Nietzsche et Jeanne d’Arc face au pays bas de François Hollande

Nietzsche et Jeanne d’Arc face au pays bas de François Hollande

Il semble que Jeanne d’Arc ne parle plus du tout à nos contemporains. Il devait être écrit que la Hollande, pardon la France, deviendrait un pays bas, très bas même, au plan moral, physique et même spirituel. Pour les 600 ans de Jeanne d’Arc, on aura été servis. Je n’ai même pas envie d’écrire sur Elle, je me contenterai encore et toujours de célébrer et de recommander le plus grandiose film hollywoodien de l’âge d’or, technicolor et flamboyant, célébration et douce France, le génial Jeanne d’Arc du grand Victor Fleming avec une imparable Ingrid Bergman et toute une flopée d’acteurs habités par la grâce, dont mon immense Ward Bond, acteur fordien promu en compagnon d’âme de la si grande Jeanne. Personne n’a su mieux rendre la ferveur du peuple, en ce début miraculeux du film où l’on se voit en France en 1429, la ferveur du peuple dis-je qui va se presser derrière Jeanne et contraindre les élites éternellement traîtresses devant l’éternel comme au temps de Jésus, à guerroyer et libérer la patrie. Voyez et revoyez ce film miraculeux, il vaut tous les hommages du monde. Je préfère rêver d’une époque éveillée que prêcher en des temps endormis. On veut du sozial, on en aura. On veut des drouadlom, on en aura. On veut du multiracial, on en aura aussi et encore plus.

Mais nous sommes en France en 2012. Même si l’on me conseillera de changer de crémerie, ce que j’ai fait, je ne peux résister aux petites grandes phrases Friedrich Nietzsche écrites il y a 120 ans maintenant quand il était en vacances entre Eze et Menton. Nietzsche parle de l’électorat social-démocrate qu’il voyait venir en bon prophète de l’ère du rien.

La terre sera alors devenue plus petite, et sur elle sautillera le dernier homme, qui rapetisse tout. Sa race est indestructible comme celle du puceron ; le dernier homme vit le plus longtemps. « Nous avons inventé le bonheur, » – disent les derniers hommes, et ils clignent de l’œil.

Dans son génial opus, Nietzsche manie aussi l’ironie, le second degré comme on dit aujourd’hui. Il voit venir l’humanité du bureau de vote et de la caisse de supermarché, l’humanité des sondages et des VTT… Il a prévu en tout cas la sur-médicamentation (quel beau mot tout de même !), l’ingouvernabilité (idem !) du bon peuple mécontent et même le goût immodéré pour le traintrain !

Un peu de poison de-ci de-là, pour se procurer des rêves agréables. Et beaucoup de poisons enfin, pour mourir agréablement. On travaille encore, car le travail est une distraction. Mais l’on veille à ce que la distraction ne débilite point. On ne devient plus ni pauvre ni riche : ce sont deux choses trop pénibles. Qui voudrait encore gouverner ? Qui voudrait obéir encore ? Ce sont deux choses trop pénibles.

Prévoyant le spectateur de Canal+, son « sens inné de la dérision » et son relativisme gauchisant, Nietzsche annonce aussi le relativisme moral et politique et le soin apporté à sa petite santé – car l’homme de la fin de l’histoire est increvable.

« Autrefois tout le monde était fou, » – disent ceux qui sont les plus fins, et ils clignent de l’œil. On est prudent et l’on sait tout ce qui est arrivé : c’est ainsi que l’on peut railler sans fin. On se dispute encore, mais on se réconcilie bientôt – car on ne veut pas se gâter l’estomac. On a son petit plaisir pour le jour et son petit plaisir pour la nuit : mais on respecte la santé.

Evidemment il avait vu venir le rôle de l’Etat moderne et surtout la fonction d’usurpateur qui est la marque de ces temps misérables de tyrannie humanitaire.

