Quand Marianne réhabilite le communisme aux 100 millions de morts

Quand Marianne réhabilite le communisme aux 100 millions de morts

Coup d’œil instructif au hors-série de l’hebdomadaire Marianne, daté de novembre-décembre 2009, consacré au « Communisme, une histoire française ».

Ce petit manuel de désinformation donne à comprendre, dès l’éditorial, que certes les régimes communistes n’étaient pas complètement irréprochables, mais que les communistes, eux, étaient des gens très bien, qu’il faut même créditer de la chute du mur de Berlin, un vopo ayant laissé passer la foule qui se ruait à l’Ouest : « Parce qu’un policier communiste n’a pas voulu, n’a pas pu ouvrir le feu sur le peuple, le communisme s’est effondré. »

Il est seulement regrettable que les vopos ne se soient posé ce cas de conscience qu’en 1989, soit plus de 28 ans après sa construction…

« Vaincu politiquement, le communisme semble, comme spirituellement, toujours bien vivant », se félicite l’éditorialiste du hors série de Marianne, Pierre Feydel.

« Les idées d’égalité, de justice, de solidarité qu’il a prônées sont toujours dans les têtes. Des bouts de communisme survivent ici ou là, plus ou moins organisés politiquement. La lettre est morte mais l’esprit perdure dans l’imaginaire national, charpente l’exception française si décriée et tellement défendue. La nostalgie est parfois si forte que l’on entendrait murmurer : le communisme est mort, vivent les communistes ! »

Un aveu dans ce texte : ce que la gauche et une partie de la droite s’accordent à défendre sous le nom d’exception française est un héritage du communisme, auquel le général De Gaulle abandonna dès le lendemain de la deuxième guerre mondiale les deux secteurs clés qu’étaient la fonction publique (ministère confié à Maurice Thorez en 1945) et l’éducation (avec le plan des communistes Langevin et Wallon). La même droite gaulliste lui abandonna par la suite, dans les faits, la culture.

C’est pourquoi le communisme, bien qu’il ait tué plus de 100 millions de personnes à travers le monde et plusieurs milliers en France même – il porte la responsabilité d’une bonne partie des excès de l’épuration, de certains attentats commis au lendemain de la deuxième guerre mondiale et pendant la guerre d’Algérie, au cours de laquelle ses réseaux soutinrent le terrorisme FLN –, n’a jamais fait l’objet dans notre pays d’une véritable condamnation, ni même d’un véritable procès.

Imagine-t-on un journaliste de Marianne écrire, à propos du national-socialisme : « Les idées de jeunesse, de retour à une vie saine, de solidarité qu’il a prônées sont toujours dans les têtes » ? Et le même hebdomadaire faire sa « der » d’une publicité pour le quotidien du parti nazi, s’il en existait un, comme il en publie une en quatrième de couverture pour L’Humanité, journal du PCF ?

Nazisme et communisme sont deux idéologies sœurs, symétriques et mortifères. Mais tandis que le nazisme est mort et enterré, le communisme continue d’imprégner les esprits d’une large partie de notre caste médiatique. Attention, danger !

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Comments (17)

  • Anonyme Répondre

     

    Ne confondre pas ideaux avec la realité! Le problème est ici. Mon français est terrible! J’ aime la France, son histoire, son art! 

    15 août 2011 à 17 h 02 min
  • Brasileiro Répondre

    Pas besoin d’en dire plus, très bon article.

    31 mars 2010 à 0 h 38 min
  • rednes Répondre

    La dictature écologique est la suite du communisme où ses principaux responsables ont trouvé  le moyen de faire fortune sur le dos des contribuables. Le communisme est la pire escroquerie commise par des savants manipulateurs qui savent tirer profits personnels de cette dictature tout comme le font les écologistes. Le budget de Green peace est de 8 milliards de dollars par an !!!! oui, 8 milliards de dollards par an!. Les communistes français vivent encore de l’argent des contribuables donné par le gouvernement.

    nous ne sommes pas sortis d’affaires ! ! ! !

