ; il y a plus de cinquante ans que mon illustre aïeul se portait à la défense des chrétiens menacés en Syrie, leur ouvrait sa maison et leur faisait un rempart de son corps.
    Un tel rapprochement dépasse la cordialité des paroles ; il entre dans l’histoire autant que les traités d’alliance, en modifiant les conditions d’existence des peuples unis.
    Le pacte organique qui mêla les forces françaises et les forces indigènes de l’Algérie doit avoir pour conséquence, d’augmenter le prestige de la Mère-Patrie, la richesse de ses fils et la sécurité de ses protégés. Il peut aussi, très raisonnablement, conférer des droits à ceux qui ont accepté tous les devoirs, compris l’impôt du sang et la garde du foyer.
    C’est parce que vous ne nous avez pas tenus dans un isolement systématique, c’est parce que vous avez répandu chez nous, l’instruction de vos écoles, c’est parce que vos principes d’organisation sont humains et inspirés de la justice autant que de la force que nous pouvons les invoquer. Il se peut qu’une logique trop rapide et trop directe nous abuse, qu’elle ne conduise au but, sans relever toutes les étapes, cependant n nous croyons fondés à réclamer respectueusement le bénéfice des idées que vous nous avez appris à aimer. Ces idées ne nous étaient d’ailleurs pas étrangères ; leur éclat avait pu être voilé chez nous par les brumes de l’ignorance ; mais, elles devaient trouver dans les cœurs musulmans, un terrain préparé. On vous l’a dit, et j’insiste à le redire : vos indications politiques la liberté, l’égalité et la fraternité n’étaient point de nature à surprendre les Arabes. On peut même croire que les nomades avaient exagéré, jusqu’à mettre en pratique, des idées qui ont séduit vos sociologues les plus avancés.
    Le savant Dozy donne, dans son ouvrage intitulé « Histoire des Musulmans d’Espagne », une explication du caractère des Bédouins : « Guidés, dit-il, non par des principes philosophiques, mais pour ainsi dire, par l’instinct, ils ont réalisé de prime abord, la noble devise de la Révolution française : Liberté, Egalité, Fraternité ». Cette explication vaut ce qu’elle vaut, je vous la donne pour vous dispenser de plus longues considérations sur la doctrine égalitaire de l’Islam. Et je pourrais avec D. citer vos meilleurs auteurs : Lamartine, Renan, Flaubert, sans parler des voyageurs contemporains.
    Votre activité bouscula notre orientalisme. Cependant nos vaillantes populations ont su s’adapter très rapidement, aux conditions nouvelles d’existence qui leur étaient faites, et le nombre de nos enfants n’a pas diminué. Le nombre des indigènes musulmans atteint aujourd’hui, cinq millions pour la seule Algérie, sans parler du Maroc et de la Tunisie surpeuplés de Berbères.
    Que nous soyons les uns et les autres, des hommes capables de penser, de travailler et de combattre, cela n’est point douteux. A la conquête devait donc succéder l’association, et c’est pour hâter, dans la mesure de mes moyens, cette évolution naturelle, c’est pour vous apprendre à mieux connaître ces Arabes dont on vous a dit si souvent, qu’ils n’étaient que des barbares, des hommes de poudre et de rapine, que je suis venu vers vous. Mon sang ne m’oblige pas au silence, et ma qualité de sujet loyal, m’ayant permis, après être passé par Saint-Cyr, de servir dans les rangs de l’armée française, et au premier rang, doit me permettre aussi, de ne point prendre une attitude trop humiliée, pour discuter devant vous, des idées qui intéressent grandement l’avenir de l’Algérie et l’avenir de la France. Cette Algérie fut la terre de mes ancêtres. Elle voit nos deux races aujourd’hui rapprochées.
    Mais sous quel régime ? Vos journaux vous l’ont dit, et des vérités nécessaires seront bientôt, portées au Parlement, par ceux qui pensent comme nous, que, entre la Justice et le Progrès, il n’y a pas plus d’écart et de contradiction qu’entre les Arabes et les Français.
    Une politique qui ne fut pas toujours la même devait déterminer, d’année en année, la confusion multiple des ordonnances, des lois, des arrêtés et des décrets qui composent aujourd’hui, la législation algérienne. Vos docteurs ont pu critiquer cette législation et prouver son incohérence. Quant à nous, sans rien discuter, nous nous sommes soumis à tous les devoirs, à toutes les obligations qu’il a plu à la France de nous imposer.
    Pendant que le labeur des générations et les progrès de l’industrie transformaient la France en vastes jardins et en manufactures immenses, quai l’esprit de travail et de société luttait contre les rigueurs de vi climats et créait pour vous, une vie artificielle aussi brillante que le vieux soleil, nos conditions d’existence restaient les mêmes, l’allure de nos troupeaux et de nos caravanes régler aussi notre marche. Pour savoir jusqu’à quel point, vous pourrez nous entraîner sur la route du progrès, il faudra savoir jusqu’à quel point, vous pourrez transformer le caractère du pays.
    Des prodiges, et je dirais même des miracles si ce m n’était pas suspect aux yeux des hommes de science et de progrès, ont déjà été accomplis. Dans quelques semaines, le chemin de fer atteindra Touggourt, et il est bien évident, que de ce seul fait, le commerce des oasis se modifié et que le trafic des caravanes prendra une autre allure.
    Mais qu’il me soit permis de vous faire remarquer, que vous nous avez apporté des charrues et des outils perfectionnés ce sont presque toujours, nos ouvriers et nos fellahs qui en tiennent le manche. Notre main-d’œuvre indigène n’a pas moins contribué au miracle que l’esprit commercial de la colonisation. J’entends souvent dire : « les colons distribuent chaque année, tant de millions de salaires autour d’eux et donnent ainsi, moyens de vivre aux indigènes… ». Mais, nous pensons aussi que le chiffre des salaires ne peut pas être servi à p; Considérez plutôt, la situation d’un viticulteur européen réalisant un million de bénéfices annuels sur ses vignes cultivées, à raison de 1 fr. 50 ou 2 fr. la journée. Le salaire c donne n’est qu’un prêté pour un rendu à gros intérêts. Pari alors de prospérité, mais non point de reconnaissance, car, nous serions en droit de nous demander : par qui, la dette peut être réclamée ?
    Je n’entrerai pas plus, dans l’examen de cette question, car elle se pose aussi en France, dans les rapports du capital et du travail. Cependant, elle ne se pose pas de la même façon. Ici, vous vous arrangez entre vous, avec des droits égaux sinon avec une égalité de moyens. En Algérie, tout est spécial et tout est privilège : la justice et l’impôt, et c’est à peine si l’examen impartial de la situation qui nous est faite, peut-être permis, tant il a l’air d’une protestation.
    Permettez cependant, que je continue mon exposé sans lui donner un autre caractère que celui de la vérité et de la résignation. Les indigènes musulmans savent accepter la fatalité des choses, et peut-être, n’aiment-ils tant la justice que parce que qu’ils ne l’ont jamais connue. Cependant, il semble bien que le moment soit venu, d’envisager la question indigène, sans colère et sans peur, dans l’intérêt du pays autant que dans celui des particuliers.
    Un ancien gouverneur ne craignit pas d’affirmer un certain jour, que l’Algérie n’était pas seulement une cave et un grenier. C’était dire qu’un grand pays comme le nôtre, qu’un grand pire comme votre domaine de l’Afrique du Nord, ne peut pas être organisé, seulement, à la façon d’une ferme, où, tout se règle par la paye du samedi et l’inventaire de la récolte. Il nous semble qu’il avait raison !
    A un autre point de vue, dans un pays qui se croit démocratique autant que l’Algérie, on ne peut pas affirmer sérieusement, que la politique qui tendrait à faire de tous les indigènes, les employés et les domestiques des Européens, soit de toutes les théories, la plus républicaine. Les colons peuvent bien s’élever contre la doctrine de l’association -en réalité, ils la pratiquent, mais un peu trop exclusivement, à leur profit. La part des plus nombreux, est aussi la plus faible. La charge des plus pauvres est aussi la plus forte.
    Consultez la balance des recettes et des dépenses de l’Algérie, vous verrez que les indigènes sont surtaxés et que la répartition du budget ne tient presque aucun compte, de leurs besoins spéciaux. Trop souvent nos douars sont sans routes et nos enfants sans écoles. Grâce à nos sacrifices et à ceux de la \Métropole, on a pu créer une Algérie française très prospère où, la culture de la vigne s’étend à perte de vue, et où, les automobiles circulant sur de belles et bonnes routes, entre les villages européens, sont plus nombreuses que dans toute autre province française. C’est là, un beau résultat dont nous avons aussi, le droit de nous réjouir, mais, vous comprendrez facilement, qu’il ne peut pas suffire à toutes nos aspirations.
