Vers une Europe gorbatchévienne

Vers une Europe gorbatchévienne

Les cérémonies commémorant, à Berlin, la chute du mur auraient dû me réjouir. J’ai eu, plutôt, une sensation de malaise. Ce qui se déroulait sous mes yeux était une falsification de l’histoire de l’époque et une description presque obscène du présent.

On montrait, certes, les horreurs de la dictature qui régissait l’Allemagne de l’Est il y a vingt ans. Mais les incriminations du communisme, donc de l’idéologie responsable de la construction du mur et de l’asservissement de multitudes étaient très discrètes. Sans doute semblait-il inopportun de froisser les tenants du dogme communiste toujours en activité en Europe ou leurs nombreux compagnons de route. Sans doute semblait-il inapproprié de rappeler que, si le nazisme a déclenché le second conflit mondial et commis le plus abominable crime contre l’humanité de l’histoire, le communisme a tué cent millions d’êtres humains et inventé les camps de concentration. Et il aurait semblé plus inapproprié encore de rappeler que des pays sont toujours sous le joug de partis communistes aujourd’hui : Cuba, la Corée du Nord, le Vietnam, la Chine.

Le mot totalitarisme lui-même n’a été utilisé qu’à dose homéopathique. Nul n’a évoqué, bien sûr, le régime aujourd’hui en place à Moscou ; Medvedev était là. L’ancien apparatchik Gorbatchev a été ovationné. Comme s’il avait été l’artisan d’un processus qui, en réalité, n’a cessé de le submerger…

Et nul n’a insisté sur le rôle essentiel joué par Ronald Reagan. Sans la stratégie et l’action de Reagan, le mur aurait duré bien plus longtemps, peut-être même serait-il encore debout. Sans Reagan, l’empire soviétique aurait pu se perpétuer. Reagan a rompu avec la politique d’endiguement née au temps de Truman, avec l’apaisement façon Carter, avec la realpolitik façon Nixon. Il a compris que l’Union soviétique était un monstre dangereux qu’il fallait abattre. Il a ajouté à l’invalidation morale du communisme, le soutien aux dissidents et un réarmement matériel destiné à montrer aux potentats du Kremlin qu’ils ne faisaient plus peur.

Les bien-pensants européens l’ont, à l’époque, traité d’abruti dangereux. Les dirigeants soviétiques, eux, savaient ce qui était en train de se jouer. Ils ont nommé Gorbatchev pour tenter d’incarner un « communisme à visage humain ». La stratégie a fonctionné avec les bien-pensants d’Europe occidentale. Elle n’a eu aucune prise sur Reagan.

La chute du mur et l’abandon de la partie européenne de l’empire étaient une façon pour les dirigeants soviétiques de sauver ce qui pouvait l’être. Ils n’ont rien sauvé, et le régime est tombé deux ans plus tard.
L’absence de l’évocation de Reagan n’a pas été un hasard. Les dirigeants européens voulaient clamer que l’Europe s’était « libérée » seule, par la grâce d’on ne sait quel « esprit européen ». Ils voulaient ne pas rappeler que ce fut une victoire américaine et le fruit d’une affirmation ferme des valeurs éthiques de la liberté.

Reagan était un homme debout : l’Europe contemporaine est une Europe couchée dans la position de l’apaisement. Reagan était attaché à la libre entreprise, au droit et à la démocratie : l’Europe contemporaine est une Europe de l’économie mixte et de la dictature technocratique douce qui s’installe et va s’accentuer avec l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne.
Pour séduire les Européens de l’Ouest, Gorbatchev parlait, en 1989, de « maison commune ». Vingt ans après la chute du mur, ce qui s’édifie en Europe ressemble, de fait, terriblement à la « maison commune » dont parlait Gorbatchev.

Un homme tel que Reagan, ses idées – celles-là mêmes qui ont permis un immense mouvement de libération voici une génération – n’avaient pas leur place à Berlin le 9 novembre dernier. Gorbatchev, lui, était à sa place, hélas !