    10 janvier 2010 à 16 h 28 min
  • IOSA Répondre

    Le communisme c’est le partage des biens d’autrui avec le gouvernement et c’est même pour celà que certains communistes roulent en grosses cylindrées rutilantes et je ne parle même pas de la demeure familiale en héritage pour leurs enfants (ni des comptes en Suisse).

    A t’on déjà vu un communiste partager son salaire avec un chômeur ?

    IOSA

    16 décembre 2009 à 21 h 54 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Bon, je vous laisse chercher le solde. >>
    Pas la peine de chercher trop loin, je pense que le solde des victimes doit se trouver dans toutes les pseudo guerres de libération que cette doctrine délétère et sadique a provoquées sur la surface de cette planète.
    Qu’il y ait encore des gens qui fassent l’apologie de cette doctrine est tout simplement écoeurant.
    PS: dicton célèbre du communisme, "on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs>. Peut-être faudrait-il transformer ces personnes en oeufs, cela serait enfin une juste inversion des rôles.

    16 décembre 2009 à 12 h 06 min
  • Jean Riss Répondre

    Mais Marchal, lisez donc le célèbre bouquin de Stéphane Courtois et coll. " Le livre noir du communisme" et vous aurez la réponse… Rien qu’en Ukraine, avec la famine organisée par Staline on en comptait déjà plus de 6 millions !

    En ce qui me concerne, 2 voyages en Pologne et 1 en Roumanie alors "satellites" de Moscou, ont suffit pour me faire une idée de ce qu’était le communisme appliqué. Merci !

    15 décembre 2009 à 15 h 21 min
  • R. Ed. Répondre

    100 millions de morts dû au communisme ?

    Ce chiffre est périmé, le nombre de morts dû à ce fléau est réestimé à 150 millions – c’est bien sûr un chiffre approximatif, vu que les cocos n’ont pas tenu les registres à jour, contrairement aux Allemands.

    C’est comme pour la Seconde guerre mondiale, le nombre de morts est évalué entre 50 et 65 millions de morts, y compris la partie asiatique du conflit.

    Quant à la question imbécile " ils sont où les morts ", bin ils sont morts, morts et enterrés, et remplacés au fur et à mesure par les nouvelles victimes de cette idéologie qui compte encore de nombreux adeptes, y compris en France, n’est – ce pas Joresse ? 

     

    15 décembre 2009 à 12 h 56 min
  • IOSA Répondre

    Je confirme les propos de Florin@….. Ainsi, sous l’égide du Général De gaule dans l’après guerre, c’est 2000 soldats soviétiques réfractaires au régime communiste, qui furent remis aux autorités soviétiques afin d’éradication (épuration est le terme exact).

    Ceci ayant fait, il y a quelques années d’une information télévisée sur la base de documents secrets et qui fut très vite étouffée.

    La lèche n’avait pas de limite à cette époque et la vie si peu d’importance pour les ambitieux.

    IOSA

    15 décembre 2009 à 11 h 33 min
  • Florin Répondre

    @Marchal : à déchiffrer votre texte,on comprend vite que vous n’êtes pas de ceux qui lisent.

    Alors, soit ! à vos calculettes, et faites tourner le rouleau de papier dans l’imprimante :

    où sont les 100 millions de morts du communisme ?

    voyons voir : …

    chez Pol-Pot (en 1977-1979, 2,5 millions de morts / sur une population de 7 millions …)

    chez Lénine et Staline : 17 millions (dont 7 millions en 1933-1934 en Ukraine, morts par famine, alors que l’Armée Rouge DETRUISAIT les vivres confisquées chez les paysans !!!) (il s’agit d’un GENOCIDE, ni plus ni moins).

    chez Mao (entre 40 et 50 millions, entre 1949 et 1978 – chiffres approximatifs, vu que les cocos sont toujours au pouvoir).

    Bon, je vous laisse chercher le solde.

    Les pays occidentaux ont contribué au score, notamment en rendant à Staline les prisonniers de guerre soviétiques et autres "citoyens soviétiques égarés" en Europe pendant la guerre 39-45. Comme ces pauvres gens risquaient de parler autour d’eux et de décrire la vie en Occident, la plupart ont été exécutés dès leur retour sur le sol de la Mère-Patrie soviétique. Seul le Liechtenstein a refusé le retour forcé, et a sauvé ainsi quelques centaines de personnes arrivées sur son territoire.