    D’autres intérêts sont en jeu que ceux portés par doit avoir au grand livre de l’exploitation du sol. C’est à peine, est besoin de les énumérer devant vous et de les expliquer pc les imposer à votre attention.
    Vous sentez bien tous, -encore que vous n’ayez pas tous acheté ou reçu des terres en Algérie- et que vous êtes, personnellement intéressés à ce que la France soit confirmée dans sa force mondiale par sa colonie, au lieu d’être affaiblie par elle, au jour du danger. Nous avons marché et nous marcherons avec la France, parce que nous avons confiance dans son esprit de justice et de réparation. Mais, qu’il nous soit permis, de lui demander aussi, de nous faire confiance et de devancer l’heure des bienfaits qu’elle nous réserve, car c’est deux fois plus juste, que d’être juste en temps utile.
    Ne voyez dans mes paroles aucun avertissement fâcheux. Je pense que nous sommes, que nous devons être tout à d’accord, et qu’entre frères d’armes et de travail, comme nous l’avez si bien dit, on peut aussi s’expliquer.
    Quand on a eu besoin de nous au Maroc, nous avons répondu : « Présents ! ». J’étais avec mes coreligionnaires, j’ai bien le droit de vous dire, que nous avons fait notre devoir sans marchander. Que la France ait demain, besoin de nous, si ces frontières sont menacé, et nous serons encore là, au premier rang. Mais doit-elle attendre l’heure du danger, pour nous accorder sa bienveillante
    attention et des réformes ? Elle ne le peut pas, sans perdre en grande partie, le bénéfice de son esprit et de son mouvement généreux.
    Je sais bien, qu’il y a une école en Algérie, qui dit : « les arabes ne se révoltent pas, c’est donc, qu’ils sont contents et ils n’ont rien à demander ». Mais cette école-là, n’est pas celle la haute sagesse ou du simple bon sens métropolitain. Ici, on à point de bénéfices personnels ou de privilèges à défendre, on peut donc, prévoir clairement les choses et accepter l’opportunité les réformes qui unifieraient l’Algérie, qui rapprocheraient les indigènes de la Métropole, qui leur assureraient de nouvelles garanties contre la dépossession ou contre l’arbitraire.
    Je ne suis pas un homme politique et encore moins, un homme de chiffres. Je n’apporte pas ici, un plan d’administration, nais un sentiment raisonné : je plaide seulement l’urgence des réformes, ou si vous aimez mieux, leur opportunité, et je crois, en faisant cela, servir respectueusement les intérêts français.
    Maintenant, si vous examinez le régime algérien et le cercle ou peuvent s’inscrire nos activités, vous verrez que nous connaissons tous les inconvénients d’un protectionnisme moral qui n’est ni le protectorat politique, ni l’assimilation des institutions coloniales, à celles de la Métropole.
    Nous sommes protégés contre la libre expansion des idées françaises qui ont réglé votre théorie de l’impôt et celle de la Justice. Nous sommes également, protégés contre l’extension des idées républicaines, dès qu’elles appellent la représentation équitable de tous les intérêts. Etroitement tenus en tutelle, nous ne sommes même pas admis, à demander au Parlement, la révision de nos comptes de tutelle. Comme cet état de choses ne peut pas se prolonger indéfiniment, sans de grands inconvénient nous faisons appel à la générosité de la France, pour obtenir justice.
    La représentation nationale -où, sujets français, nous ne sommes pas admis- aura à se demander s’il est bon, s’il est désirable que les indigènes soient soumis en Algérie, à tous les impôts européens, et au surplus, à de lourds impôts spéciaux ; s’il est admissible que la terre du plus riche européen soit exempte de toute taxe, quand le champ, la charrue, le troupeau, la personne même du plus pauvre indigène sont retenus comme matières imposables. On examinera aussi, notre condition devant les tribunaux et devant l’administration, pour écart l’arbitraire sans nuire au bon ordre.
    On ne m’a pas caché, Messieurs, en Algérie, que je courais le risque d’être interné dans quelque ville du Sud, rien que pour avoir l’audace d’apporter devant vous, des paroles de sympathie, de justice prudente et d’union plus parfaite. Si ce risque était réel, je l’affronterais comme j’en ai affronté d’autre en croyant servir les vrais intérêts français. Mais, je dois vous l’avouer, je ne me crois pas aujourd’hui, particulièrement courageux, et si mon audace reste grande, et mon espérance ambitieuse, c’est seulement, d’avoir pu croire que je pouvais intéresser l’assistance qui m’écoute, en me servant de la parole après n’avoir appris à votre école que le métier du soldat.
    Cette ambition de vous plaire ou de vous instruire pour vous intéresser à la cause de mes coreligionnaires, vous voudrez bien l’excuser en considération des motifs qui l’ont inspiré dans un temps, où, nous n’avons point de part aux conseils de votre politique, nous ne pouvons-nous adresser qu’à votre sentiment. Mais, dès que vous supportez que nous prenions parole, la raison reprend tous ses droits, car ni la parole, ni logique, ne peuvent jamais être esclaves ou sujettes.
    Ce que nous demandons à la France, est de son intérêt comme du nôtre. Elle examinera, elle pèsera nos motifs, notre attitude, notre conduite constante. Elle ne se laissera pas égarer par les affirmations perfides de ceux qui ont fait fortune grâce aux indigènes et qui prétendent que les indigènes leur doivent tout, y compris leurs salaires et le peu de libertés et garanties dont ils disposent.
    De ce point de vue, on pourrait considérer que nous sommes à jamais, les obligés de la généreuse nation qui nous a laissé le droit de vivre. Mais, entendons-nous bien, ce serait faire injure au grand pays que nous aimons et que nous admirons, que de lui prêter des sentiments si bornés. Tous vos généraux, tous vos hommes d’Etat l’ont dit : « Nous avons besoin du peuple que nous avons conquis et c’est à réaliser en Algérie, une heureuse combinaison des divers éléments de population que doivent tendre tous nos efforts ».
    Quel sera donc, le secret de ce dosage humain, sinon, pour commencer la justice fiscale et judiciaire, la péréquation des impôts et la suppression des tribunaux d’exception ? Au surplus, votre expérience et les luttes intérieures que vous avez menées pour la conquête de vos précieuses libertés civiques, vous permettent de bien voir, que, si dans une constitution républicaine, une partie de la Nation reste sans voix et sans droits de représentation, elle peut être opprimée plus gravement encore, que si toutes les parties obéissaient à un chef unique.
    Que l’on commence par étendre nos droits municipaux, que les conseillers indigènes puissent prendre part à l’élection des maires, et, sans imprudence, on aura fait un grand pas dans la voie de la justice.
    Je ne veux pas, Messieurs, vous ennuyer par de longs exposés de la situation des indigènes musulmans en Algérie, car, j’aurais l’air d’apporter ici, un cahier de plaintes et de réclamations. Le droit d’initiative en pareille matière, n’appartient pas aux sujets ; il appartient à la nation souveraine et à ses représentants.
    Si mes paroles sont celles de la raison, examinez-les en dehors de ma personne ; si elles ne sont que celles de personne, repoussez-les au nom de la raison.
    Le temps, qui est le contrôleur général des discussions politiques, fera naître certainement, des circonstances, où, mon appel à l’union des forces arabes et françaises sous le régime d la confiance et de la justice, aura plus d’éloquence qu’aujourd’hui Ces jours, nous les pressentons glorieux pour vous et nous les appelons. Nous ne les redoutons pas. Vienne le moment de sacrifices, et ceux qui ont donné donneront encore, et ceux qui ont marché marcheront encore.
    Aujourd’hui, nous n’avons pu que causer ensemble, n’attendez pas que nous combattions encore ensemble contre l’ennemi commun, pour croire au sérieux de nos paroles et de notre caractère.
    Souvent, j’ai entendu dire en Algérie, que les Arabe n’étaient que de grands enfants. Mais, cette parole devenait un éloge pour mes coreligionnaires quand je pensais avec quel courage et quelle insouciance, je les vis toujours, se porter au danger. Avons-nous donc réfléchi que nous pouvions lutter contre des Musulmans, quand la France nous appelait au Maroc, et verra-t-on une preuve de notre jeunesse d’esprit dans ce qui n’était que la preuve de notre loyalisme et de notre gout des aventures ? Presque toutes les actions humaines ont ainsi deux sens, mais, celui qui choisit le meilleur, ne risque pas de se tromper, car le monde ne périra pas d’un excès de générosité.

