« Pour Benoît XVI », une défense intelligente du Saint-Père
« Pour Benoît XVI », est le titre en forme de manifeste d’un livre écrit à plusieurs mains, notamment par Pierre-Olivier Arduin, Christophe Geffroy, directeur du magazine catholique La Nef, Christian Gouyaud et Jacques de Guillebon, et préfacé par Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon (l’ouvrage contient également un entretien avec Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne).
Paru en mai 2009, au lendemain des polémiques suscitées par la levée des excommunications des quatre évêques « lefebvristes » de la Fraternité Saint-Pie X, par le drame de l’avortement au Brésil d’une fillette de neuf ans violée par son beau-père, puis par les propos tenus par Benoît XVI sur le préservatif en Afrique, cet ouvrage répond aux attaques et aux diffamations couramment répandues contre le Saint-Père, accusé de vouloir remettre en cause les « avancées » du Concile Vatican II et de se couper des réalités du monde moderne.
Les titres des chapitres indiquent les questions abordées :
« Benoît XVI, pape proche de l’"extrême droite" ? » ;
« Benoît XVI, pape de l’ordre moral ? » ;
« Benoît XVI, pape du "choc des civilisations" ? » ;
« Benoît XVI, pape doctrinaire ? » ;
« Benoît XVI, pape contre Vatican II ? » ;
« Benoît XVI, pape contre la nouvelle liturgie ? » ;
« Benoît XVI, pape des "intégristes" ? »
Les réponses apportées resituent la réflexion et le travail du pape actuel dans la continuité de la Tradition de l’Eglise, excluant l’idée d’une rupture entre un avant et un après-Vatican II.
Comme l’écrit Mgr Rey dans la préface qu’il a donnée au livre, « Si les attaques contre le pape ont atteint une telle violence, c’est parce qu’il s’oppose, quasiment seul, avec un discours fort et cohérent, à la "culture de mort" qui cherche à étendre partout son hégémonie tyrannique. C’est une réaction de peur, peur de voir s’imposer une vérité que l’on refuse et que l’on combat avec acharnement : le discours de l’Eglise pour la vie, pour la famille, pour l’amour vrai, sa compassion pour les plus faibles et les plus pauvres, même s’il est exigeant, chacun sent bien qu’il est accessible à toute âme de bonne volonté et qu’il est seul capable de sauver l’homme de lui-même et de la dérive relativiste mortifère de nos sociétés. »
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4 Vérités-DIP
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Comments (8)
Ami Sembour, l’INED estimai en 1966 le nombre d’avortements clandestins entre 200 et 300 000.
Il y en a environ 200 000 répertoriés aujourd’hui.
Les avortement clandestins faisaient autrefois entre 200 et 300 mortes par an.
La note que vous publiez n’est pas de l’INED mais de Transvie qui milite contre le droit d’avortement.
Je me fiche totalement de ce que fait Benoit qui n’est pour moi qu’un homme parmi d’autre qui cherche à maintenir une idéologie qui le légitime. J’ai par contre le droit de dire mon désaccord sur sa façon de vouloir régir la vie privée des gens.
Les femmes qui subissent des fausses couches sont d’autant plus à plaindre que leur grossesse est désirée. Heureusement, elles sont soutenues par leur entourage et les progrès scientifiques permettent souvent d’éviter que se renouvelle ce problème douloureux.
Vous n’êtes pas clair dans votre intervention: pensez-vous que les fausses couches doivent bénéficier du même enterrement religieux qu’un défunt ? Souhaiteriez-vous qu’une enquête soit effectivement diligenté dans tous les cas de fausse couche dés la conception ?
Shadok, essayez de penser simplement qu’on peut ne pas croire en Dieu sans être pour cela un monstre.
Par ailleurs, les inepties de De Gaulle rempliraient tout un dictionnaire de citations.
François, la seule chose qui justifie le droit à l’avortement, c’est le droit des femmes à disposer de leur corps. Encore une fois, si vous ne voulez plus d’avortement, militez pour la contraception et l’éducation sexuelle.
Justifier du bien fondé de l’avortement par le fait que de toutes façons " cela se faisait avant" est une idiotie de première grandeur. Le fait que quelque chose se fasse ne signifie pas que cette chose est bonne ou juste. Le fait d’autoriser quelque chose ne rend pas cette chose bonne ou juste, tout au plus la rend il légale.