L’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids : il ment froidement et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : « Moi, l’État, je suis le Peuple. »

Notre savant savait aussi que chez le petit peuple des consommateurs assistés sociaux, l’appétit vient en mangeant (il le dit je ne sais plus où) ; et que donc, au moment où l’inévitable Bismarck commence à édifier son état sozial mais pas démocrate, on va créer un homme nouveau pour qui la vie est un problème à résoudre et pas un risque à courir. Mais en bon libertarien, Nietzsche rappelle que l’Etat c’est le vol, bien plus que la propriété (pauvre Proudhon !) :

Mais l’État ment dans toutes ses langues du bien et du mal ; et, dans tout ce qu’il dit, il ment – et tout ce qu’il a, il l’a volé.

En fait une petite phrase bien provocante, propre à caractériser les nouveaux électeurs de la gauche très plurielle.

Beaucoup trop d’hommes viennent au monde : l’État a été inventé pour ceux qui sont superflus !

Allez, et un bon petit plan de relance pour tous nos Français superflus ! On parquera les autres et leurs enfants privés du « quotient familial » dans un catholique parc consacré à Jeanne d’Arc.


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Comments (13)

  • De Chardat Répondre

    Article passionnant, comme à l’habitude !

    C’est la première fois, depuis de longues années, que je lis un auteur qui célèbre les qualités du "Jeanne d’Arc"de Victor Flemming (1948), qui fut, sauf erreur, son dernier film.Sans être une oeuvre majeure, c’est un film beaucoup plus estimable que les esprits chagrins veulent le faire entendre. Le biographe d’Hitchok, Donald Spotto, réhabilite ce film que le grand Htich tenait pour médiocre. Evidemment, c’est Hollywood, avec ses clichés à la fois agaçants et séduisants. Mais le Père Doncoeur grand spécialiste du personnage de Jeanne et de l’époque concernée,  fut le conseiller historique, ce qui apporte une caution sérieuse à cette oruvre, à défaut d’un véritable regard créatif sur le sujet.

    Peut-être rejet et mépris pour cette "Jeanne d’Arc" tiennent-ils dans le fait que le film, tirée d’une pièce de Maxwell Anderson, laisse une large place à la foi. Il est actuellement impossible d’avoir un DVD du film complêt (2 h.20 environ) disponible en France. Il l’est aux USA (région 1) depuis plusieurs années.  Je possède (en VHS) une version raccourcie à 1 h.40 – en VF ! – où l’on s’est payé le culot de refaire un montage partiel du film d’origine ! En revanche, sii l’on se contente d’une version parlée en Coréen et sous-titres Anglais, on peut : elle existe ! Si le DVD avait comporté des sous-titres en Patagon, je l’aurais acheté ! Avec le temps, il serait devenu une pièce de collection !

    Il est très possible que l’idée de Jean d’arc comme archétype du sauveur – qui présente des analogies avec le thème du Roi perdu – ait pu irriter ceux qui auraient pu, à la faveur de cette commémoration, diffuser cette version intégrale, au Technicolor flamboyant. Il est pittoresque de savoir que la bande sonore originale complète, perdue à Hollywood, a été retrouvé en Europe !

    Quant à l’ineffable Hollande, chef de l’Etat pour cinq ans (?), il me plait bien que vous ayez fait allusion aux Pays Bas. Je m’y suis mis, de mon coté il y a plusieurs semaines, bien avant son accession au Trône de France sous une forme très proche de la vôtre !  "HOLLANDE, PAYS BAS, LE PAYS SERA ENCORE PLUS BAS".  Pendant un moment, je me suis imaginé que l’on verrait fleurir la chose en bandeaux sur les affiches du candidat con-cerné. Et j’ai expédié cette version amère et drôlatique partout où elle a pu être envoyée. J’ai fait quatre tentatives sur les ondes de R.C. (Vous connaissez, bien entendu…) Elle n’est jamais parvenue jusqu’au plateau.  Peut-être a-t-elle été jugée stupide…  Si elle a tenté un auteur tel que vous, j’en doute. Je me sens heureux et honoré de cette amusante rencontre. Maintenant il nous reste à prier !