La chute du mur a été une défaite provisoire du système soviétique. L’Union européenne est aujourd’hui proche d’une vision gorbatchévienne du monde. Obama n’est pas venu parce qu’il ne voulait pas citer Reagan, mais il a lui-même une vision gorbatchévienne du monde. Et c’est pour cela qu’on l’aime en Europe et qu’on l’apprécie de moins en moins en Amérique. Vladimir Boukovski a évoqué, récemment, l’avènement d’une Union européenne soviétiforme. Nous y sommes.

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Comments (14)

  • Daniel Répondre

    Laudance:   votre résumé imagé est particulièrement adapté.  

     Cependant, les hommes sont ainsi faits qu’ils ont besoin du malheur pour retrouver le goût du bonheur. Et la prise de conscience des "de souche" progresse d’une manière exponentielle. qui pourrait dépasser la fécondité des femmes arabes, et surprendre leurs mâles qui ,  comme l’Ismam les conditionne, ne sont  ni téméraires, ni même  courageux, et encore moins francs.    

    25 novembre 2009 à 20 h 51 min
  • Magny Répondre

    Ahurissant comment Jaures et Millière sont autant l’un comme l’autre à côté de la plaque même si ce sont pour des raisons opposées .

    Pour Millière Gorbatchev n’y est pour rien dans la chute du mur : mais oui , mais oui , on lui dira … imaginez un Staline aux commandes de l’URSS en 1989 et vous auriez vu un joli bain de sang . Le mur serait debout , seuls les amoureux de la liberté seraient tombés . 

    Pour Jaures Reagan n’y est pour rien . Bien sûr voyons , il aimait tellement l’URSS , c’est bien connu  , qu’il lui envoyait des cadeaux … explosifs , via l’Afghanistan . Et puis c’est un hasard s’il a demandé à l’Arabie Sahoudite d’augmenter sa production pour affaiblir les devises fortes que retirait l’URSS de ses exportations de brut pétrolier . En fait s’il appelait l’URSS l’empire du mal c’est qu’il l’adorait c’est évident .

    Une telle persistance dans l’erreur tient tellement du masochisme assumé que je sens que je vais arrêter de perdre mon temps à essayer de leur ouvrir les yeux .

    25 novembre 2009 à 18 h 24 min
  • Laudance Répondre

    Une fois de plus, je suis du même avis que Guy Millière. Moi aussi j’ai constaté et déploré l’indécence du silence observé à l’égard de Ronald Reagan. Mais pouvait-il en être autrement au sein d’une Europe volontairement amnésique et prête à tous les abandons, afin que le déclin puis la fin du Vieux Continent en tant que membre vivant de l’Occident soient doux comme une euthanasie ? Non, car cela fait longtemps que l’Europe a refusé les soins intensifs que son état exige au profit des soins palliatifs qui accompagnent son lent suicide.

    Dans l’optique d’une mort la moins douloureuse possible, il ne lui reste plus qu’à adopter la position idéale dans son lit douillet : celle de la soumission à la religion d’amour et de paix. Ainsi l’Eurabia entrera avec un sourire béat dans l’au-delà et laissera aux USA (une fois le dhimmi Obama parti) et à des pays émergents le soin d’avoir recours à la médecine dont elle ne veut pas : celui de régler le compte aux  fous d’Allah après avoir vacciné les secouristes des démocraties contre les alliés actuels de l’islam conquérant, en l’occurrence les nostalgiques du communisme, idiots  utiles et bien-pensants.

    25 novembre 2009 à 10 h 09 min
  • Anonyme Répondre

    Jaurès:

    Personne ne menace de vous mettre en prison lorsque vous allez à la fête de l’Huma.Ce qui est dommage, les fêtes de l’Huma devraient être davantage surveillées.Oui Jaurès, les manifestations d’extreme droite sont rès controlées en France.Pourquoi pas celles d’extreme gauche? Vous dites que c’est comme ca parce que l’extreme droite a collaboré avec les allemands durant la guerre et que le traumatisme est resté?Mais l’extreme gauche alors? Qu a  elle fait durant 1939 et 1941? Sabotages d’usines d’armement françaises,travail de sape des effeorts militaires français, diffusion de tracts pro allemands, assassinats, puis pendant les premieres années de l’Occupation: Collaboration, encouragée par Moscou. Les communistes n’ont pas combattu pour la France, mais bel et bien CONTRE la France, sur les ordres de Moscou. Ce sont eux qui devraient être interdits de manifestation.

