Arche de Zoë : l’humanitaro-gauchisme en crise

Arche de Zoë : l’humanitaro-gauchisme en crise

L’Arche de Zoë a montré l’humanitaire sous son aspect le plus caricatural. Ses animateurs gauchistes prétendaient sauver de la mort, en essayant de les faire sortir du Tchad, 103 enfants de 1 à 10 ans qu’ils présentaient comme des orphelins du Darfour, bien que 91 eussent au moins un parent et que leurs vies ne fussent pas menacées. Ils les destinaient à des familles d’accueil françaises ayant payé.

Pour faire croire à une évacuation sanitaire, ils les harnachèrent de bandages tachés de mercurochrome. Non francophones, ces enfants sont pour la plupart issus du Tchad où on parle 169 langues, les autres du Soudan, qui en pratique 200. L’Arche de Zoë – alias Children Rescue – allait brutalement déraciner ces petits Africains, sans dire à leurs proches qu’elle comptait les emmener en France.

Le président de l’association, Éric Breteau, et ses comparses croyaient le monde assez indifférent au Darfour. C’était ignorer la présence là-bas de 13 000 « travailleurs humanitaires » (dont 1 500 expatriés), de six agences de l’ONU, d’une centaine d’ONG, de la Croix Rouge Internationale, et d’une force de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). L’Arche de Zoë agissant sous l’empire de l’émotivité, a perturbé les projets français dans la région.
En 1986, Paris a déployé au Tchad le dispositif « Épervier » – 1 200 soldats, plusieurs hélicoptères, 6 Mirage F1 – qui a permis au président tchadien Idriss Déby de déjouer deux coups d’État, le dernier, au printemps 2006, ayant été armé par le Soudan. La France prépare une force franco-européenne au Tchad, l’Eufor – 3 000 hommes, dont 1 500 Français – pour mieux y protéger les 200 000 réfugiés soudanais et 170 000 déplacés tchadiens contre les incursions des janjawis (milices islamiques soudanaises).
Elle fomente l’envoi au Darfour, en 2008, d’une « Force hybride » ONU/OUA de 26 000 hommes. Le Soudan est stratégique, car riche en pétrole. La présence chinoise y est forte. Bien que Déby doive à la France son arrivée au pouvoir en 1990, il utilise l’Arche de Zoë pour affaiblir le projet Eufor. Il n’apprécierait pas une présence militaire étrangère renforcée sur son sol, qui entraverait la corruption. Le 4 novembre, Nicolas Sarkozy dut aller à N’Djamena discuter « de chef à chef » avec lui, ramenant les trois journalistes français et quatre hôtesses de l’air espagnoles inculpés. Le 9 novembre, trois autres Espagnols et un Belge ont été libérés. Les six Français de l’Arche de Zoë le seront sans doute aussi, non sans contreparties politiques. Très médiatisée en Afrique, cette affaire y a intensifié le ressentiment anti-Blanc. Une fois de plus, l’humanitaire a oblitéré le Politique.

N’importe qui peut, sans compétence particulière, monter une association humanitaire relevant de la loi de 1901 sur la liberté d’association. D’où l’existence de ce que le « French Doctor » et ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner lui-même a surnommé « l’Arche des zozos ». L’humanitaire utilise aussi le régime juridique de la fondation, beaucoup plus contraignant que celui de l’association. La fondation reconnue d’utilité publique permet de récolter de l’argent privé pour le mettre à la disposition d’une cause publique.

Cette reconnaissance d’utilité publique résulte d’un décret du ministre de l’Intérieur après avis favorable du Conseil d’État : l’État français s’assure du caractère d’intérêt général du but statutaire de la fondation. Elle peut alors recevoir subventions publiques ou privées, dons et legs, faire appel à la générosité publique, organiser des manifestations et vendre des produits liés à son objet. Mais certaines fondations mettent leurs finances au service d’associations. Exemple : la Fondation de France, reconnue d’utilité publique, n’intervient pas directement auprès des particuliers, mais subventionne des associations locales qui ont ainsi accès à la manne publique. Le secteur humanitaire, qui brasse beaucoup d’argent, retentit de scandales tels celui de l’Association pour la recherche sur le cancer (ARC) : seulement 27 % des sommes collectées étaient affectées à la recherche. Les frais de fonctionnement de beaucoup d’ONG absorbent la majeure partie de leur budget.

Sarkozy veut réformer le financement des associations, comme celui des partis politiques et des syndicats. Il y a de quoi faire. La manne publique, combinée à la médiatisation, attire le tout venant vers les métiers de l’humanitaire. Et les énormes déductions fiscales dont celui-ci bénéficie n’incitent pas les donateurs français à être plus généreux que ceux des pays anglo-saxons. Elle est en crise, cette France de l’humanitaire symbolisée par un Kouchner issu de l’extrême gauche…

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Comments (16)

  • Egrégore Répondre

    La complexité des relations franco-africaines ne cesse de donner le tournis à bon nombre d’observateurs. S’intéressant au sinueux parcours africain de l’ancien président de la République française, en l’occurrence François Mitterrand, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, à travers la vie politique de cet illustre personnage, décortique avec minutie les réseaux mis en place par Jacques Foccart et entretenus par quelques africanistes de gauche ; il nage dans les eaux troubles de la Françafrique pour mieux expliquer la puissance des lobbies qui imposent la continuité dans les rapports entre la France et l’Afrique.
    À l’heure où l’actualité africaine est entre autres dominée par les conflits, l’exode de nombreux jeunes, la lente "colonisation" de ce continent par la Chine, d’aucuns ne cessent de s’interroger sur le devenir des relations franco-africaines après François Mitterrand et Jacques Chirac.
    Cet ouvrage donne quelques pistes très utiles à la compréhension des futures relations franco-africaines. On y évoque également un lien de près de quarante-cinq ans entre un homme – que d’aucuns qualifient de "mythe errant" – et tout un continent, des méandres et des écueils qui ont enseveli des tas de secrets dans des marigots africains…

