Alain Sanders : Le rêve américain est toujours d’actualité

Alain Sanders : Le rêve américain est toujours d’actualité

Entretien avec Alain Sanders
Éditorialiste au quotidien
« Présent »

Vous êtes l’auteur d’un passionnant dictionnaire de la culture enracinée américaine, L’Amérique que j’aime (Éd. de Paris), qui est devenu un livre référence. D’où vous vient cette passion pour le Nouveau Monde?

1. C’est une passion qui remonte à l’enfance. Je suis né au Maroc et j’ai vécu à Salé, tout près de la base américaine US de Port-Lyautey (aujourd’hui Kénitra). Le jeudi, car c’était l’époque où il y avait encore des jeudis, nous partions avec mes copains, à bicyclette, pour la Maison du Père Noël et la caverne d’Ali Baba tout à la fois : des jeeps, des GMC, des Harley, nos premiers vrais hamburgers, des pancakes au sirop d’érable,des vinyls de country et de rockabilly…Et puis aussi les westerns de ces années-là dont on se « goinfrait » littéralement au cinéma Vox de Salé ont fait le reste…Alors, comme Obélix était tombé sans la potion magique tout petit, je suis tombé dans le rêve américain très tôt. Et je m’en félicite tous les jours !


Comment expliquez- vous l’incompréhension qui règne chez la plupart des « intellectuels » et des politiques français, jusque dans la droite nationale, à l’égard des USA ?

2. Je ne l’explique pas. Et même,pour tout vous dire,je n’ai aucune envie de le faire. On ne fait pas boire des ânes qui n’ont pas soif… Il y a longtemps que j’ai renoncé à argumenter et à parler de tout cela un peu sérieusement avec des rombiers qui n’ont jamais mis les pieds aux Etats-Unis, qui ne parlent pas anglais(et encore moins américain), qui ne savent que ce qu’ils croient savoir de l’Amérique qu’à travers les caricatures grossières du Monde, de Libération,voire de l’Humanité. Sans parler de ceux qui, à mes yeux, sont devenus de véritables compagnons de route de l’islamisme.


Quel regard portez-vous sur l’obamania qui a déferlé sur les médias français ? La présidence Bush est-elle aussi négative qu’on le dit ici ?

3. L’hystérie Obama, l’obamania, est déjà derrière nous. Il n’y a plus qu’en Europe, et plus singulièrement en France, qu’elle vivote encore un peu. Aux Etats-Unis, ils ont compris… Quant au bilan du président Bush,il nous apparaîtra dans quelques années comme très positif. C’est l’homme qui aura eu le courage de dire face à l’islamo-terrorisme : « La guerre qui est faite à l’Occident est une vraie guerre. Il faut y répondre par une croisade. » C’est le seul homme politique (et le pape lui-même n’oserait plus prononcer le mot « croisade »). Justice lui sera rendue, comme ce fut le cas pour Nixon et Reagan tant décriés de leur temps.


Comment sont perçues la F rance et l’Europe dans cette Amérique profonde que vous décrivez ?

4. L’Europe et la France ne sont guère perçues plus que ça. L’Amérique, c’est un continent. Le seul Texas est une fois et demie plus grand que la France. Chaque Etat est une entité qui ne s’intéresse vraiment aux Etats voisins qu’au regard de faits divers ou politiques dépassant les frontières desdits Etats. Et qui en France, par exemple, serait capable de citer les membres des gouvernements suisses, belges ou hollandais ? J’ajouterai que la « vieille Europe », c’est aux Etats-Unis qu’elle se trouve, et non dans cette Europe qui a bazardé toutes ses traditions, ses légendes, ses histoires. L’Amérique est un conservatoire. Un exemple : il y a au Texas une ville fondée vers 1840 par des Alsaciens, Castroville, où l’on parle une forme de vieil alsacien qui a complètement disparu en Alsace… Et qui, sinon Walt Disney, a sauvé Blanche-Neige, Cendrillon, Hans et Gretel, Peter Pan, Pinocchio, Bambi et les autres ?


Le « rêve américain » est-il toujours d’actualité ?