    Je ne suis pas grand clerc dans l’histoire générale de l’Europe, mais je ne crois pas qu’on puisse me contredire, si j’avance que les franchises municipales furent la grande école des libertés politiques qui ont donné aux citoyens, la gravité et l’esprit de suite, et qui leur ont appris la responsabilité en même temps que la liberté. Et c’est ainsi que, peu à peu, on a pu abandonner les Etats au gouvernement du peuple.
    Quand vous nous aurez donné des droits nouveaux, nous apprendrons comme vous, à en user, mais, si vous négligez de le faire, nous ne pourrions qu’espérer ces conquêtes libérales. Nous les verrions dans un mirage ; nous leur prêterions des vertus magiques qui ne sauraient être que les nôtres, nous nous croirions toujours sacrifiés, parce qu’il ne nous serait pas permis de faire nos preuves.
    L’incapacité politique des indigènes présente encore, un gros inconvénient, au point de vue du gouvernement général de la colonie.
    N’attendez pas que les privilégiés renoncent à leurs privi¬lèges. N’attendez pas que la force électorale des électeurs privilégiés renonce à être la force abusive, tant que vous ne l’aurez pas équilibrée par une autre force. Pour bien gouverner la colonie, la haute administration devrait pouvoir appuyer tous les vœux dont la justesse et l’opportunité lui seraient démontrées. Actuellement, elle ne le peut pas toujours : notre faiblesse ne fait pas la force du pouvoir arbitral.
    Voilà, Messieurs, le fond des choses algériennes et la cause du malaise profond dont nous souffrons. Joignez à cela, le trouble singulier qu’une civilisation nouvelle et puissante comme la vôtre, devait apporter à un faisceau d’antiques formules et de profondes croyances !
    Nombreux sont chez nous, ceux qui se portent du côté du progrès européen, et qui s’y rallient comme à une religion nouvelle dont ils attendent le paradis sur la terre ; mais plus nombreux encore, ceux qui n’ont pas voulu sortir du cercle de leurs traditions et de leurs familles.
    L’individu que votre enseignement tendrait à développer en nous, où le place-t-on, quel avenir lui réserve-t-on ?
    Vous entendez bien que si, l’instruction et l’éducation européennes ne doivent servir à rien, ne doivent mener à rien dans la vie quotidienne, l’école sans but ne sera qu’un moyen de détruire l’âme indigène et de ruiner la résignation sereine de ceux qui plaçaient le terme de leur existence au-delà de la vie.