    Titre : Mitterrand l’Africain ?
    Editeur : Les Editions de l’Egrégore (http://www.editions-egregore.com)
    Parution : 23 octobre 2007
    Pagination : 232 pages
    ISBN : 978-2-916335-03-2
    Format : 14×22,5 cm
    Prix : 18 euros

    L’auteur :
    Membre du Bureau fédéral du Parti Socialiste de Paris et président du club de réflexion Enjeux Socialistes et Républicains, Gaspard-Hubert Lonsi Koko reste fidèle à ses engagements humanistes. Après Un nouvel élan socialiste et Le demandeur d’asile, il poursuit la réflexion sur les rapports Nord-Sud avec Mitterrand l’Africain ?.
    Site personnel : http://www.lonsi-koko.net

    13 février 2008 à 19 h 35 min
  • gilles Répondre

    Les membres de l’arche de ZOE savaient que les enfants avaient leurs parents vivants. E.LELOUCHE a été filmée  en train de dialoguer avec la mère de l’un d’entr’eux en osant lui dire qu’elle ne reverrait pas son enfant de sitôt et à aucun moment il n’a été question d’une "évacuation" vers la FRANCE.  En trompant  volontairement la mère E. LELOUCHE se rendait coupable d’une tentative d’enlèvement.  Ces pseudo humanitaires voulaient profiter de la pauvreté des familles pour se livrer à un juteux trafic d’enfants. Le fait qu’ils soient noirs et pauvres est-il une circonstance atténuante ? A mes yeux, NON.

           Le trafic d’enfants est un crime odieux qui doit être puni comme tel.   Une condambation à 8 ans de travaux forcés me semble un minimum. Les tchadient ont été très indulgents. En France, les enleveurs d’enfants prennent la perpétuité.  Faudrait-il  2 poids 2 mesures  selon qu’il s’agit  d’enfants français ou d’enfants africains pauvres ? Dans un premier  temps  nos accords avec le TCHAD doivent être respectés, il est inconcevable d’y faire une entorse pour en faire bénéficier des crapules. Dans un deuxième temps un nouveau procès en FRANCE pour les faits criminels proférés à l’étranger pourrait être envisagé.

    14 janvier 2008 à 13 h 13 min
  • Anonyme Répondre

    Reuters  Mon Nov 26, 2007

    Older white women join Kenya’s sex tourists
    Mon Nov 26, 2007 11:28am EST
    By Jeremy Clarke
    MOMBASA, Kenya (Reuters) – Bethan, 56, lives in southern England on the same street as best friend Allie, 64.
    They are on their first holiday to Kenya, a country they say is "just full of big young boys who like us older girls."
    Hard figures are difficult to come by, but local people on the coast estimate that as many as one in five single women visiting from rich countries are in search of sex.
    Allie and Bethan — who both declined to give their full names — said they planned to spend a whole month touring Kenya’s palm-fringed beaches. They would do well to avoid the country’s tourism officials.
    "It’s not evil," said Jake Grieves-Cook, chairman of the Kenya Tourist Board, when asked about the practice of older rich women traveling for sex with young Kenyan men. "But it’s certainly something we frown upon."
    Also, the health risks are stark in a country with an AIDS prevalence of 6.9 percent. Although condom use can only be guessed at, Julia Davidson, an academic at Nottingham University who writes on sex tourism, said that in the course of her research she had met women who shunned condoms — finding them too "businesslike" for their exotic fantasies.
    The white beaches of the Indian Ocean coast stretched before the friends as they both walked arm-in-arm with young African men, Allie resting her white haired-head on the shoulder of her companion, a six-foot-four 23-year-old from the Maasai tribe.
    He wore new sunglasses he said were a gift from her.
    "We both get something we want — where’s the negative?" Allie asked in a bar later, nursing a strong, golden cocktail.
    She was still wearing her bikini top, having just pulled on a pair of jeans and a necklace of traditional African beads.
    Bethan sipped the same local drink: a powerful mix of honey, fresh limes and vodka known locally as "Dawa," or "medicine."
    She kept one eye on her date — a 20-year-old playing pool, a red bandana tying back dreadlocks and new-looking sports shoes on his feet.
    He looked up and came to join her at the table, kissing her, then collecting more coins for the pool game.
    "JUST UNWHOLESOME"

    "PREYING ON POVERTY?"
    Emerging alongside this black market trade — and obvious in the bars and on the sand once the sun goes down — are thousands of elderly white women hoping for romantic, and legal, encounters with much younger Kenyan men.
    They go dining at fine restaurants, then dancing, and back to expensive hotel rooms overlooking the coast.
    "One type of sex tourist attracted the other," said one manager at a shorefront bar on Mombasa’s Bamburi beach.
    "Old white guys have always come for the younger girls and boys, preying on their poverty … But these old women followed … they never push the legal age limits, they seem happy just doing what is sneered at in their countries."
    Experts say some thrive on the social status and financial power that comes from taking much poorer, younger lovers.
    "This is what is sold to tourists by tourism companies — a kind of return to a colonial past, where white women are served, serviced, and pampered by black minions," said Nottinghan University’s Davidson.
    "LIVE LIKE THE RICH"