5. Plus que jamais ! Quand on me dit : « Vous êtes pro-Américain, alors que tout le monde s’accorde à leur tomber dessus. » D’abord, je ne me soucie pas de ce « tout-le-monde », je n’ai pas la religion du nombre. Ensuite, j’ai des priorités. J’observe quand même que l’armée américaine a permis de mettre fin à la guerre de 14-18, qu’en 1944, elle a permis d’écraser le nazisme, qu’elle a tenu le communisme hors de nos frontières. Et aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, par-delà les maladresses qu’a pu faire et que fera encore le gouvernement américain, c’est quand même l’Amérique qui fait face à l’islamisme.
Ce sont ses soldats, et aussi les nôtres qui ne donnent pas leur part au chat, qui se battent et qui meurent face à l’ennemi absolu de l’Occident chrétien. Si je n’aime pas le Coca-Cola, on ne m’obligera pas à en boire (en plus j’adore le bourbon-Coca). Si je n’aime pas les hamburgers, personne ne m’obligera à en consommer. En un mot, j’ai le choix. Si demain, l’islamisme et la charia s’imposaient, adieu Berthe… Suis-je véritablement minoritaire d’ailleurs dans ce choix politique qui est celui d’une urgence ?
Pas sûr… Quand je fais des signatures de livres, ici ou là, quand je rencontre des gens, il y en a beaucoup qui me disent : « Enfin ! quelqu’un qui dit ce que nous pensons. Nous finissions par avoir l’impression d’être les seuls à partager ce sentiment. » Un jour, un imbécile (ou une imbécile, je ne sais plus) m’a dit : « Tu dois être un agent de la CIA. » J’ai répondu : « Oui, c’est pour cela que j’ai un immense ranch au Texas et que je roule sur l’or. » En fait, j’ai des fins de mois difficiles, pas de ranch au Texas, je dois être un imbécile… Alors, le rêve américain toujours d’actualité ? Yes, Sir !

Propos recueillis par David Miège

Pour rester dans le sujet :
– L’Amérique que j’aime, Editions de Paris
– Alamo, de la légende à l’Histoire, Editions de Paris
– Le Who’s who des officiers sudistes, Editions BS

En préparation :

– L’Amérique au cœur, au cœur de l’Amérique, Editions de Paris
– Le Who’s who des cowboys chantants, Atelier Fol’Fer Editions
– La Country music dans tous ses Etats, Atelier Fol’Fer Editions.

Site : http://www.countrymusicattitude.com

http://www.present.fr/

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Comments (17)

  • Hans-Georg Lundahl Répondre

    bon, il y a des choses en politique étrangère, notemment Palestine et les ex-colonies d’Espagne, où les EEUU ne sont pas mes meilleurs potes – mais j’en discute souvent avec des américains et j’aime leur culture, notemment en termes de homeschooling

    Bonne Année!

    http://o-x.fr/2a5

    1 janvier 2011 à 21 h 22 min
  • Scipion Répondre

    "Le peuple cubain de Floride est a prendre en exemple…"

    Je ne pense pas que l’exemple soit transposable. Les Cubains étaient des réfugiés politiques ayant un compte à régler avec leur pays d’origine. Les Hispaniques actuels sont des réfugiés économiques n’aspirant pas à la réussite sociale, mais à une "survie améliorée" pas rapport à celle qu’ils connaissent dans leur pays d’origine.

    Et même après deux, voire trois ou quatre, générations, je doute qu’ils puissent massivement – les réussites inidividuelles n’étant pas significatives – faire preuve de qualités (ingéniosité, inventivité, esprit d’entreprise, sérieux, ténacité)  qui sont justement celles qui font cruellement défaut aux populations dont ils sont issus.

    Je pense que, comme les Africains en France, loin de s’assimiler, ils sont en train d’installer "leur Amérique du Sud" dans des zones entières dont certaines, en Californie, au Nouveau-Mexique, au Texas, sont déjà des enclaves du tiers monde destinées non seulement à le rester mais à empièter toujours davantage sur les comtés environnants.

    Bien que je n’y accorde pas une importance exagérée, je trouve tout de même intéressante la  conquête démocrate progressive des comtés du sud-ouest du Texas et du Nouveau-Mexique…

    21 septembre 2009 à 12 h 36 min
  • Anonyme Répondre

    Excellente interview qui démontre qu’il y a encore des amoureux de l’Amérique, n’en déplaise à Jaurès dont l’obsession le pousse à voir Guy Millière partout. J’ai pu passer quelques jours dans le Vermont cet été, lors de notre voyage au Canada et rarement je n’ai vu de gens aussi accueillant, des deux côtés de la frontière d’ailleurs.

    21 septembre 2009 à 7 h 27 min
  • Annika Répondre

    adslplus.ch:  Il y a du vrai dans ce que vous dites, mais vous oubliez de prendre en consideration l’assimilation des cultures "the melting pot"; cet effet englobant entraine l’adoption des valeurs et idealogies americaines des la 2eme ou 3eme generation.  Le reve americain continue, et tout comme mes enfants – de mere francaise – ne parlent pas francais, nombre de personnes d’origine hispanique en Floride du Sud (ou j’habite) ne parlent qu’anglais et ont adoptes les valeurs conservatives de leur pays hote. 