    15 décembre 2009 à 0 h 14 min
  • and Répondre

    Je lis souvent Marianne avec beaucoup de plaisir, mais je dois reconnaitre que là vous avez totalement raison, cette idéologie a fait un mal fou  à notre pays tout en n’étant pas au pouvoir (Dieu Merci)
    Pour certain il faut pardonner la plupart des excés du communisme, Une dictature reste toujours une dictature.

    14 décembre 2009 à 20 h 07 min
  • françois Répondre

     A vous lire, Marchal, on a l’impression que la faim, le chômage et la pauvreté sont des spécialités de pays capitalistes! Ces fléaux n’existent pas dans les paradis rouges ( passés ou présents)?

    14 décembre 2009 à 19 h 15 min
  • marchal Répondre

    Vous dites que le communisme est une pensée pervert mais ne pensez-vous pas que le capitalisme montre un visage bien plus visieux, le communisme n’ est pas encore allé au bout du raisonnement visié par des technocrates corrompus mais n’ oubiez pas que Marx a posé une base scientifique au rapport travail et produit et rien ne prouve que le capitalisme va encore résister longtemps à son autodestruction.

    Pour le moment je souhaiterais savoir ou sont les 100 millions de morts?

    Ensuite je vous pose la question suivante: les Etas Unis , pays capitaliste par excellence, sont en guerre depuis combien de temps..? et combien ont-ils fait de victimes depuis leur indépendance?

    Combien de gens sont victimes du capitalisme " faim, chomage, pauvreté, regardez en France vous etes entrain d’ engraisser les entreprises et vous laissez combien de personnes aux restauts du coeur..?

     

      

    14 décembre 2009 à 15 h 15 min
  • fradet Répondre

    ce que vous écrivez, je ne cesse de l’écrire depuis des années. Le livre noir du communisme est édifiant.
    Et pour le communisme français il ne faut pas oublier que Thorez fut un traitre comme le PCF et ses adeptes puisqu’ils se sont exclusivement alignés sur les ordres de Staline, trahissant de fait la France pendant toute la durée du pacte germano soviétique.
    Mais on sait à quelles compromissions de Gaulle était capable d’aller! La France l’a payé trés cher ! et de Gaulle pas du tout! Le PCF & Co encore moins qui ont ruiné la France via le Parlement (bénéfice du Statut) et partant les gouvernements auxquels ils ont participé mais aussi via la CGT et apparenté!

    14 décembre 2009 à 14 h 01 min
  • Europe Répondre

    Bonjour à tous,

    Merci pour vos remarques.

    Malheureusement en France les activistes de l’extérieur ont très bien travaillé.

     

    14 décembre 2009 à 13 h 47 min
  • Anonyme Répondre

    Chapeau à M. Pierre MENOU, un des premiers journalistes à oser dire la vérité sur ce qui s’est passé en 1945 entre de GAULLE et les communistes dont il fut l’otage, et qui  nous coûte si cher aukjourd’hui.

    Le prix à payer pour asseoir la prise de pouvoir du Général à la Libération fut en effet très lourd.

    • Il fallut d’abord que le maréchal PETAIN, – dont le bilan, quoiqu’on en dise aujourd’hui, incluait la survie d’un peuple et le fonctionnement d’une société otages d’un vainqueur nazi paranoïaque de 40 à 44, la sauvegarde de l’Empire français, et le maintien d’une armée opérationnelle, réfugiée en A.F.N prête à en découdre auprès des Alliés dès 43, – soit condamné à mort pour haute trahison, divisant ainsi la France en deux pour des générations, les résistants pétainistes étant réduits au silence, puis à la vindicte des faux "libérateurs" associés aux vrais en 45!
    • Sous la pression des partisans communistes qui, alliés aux nazis, avaient activement concouru à la défaite de nos armées en 1940, de GAULLE s’est cru obligé de confier au P.C.F en 1945, le soin de gérer une épuration d’autant plus scandaleuse, qu’animée d’un esprit partisan et vengeur, elle élimina une grande partie de l’élite nationale, et avec elle, les fondements de la Droite politque.
    • Le Général de GAULLE, pour asseoir son autorité, dû céder au P.C.F les ministères clés de La Fonction Publique, et de l’Education Nationale, entrâinant les Affaires culturelles du pays dans une déchéance inévitable, et la classe politique toute entière dans une dérive marxiste qui perdure aujourd’hui…comme J.F.KAHN et sa MARIANNE s’en vante!