    Many of the visitors are on the lookout for men like Joseph.
    Flashing a dazzling smile and built like an Olympic basketball star, the 22-year-old said he has slept with more than 100 white women, most of them 30 years his senior.
    "When I go into the clubs, those are the only women I look for now," he told Reuters. "I get to live like the rich mzungus (white people) who come here from rich countries, staying in the best hotels and just having my fun."
    At one club, a group of about 25 dancing men — most of them Joseph look-alikes — edge closer and closer to a crowd of more than a dozen white women, all in their autumn years.
    "It’s not love, obviously. I didn’t come here looking for a husband," Bethan said over a pounding beat from the speakers.
    "It’s a social arrangement. I buy him a nice shirt and we go out for dinner. For as long as he stays with me he doesn’t pay for anything, and I get what I want — a good time. How is that different from a man buying a young girl dinner?"
    (Editing by Daniel Wallis and Sara Ledwith)

    http://www.reuters.com/articlePrint?articleId=USN2638979720071126

    Best,

    Mancney

    27 novembre 2007 à 5 h 39 min
  • Anonyme Répondre

    Bon, j’ai compris. L’amitié entre les peuples, c’est important. On va monter une Association Humanitaire, AfricMonCu, pour exporter au Maghreb et en Afrique, des nanas Francaises moches, mal fringuées, gauchistes, qui fument et ne se lavent pas, pour qu’elles puissent bénéficier, éventuellement, de rapports sexuels de qualité et trouver enfin un sens a leur lit. L’Association sera financée par des fabricants internationaux de préservatifs,de godemichés et de matelas a ressorts et aura le soutien de "Planete Café au Lait" et de "SOS Mélangeons-nous". Bien sur, ces dames contribueront aux activités des villages et enrichiront leur temps en enseignant le socialisme au enfants. Ca va comme ca?
    Best,
    Mancney

    24 novembre 2007 à 8 h 00 min
  • Gérard Pierre Répondre

       Les suggestions de Jean-Claude THIALET devraient être diffusées plus largement que dans le cercle restreint des 4 Vérités. Elles sont sources d’économies assez substantielles pour notre pays qui doit faire face à une dette pharaonique.

       Jean-Claude suggérait dernièrement d’aligner la proportion de représentants du peuple ( députés et sénateurs ) sur la moyenne des démocraties occidentales. Excellent gisement pour des gains de gestion de l’appareil étatique.

       Aujourd’hui, Jean-Claude suggère de couper les subventions publiques aux associations. JE CONTRESIGNE DES DEUX MAINS. L’une des premières à se rallier à cette perspective devrait d’ailleurs être Nadine MORANO qui fustigea en son temps au cours d’une séance au condeil régional de Lorraine ce qu’elle appelait alors " LES ASSOCIATIONS BOUFFE-POGNON ".

       Je me permets, en appui de l’excellente idée de Jean-Claude, de citer l’exemple des associations de réservistes, qu’elles soient de l’armée de terre, de l’air, de la marine ou de la gendarmerie : contrairement à ce que d’aucun pourrait s’imaginer, ELLES NE BENEFICIENT QUE DES RESSOURCES DE LA COTISATION DE LEURS ADHERENTS ET SYMPATHISANTS, ET DES RETOMBEES DE LA VENTE DE PRODUITS DERIVES  ( tee-shirts, insignes, etc ). Pour le reste, aucune subvention de quelque ministère, conseil régional ou général, municipalité ou quoi que ce soit. Or, ces mêmes associations sont pourtant considérées comme seules interlocutrices qualifiées pour discuter des problèmes de la réserve militaire auprés du ministère ad hoc.

       Les réservistes de l’armée française qui militent au sein de leurs associations respectives pour contribuer au renforcement de la défense de leur pays le font non seulement GRATIS PRO DEO, mais payent de leur poche leurs déplacements, repas et autres frais. Et pourtant, elles sont reconnues officiellement D’ UTILITE PUBLIQUE.

       J’invite d’ailleurs toutes ces associations à reconsidérer en profondeur ce qu’elles appellent leur ….  DEVOIR DE RESERVE ! ! ! …….. en matière d’expression par voie de presse. Toute la dernière campagne électorale dont l’un des buts était tout de même d’élire un chef de l’état,  DONC LE CHEF DES ARMEES,  s’est déroulée sans que la politique de défense de notre pays soit le moins du monde abordée. Aucune association de réservistes n’a été conviée à s’exprimer. Vous me direz qu’on ne leur avait pas demandé leur avis non plus sur la suspension du service militaire ! ! ! … , en revanche n’importe quel décérébré, pourvu qu’il tint des propos anti militaristes, pouvait accéder aux micros complaisamment tendus ou se produire devant des caméras accueillantes et chaleureuses. Le résultat constatable est que le ministère de la Défense figure en Xième position dans les publications du journal officielle de la raie publique et que le maroquin en a été confié à un quidam inexistant.

       Pour les prochaines législatives, ……… VOIRE AUTRES, ….. qui auront peut-être lieu avant les échéances initialement envisagées, ………. je suggère à toutes ces associations de faire leur aggiornamento sur le principe à présent éculé du devoir de réserve, et de se servir de leur maillage départemental, régional et national pour SE FAIRE ENFIN ENTENDRE ! ……………. et Dieu sait qu’en leurs seins, ce ne sont ni les talents ni les vertus qui font défaut.

       Messieurs les charognards de la raie publique, ………….. à bon entendeur , salut !

    20 novembre 2007 à 15 h 12 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    19/11/07    – "Les 4-Vérités"

    Relecture faite (1) de l’intéressant article de Laurent Artur du PLESSIS; je pense que nos gouvernants  – à commencer par Bernard KOUCHNER – devraient s’inspirer de sa conclusion. Et, puisque ce QUINQUENNAT prétend être celui des "réformes" (des réformes que l’on attend toujours d’ailleurs !)(2), il devrait effectivement suivre le qui est donné dans cet article : REFORMER LES ASSOCIATIONS (pourquoi pas en leur supprimant toute subvntion publique ?), les SYDICATS (même remarque !) et les PARTIS POLITIQUES (même remarque !) (3)

    (1)sur papier, cette fois-ci, ce qui facilite la réflexion, d’où ma demande, réitérée à "4-V", d’attendre, de n’ouvrir ce forum qu’une fois les "abonnés" servis. Ce qui me paraît la moindre courtoisie à l’égard de ceux qui font l’effort de PAYER leur abonnement ! 

    (2) la première "réforme" devrait d’ailleurs être celle de l’ETAT ! Et de ses moeurs en matière de gestion des fonds publics !