    Le peuple cubain de Floride est a prendre en exemple – arrives en 1981 demunis, affames et en quete d’une vie meilleure – ils ont en une generation transformes Miami.  Avec les horreurs de Che Guevara et Castro en memoire, ils votent republicain, travaillent et reussissent.  Les hispaniques ne sont pas tous… mexicains. 

    20 septembre 2009 à 18 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    L’amérique est encore une démocratie, il y a longtemps que la france est une dictature de fonctionnaires. Tout le rêve américain découle de cela.

    19 septembre 2009 à 7 h 39 min
  • vitruve Répondre

    ave
    Vitruve, amateur de Lucky Luke et de bourbon a bien aimé "Castroville une ville fondée par des alsaciens" ( barbus?)
    à rapprocher de ces sentences affichées à l’entrée des villes: "étranger notre cimetière est plein d’étrangers" ou comme à Memphis: " nos guitares ont de bonnes cordes, nos potences aussi" du regretté Morris
    C’est vrai que la légende de l’ouest a de quoi en séduire plus d’un, il suffit de voir le nombre de clubs western, country et square-dance qui pullulent dans notre pays. Sympatiques et nettement moins toxiques en tous cas que les évangélistes de tous crins qui peinent à vouloir s’occuper du salut de nos âmes* et de notre porte-monnaie par la même occasion!
    Nombre de clubs aussi de "vita romana", où on se costume en gaulois ou légionnaire, clubs médiévaux, militaria des armées napoléoniennes, tir à la poudre noire, à l’arbalète, aux machines de siège etc, etc, l’objectif profond: quitter un moment la morosité ambiante pour se retrouver dans le sillage de ceux qui ont bâti notre monde…

    *Remercions ici les mormons, ces laborieux et vertueux polygames (eux aussi tiens!) à qui nous devons un travail titanesque de collecte des archives de notre état civil, travail qui fait le bonheur des généalogistes en herbe.
    vale

    18 septembre 2009 à 18 h 34 min
  • D.J Répondre

    "Les Américains sont des Européens,avant tout, et sans eux les Américains n’existeraient pas."

    Plus maintenant. Et c’est la raison qui fait que les européens ne comprènent plus les américains.

    Je ne connaisai pas Alain Sanders,merci à vous d’exister.

    D.J

     

     

    18 septembre 2009 à 17 h 43 min
  • Marc Répondre

    Bravo à Alain Sanders,il a parfaitement raison,l’Europe est morte,ou en voie de l’être très rapidement,dans moins de 50 ans,elle sera islamisée,et une civilisation plus de 2 fois millénaires,sera éffacée . Si la Turquie entre dans l’Europe,cela ira encore plus vite,car plus de 100 millions de Turcophones,vont envahir l’Europe,car il n’y aura plus du tout de barrières,ni de frontières . Oui l’Amérique fait toujours rèver ! Ayant une fille là bas,je m’y rend en moyenne 2 fois par an,j’y retourne dans 2 mois et je peux confirmer ce qu’écrit Trompeldor,oui les Américains sont des gens sympas ! En 4 ans,j’ai traversé 14 Etats en voiture de location,allant de la côte est à la côte ouest, allant de Boston à  San-Francisco et San-Diégo. Je n’y ai jamais rencontré d’hostilité envers moi,ni même de paroles blessantes,comme on peut en entendre dans notre pays contre les Américains ! A Washington,l’an dernier,j’ai même été embrassé par une femme policier noire,pour l’avoir photographiée devant l’immeuble du FBI qui commémorait son centenaire,1908 2008,après lui avoir demandé son autorisation pour la photographier. 2 jours plus tard,après avoir fait développer ma pellicule,je suis allé lui porter la photo,c’est là qu’elle nous a fait la bise à mon épouse et à moi.  Je peux dire,que j’espère que ma fille restera dans ce pays,car elle est travailleuse comme le sont les Américains,ils ne passent pas leur temps a s’apitoyer sur leur sort eux, ils se retroussent les manches et vont chercher le travail là où il se trouve même à l’autre bout des Etats-Unis !!!    AMERICA  FREEDOM FOREVER !  ‘                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     

    18 septembre 2009 à 16 h 53 min
  • Anonyme Répondre

     

    Quand je considère l’Amérique de M. Sanders, je rajeunis de trente ans. Ronald Reagan, « acteur de série B », défie les « fatal twenties » et remporte la Guerre froide. John Wayne n’est pas vraiment mort et Clint Eastwood nous enseigne par l’action qu’en certaines circonstances, la justice passe avant le respect de la loi.