    Si peu de gens ont assisté à la chute du Mur, c ‘est peut etre aussi parce que cet événement semblait tellement invraisemblable que personne n’y croyait.

    24 novembre 2009 à 8 h 29 min
  • Frank Répondre

    La Fête de l’Humanité fait chaque année, quelle que soit la météo, 6 à 8 fois plus de monde.

    Sollers avait raison, il y a vraiment une France moisie qui va a la Fete de l'(in)Humanite.

    Pour le reste, il suffit de constater la réalité: les hommes d’affaires Russes, formés par le Parti, flambent dans tous les meilleurs coins du monde tandis qu’à Moscou ont emprisonne les opposants, on assassine les journalistes, on instrumentise la Justice et on corrompt à tout-va.

    Effectivement la Russie ne va pas mieux puisqu’elle est dirigee par le crypto-communiste Poutine. Ce que vous decrivez correspond exactement a peu pres a ce qui passait en URSS et que vous avez nie pendant des decennies. Par contre, les pays d’Europe de l’est sont maintenant liberes.

    Et je n’ai vu dans nulle capitale européenne, dans aucune ville de Russie, des banderoles remerciant Reagan, des affiches à son effigie, des cérémonies en son honneur, des défilés de citoyens reconnaissants.

    On a  surtout pas vu de grandes manifestations populaires demandant la reouverture des goulags, le retour des penuries et de la dictature. Cela prouve que les masses populaires haissaient bien le communisme tovaritch. Il n’y a qu’en France ou des centaines de milliers de cons sont encore communistes.

    24 novembre 2009 à 0 h 34 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Pour le reste, il suffit de constater la réalité: les hommes d’affaires Russes, formés par le Parti, flambent dans tous les meilleurs coins du monde tandis qu’à Moscou ont emprisonne les opposants, on assassine les journalistes, on instrumentise la Justice et on corrompt à tout-va.>>
    Voilà un intervenant qui ne manque pas de toupet, le parti formant des capitalistes? La vérité c’est que 70 ans de socialisme pur sucre sans foi ni loi ont transformé les femmes et les hommes en bêtes féroces. La même doctrine toxique que cet intervenant nous bassine à longueur de semaines sur ce site.

    A titre informatif, les festivités d’anniversaire de la chute du mur ont été visionnées par plusieurs dizaines de millions de spectateurs sur toutes la chaînes de TV allemandes. La place devant la Porte de Brandebourg n’est pas tellement grande et les mesures de sécurité des autorités avaient limité son accès, malgré cela et la pluie battante la place était remplie de monde.

    PS: la plupart des hommes ayant réellement contribué à la paix mondiale meurent en silence. Il est vrai que les syndicats français qui arrivent à drainer leur million de fans par sortie (surtout des fonctionnaires qui n’ont pas grand chose à faire) devraient figurer très haut dans le panthéon des célébrités. Pourquoi ne pas leur réserver un article dans le livre des records néfastes?

    22 novembre 2009 à 20 h 16 min
  • Jaures Répondre

    Qui refait l’histoire, cher Hans ?
    Un succès ? 100 000 personnes dans une ville de 3,5 millions d’habitants ? La Fête de l’Humanité fait chaque année, quelle que soit la météo, 6 à 8 fois plus de monde.
    Pour le bicentenaire de la Révolution Française, outre les millions de personnes qui ont participé aux initiatives locales, c’est plus d’un million et demi de spectateurs qui ont assisté au défilé à Paris, défilé auquel participaient des milliers de bénévoles.

    Pour le reste, il suffit de constater la réalité: les hommes d’affaires Russes, formés par le Parti, flambent dans tous les meilleurs coins du monde tandis qu’à Moscou ont emprisonne les opposants, on assassine les journalistes, on instrumentise la Justice et on corrompt à tout-va.

    Et je n’ai vu dans nulle capitale européenne, dans aucune ville de Russie, des banderoles remerciant Reagan, des affiches à son effigie, des cérémonies en son honneur, des défilés de citoyens reconnaissants.

    22 novembre 2009 à 12 h 19 min
  • MOHAMED Répondre

    Wowwwwwwwwwwwwwwwwww….

    Guitou  = …………..

    …………… Doux   délire  (s)….