    (3) je ne vois pas pouquoi, en tant que contribuable, je serais chargé de financer de ma poche  –  à l’insu de mon plein gré –  la carrière de dirigeants associatifs; syndicaux ou politiques que je pourrais excécrer ! Si quelqu’un veut faire carrière dans les vopies associatives, syndicales ou politiques, qu’ils se débrouillent. Comme le font ceux qui embrassent la carrière d’artiste, de chanteur, ou de … plombier.

    19 novembre 2007 à 18 h 04 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    16/11/07    – "Les 4-Vérités" –

    Aux inconditionnels de Nicolas SARKÖZY qui applaudissent à chacun de ses déplacements médiatiques, je livre cet avis de son fidèle Jasques ATTALI (un des "hommes d’ouverture du Président", faut-il le rappeler ) dans" "RIPOSTES" (FRANCE 5, dimanche 4 novembre) cité par "MINUTE" (14/11/07) :

     – "De deux choses l’une il fallait qu’il (NDLR : Nicolas SARKÖZY) aille au TCHAD pour libérer les journalistes, et ça prouve que le TCHAD n’est pas un état de droit et que la justice n’est pas libre dans ce pays, alors ce n’est pas seulement les journalistes qu’il devait ramener; ou alors, c’est un Etat de droit, et il n’y avait pas besoin qu’il y aille. Mais pourquoi y est-il allé ?" (fin de citation)

    Remarque personnelle : c’est sans doute parce qu’il s’est aperçu trop tard, qu’il avait abandonné six "zozos" bien de chez nous dans des géôles où ils risquent de pourrir longtemps (tant pis pour eux doit penser certain super-humanitaire de notre connaissance !), que notre bienaimé  président a promis, à peine rentré à Paris, d’aller les "arracher" (1) ! Une fois de plus, il aura confondu vitesse et précipitation …

                     Qu’en pensent les fidèles de Nicolas SARKÖZY ?

         Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) en montant un commando … humanitaire ?

    16 novembre 2007 à 17 h 59 min
  • veritas Répondre

    Afrique empire colonial perpétuel ?

    Par Armand ADOTEVI (*)

    Durant de longs mois, sur tous les tons et au moyen de tous les modes que les outils modernes de communication permettent, le candidat de l’UMP affirma à la France entière et accessoirement à la communauté internationale que si les françaises et les français lui faisaient l’honneur de l’élire à la plus haute fonction de l’État, ce sera l’avènement d’une modification significative dans la pratique politique en (sic) « rupture » avec les pratiques politiques du passé.

    À Bamako, à Cotonou, le candidat de l’UMP à l’élection présidentielle asséna ses vérités aux africains au nom de la « rupture » !

    Dans l’affaire relative à la tentative d’enlèvement de Cent Trois (103) enfants mineurs Tchadiens par préméditation, usage de manœuvre, abus de confiance et soustraction d’enfants mineurs à l’autorité parentale l’infraction est constituée sur le fondement des dispositions prévues en matière pénale par le Code pénal Tchadien.

    La juridiction Tchadienne saisie a donc autorité pour *connaître de cette affaire, *mener toutes investigations utiles et *dire le droit par application des dispositions de la loi pénale de la République du Tchad, pays dans lequel l’infraction a été commise.

    Cependant, dès lors qu’un Accord en matière judiciaire lie le pays où l’infraction a été commise et le pays dont les auteurs présumés de l’infraction détiennent la nationalité, il y a lieu à ne pas occulter les termes de l’Accord.

    Ayant pris le soin de compulser le contenu de l’Accord en matière judiciaire signé entre la France et le Tchad le 06 Mars 1976, je ne distingue ni ne lis en aucune de [ses] dispositions qu’en matière pénale, dans le cadre de l’ouverture d’une instance judiciaire, l’autorité judiciaire de l’une ou l’autre des Parties États signataires, aurait l’obligation de d’emblée se dessaisir au profit de la partie État dont est originaire le ou les auteurs présumés d’une infraction.

    Bien au contraire, je lis à l’article 11 une exception expressément formulée en les termes ci-après : « … l’entraide judiciaire en matière pénale peut être refusée si l’État requis estime que l’exécution de la demande est de nature à porter atteinte à sa souveraineté … ; à l’ordre public … ».

    Ainsi, le fondement de l’exception qu’argue la Partie État Française, s’agissant de l’incompétence d’un Tribunal Tchadien ou possiblement d’un privilège de juridiction à son bénéfice est tendancieux en ce que dès son énonciation, l’article 11 fixe les limites de l’entraide judiciaire. La disposition contractuelle ne souffre de nulle interprétation à division variable. Le moyen développé par l’autorité Française au soutien de sa demande est irrecevable en ce d’une part, l’atteinte à la souveraineté est avérée et prend appui sur des déclarations intempestives bafouant la souveraineté du Tchad ; d’autre part, l’atteinte à l’ordre public est caractérisée par des *manifestations sur la voie publique, des *revendications populaires médiatisées, la *mobilisation publique des parents abusés, depuis la révélation à l’opinion publique Tchadienne de l’infraction commise sur le territoire Tchadien.
    Je lis à l’article 29 de l’Accord qu’une extradition d’un ressortissant de l’une ou l’autre Partie État contractante est possible si le ou les mis en cause est ou sont d’une part, définitivement condamnés et d’autre part sous réserve du consentement du ou des mis en cause. En l’état de l’instance pendante, la Partie État Française procède par appréciation fallacieuse de la disposition contractuelle dont s’agit.

    Dès lors qu’à ce stade : de *l’enquête judiciaire ; des *investigations en cours ; et plus généralement des *investigations tendant à une bonne, parfaite et complète administration de la justice, il n’y a ni condamnation définitive, ni recueil du consentement des mis en cause.

    En conséquence, la Partie État Française à l’Accord est particulièrement mal fondée en cours d’instance à tirer un moyen de fait ou de droit de l’Accord en matière judiciaire, qui viendrait au soutien d’une demande immédiate et instantanée d’extradition de ses ressortissants mis en cause dans le cadre d’une infraction en matière pénale réalisée sur le territoire Tchadien.