    18 mai 2012 à 15 h 21 min
  • Bisson Répondre

    Notre chère Jeanne d’Arc ne nous écoute plus puisque nos politiques, qui n’ont rien de nobles, ont bafoué les lois de la chrétienté et prônent un laïcisme exacerbé.

    Quant au peuple qui se laisse embobiner par ces marxistes ne cherchent malheureusement pas à entendre les voix de la vérité.

    Vive Sainte Jeanne, aidez-nous à redresser cette France que vous aimez tant.

    16 mai 2012 à 16 h 39 min
  • itamol Répondre

    Comme en 1981, la droite aura du mal à survivre, même si elle remporte les législatives. L’UMP éclatera sans doute, faute de n’avoir plus ni président ni majorité. Elle ne tenait que par les seules perspectives électorales, ayant renoncé depuis bien longtemps à avoir la moindre doctrine, s’abandonnant à la pensée unique, étatiste, keynésienne et corrompue. Dans ce contexte de dérobade de la gauche et de débandade de la droite, la « nouvelle offre politique » sera accueillie avec curiosité, puis avec intérêt, puis avec espoir. C’est ce que j’ai vécu de 1981 à 1986, date à laquelle les libéraux venus au pouvoir avec Chirac – qui n’a été libéral que le temps d’un discours – vont renier leur engagement, et ruiner pour quelques années les chances du libéralisme. Le scénario s’est reproduit en 1995. Donc les socialistes au pouvoir, c’est bon pour le business libéral. A condition que l’on ne s’en remette pas à la seule classe politique pour couronner le travail, car « le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument » disait lord Acton. Le travail des libéraux au cours de ces prochains moins va consister à communiquer, à proposer, à s’organiser. Communiquer : il faut briser le cercle de l’ignorance qui emprisonne l’opinion publique, avoir une pédagogie active qui ne consiste pas seulement à dénoncer les erreurs socialistes – tout le monde les connaît ou les connaîtra – mais aussi à expliquer comment fonctionne un pays où l’on se passe de l’Etat pour faire régler les problèmes par les procédures marchandes ou communautaires : comment le courrier est mieux distribué par des postes privée, comment les chemins de fer circulent sur des voies fiables quand elles sont gérées par une compagnie privée, comment les écoles privées répondent aux vœux des familles Entre autres, la Nouvelle Lettre et le nouveau site http://www.libress.org lancé cette semaine contribueront à cette pédagogie active. Proposer : choisir des cibles concrètes, celles que nul n’a su atteindre jusqu’à présent, faute d’accepter les solutions libérales : le système de retraites et de santé, l’école, la mobilité du travail, la progressivité de l’impôt, le logement. Sur ces questions le feu couve depuis longtemps, et l’explosion est proche : nous montrerons comment désamorcer ces bombes Organiser : les libéraux de la société civile ont pris depuis longtemps la bonne habitude de travailler ensemble : ALEPS, IREF, Contribuables Associés, Euro 92, Institut Turgot, Liberté Chérie sont déjà en étroite collaboration, chacun gardant la spécificité de ses objectifs et de ses moyens. Contrairement à ce qui a été dit, je ne crois pas que la création d’un nouveau parti libéral à partir des dépouilles de l’UMP soit une bonne solution : le libéralisme ne peut être un « courant » de la nouvelle opposition. Ce n’est pas d’un parti, ni de la classe politique actuelle que sortiront le programme et les hommes du libéralisme à venir. Il nous faut remettre en marche des réseaux où se mêlent société civile et classe politique, pour éviter l’isolement et les dérives des élus, pour intéresser à la chose publique des milliers de Français qui ne veulent pas pour l’instant s’engager en politique. Cette symbiose avait été parfaitement réussie avec Idées Action, un club malencontreusement dissout par son fondateur Alain Madelin, et que j’ai vainement essayé de faire revivre avec Génération Libérale. J’espère qu’une organisation embryonnaire pourra être discutée, sinon amorcée, à l’occasion de notre Université d’Eté, dont tout le mode, mercredi, a retenu les dates : 26 au 29 août. Vous le voyez : le libéralisme va renaître de ses cendres, l’espoir aussi. « N’ayez pas peur ». (Jacques Garello cité)

    16 mai 2012 à 10 h 58 min
  • R. Ed Répondre

     @ genai…

    Dieu, les athées…

    Dieu, et ceux qui y croient…

    Qui y croient et y ajoutent tout un fatras de simagrées les plus saugrenues les unes que les autres.