    Nous ne critiquons pas l’instruction française : nous la considérons comme une grande avenue aux perspectives infinies, mais, nous voudrions qu’au bord de cette route magnifique, on ménageât des repos et des haltes pour ceux qui ne peuvent considérer les choses qu’au point de vue des facilités et des réalités.
    Comme je ne veux pas faire le procès de personne, je n’examinerai pas si cette destruction systématique de la féodalité arabe fut un bien ou un mal. Nous nous trouvons en face d’un fait accompli. A cette noblesse religieuse ou guerrière on ne peut plus substituer aujourd’hui, que celle du mérite personnel.
    Contrairement à ce qui a été dit souvent, les hommes; instruits et respectés ne croient pas chez nous, que les place! Leur soient dues ; mais, ils s’étonnent que l’administration algérienne puisse songer à les en écarter, -parce qu’ils sont instruits et respectés-. Et je ne parle pas pour moi, car je n’ambitionnais que de servir à mon rang, mais, j’ai dû à la longue, renoncer à faire du zèle, et à proposer des services actifs, quand on semblait vouloir me retenir dans l’inactivité des garnisons. Au milieu de ma carrière, je me suis donc arrêté j’ai demandé un congé puisqu’on n’avait pas besoin de moi malgré mes offres de services ; j’ai repris ma liberté temporaire pour pouvoir réfléchir et me rendre compte du mouvement qui nous emporte tous, vers des destinées dont nous cherchons 1e secret.
    Dans un recueil de pensées et d’observations composé par mon illustre aïeul, traduit et publié en français sous le titre « Le livre d’Abdelkader, rappel à l’intelligent, avis à l’indifférent » j’ai trouvé ces quelques lignes sur l’évolution des Arabes : «…le Arabes furent doués pour composer dans les diverses sciences d’une aptitude que personne n’avait eue avant eux… leur empire s’étendit plus loin qu’aucune nation n’avait fait avant eux, depuis Adam jusqu’à présent… Puis la décadence arriva et Dieu les fit changer, comme ils avaient changé la situation des autres nations. Toute chose qui arrive à son apogée, est à sa fin. Lorsqu’une chose est terminée, son déclin commence. Prends garde à la décadence, lorsqu’on dit : c’est fini ! ». Entendez ici, fin, dans le sens de parfait.
    Quand nous pouvions croire notre histoire terminée, elle recommençait avec vous, comme la vôtre, au temps de vos ancêtres gaulois, recommença avec Rome. Nous acceptons les arrêts du sort, et nous pensons que l’intelligence et la force des races ne seront jamais tenues pour des quantités négligeables, tant que le monde aura besoin d’intelligence et de force.
    Dans votre vaste entreprise d’empire africain, quels meilleurs auxiliaires pourriez-vous avoir que les indigènes, adaptés à leur milieu, à leur climat depuis des siècles, et possédant les plus grandes qualités d’endurance et de courage, comme vous avez su le reconnaître depuis longtemps.
    Reste le Code de l’Indigénat ! Il ne fut jamais promulgué qu’au titre d’essai, de transition et pour une durée de temps limitée. Prochainement, il viendra en révision devant l’Assemblée Législative. Nous voulons espérer, qu’à ce moment, vos législateurs tiendront à considère les preuves incessantes du loyalisme indigène, l’établissement profond de la paix dans nos provinces, le besoin plus vif et plu affirmé de justice, en même temps que les nécessités di libéralisme commercial, pour nous acheminer vers le droit commun, sans arbitraire, vers la loi normale susceptible toujours, de contrôle et d’appel, échappant, en un mot, à toute; les critiques formulées contre un état de choses que les seule; exigences de la conquête pouvaient justifier.
    Telles sont, Messieurs, les réflexions qu’un examen attentif de notre condition et des rapports qui nous unissent, a pu me suggérer.
    Dans le détail et chapitre par chapitre, j’aurais pu vous faire toucher du doigt, tout ce qui pourrait se faires facilement, en vue du rapprochement franco-arabe. Mais dès que l’attention de vos législateurs se portera vers nous, leur sens de la justice est assez vif, assez éveillé, assez perspicace pour n’être point facilement abusé. Croyez bien que nous sommes des hommes de bonne volonté. Reconnaissez que nous avons travaillé, que nous avons lutté ensemble.
    Les circonstances ont fait que vous avez été amenés à vouloir un empire africain, essentiellement musulman, quand vous avez promis de respecter notre religion et nos mœurs. Et c’est ainsi que nous avons lié partie, bien plus, par votre volonté que par celle de nos pères. Considérez que nous devons maintenant continuer notre route ensemble.
    Alors, le souci de votre intérêt, de votre administration» autant que le désir de faciliter notre évolution et de nous rendre la vie commune agréable, saura vous inspirer toutes les mesures d’équité, d’ordre et de bienveillance que comporte la loyale association des activités franco-arabes. Rien ne s’oppose à cette association des intérêts, dès qu’elle reconnaît la valeur des individualités en cause et qu’elle ne sacrifie personne.
    On a pu vous dire que nous étions des fanatiques. Il n’en est rien.