    Aux termes de l’article 49 en son alinéa C : l’Accord en matière judiciaire, a prévu ce que ci-après : « … l’extradition est refusée … -c) Si les infractions ont été commises en tout ou partie sur le territoire de l’État requis … ».

    Nul ne pouvant valablement prétendre que l’infraction n’a pas été commise en tout ou partie sur le territoire Tchadien, la demande de la Partie État Française à l’Accord ne pourra prospérer.

    L’article 6 de l’Accord en matière judiciaire entre la République du Tchad et la République de France, s’agissant des commissions rogatoires internationales, stipule : « l’État requis peut refuser une commission rogatoire si celle-ci n’est pas de sa compétence ou s’il estime qu’elle est de nature à porter atteinte à sa souveraineté, à sa sécurité ou à son ordre public ». C’est pourquoi, si la délivrance d’une commission rogatoire d’ores et déjà actée par le juge d’instruction français saisi a pour objet de noyauter ou de faire valoir in fine une prééminence de juridiction tendant au dessaisissement du juge Tchadien, il y aurait flagrance à l’atteinte de la souveraineté ainsi qu’à l’ordre public du Tchad.

    De tout ce qui précède tirer de l’Accord en matière judiciaire liant la République Française et la République du Tchad, c’est à bon droit que l’opinion publique Tchadienne s’est émue, aussi il n’y a lieu à interprétation vaporeuse de l’Accord dont s’agit tant leurs termes sont d’une incontestable clarté et exempts de caractère léonin.

    Dès lors, le moribond Premier Secrétaire du Parti Socialiste ainsi que toutes celles et tous ceux qui requièrent sans discernement l’extradition en France des membres de l’association l’Arche de Zoé, ne sauraient être qualifiés autrement que d’affligeants irresponsables et de néo-colonialistes notoires !

    S’agissant du Président de la République Française, théoricien de la « rupture » et qui vraisemblablement se considère comme le centre de l’univers, il est particulièrement mal venu à exprimer un « souhait » sur sa préférence de voir les membres de l’association l’Arche de Zoé jugés en France.

    Vous observerez que le « souhait » exprimé par le Président de la République Française s’agissant de sa préférence pour la saisine d’une juridiction Française, fut dans un premier temps faussement respectueux des formes et usages diplomatiques ; puis soudain, il forma un « souhait » qui sur le fond et par décryptage revêt dare-dare un caractère d’irrespect, d’ingérence et de pression qui se décline crescendo.

    Les pays d’Asie du Sud-Est ainsi que ceux du Golfe Arabo-persique ont en ce qui les concerne de façon constante adoptés une position de fermeté totale vis-à-vis des Français et autres Européens auteurs de crime de pédophilie, de truanderie ou autre trafic de stupéfiant dans leur pays. Les auteurs occidentaux de ces crimes et délits sont maintenus in situ, soumis au régime pénitentiaire local, comparaissent par-devant la juridiction locale compétente et sont jugés conformément aux lois en vigueur dans ces pays. Ils y exécutent généralement leur peine sans aucun privilège.

    S’agissant des pays d’Afrique, la France et plus généralement l’occident procèdent par injonction ; aussi, les Chefs d’États de pays d’Afrique sont l’objet de pression en tous genres et/ou reçoivent-ils des leçons que le seigneur blanc prodigue à ses vassaux noirs.

    Pour rappel : Combien sont les Africains qui l’année dernière en transit à l’aéroport de Madrid furent victimes d’actes racistes violents perpétrés par la police Espagnole ? Ils furent copieusement brutalisés, bastonnés et humiliés !

    Nonobstant un amoncellement de faits qui accablent largement les dirigeants de l’association l’Arche de Zoé et quelques-uns de leurs accompagnateurs dont il apparaît au fil des jours qu’ils ou elles étaient habités d’intention équivoque (par exemple la journaliste de France 3 Méditerranée qui souhaitait recueillir l’un des enfants enlevés), nombreux sont encore celles et ceux au Parti Socialiste et ailleurs en France qui continuent de pérorer !

    « J’irai chercher les autres quoi qu’ils aient fait» promet le Président de la République Française le 06 Novembre 2007 à l’opinion publique française. Pareille prétention excessive qui confine à une étendue surestimation de soi est inquiétante … (l’on n’échappe pas à ses démons) ! Les Français agissant en Afrique comme dans une foire, comme dans un cirque, comme dans un empire colonial perpétuel, le Président Français croit pouvoir narguer la République du Tchad et [son] institution judiciaire avec ce genre de déclaration absolument désobligeante !

    Madame la Secrétaire d’État aux affaires étrangères et aux droits de l’homme, l’Afrique à papa n’a-t-elle pas encore de beaux jours devant elle … sans rupture ?

    Pour celles et ceux qui pensaient que les pays d’Afrique sont crédités d’une quelconque considération en occident, la réalité est cruelle ! Si considération il y a [elle] n’est souvent que de pure convenance protocolaire ou d’opportunité.

    Se peut-il qu’un africain auteur présumé d’une infraction pénale sur le territoire français soit extradé au titre d’un privilège de juridiction tierce par application d’un -Accord d’entraide judiciaire – vers son pays en Afrique pour y être jugé ?

    Pour mémoire : Il y a quelques années, le chauffeur de l’ancien Ambassadeur du Zaïre en France, roulant à vive allure avec à bord du véhicule diplomatique Monsieur l’Ambassadeur qui se rendait en la résidence privée de feu le Maréchal Mobutu sise à Saint-Jean Cap-Ferrat, occasionna un accident de la circulation mortel sur une route des Alpes-maritimes en France. En dépit de son statut d’Ambassadeur couvert par l’immunité diplomatique, en dépit de la convention de Genève et en dépit de l’accord d’entraide judiciaire liant la France et le Zaïre, l’ancien Ambassadeur du Zaïre en France quoique rappelé dans son pays fut après moult pressions exercées par la France sur le Zaïre, livrer à la France.