    Que, grâce à Internet, ces vérités puissent être dites calmement et sereinement, n’est que justice et soulagement après tant d’années d’imposture d’une classe politique qui, notamment sous la présidence CHIRAC, se réfugia derrière l’aura du général de GAULLE, pour déborder son maître, ce que ce dernier ne lui a jamais demandé de faire!

     

    14 décembre 2009 à 12 h 33 min
  • Guillemain Jacques Répondre

    Notre gauche morale qui prétend avoir le monopole du coeur, a non seulement  soutenu honteusement toutes les grandes figures du communisme de Staline à Mao en passant par Castro, lesquelles ont affamé et martyrisé leurs peuples, mais de plus elle a trahi notre pays et nos soldats aussi bien pendant le pacte germano soviétique que pendant les guerres d’Indochine et d’Algérie.

    Car ce ne sont pas les contradictions qui étouffent nos professeurs de morale.

    Pendant qu’elles portaient les valises du FLN au nom du combat contre le colonialisme, nos bonne âmes de gauche trouvaient parfaitement normal que les Russes colonisent l’Europe de l’Est, en faisant la propagande des "paradis socialistes" et en ignorant les goulags.

    C’est ça la morale de gauche, celle des bourreaux soviétiques qui ont régné pendant 70 ans.

    Le communisme français c’est l’apologie de la barbarie, ni plus ni moins !

     

    14 décembre 2009 à 11 h 16 min
  • Gérard Pierre Répondre
    Le nazisme a constitué l’hémiplégie gauche du socialisme (national SOCIALISME, ne l’oublions pas). Le communisme s’est révélé en être l’hémiplégie droite.
     
    En 1939 les deux hémiplégiques, s’associant, ont pensé faire un bout de chemin ensemble, le temps de dépecer la Pologne. Puis l’un des deux, trop confiant dans sa force, songea alors à mettre l’autre à terre.
     
    Je n’ai jamais compris cette complaisance coupable que l’on pouvait entretenir à l’endroit de ce …… courant de pensée! ! ! … ?). Il représente précisément tout ce qu’un raisonnement peut entretenir de perversité. Sous prétexte de garantir aux fonctionnaires une protection sociale en béton, les communistes ont « vérolé » la fonction publique en promulguant un statut qui sert essentiellement à paralyser l’action de l’administration et par voie de conséquence du pays. A cet égard, il convient de lire ou de relire LA FRANCE AUX ORDRES D’UN CADAVRE de l’excellent Maurice Druon. Le cadavre auquel il fait ici allusion est celui de Staline (Merci au déserteur Thorez, …… et au général qui l’a ramené de Moscou dans ses bagages)
     
    Ce parti est responsable de la déliquescence progressive des valeurs qui ont fondé et développé la France durant des siècles. Aujourd’hui, les marxistes se gardent bien de s’afficher tels. Ils se prétendent tour à tour écologistes, droitsdel’hommistes, chrétiens progressistes, altermondialistes, anticapitalistes, syndicalistes, multiculturalistes, climatologues, adeptes du métissage, …… et j’en passe !
     
    Je commencerai à croire que les choses changent lorsqu’on cessera de nous présenter Guy Mocquet comme un résistant alors qu’il est la victime d’un règlement de compte entre Vichy et le parti communiste par Allemands instrumentalisés pour mener à bien ce coup fourré.
     
    Je commencerai à croire que les choses changent lorsqu’on retirera enfin des tombes des communistes tombés entre 1942 et 1945 la mention « Mort pour la France » afin de la remplacer par « Mort en France pour l’URSS » …… CAR ILS N’ONT AUCUN DROIT AU TITRE NATIONAL ! …… Ce n’est pas POUR la France qu’ils se battaient, sinon ils n’auraient pas déserté son armée en 1939 / 1940 !
    13 décembre 2009 à 23 h 41 min

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