    Nous sommes les fils d’une race qui a eu son passé, sa grandeur, et qui n’est pas une race inférieure. Elle prouverait cependant, une grande incapacité de jugement en refusant de s’engager dans les voies d’avenir que vous lui ouvrez. Mais, elle ne refuse pas de le faire. Ni fanatiques, ni réfractaires ? Telle est notre expression.
    Consultez, à titre de preuve, les études et les rapports qui ont été publiés sur l’Algérie. Vous y lirez, dans l’éloquence des chiffres, que toutes les œuvres d’instruction, de culture perfectionnée, de mutualité, de progrès tentés par l’initiative française, dans les milieux indigènes, ont toujours répondus aux espérances de leurs promoteurs. On a même dû reconnaître que les Musulmans algériens ne se plaignaient que du trop peu d’instruction.
    Comment pourrait-on, après cela, parler de fanatisme ? Comment pourrait-on inventer, contre les Musulmans, on ne sait quel panislamisme agressif, en calomniant le calme et le sérieux de la multitude, par quelques phrases sans conséquence, échappées à tel ou tel folliculaire. Si nous devions relever de notre côté, toutes les intempérances de langage et toutes les mesures de méfiance dont on nous accable, nous n’arriverions qu’à prêter aux Européens des sentiments qui ne sont pas ceux de leurs meilleurs représentants.
    Volontiers, nous nous rallions, au contraire, avec ceux qui disent, comme Lamartine : « Il y a quelque chose de supérieur aux antipathies des races, des souvenirs, des religions : c’est la sympathie de la civilisation, qui tend à réaliser de plus en plus, la grande unité de la race humaine sous le symbole de la lumière et de la liberté ». Dans notre Coran, il est dit aussi : «Les hommes formaient autrefois une seule nation » (Sourate II ; verset 209). Où donc est la contradiction entre votre pensée la plus avancée et notre foi la plus ancienne ?
    Il ne me reste plus, Messieurs, qu’à vous remercier de l’attention que vous avez bien voulu m’accorder, à vous dire que j’en suis très fier, très heureux, que j’en rapporterai l’écho à tous nos amis d’Algérie et que la preuve de sympathie que vous avez bien voulu donner aux indigènes musulmans en m’écoutant, en me comprenant avec tant de bienveillance, leurs sera un nouveau sujet de croire à la bienfaisance de la grande nation, gardienne et tutrice de leur destinée.
    Instruisez-nous, assistez-nous comme vous pouvez le faire en temps de paix ; associez-nous à votre prospérité et à votre justice. Nous serons avec vous, aux heures du danger.
    ==================