    Toutes les religions y passent pas une n’y échappe.

    Viande Kasher, hallal, poisson le vendredi, les cinq prières, l’absolution des péchés, le cul en l’air des mahométans, les processions, les saints, etc, etc,…

    Tous ces rites, Dieu où est-il, là ?

    L’ange Gabriël, Lucifer, Moïse, …

    C’est bien simple, dieu, je n’y crois pas, et j’évite de me poser trop de questions. Je vis sur cette terre, je vois ce qu’y s’y passe, et je m’aperçois que tout compte fait, je n’y fais aussi qu’y passer.

    C’est largement suffisant comme argument

    16 mai 2012 à 10 h 32 min
  • Lavoix Répondre

    Les événements ~ Ma permission est en toutes choses. Ma volonté permet tout ce qui arrive, et rien n’arrive sans elle. # C’est par amour de l’humanité, des âmes que j’ai créées, que j’interviens dans l’histoire en suscitant des instruments fidèles et zélés. L’exemple le plus connu est bien sûr Jeanne d’Arc, mais il y en eut d’autres, plus anonymes parfois. # On croit pouvoir agir sans Moi ! Les faits sont là cependant pour démontrer l’absurdité d’une telle pensée. Comment pouvez-vous agir sans Moi si j’ai en main, Moi seul, les clefs de l’univers ? Les grands génies, c’est Moi qui les suscite ; de même les grands fléaux : Cyrus, Attila, les Romains, ils ne sont que mes instruments. « Je suis » et Je regarde les siècles ; les causes secondes Me demandent la permission avant d’agir, avant de se déchaîner, avant de terrasser. # Pour quelle fin j’ai suscité Napoléon ? Il était le ministre de Ma colère, pour punir l’iniquité des impies et humilier les superbes. Un impie détruit d’autres impies. # Ne comprenez-vous pas que J’entre dans le destin des peuples ? Ou bien croyez-vous que c’est à l’aveuglette qu’arrivent défaites et victoires, sans un œil régulateur qui veille de là-haut, sans une main invisible et supérieure qui freine ou dévie vos manœuvres ? Votre planète a-t-elle été lancée au hasard dans l’univers, n’a-t-elle pas été formée par Moi pour qu’y habitent mes fils ? Me désintéresserai-je des nations, Moi qui guide le destin des peuples ? Moi qui me suis fait Homme-Dieu pour vous ? Ne suis-Je pas libre de faire pencher la balance du côté où Je veux ? … Que savez-vous du motif de l’abaissement ou de l’exaltation de certaines nations ? Là encore, il y a un secret de Ma Providence : c’est afin que l’une serve à l’autre à se perfectionner et lui soit un éperon pour monter, comme il en est pour les âmes. # C’est Moi-même qui envoie les tribulations du monde, pour apprendre à l’âme que sa fin n’est pas en cette vie, que les choses terrestres sont imparfaites et périssables, que c’est Moi seul qui suis sa fin et qu’elle doit me désirer et me choisir comme tel. # Oui, tu vois ! La croix est là, sur le monde . Mais écoute bien cela , il y a deux sortes de croix : Celle que Je confie à ceux qui m’aiment. Il souffrent avec Moi pour continuer la Rédemption. Leur croix est souvent très lourde, mais pourtant légère, car c’est une croix d’amour. Et puis, il y a l’autre, celle que Je donne à mes enfants qui sont loin de Moi. Elle est aussi très lourde pour eux. Mais Je la donne pour qu’ils se souviennent de Moi et me reviennent. Voilà le secret des croix. Chacun porte la sienne et lui donne le sens qu’il désire, selon l’inclination de son cœur. ###

    16 mai 2012 à 9 h 43 min
  • Anonyme Répondre

    Marie Curie n’est-elle pas, en partie, responsable du suicide de son mari, Pierre Curie, qui s’est jeté sous un fiacre car il ne supportait plus l"insigne inconduite de son épouse, telle que nous la connaissons par les impudiques lettres adressées à son amant, Paul Langevin ?