    Abdel Mohamed

    21 novembre 2009 à 23 h 22 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre
    • <<La commémoration des 20 ans n’a pas été un franc succès.>>
      [Am Abend feierten hier mehr als 100.000 Menschen "Ein Fest der Freiheit". Sie waren trotz strömenden Regens ans Brandenburger Tor gekommen.] On peut s’imaginer combien ils auraient été sans les averses!
      <<Les jeunes avaient d’autres ambitions: les villas sur la côte d’azur, les croisères sur les Iles,les clubs de foot anglais,… >>
      Ahurissant comme logique! L’intervenant refait l’histoire.
      <<Dire que Reagan est le grand vainqueur de l’Empire Soviétique est totalement grotesque.>>
      Remarque elle-même grotesque et digne d’un apparatchik soviétique. Reagan était  l’un des contributeurs de la chute du communisme comme l’étaient beaucoup d’autres y compris toutes celles et tous ceux qui ont bravé la stasi en manifestant pacifiquement dans les rues des villes de l’ex DDR
    • Voilà comment 20 ans seulement après les évènements certains modifient l’histoire pour l’adapter à leurs convictions personnelles. Les cendres sont encore chaudes et on nie déjà l’existence préalable d’un feu. Avec des vedettes pareilles le monde n’est pas prêt de se remettre.
    21 novembre 2009 à 13 h 08 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Tandis que des jeunes d’Europe Centrale se faisaient massacrer par les russes en affirmant leur liberté, d autres, de l autre côté du rideau, souhaitaient officiellement la même chose, dans les faits l’inverse.Tandis que des jeunes d’Europe Centrale se faisaient massacrer par les russes en affirmant leur liberté, d autres, de l autre côté du rideau, souhaitaient officiellement la même chose, dans les faits l’inverse.>>
    Qu’on se rappelle encore le slogans des écervelés de gôôche à l’occasion de l’implantation des missiles Pershing en Europe de l’Ouest: "Lieber rot als tot". Pourquoi ne pas avoir échangé ces gesticulateurs parasites contre celles et ceux qui croupissaient pour un oui ou un non dans les geôles de la stasi (par exemple à Hohenschönhausen)? Cela leur aurait sûrement permis de réapprendre à vivre, une semaine en solitaire dans la cellule à eau et dans l’obscurité complète aurait suffit!
    Certains comme L.Jospin, J.Fischer, ou D.Cohn-Bendit trotskystes notoires à cette époque, ont retourné ensuite leur veste pour faire carrière dans la politique.  Dégoûtant mais normal puisque l’argent n’a définitivement pas d’odeur!
    Pourquoi les électrices et les électeurs ont-ils si peu de mémoire?

    20 novembre 2009 à 18 h 11 min
  • Jaures Répondre

    La commémoration des 20 ans n’a pas été un franc succès. Certes, les organisateurs ont veillé à ce que le fiasco des 10 ans ne se renouvelle pas mais l’ensemble, réunissant à peine plus de visiteurs qu’un match de foot du Bayern, a été d’une tristesse et d’un formalisme affligeant.

    Dire que Reagan est le grand vainqueur de l’Empire Soviétique est totalement grotesque. D’autres disent que c’est J.Paul II, d’autres Walesa, d’autres Gorgachev, certains, pourquoi pas, Sarkozy…

    La vérité est que tout s’est joué à l’interieur de l’URSS. Les nouveaux aparatchiks n’avaient plus que faire de pays qui leurs coûtaient cher et d’un régime dont le seul avantage était une datcha sur la Mer Noire. Les jeunes avaient d’autres ambitions: les villas sur la côte d’azur, les croisères sur les Iles,les clubs de foot anglais,… Pour cela, mieux valait entrer sur le marché international avec gaz et pétrole et transformer des satellites mornes et des riches adversaires étrangers en clients.

    Parce que, pour le reste, en Russie, rien n’a vraiment changé: l’opposition est muselée, l’appareil politique, la presse et la justice sous contrôle, les minorités persécutés, …Les anciens membres du Parti sont devenus des hommes d’affaire mafieux sans avoir besoin de stages de formation !