    Ceci à été dit à Paris en décembre 1913 par L’Emir Khaled. Petit fil de l’Emir Abdelkader.

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    18 mai 2014 à 15 h 03 min
  • Kermonnach Répondre

    Je remercie bien vivement monsieur le député Roger Holeindre d’avoir eu le courage, et d’avoir pris le temps, de rappeler aux profiteurs de tout poil et aux prébendiers, qu’une vie de mensonges ne grandit pas leurs auteurs, qu’une vie de haine injustifiée ne peut qu’engendrer de la haine, que le prétendu talent d’artistes auto proclamés ne les autorise pas à "cracher dans la soupe", que nous ne les regretterions pas s’ils nous privaient de leur présence en quittant  un pays qui leur à tout donné et qui leur permet de s’exprimer.  Je le remercie d’avoir pu leur dire qu’ils peuvent profiter de leur autre nationalité pour s’établir dans un pays à la pureté exemplaire qui saura les accueillir selon leurs mérites et où leur fortune (faite en France) sera appréciée et où, enfin, ils pourront faire valoir leur qualité de coeur en venant en aide aux algériens démunis et qui sauront leur montrer de la reconnaissance. Ces messieurs pourraient peut-être convaincre un certain nombre de leurs coreligionnaires à les suivre sur cette voie vertueuse; et fuir un pays qui offre la CMU , l’AME, le RSA et l’ATA à tous les étrangers légaux comme aux clandestins.
    Un pays qui à recueillit en métropole 80 000 personnes d’origine arabo-musulmane fuyant Alger et l’Algérie par peur des représailles, alors que dans le même temps les braves guerriers tolérants du FLN en massacrait 190 000, vieillards, femmes et enfants compris, dans des conditions effroyables.
    Que dire de ce million de "pieds noirs" qui ont dû quitter leur pays, fuyant les hordes sauvages descendues des djebels, en laissant leurs morts en terre d’Algérie, spoliés de leurs biens, bafoués dans leurs droits et dans leur honneur ?
    Bouteflika, invité à l’Assemblée Nationale, par des politiques inconséquents et qui y insulte la France et ses parlementaires, qui se fait soigner en France dans les hôpitaux parisiens, ce qui montre la piètre estime dans laquelle il tient les établissements de son propre pays.
    J’invite pour ma part ces deux bien aimables personnes à goûter, sans retour, aux joies d’un pays qu’ils contribueront à rendre aussi attractif et aussi accueillant que la France l’est pour les 8 millions d’émigrés qui y vivent.

    28 novembre 2011 à 18 h 33 min
  • Nileda Répondre

    Roger Holeindre remet les pendules à l’heure, et c’est du vécu. Avec mes respects. Merci

    13 octobre 2010 à 10 h 23 min
  • roucous Répondre

    un vrai site de fachos……incultes

    faites plûtot une école de cinéma et ensuite  des films….au lieu de pleurnicher …..
    au fait …..dites à vos politicards de rendre les archives entreposées à aix…..avant que tout le monde ne meurt!!!!!!!…..y’aura de belles surprises…..
    qui est parti et continué à torturer en amerique du sud ????
    avec la mondialisation vous etes tout …..tout petits…..faut ouvrir les yeux!!!!!
    holeindre….un minable qui profitait du systeme coloniale….fini les  "oui missié"
    quand au devenir de l’algerie , elle vous emmerde , elle a 50ans , tout n’est pas rose , elle se demene comme elle peut avec son lot de politicards similaires aux votre , mais elle aura bien plus de beaux jours…….regardez votre histoire , elle s’est faite avec le pillage des autres depuis plus de deux cents ans……patience.
     

    11 octobre 2010 à 21 h 36 min
    • alsaco Répondre

      comme vous y allez, je vous propose juste de faire un bilan sur les 50 dernières années de l’algérie, comme vous voulez en parler, parlons en….tout ce que nous avions construit, et laissé à notre départ, il en reste quoi ?, ils sont obligés d’importer de tout, alors que de notre temps, il y avait de l’exportation, maintenant, la seule chose qu’ils exportent, ce sont les fainéants qui viennent en France pour profiter de notre système, alors que leurs parents ou grands parents, ne voulaient plus de nous là bas, et vous trouvez cela normal, vous ?

      15 avril 2014 à 17 h 51 min
      • momo Répondre

        Tout ce que vous avez construit c’était pour vous car vous pensiez rester éternellement.Quant aux prétendues exportations, il convient d’appeler les choses par leur nom,et la c’était un transfert de biens et de marchandises dont les revenus ne profitaient qu’aux seuls colons à l’exclusion des vrais algériens.
        Par ailleurs, vous continuez à vivre dans votre confort en maintenant des peuples entiers dans la misère.Eh oui renseignez vous.Mr Holeindre le sait très bien.Quand tous les pays se seront émancipés de votre main basse sur leur ressources croyez que ce sera le retour assuré pour vous à l’époque de Gavroche.

        17 février 2015 à 10 h 14 min
    • Ecirtap Namel Répondre

      Et bien mon gars retourne chez toi, car tu ne seras jamais d’ici, mais bien sur aussi, tu ne seras pas non plus chez toi là bas, apatride…

      12 mai 2014 à 17 h 45 min
  • Mathieu Répondre

    Ce qui m’a frappé dans le film "Indigènes", entre autres choses et contre-vérités, c’est de voir les acteurs vedettes chanter notre Marseillaise.

    A mourir de rire comme disent nos ados !!!