    15 mai 2012 à 18 h 12 min
  • francis devichi Répondre

    UN PETIT CHEF D’ETAT POUR UN PEUPLE DEVENU PETIT………..VIVE JEANNE D’ARC

    15 mai 2012 à 17 h 46 min
  • genai Répondre

    ils sont tous athées….du moins se prétendent-ils athées, en fait ils ont créé des nouveaux dieux et déesses sans se rendre compte qu’au bout du compte il reste toujours Dieu, le seul l’unique dans sa sainte trinité… ils refusent d’admettre que Dieu a créé toutes choses…alors l’Univers, les planètes, les étoiles et les êtres vivants? Résultat du big bang qu’ils disent, ils veulent nous persuader que tout est né du big bang…une explosion fantastique…mais quand vous leur demandez: qui a provoqué ce big bang, ils vous répondent: une coïncidence…un choc inopiné de matière…alors vous insistez: quelle matière? ils vous disent la matière cosmique…et vous leur demandez, mais d’où vient cette matière cosmique? leur réponse: elle a toujours existé…il n’y a pas de début. je continue: mais cette matière cosmique qui a toujours existé et qui a provoqué le big bang, c’est à dire le début de ce qui est…cette matière cosmique en fait vous la rendez responsable de ce qui est…c’est curieux cette matière cosmique capable de tout créer d’un simple big bang j’aurais une forte propension à la rapprocher de ce que d’aucuns appellent DIEU…dont la définition judéo-chrétienne est “qui a toujours été et sera toujours” on l’a imagé de mille et une façons ce Dieu dans lequel l’athée ne veut pas croire…en fait, il lui donne un autre nom, c’est tout!

    15 mai 2012 à 17 h 28 min
  • Boisard Jacques Répondre

    Tentons un message d’espoir après la lecture de l’article de Nicolas Bonnal.

    Dimanche 13 mai, Jeanne d’Arc a été particulièrement honorée par les Poitevins. Voici des décennies que les rues de Poitiers n’avaient pas vibré à l’écoute des cantiques à la gloire de Jeanne ! 800 fidèles ont défilé précédés par une Jeanne, fière cavalière entourée de ses pages et suivie par une armée de gamins eux-même suivis par près d’une centaine de collégiens et collégiennes auxquels succédait un imposant cortège d’ecclésiastiques et laïques.
    Tout ce beau cortège à chanté bien haut son amour de la France et sa confiance en Jeanne qui, en son temps fut l’impensable secours.
    Mais :
    les hommes batailleront
    et
    Dieu donnera la victoire

    15 mai 2012 à 16 h 35 min
  • Lavoix Répondre

    Ma fille, les gouvernements sentent que la terre se dérobe sous leurs pieds. Je me servirai de tous les moyens pour les soumettre, pour les obliger à revenir en eux-mêmes et pour leur faire comprendre qu’ils ne peuvent attendre la paix véritable et durable que de Moi; tantôt j’humilie l’un, tantôt un autre; tantôt je suscite entre eux l’amitié, tantôt l’inimitié. Je mettrai tout en œuvre pour qu’ils se soumettent: Je ferai en sorte que les forces leur manquent; Je ferai des choses inattendues et imprévues qui les laisseront perplexes et pour leur montrer la fragilité des choses humaines et leur propre fragilité; pour leur faire comprendre que Dieu seul est l’Etre solide dont ils peuvent attendre tout bien, et que, s’ils veulent la Justice et la Paix, ils doivent venir à la source de la véritable Justice et de la véritable Paix; dans le cas contraire, ils n’arriveront à aucun résultat, ils continueront à s’agiter, et s’il apparaît qu’ils établissent la paix, elle ne sera pas durable et les luttes s’enflammeront de plus belle. Ma fille, les choses sont telles que seul mon doigt tout-puisssant peut les arranger, et en son temps Je le mettrai, mais de grandes épreuves sont nécessaires, et le monde les aura. Aussi, il faut une grande patience.