    L’ancien Ambassadeur le sieur Ramazani Baya répondant des actes de son préposé comparu par- devant une juridiction française (à Nice) fut jugé en France, fut condamné en France et exécuta sa peine en France !!!

    Vis-à-vis de l’Afrique tout, tout et tout est continuellement permis avec des airs de supériorité, de mépris et d’arrogance ! Nombreux sont les domaines qui concourent à s’interroger sur le sens de la relation France-Afrique.

    Par Armand ADOTEVI
    *Juriste d’affaires
    [email protected]

    16 novembre 2007 à 9 h 48 min
  • veritas Répondre

    Le député tchadien Ngarléjy Yorongar interpelle le président Nicolas Sarkozy : Qu’y a t-il derrière l’Affaire Arche de Zoé 
    12/11/2007

    Le député fédéraliste tchadien Ngarléjy Yorongar vient d’interpeller en date du 07 novembre 2007 le président Sarkozy au sujet de la grave affaire de tentative d’enlèvement d’enfants tchadiens par l’association française dénommée Arche de Zoé. L’homme politique opposé à l’actuel régime qui avait salué l’accession de M. Sarkozy au pouvoir en mai 2007, l’exhortant à mettre fin aux pratiques de la Francafrique, apporte une approche peu entendue dans l’affaire dite Arche de Zoé. Les relations de cette association semblent en effet remonter très haut dans la hiérarchie française, et dans les milieux pharmaceutiques, pour organiser une opération d’une telle envergure. Le député met en avant les connections douteuses avec l’industrie pharmaceutique impliquant le frère cadet du président français le Dr François Sarkozy et ouvre la brèche pour une toute autre affaire. En effet l’Arche de Zoé ne peut ne pas avoir bénéficié de soutiens dont il serait utile et nécessaire de comprendre les intérêts. La thèse des illuminés de l’humanitaire n’est pas à exclure, mais elle arrangerait un peu tout le monde et ne rendrait pas compte des moyens et passe-droits qui ont entouré les activités de l’Arche de Zoé. 

    L’Arche de Zoé est lié à l’organisme Paris Biotech Santé qui oeuvre dans le domaine du médicament, ce qui pourrait expliquer l’hypothèse de la destination de cobayes humains des enfants tchadiens. De plus, un parent d’un des "humanitaires" incarcérés au Tchad aurait fait état d’un soutien présumé de Mme Cécilia Sarkozy, soutien vite démenti par la présidence française. Ce qui ne rassure pas forcément. Extraits de la lettre adressée à M. Nicolas Sarkozy.

     

     

     

     

    «J’irai chercher ceux qui restent quoi qu’ils aient fait» dites-vous. «Quoi qu’ils aient fait», en insistant pour être clair et bien compris. Vous narguez les Tchadiens qui sont à vos yeux moins que vos chiens, qui demeurent toujours des esclaves et qui ne méritent ni dignité ni respect comme les traitaient vos ancêtres.
    Venez les chercher, Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy, puisqu’ils ont accompli des actes qui méritent la médaille d’honneur. Puisqu’ils n’ont enlevé et séquestré que des enfants nègres, bons pour les réseaux notamment des pédophiles, des voleurs d’organes humains, des proxénètes et des laboratoires d’expérimentation.
    Nous savons ce qui vous fait présentement courir.

    Vous paniquez depuis le jour où vos compatriotes dignes de la médaille d’honneur à leur décernée ont été arrêtés à Abéché. Mieux, après que vous ayez réussi à les kidnapper avec la complicité de M. Idriss Déby pour les ramener en France, alors qu’ils ont à peine été entendus par le Doyen des Juges d’instruction chargé de la procédure.
    N’est-ce pas, Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy, vous voulez étouffer cette affaire dans l’œuf pour éviter le déballage de vos protégés?

    En voici quelques raisons:

     

    Nous soumettons à votre sagacité, le dossier que nous a fait parvenir un de vos compatriotes:


    Rappelez- vous de ce rapport sur l’"Aide humanitaire, trafic d’enfants et terrorisme international" à l’OIPC-INTERPOL en 2004 publié depuis trois ans déjà sur l’Internet ! Voir également "Rapt international d’enfants"entre autres!
    Votre frère cadet, François Sarkozy en plein dans le «merdier» ! C’est ce qui vous fait perdre la tête ces jours-ci. «J’irai chercher ceux qui restent quoi qu’ils aient fait » clamez-vous hier, 6 novembre 2007, à qui veut vous entendre. On ne peut que s’en féliciter.

    Maintenant à quoi la précipitation de notre Napoléon du Troisième Millénaire est-elle due ?

    Dr François Sarkozy, votre frère cadet est-il lié, aux Pieds nickelés de l’humanitaire pour que vous soyez aux toutes premières loges des dessous de la « lamentable équipée » de l’Arche de Zoé.

    En effet, on en croit à la bonne presse, la secrétaire générale de l’Arche de Zoé, n’est autre que la très respectable Stéphanie Lefebvre, une vielle connaissance du M. Eric Breteau, initiateur de l’opération foireuse «Children Rescue» au Tchad. Les deux protagonistes se connaissent, dit-on, depuis 15 ans.

    Or, Mme Stéphanie Lefebvre est la directrice adjointe de Paris Biotech Santé comme vient de le révéler le Journal chrétien. Et François Sarkozy, votre frère cadet, figure, avec S Stéphanie Lefebvre, parmi les membres du Comité d’évaluation de ce prestigieux organisme voué à la recherche biomédicale et à la santé. On est émerveillé.

    En effet, le parcours de votre frère est éloquent: M. François Sarkozy a été nommé vice-président du conseil de surveillance de «Bio Alliance Pharma» en janvier 2006. Cet organisme dit Bio Alliance Pharma est une «société biopharmaceutique d’innovation, spécialisée dans le développement et la commercialisation de nouveaux produits thérapeutiques focalisés sur le cancer, les infections graves (VIH)… » peut-on lire en ligne. C’est là un domaine que connaissaient bien les infirmières bulgares en Libye. En parallèle, votre frère cadet, le Dr François Sarkozy, 47 ans, occupe depuis 2001 un poste d‘associé au sein d‘AEC Partners.