    5 octobre 2010 à 13 h 58 min
  • sylvia Répondre

    Bravo Monsieur HOLLEINDRE ! J’applaudis cette initiative porteuse de vérités.
    L’autre jour, je descendais le boulevard Magenta à Paris, ca faisait longtemps que je n’y avais pas mis les pieds vivant dans les campagnes françaises, et bien je vous assure que je suis rentrée chez moi avec le moral très bas ! Paris n’est plus au Français ! Toutes les boutiques sont tenues par des musulmans, des chinois, des turcs …. Mais comment font-ils ? Où ont-ils l’argent pour avoir un si grand monopole de Paris ?
    Le France a été vendu. Nos commerçants français disparaissent tour à tour pour laisser place à des commerçants étrangers …. bientôt ils possèderont le patrimoine français et nous forceront à nous convertir à l’Islam !  On verra un de ces quatre matins, un président étranger acheter la Tour Eiffel pour quelques puits de pétrole. J’ai très peur pour mes petits enfants ….

    4 octobre 2010 à 17 h 10 min
    • denat Répondre

      bientot 4 années que vous avez publié et vous constatez comme moi que la catastrophe annoncée est bien arrivée.Nous ne sommes plus chez nous et c’est nos politiques qui ont eu cette volonté. Si vous en avez la possibilité faites vos patates et serrez bien fort vos petits enfants car c’est bel et bien foutu !!!!!!!!!!! bon courage

      23 juin 2014 à 18 h 50 min
  • jean-francois Répondre

     

     

                           Si nos peres ont fait la guerre, c’est pour que nous n’ayons pas a la faire.

     

                           Tous ces recis du passe, et le compte de ces morts, de quel cote qu’ils soient, devrait suffire a lui seul a faire refuser la haine comme mode de vie, ou comme moyen d’affirmation.

                           J’aime la paix, et aussi la france. Ces accusations et offences envers les deux me font herisser le poil des bras, Mr Debouze faites rires les gens ! et tenez-vous en a cela, les comiques sont tragiques en politique, peut-etre a cause de ce manque de serieux que l’on attend d’eux..  s’il vous manque un bras, en revanche vous avez toujours les deux jambes… allez ou le soleil brille pour vous ! 

                          

    27 septembre 2010 à 20 h 14 min
  • sas Répondre

    …… qui l a deprofondis……. ? ? ? ? ?

    celui qui va se casser de se site mais qui sait déjà…

     ou celui qui perd son temps …dans de faux sujets ininterressants , stérils et orientés ?????

     

    jai une petite réponse déjà…

     

    SAS

     

    26 septembre 2010 à 13 h 54 min
  • ozone Répondre

    La difference avec le Vietnam est que cela est un chapitre clos aux USA alors que tout le monde a conscience que la guerre d’Algerie n’est que partie remise.

    Comme toute guerre civile.

    26 septembre 2010 à 11 h 12 min
  • Arthur ben moussa Répondre

    A mon avis vous l’avez voulu et bien maintenant vous l’avez et de profondis comme qui dirait….

    25 septembre 2010 à 22 h 53 min
  • sas Répondre

     

    encore zappé mon commentaire……

     

    DONC ACTE…..

     

    sas

    25 septembre 2010 à 17 h 19 min
  • R. Ed. Répondre

    Petite correction,

     

    c’est marocchinate le terme exact pour violer en tournante, en italien, en traduction "  faire comme les Marocains "

    25 septembre 2010 à 16 h 47 min
  • R. Ed. Répondre

    A force de venir se promener sur le site, Joresse ouvre quand-même de temps à autres les yeux.

    Il lui arrive maintenant de tenir des propos intelligents.

     

    Il finira par voter Front National, si ce n’est pas déjà le cas, dans le secret du confessional (j’ai oublié comment on appelle le kot où on va voter.)

    25 septembre 2010 à 16 h 44 min
  • Jaures Répondre

    Curieux que les mêmes qui voudraient voir abroger la loi Gayssot pour se permettre les pires propos racistes et anti-sémites s’acharne ainsi sur un film.

    Je n’ai, en l’occurence pas vu le film mais, pour avoir vu le précédent du même cinéaste, je tiens R.Bouchareb pour un cinéaste mineur qui ne mérite ni éloge ni haine.

    Les Américains, capables de sortir des films sur la guerre au Viêtnam quelques mois après les hostilités ont beaucoup à nous apprendre à nous qui, 50 ans après, sommes incapables d’une approche fictionnelle d’un conflit.

    Ce qu’il manque à la guerre d’Algérie sur le plan cinématographique ? Un Cimino, un Coppola, un Levinson, un Altman,…

    25 septembre 2010 à 14 h 34 min
    • safras Répondre

      bonjour
      @Jaures qui dit “Les Américains, capables de sortir des films sur la guerre au Viêtnam quelques mois après les hostilités ont beaucoup à nous apprendre à nous qui, 50 ans après, sommes incapables d’une approche fictionnelle d’un conflit.”
      je suggère la lecture de cet article sur mon blog
      http://manifpn2012.canalblog.com/archives/2010/05/26/18016885.html

      19 mai 2014 à 11 h 03 min
  • Teddy Répondre

    Excellent article.

    25 septembre 2010 à 0 h 49 min
  • R. Ed. Répondre

    Violer en " tournante " se dit marocinate en italien.

    Faut-il faire un dessin ?

    24 septembre 2010 à 23 h 17 min
  • Christian Répondre

    Bonsoir Monsieur,

    Rien à ajouter.