    Or, ces Etats-Unis-là sont morts. Morts en enterrés. La première puissance mondiale connaît un déclin sans précédent et irréversible. Bien plus profondément que l’Europe encore, elle est entrée dans la voie de la tiers-mondisation par le biais mortel de la tiers-mondisation de son peuplement.

    Lors de la dernière élection présidentielle en date, les « issus du tiers monde » (afroricains compris) représentaient 26,7 % des votants (35 millions). Quatre-vingts pour cent d’entre eux (28 millions) ont voté pour Barack Hussein Obama, fils d’un Kényan et d’une Américaine… très atypique pour son temps, c’est le moins qu’on puisse dire.

    Battu de 11,5 millions de voix chez les Caucasiens, le sénateur de l’Illinois a dû son élection au vote ethnique en général, et Afroricains en particulier (+ 15,3 millions de voix sur son adversaire).

    Les projections montrent que pour l’emporter le candidat républicain aurait dû recueillir 80 % des voix de la minorité hispanique (11,7 millions de voix au total, dont les deux tiers sont allés à Obama, le 4 novembre).

    Dans un pays où la présidentielle se joue généralement à moins de douze millions de voix, il n’est donc plus possible désormais d’être élu contre les deux grandes minorités ethniques.

    Et, pour ne rien arranger du tout, ce redoutable processus apparaît dans un contexte de forte immigration en provenance du tiers monde, toutes régions confondues. Cette réalité pèsera d’un poids considérable sur le choix des futurs candidats à la présidence et sur leurs programmes.

    La stratégie électorale devra de plus en plus tenir compte de l’apport des voix de populations fiscalement peu intéressantes et socialement onéreuses.

    L’exemple de la Californie l’illustre. Si l’état des finances de la « sixième puissance économique mondiale » a été évoqué par tout le monde, très rares sont les observateurs qui ont noté que les Blancs y sont désormais minoritaires et que, clandestins inclus, les Hispaniques y sont déjà aussi nombreux, voire plus, que les Caucasiens.

    Il y a là un retour de bâton que Friedrich Engels ne pouvait pas prévoir, qui écrivait en 1849 : « …est-ce un malheur que la splendide Californie soit arrachée aux Mexicains paresseux qui ne savaient qu’en faire ? […] « L’indépendance » de quelques Californiens et Texans espagnols peut en souffrir, la « justice » et autres principes moraux peuvent être violés çà et là, mais qu’est-ce en regard de faits si importants pour l’histoire du monde ? »

    On n’a pas insisté beaucoup, non plus, sur le fait qu’Obama doit une part importante de son élection aux strates de la société qui sont à l’origine de la crise des subprimes.

    Ce sont des sinistrés de la crise qu’Obama se doit désormais de « soigner » – au sens propre et au sens figuré, en l’occurrence – dans la plus pure tradition d’un clientélisme populiste totalement étranger aux moeurs américaines.

    Cela signifie d’abord que les dépenses de prestige (plus justement d’« affirmation de la suprématie américaine ») seront drastiquement réduites au profit de programmes sociaux dont les bénéficiaires sont complètement indifférents à la place des Etats-Unis dans le monde.

    Dans cette optique, on peut d’ores et déjà considérer que la conquête de la planète Mars et le bouclier spatial sont définitivement abandonnés. Le discours officiel – grande spécialité du locataire de la Maison-Blanche – prépare « gentiment » l’opinion à cette idée.

    La perception de Washington, et de son rôle, longtemps considéré comme un mal nécessaire, va changer pour tout un pan de la population qui y verra l’incarnation de l’Etat-providence, autre nouveauté absolue aux conséquences imprévisibles mais bien peu « américaines » assurément…

    Bien sûr, cette régression générale n’ira pas sans résistance de la part des WASP* qui sont progressivement dépouillés de leur prééminence et de leur influence. Mais on peut d’ores et déjà penser qu’ils ne trouveront leur salut, le cas échéant, que dans le cadre d’une sécession réussie.

    Décidément, nous voici loin, bien loin, de l’Amérique des rêves de M. Sanders et de ceux qui l’approuvent…

     

    * « …ce sont les Blancs, les Anglo-Américains, qui ont fait les Etats-Unis, qui ont écrit Constitution, qui ont fait la Guerre de Sécession, qui ont bâti la puissance américaine, qui se sont battus majoritairement durant les guerres extérieures, etc.; il leur sera infiniment difficile, sinon impossible d’accepter d’être une “communauté” parmi d’autres. » prophétise Pat Buchanan. Souhaitons qu’il ne prenne pas ses vœux pour des réalités !