    Qu’y fait-il ? Votre frère cadet y est très actif. La preuve, tout l’intéresse: le développement de stratégies marketing et médicales au niveau international, le management de projets et ressources, la prospection et la négociation de produits, la commercialisation de nouveaux produits et le management de la transition lors de fusions et réorganisations.

    Pédiatre de formation, votre frère cadet, le Dr François Sarkozy, est un bourreau de boulot ! Encore bravo. Avant cela, pendant la période 1990-2000, votre frère cadet, Dr François Sarkozy, fut successivement directeur médical France pour Aventis Pharma et directeur médical et pharmaceutique France pour Hoechst Marion Roussel.
    Et, pendant trois ans, votre frère cadet, Dr François Sarkozy est, dans ses hautes fonctions pharmaceutiques, posté aux Etats-Unis.

    Félicitations! Bravo ! Sachant qu’auparavant, Dr François Sarkozy est, chez Roussel-Uclaf, directeur du développement international, responsable du développement clinique international et chef de produit au niveau mondial pour les antibiotiques.

    De 1983 à 1990, votre frère cadet, Dr François Sarkozy, a occupé un poste d‘assistant au sein du département de physiologie respiratoire à l‘AP-HP. Un partenaire attitré de Paris Biotech Santé (et de l’Arche de Zoé?). C‘est également au sein de l‘AP-HP que François Sarkozy a réalisé son internat en pédiatrie (Interne des Hôpitaux de Paris). Le Dr Sarkozy possède aussi un MBA obtenu auprès de l‘INSEAD, si l’on en croit Bio Alliance Presse le 5 janvier 2006 dans un communiqué de presse.

    Que fait exactement Bio Alliance Pharma où siège votre frère cadet Dr François Sarkozy ? La compagnie a développé des médicaments comme le Doxorubicin Transdrug® pour traiter des maladies décrites comme mille fois plus virulentes en Asie du Sud-est et dans l’Afrique sub-saharienne, si l’on prête foi à Boursorama.
    D’autre part, pour développer ces remèdes, la société a fait appel à des expérimentations sur des patients, comme, par exemple, pour le Loramyc, 540 patients sur 40 sites répartis entre les Etats-Unis, le Canada et l’Afrique du Sud, peut-on lire sur Smartbrief.

    Coïncidence, Eric BRETEAU, ses coauteurs et complices de l’Arche de Zoé voulaient «évacuer» 10.000 orphelins du Darfour vers la France, le Canada et les Etats-Unis.

    Quant à AEC Partners où siège votre frère cadet, Dr François Sarkozy, son plus riche client est le géant américain Pfizer, leader mondial de l’industrie pharmaceutique, spécialiste entre autre du traitement de la maladie d’Alzheimer, «Grande Cause nationale » de la République française en 2007.

    ll n’y a bien entendu aucun rapport entre le fait que votre frère cadet, Dr François Sarkozy ait pour plus riche client le géantisme Pfizer et le fait que la maladie d’Alzheimer devienne grande cause nationale de la France après votre brillante élection à la tête de la France, ne me faîtes pas dire ce que je n’ai pas dit !

    Au printemps, un petit pays africain géographiquement proche du Tchad, attaque devant la justice internationale le fameux Pfizer qui aurait «effectué en 1996 de façon illégale l’essai clinique d’un médicament appelé Trovan Floxacine sur 200 enfants atteints de méningite à méningocoque», selon de multiples sources au dessus de tout soupçon.
    Selon Afrik.com, le géant américain aurait donc en 1996 «secrètement utilisé des enfants comme cobayes dans les tests d’un médicament ». 2,75 milliards de dollars d’indemnités sont réclamés à l’inventeur du Viagra, car « 11 enfants sont morts (5 ont pris le premier produit, 6 le second) et de nombreux autres ont subi des séquelles: surdité, paralysie, lésions cérébrales ou cécité», si l’on en croit Afrik.Com du 21 mai 2007, alors que c’est le très américain The Washington Post qui a déterré l’affaire.

    Pour reprendre les termes du Journal chrétien, Parisbiotech, où bossent dur Stéphanie Lefebvre, secrétaire générale de L’Arche de Zoé et votre frère cadet, le Dr François Sarkozy, «n’est pas une histoire d’amateurs; ils sont très professionnellement organisés et ne manquent pas de fonds et de soutiens en tout genre. Ils n’avaient donc aucun mal pour organiser et financer l’opération « d’évacuation» menée par l’Arche de Zoé au Tchad ».


    Permettez-moi, Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy,de vous rappeler que vous passez complètement à côté de la convention entre la République du Tchad et la République Françoise. Vous avez une lecture erronée des dispositions de cette convention. En effet, l’article 45 de cette convention relatif à l’extradition dispose sur les sujets à extrader que :

    «1)- Les individus qui sont poursuivis pour crimes ou délits punis par les lois des Parties contractantes d’une peine d’au moins un an d’emprisonnement.

    L’extradition peut être refusée «si les infractions ont été commises en tout ou partie sur le territoire de l’Etat» (article 49, alinéa c)..

    Pour le cas d’espèce c’est un crime contre l’humanité de ces enfants. Donc, impossible de les extrader, M. Nicolas Sarkozy. Pour vous, des Français bon teint comme les Breteau ne doivent pas être emprisonnés et jugés par des juges «nègres juges tchadiens».

     

    Veuillez agréer, M. le Président, l’assurance de la fierté de M. Idriss Déby d’avoir un ami comme vous.

