« Réquisition » : encore de la désinformation

« Réquisition » : encore de la désinformation

Aux informations télévisées du 10 décembre dernier, il a été question de l’hommage rendu aux Indochinois venus travailler dans les rizières de Camargue, pendant la guerre de 1914-18.

À cette occasion, un terme absolument inadapté a été employé : « réquisitionnés ». Vocabulaire qui se trouve dans la droite ligne de la désinformation permanente que nos médias nous infligent pour pousser inexorablement les Français vers l’autoflagellation.
Si l’on se réfère à l’étymologie du terme, ces travailleurs auraient été amenés de force en Camargue, après avoir été enlevés de leurs villages d’origine.

Ceci est absolument faux ! Avant toute chose, il faut considérer la surpopulation de ce qui était le Tonkin. De tout temps, les Tonkinois se sont expatriés vers les régions du Sud de l’Indochine, l’ancienne Cochinchine, beaucoup plus riche et moins peuplée.
Point n’a été besoin d’obliger qui que ce soit à prendre le bateau pour venir apprendre aux Camarguais à rendre productifs leurs marais incultes.
Que ces travailleurs aient œuvré dans des conditions difficiles ne fait aucun doute, mais ne valait-il pas mieux travailler dans les rizières du Sud de la France que d’avoir les pieds dans la boue des tranchées à la merci d’un morceau de plomb volant un peu trop bas ou d’un obus de 90 mm désintégrant tout ce qui était à proximité de son point d’impact ?

Ces travailleurs indochinois furent tous, sans exception, volontaires, comme l’étaient ceux qui signaient un contrat de volontariat pour la durée de la guerre et qui étaient affectés dans les Compagnies de Mitrailleurs Indochinois pour combattre en Argonne, sur la Meuse ou dans les Ardennes. Et cette remarque vaut également pour la guerre de 1939-1945.

Le Français moyen, doté d’un minimum de réflexion, est en droit de se demander quel but poursuivent ces journalistes,
autant de la presse écrite que de la télévisée, pour livrer en toute occasion des informations aussi tendancieuses. Quels intérêts politiques peuvent bien les motiver pour saper les fondations de notre pays ? Ceci rappelle tristement les agissements de ce que l’on a appelé avant la guerre de 1939-1945 « la cinquième colonne ». Faut-il vraiment beaucoup gratter pour découvrir quelle est la puissance (ou quelles sont les puissances) que la France, nimbée de son aura pluriséculaire, peut gêner ?

Gilbert Martin

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Comments (1)

  • Plonn Répondre

    C’est vraiment n’importe quoi… Des gens s’escriment à écrire des livres d’histoire basés sur des sources tangibles et vérifiables, publient ces livres et ces sources, mais non, ça ne vous suffit pas, votre mauvaise foi l’emporte encore. Si vous aviez bien écouté les informations, vous auriez entendu que cette cérémonie du 10 décembre dernier à Arles était organisée en collaboration avec Pierre Daum, journaliste, qui a publié en mai 2009 un ouvrage intitulé “Immigrés de force” aux éditions Actes Suds. Maintenant, si vous pensez qu’il est plus opportun de baser un jugement sur des informations non vérifiables et relevant de l’appréciation personnelle, alors, remettons tout en cause!

    22 janvier 2010 à 10 h 45 min

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