    15 mai 2012 à 10 h 36 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ oufla

    François Hollande est avant tout une chimère …  qu’il soit athée ou pas athée on s’en contre-fou … cela ne change rien à l’affaire ( mal engagée )
    mon seul espoir :  qu’Angela le remette dans les clous !

    15 mai 2012 à 10 h 11 min
  • oufla Répondre

    A propos… François Hollande n’est-il pas athée ?

    14 mai 2012 à 20 h 09 min
  • ilianov Répondre

    Marie Curie “Ce sont des créatures humainement parfaites. En elles, tout a atteint la perfection, excepté leur esprit qui a régressé toujours plus, jusqu’à devenir un embryon d’esprit. Elles ont un génie parfait, un sérieux parfait. Leur vertu est une flamme qui ne réchauffe pas. C’est un feu froid. Il n’a pas de valeur pour moi. Je préfère une spiritualité imparfaite à une humanité parfaite. Une si grande splendeur de perfection humaine est comme la luminosité de cent, de mille lampes. Elles produisent de la lumière; c’est indéniable. Mais c’est une lumière artificielle, laquelle, advenant une panne du moindre mécanisme, meurt aussitôt, et il n’en reste rien. Tandis que l’esprit, même imparfait, est toujours un petit soleil vivant de sa propre lumière, jaillie de la Grâce qui réside en lui. Je parle de l’esprit vivant, c’est-à-dire qui vit en moi, vivifié par la Grâce. Le fait de posséder une intelligence supérieure, qui leur a permis de pénétrer les mystères de la nature, aurait dû aussi les amener à voir la puissance de Dieu et son existence, dont l’être est inscrit dans toutes les choses créées. Mais rien de cela ne s’est produit. Ce sont des êtres pleins de science, mais à qui il manque le fil qui conduit à la connaissance exacte de ce qui est. Inventeurs de nouveau, mais négateurs de l’éternel; découvreurs de forces secrètes, mais indifférents à la force des forces, Dieu. Ils ne le cherchent pas, mais au contraire, le nient délibérément. Tout au moins, ils le négligent. C’est pour cela que la science humaine, indéniablement avancée, ne porte pas de bons fruits, mais des fruits empoisonnés. Il manque dans le coeur et dans l’esprit des scientifiques le feu de l’amour qui fait respecter et aimer Dieu, qui fait respecter et aimer le prochain. Dans le cas particulier qui nous intéresse, cette femme ne fit aucun tort à son prochain; au contraire, elle lui fit du bien. C’est déjà beaucoup. Mais réfléchis un peu à l’importance de l’impulsion qu’elle aurait donnée à son école, à ses disciples et aux disciples des disciples si, à la fascination de son moi, elle avait uni une religiosité profonde. Tu peux croire, ma chère âme, qu’à l’heure du jugement, de petites créatures illettrées paraîtront plus grandes que les luminaires de la science. Les premières, allumées par l’amour, seront des étoiles vivantes dans mon ciel. Les autres, même si je ne les condamnerai pas pas à cause du bien qu’ils ont fait sur le plan humain, les autres seront des corps nébuleux dans mon Paradis. Ils seront sauvés par ma miséricorde sans aucun mérite de leur part, sauvés davantage par les prières de ceux à qui ils ont fait du bien que par eux-mêmes. Maintenant, dis-moi : préfères-tu être une petite nullité dans le domaine du savoir et m’appartenir toute à moi dans cette vie et dans l’autre, ou aurais-tu aimé être un astre ici-bas et opaque nébuleuse là-haut ? Je connais déjà ta réponse et je te dis donc : Tu as répondu sagement, va en paix.”

    14 mai 2012 à 16 h 57 min

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