    Si ! Supprimer la double nationalité. On ne peut pas vivre et cracher dans la même écuelle.
    Le tout, subventionné par l’état, avec les avances sur recettes (Et nos impôts)

    L’UMPS est toujours prompte à cracher sur la FRANCE et ses Valeurs. Donnant des subventions aux appatrides qui la salissent.

    Avec tout mon respect.

    Christian

    24 septembre 2010 à 21 h 37 min
  • veritas Répondre

    Jamel Debbouze a un passé sulfureux (histoire de son bras perdu). Son présent est honteux, son futur est à coup sûr, à jamais minable. Trois-Bouses… pue la haine recuite qu’il distille avec un humour voulu léger mais très lourd. Il a le profil-type du faux-cul de première, du Judas aux 40 pièces d’argent.

    Même si on la lui fait lire de force, il n’aura jamais le courage de répondre à la lettre de Monsieur Holeindre…   

    24 septembre 2010 à 17 h 15 min
  • alf007 Répondre

    Bravo Holleindre a raison sur toute la ligne.

    24 septembre 2010 à 16 h 29 min
  • dbp Répondre

    hors sujet : on ne peut que recommander le livre de roger holeindre
    " parti communiste français : trahisons sur commande "
    Dans le sujet  : suite aux exactions des troupes " indigenes " dans la campagne d italie ( viols de femmes de jeunes femmes ,de garçons ,meurtres et pillages ) certains villages italiens ont édifiés des monuments pour   leur souvenir
    un film ( avec sophia loren ) realisé dans les années 60 évoque ces faits
    Gageons que s il devait etre redistribué dans le circuit des salles ou a la tele il y aurait derechef un defilé de protestation entre republique et bastille ou une condamnation des nuisibles  par la commission européenne 
    "

    24 septembre 2010 à 15 h 54 min
  • Anonyme Répondre

    Vérités et contre vérités, il est dans tous les cas intéressant  d’avoir plusieurs point de vue.
    La France et l’Algérie ont eu une histoire commune et aujourd’hui sont comme un couple de divorcé.
    Les tords sont surement des deux cotés et il n’est plus nécessaire maintenant de condamner untel ou untel.
    L’heure n’est plus à la rancœur, mais aux solutions d’avenir.

    Que faire des Algériens et des Français d’origine Algériennes ?

    « La France aime la ou quitte la » n’as été qu’un slogan non suivi de fait et d’acte.

    Pourtant la vrai question est la, peut-on être Français si l’on ne porte pas ce pays dans son cœur ?

    Pour avoir vu le comportement de certain Français de souche, de Français d’origine étrangère, et d’étrangers,

    Il me semble que le problème est plus un problème de moralité que d’origine.

    Qui aujourd’hui enseigne la morale ?

    On retrouve dans l’éducation des enfants d’hier, le comportement des adultes d’aujourd’hui.

    On retrouvera dans l’éducation des enfants d’aujourd’hui, le comportement des adultes de demain.

    Il est temps de mettre en place un système républicain d’enseignement et d’éducation des enfants ou le RESPECT et une priorité.

    Chrétiens, Musulmans Juifs doivent cohabiter autour d’un idéal commun « La France et la république ».

    Pour les Musulmans qui souhaitent vivre leurs religions pleinement il y a des états Islamiques.

    Pour les Juifs, il y a Israël.

    Pour les chrétiens, des monarchies de droit divin.

    Quelques soit leurs religions, les Français sont avant tous Français.

    Il y a beaucoup trop d’étrangers en France, plus que ce pays ne peut en intégrer.

    Ce n’est pas de la faute des étrangers qui comme tous être humain sont attirés par la prospérité et la richesse, mais bien la responsabilité des gouvernements successifs.

    La France est en train de perdre les valeurs fondamentales qui ont fait de se pays une des plus grandes puissances mondiale. Le melting pot que l’on nous impose conduits a la disparition de la morale et constitue un désastre pour l’avenir de nos enfants.

    24 septembre 2010 à 13 h 25 min
  • IOSA Répondre

    Très bel article dont on ressent l’émotion sinçère et réelle.

    J’ai envie de faire subir au président algérien les pires tourments, mais audelà de l’aspect de la vengeance reste le point crucial de la connerie française….acceptant de ployer les genoux et de lècher les bottes si ce n’est pas autre chose, devant la montée islamiste en échange d’un peu de pétrole.

    En un sens Saddam Hussein avait raison, il fallait laisser brûler les puits de pétrole et chercher un autre moyen pour subvenir à nos besoin et nous n’en serions pas là en ce moment à pleurer devant une Algérie qui nous apporte strictement rien.

    Les africains devraient aussi demander des dommages aux arabes pour la traite des esclaves dont ils furent victimes (20 millions d’esclaves selon les estimations).

    Bon faut cesser de rigoler avec eux, si boubou pas content, y a qu’a envoyer la troupe sur place pour lui régler son compte, en commencant par raser toutes les mosquées en France comme avertissement.

    Je vois déjà venir la théorie de l’omsol avec son cortège d’idioties prétendant que ce n’est pas la foi islamiste qui lie les pays musulmans entre eux…contre nous.

    Ah bon ? Alors pour quelle raison la gouvernance accepte de baisser son slip devant l’ Algérie ?

    Et qu’est qui lie ensemble les artistes dont il en est question dans l’article, pour nous renier ?

    Que tous les Français se mettent debout…au lieu de marcher à quatre pattes et là vous verrez si boubou ouvre encore sa gue**e .

     

     

     

     

     

     

    24 septembre 2010 à 12 h 00 min

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