    Reagan n’avait qu’une obsession: controler l’Amérique Latine, quitte à vendre des armes aux mollahs afin d’utiliser l’argent contre le gouvernement du Nicaragua et son projet de guerre des étoiles n’était que le cadeau luxueux offert au lobbie militaro-industriel qui le soutenait et qui a surendetté les Etats-Unis.

    Le discours de Millière pour faire de Reagan un visionnaire me rappelle celui d’Aragon défendant les yéyés !

    20 novembre 2009 à 13 h 19 min
  • Anonyme Répondre

    La France, digne héritière de mai 1968, fêter la chute du mur? oxymore que voici…

    Tandis que des jeunes d’Europe Centrale se faisaient massacrer par les russes en affirmant leur liberté, d autres, de l autre côté du rideau, souhaitaient officiellement la même chose, dans les faits l’inverse. Et eux l’ont obtenu immédiatement. Ces jeunes là sont devenus nos cadres, nos gouvernants, nos enseignants, nos maîtres à penser, nos intellectuels, nos scientifiques, nos idéologues.

    Et à part quelques âmes isolées et actions symboliques, personne n’a pour l’instant cherché à revenir sur l’infamie soixante huitarde. A part quelques déclarations d’intention, Nicolas Sarkozy n’a strictement RIEN fait pour corriger les erreurs du passé. Peur d’être taxé de réactionnaire? Et alors? Ceci serait plus un compliment vu les temps qui courent et les élécteurs auraient su lui en être reconnaissant.

    De ce fait, éspérer une véritable critique du communisme durant l’anniversaire de la Chute?

    Personne ne l’envisageait et personne n’a à être surpris. C’était évident, et vous le saviez, Mr Millière, tout comme les personnes conscientes de la situation le savaient…….

    Hélas, nous savons tout aussi pertinemment que la situation n’est pas prête de s’améliorer.

    Amicalement et merci pour votre dédicace au salon des écrivains.

     

    Nathaniel.

    19 novembre 2009 à 11 h 05 min
  • No-Nonsense Répondre

    J’ai eu exactement la même sensation que Guy Milliere. A la fois en ce qui concerne le Mur de Berlin et aussi surtout le Mur de Berlin en carton-pâte érigé dans la Ville de Namur en Belgique, Namur, capitale de la République Populaire de Walbanie.

    Les interviews données par les politiques parasitaires et autres lambdas infects de la DDR wallonne parlaient toutes de tous les murs, surtout ceux qui existent dans la tête du bon peuple socialo-loser: le mur entre riches et pauvres, entre patrons et ouvriers (leur chair à patron, sic – on aurait dû dire "chair à syndicon"), le mur entre Israël et la DDR de Palestine (si c’était moi, ce mur ferait 600 km de haut). Mais le socialo-communisme ne fut JAMAIS dénoncé, ni même évoqué, haut et fort publiquement.

    Cette Europe devient de plus en plus pénible à vivre. Le bon peuple ne voit pas, lavage de cerveaux par des media subsidiés aux ordres oblige, que c’est l’Etat et sa bureaucratie violente le problème, pas le capitalisme.

    Je ne souhaite à présent qu’une chose, c’est que le système actuel s’écroule et crève de sa belle mort le plus tôt possible afin qu’on puisse revenir à une société indépendante qui gagne.

    Malheureusement, cela ne pourra pas se faire par des moyens démocratiques, la démocratie ne servant ici qu’à perpétuer une camisole de force étatiste et obscurantiste d’un autre âge.

    J’ai honte pour l’Occident d’Europe vendu à l’islamisme et au socialo-fascisme.

    Vive la Liberté.   

    18 novembre 2009 à 23 h 27 min
  • ozone Répondre

    Si le mur est tombé c’est uniquement a cause des decés de Tchernienko et Andropov,ce qui a dommé a l’ensemble du systéme un air d’opérétte grotesque,qu’un Poutine soit arrivé ensuite et il serait encore debout,Reagan ou pas…

    C’est l’arrivée d’un honnete homme un peu naif  qui a mit fin a tout ça,merci Mr Gorbatchev…

    Est comble d’ironie,ce sont aussi les intégristes afghans qui ont montré que l’ours n’était pas tout puissant.

    Leçon a méditer par les temps qui courrent

    18 novembre 2009 à 22 h 33 min

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