    18 septembre 2009 à 15 h 43 min
  • Annika Répondre

    Alain:Vous m’apprenez que l’amour de l’Amerique existe parmi le peuple francais – bien que ce soit une ‘tare’ que l’on cache…  J’ai vu parfois cette reconnaissance.  Quand nous etions dans une epicerie en Normandie, un homme age s’est approche de nous, nos enfants etaient bruillants en anglais; il m’a demande "vous etes americains?" – J’ai repondu "oui" – alors il s’est empresse de serrer la main de mon mari en lui disant "Je vous suis tres reconnaissant  de nous avoir sauve durant la deuxieme guerre".  Mon mari, emu, lui repondit "Merci, mais ce n’etait pas moi !".  Le vieil homme lui a repondu, "si ce n’etait vous, c’etait votre frere" – ce en quoi il avait raison, car l’oncle de mon mari etait G.I. en Europe. 

    La vieille guarde qui se meurt n’a pas appris l’histoire dans ces medias crypto-communistes, rabat-joie anti-amerloc qui dominent l’hexagone.  Les francais ont peut-etre plus ‘d’histoire’ que les americains, mais si en l’espace de 2 generations, vos enfants ont une vision partialle, formentee par des prejuges inexacts envers leurs sauveurs – a quoi ca vous sert l’histoire ? En fait, nous avons peu a vous envier.  Le passe de la France serait-il reecrit par le vaste peuple musulman qui vit parmi vous ?

    Celui qu’il faut craindre, c’est (entre autre) l’ours qui dort.  L’ours envers qui Obama vient de montrer ‘patte blanche’ sans concession aucune.  Qui serait la pour defendre l’Europe en cas de conflit ? Vos amis arabes du Moyen Orient ? 

    18 septembre 2009 à 15 h 14 min
  • Alexandre Répondre

    J’ai décidé de m’abonner à Présent.

    J’ai en général un mauvais à priori des journaux de droite nationale, on pense tout de suite aux journaux qui crachent sur Israel et l’occident sans réfléchir plus q’en fonction de leur idéologie.

    J’ai eu une exfellente surprise et je découvrirais Présent avec plaisir.

    18 septembre 2009 à 6 h 26 min
  • ozone Répondre

    Ils vont trop au cinoche………….

    17 septembre 2009 à 21 h 10 min
  • BERGOUGNOU Répondre

    Bonjour Mr SANDERS,

    Merci pour votre article, je partage entièrement votre point de vue.
    J’ai vécu un an aux USA et j’ai fait toute ma carrière dans une multinationale américaine,
    que du bonheur !
    Cordialement

    17 septembre 2009 à 17 h 45 min
  • bluebearcat65 Répondre

     Merci pour cet article, nous aimons la meme Amérique apparemment, pas celle des bobos de Manhattan.

    Un petit espoir cependant, de plus en plus  de gens en France  semble apprécier la Country et je constate  que le public des concerts de Rockabilly et de bonne musique américaine en général est toujours aussi enthousiaste 

    Il reste pourtant toujours assez délicat dans notre beau pays de se déclarer pro- Américain et proche des Républicains, j’en sais quelque chose, dans le milieu enseignant, il est tellement mieux vu d’avoir de la nostalgie pour  Che Guevarra…

    17 septembre 2009 à 10 h 55 min
  • Anonyme Répondre

    Bonjour

    D’accord,avec Alain Sanders,sur toute la ligne!

    Les Américains sont des Européens,avant tout, et sans eux les Américains n’existeraient pas.

    Le brassage de toutes les nations Européennes,à donné un exemple formidable ,des possibilités,phénoménales ,qui étaient en nous Européens,et qui se sont concrétisées,dans le "laboratoire" Américain.

    L’Amérique prend des décisions,l’Europe se vautre dans les discussions,le Monde avance par des décisions,et stagne dans les palabres.

    Oui heureusement,que l’Amerique est là!

    Cordialement

    pierrede

     

    16 septembre 2009 à 18 h 57 min
  • Trumpeldor Répondre

    Merci ,Mr Saunders pour votre opinion sur les USA
    Une opinion que je partage en tous points
    Un pays immense,magnifique,peuple d’une majorite de gens travailleurs,aimables ,accueillants et tournes vers l’avenir
    En bref,tout le contraire de l’europe et surtout de la France
    Long live The USA, land of the Free .

    16 septembre 2009 à 17 h 42 min
  • Jaures Répondre

    En fait, Alain Sanders est le pseudonyme de Guy Millière.

    16 septembre 2009 à 17 h 34 min

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