Question à 100 sous: La fraude fiscale se pratique couramment bien qu’interdite. au nom du raisonnement si souvent cité par les défenseurs de l’avortement il faudrait donc la légaliser?…
Ce sera également le même argument falacieux qui sera mis en avant pour l’euthanasie…
[Pour le modérateur : mon texte précédent est parti trop tôt et doit être remplacé par le suivant si possible :]
Jaurès écrit :
« Sur le droit à l’avortement, on sait pertinemment qu’il y avait autant d’interruptions volontaires de grossesse en France avant la loi. »
J’ai de nombreuses fois montré l’effrayante fausseté de toute affirmation quantitative faite par Jaurès, avec ou sans chiffre formellement cité. Ici c’est le « AUTANT » qui m’a donc fait dresser l’oreille et flairer l’habituel satané mensonge ou plutôt le mensonge satanique (puisque Satan se reconnait au cocktail mensonge+meurtre. Or ici il s’agit de mensonge pour dénier et cacher des meurtres, 200 000 meurtres annuels, en l’occurrence).
Heureusement, fin 2011, il suffit de cliquer un peu et de croiser des informations pour avoir une assez bonne idée sur beaucoup de choses. Il existe des légions de statistiques sur l’avortement mais comme toujours il faut bien faire attention à tout, pour les lire. Le site :
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:Pj0l8FQ51SsJ:transvie.com/pub.php%3Fatome%3D148+statistiques+avortement+france&cd=7&hl=fr&ct=clnk&gl=fr
apporte une lecture précise des statistiques de l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED). On trouvera intéressante la note du 2007-10-03 :
Nota : la déclaration et la rédaction, pour chaque avortement, d’un bulletin statistique est une obligation légale. Par conséquent, tout avortement ne donnant pas lieu à la rédaction d’un bulletin statistique est, juridiquement parlant, un avortement clandestin. Certains auteurs estiment que 40 000 avortements illégaux sont ainsi commis en France. Plusieurs auteurs estiment que l’objectif de la loi Veil, qui était de supprimer les avortements clandestins, a totalement échoué : il y aurait aujourd’hui, peu ou prou, un nombre à peu près identiques d’avortements clandestins par rapport à la période de répression, avec, en plus, 200 000 avortements légaux. On remarquera que, à ce jour, le délit qui consiste soit à maquiller un avortement sous un autre vocable médical, soit à effectuer un avortement sans remplir le bulletin de déclaration prévu par la loi, n’a donné lieu à aucune poursuite administrative ou judiciaire.
En résumé le péremptoire « AUTANT » de Jaurès est aussi digne de sérieux que ses doctissimes admonestations sur ce que ce nain intellectuel de BENOIT XVI, doit faire et ne pas faire.
Jaurès qui ne fréquente que les gens bien, pensant dans la droite ligne du Parti, ne se mêle jamais aux enterrements solennels de fausses couches. Ces réalités populaires sordides échappent à sa capacité maintes fois affirmée de courir compatir avec les gens fragilisés, ici les parents dans la douleur.
Il feint de croire aussi que l’Eglise et l’Etat sont toujours « cul et chemise » au point que des enquêtes pour homicide puissent être lancées pour des fausses couches suspectes, sur simple réquisition du presbytère.
Que dire du distinguo philosophico-gélatineux mort-né qu’il aborde, entre « être » et « personne » ? RIEN pour ma part, en tout cas pas ici et ce soir.
La souris est en cours de formation
Pas mal la papomobile!
Au lieu de faire ses conneries, il devrait réunir des enfants
J’aimerais que Marie les guerisse l’annee prochaine
Je dénie totalement au Pape de se réclamer d’une "culture de vie" opposée à "une culture de mort".
Sur le droit à l’avortement, on sait pertinemment qu’il y avait autant d’interruptions volontaires de grossesse en France avant la loi. Sauf qu’à l’époque, dans les milieux les plus fragiles, les IVG tournaient souvent à la boucherie clandestine et à la septicémie.
Si l’Eglise voulait vraiment que cesse le recours à l’avortement, elle militerait pour développer l’éducation sexuelle et la contraception.
D’autant que l’idéologie selon laquelle un être est une personne dés sa conception n’est pas défendable.
Si c’est le cas, pourquoi ne pas traiter aussi religieusement une fausse couche qu’un défunt ? Pourquoi ne pas demander qu’une enquête soit menée pour s’assurer que ce fût bien naturel ?
En fait, l’idéologie chrétienne, qui a perdu l’essentiel de son influence politique, essaie d’exister encore par une morale oppressive qui ne repose sur rien.
YENAPAS MARRE ???
Après le racket du moyen-age, les oboles dans les églises, vous voulez aussi un impôt pour la religion ?
Ben oui, pour ceux qui penseraient que je dis des conneries…..il y a la tva à payer sur le bouquin !!!
A force d’en parler de cette Eglise, vous la tuez !
IOSA