     

    N’Djaména, le 7 novembre 2007

    Le député Ngarlejy YORONGAR

    16 novembre 2007 à 9 h 45 min
  • Brice Répondre

    Pour Gérard Pierre,

    Oh quel but et un et deux et 8 zéros. Non pas que je ne sois pas d’accord avec tes deux derniers principes, je n’y aurai simplement pas pensé, en revanche pour les 8, c’est un sacré but à la Captain Tsubasa (Manga Olive et Tom, si tu connais). Oui, je suis complètement d’accord, c’est vrai pour ces petits bourgeois, tes remarques me font penser au film ‘L’Ultime souper". Dans lequel des gauchistes intolérants se font descendre par un mec de droite qui leur a versé l’arsenic qui lui était initialement destiné, regarde tu vas te marrer, c’est avec Cameron Diaz, Bill Paxton, Ron Perlman et un des acteurs vu dans Sleepers de Barry Levinson. Salut.

    15 novembre 2007 à 23 h 46 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    15/11/07    – "Les 4-Vérités"

    A Gérard Pierre. Votre "décalogue" devrait servir de "chartre" à tous les "humanitairoïdes" français qui, dans la foulée de ce va-t-en guerre d’IRAK et d’IRAN réunis qu’est assurément Bernard KOUCHNER se voient tous filmés et photographiés portant qui un sac de riz, qui un bébé (de préférence noir plutôt que jaune) par les télévisions et la presse.

    A propos de KOÜCHNER puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, qui s’était montré très silencieux dans cette fâcheuse aventure de "l’ARCHE DES ZOZOS", voilà qu’il vient de se rappeler à notre bon souvenir en déclarant au "GRAND RENDEZ-VOUS" (TV5, dimanche 4 novembre) :

    "C’est à la justice tchadienne de juger les neuf (six, en réalité) Français inculpés. Lorsqu’un délit  – et c’est un mot faible – est comis sur le territoire d’un pays souverain, la justice française n’a pas à intervenir." (fin de citation)

    "La justice française" ? certes, mais alors pourquoi le Président de la République française auquel cet homme résolument de gauche (caviar plutôt que rizière !) ? Tel "Zorro", le justicier élyzéen, est allé retirer des géôles (plutôt malsaines) tchadiennes des journalistes français et des hôtesses de l’air espagnoles ? Puis, fier de son exploit, il s’est engagé à aller "arracher" (sans préciser si, comme pour la croissance, ce serait aussi avec les dents !) les six "zozos" de "L’ARCHE DE ZOË" ?

    On le voit, le gaffeur impénitent qu’est assurément le prince consort de la reine Christine ne se gêne pas pour contredire, une nouvelle fois, son cher patron. Serait-ce pour faire oublier que, d’une certaine façon  – comme le relève "MINUTE" (14/11/07) auquel j’ai emprunté ce "écho" –  il craint que l’opinion publique le considère à juste titre comme le "gourou" et le "maître" de ces "rapteurs d’enfants" (mot que je mets délibérément entre guillemets) en bonne santé et bien nouris qui n’avaient même pas besoin d’un sac de riz ? En se désolidarisant ainsi de ses émules, le Mnistre des Relations extérieures montre tpitefois deux choses :

          – primo, qu’il oublie les accords liant le TCHAD, nation souveraine, à la FRANCE, autre nation souveraine, et qui prévoient que des nationaux de chaque pays, auteurs de délits commis sur le territoire de l’autre pays, puissent être jugés dans leur propre pays et, en cas de condamnation, y accomplir leur peine.

           – secundo, que cet ultra- gauchiste ne doit pas pratiquer la charité chrétienne à l’égard de compatriotes dont au moins quatre sont certainement plus à plaindre qu’à blâmer. A moins que, habitué des palaces internationaux, il s’imagine en toute bonne foi que les prisons tchadiennes sont des palaces. Au moins pa^r rapport aux géôles françaises.

    Pour ce qui est du "papier" de Laurent-Artur du PLESSIS, tout honnête homme de réflexion (je dis bien de réflexion) ne peut être que d’accord avec son analyse et ses propos. Même si, ici ou ailleurs, on a déjà beaucoup écrit et glosé sur un sujet dont les "aventuriers" de "l’ARCHE DE ZOË" perdue dans le "bourbier" tchadien. Lesquels pourraient craindre que le rideau du silence, après celui de l’opprobre, ne retombe sur eux. Mais il y a des choses quil faut savoir ressacer ad nauseam pour que les gogos et autres autruches qui peuplent la France acceptent d’entre-ouvrir les oreilles et les yeux…Mais lisent-ils les "4-Vérités" ? Là est toute la question !

    Personnellement, je suis de ceux qui souhaitent qu’un Gouvernement Français ait le courage de prévenir, une fois pour toutes, les gens (dirigeants et collaborateurs salariés ou bénévoles) que, désormais, LEURS ACTIONS DANS LES TERRITOIRES EXTERIEURS SE FERONT A LEURS RISQUES ET PERILS sans que l’argent des contribuables ait à être mis à contribution sous quelque forme que ce soit. A chacun de prendre, à titre collectif ou individuel, les assurances et couvertures en tous genres qu’ils estimeront nécessaires ! Et quand on sait que, généralement, comme le relève L-A. du PLESSIS, "les frais de fonctionnement de beaucoup d’ONG absorbent la majeure partie de leur budget", je crains que ces "assurances" ne mangent tout le reste…. Je rappellerai que les gens qui s’engageaient naguère dans l’aventure coloniale le faisaient à leurs risques et périls, en espérant simplement gloire pour certains, profits ou le Ciel pour d’autres. Pourquoi pas n’en serait-il pas de même pour les "néo-colonisalistes" que sont assurément les humanitaristes donneurs de leçons en tous genres ? Après tout, sauver l’humanité souffrante vaut bien quelques sacrifices. Et pas seulement des honneurs et/ou des prébendes !

     Cordialement, Jean-Claude Thialet

     

    15 novembre 2007 à 18 h 14 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    15/11/07    – "Les 4-Vérités"

    A Gérard Pierre. Votre "décalogue" devrait servir de "chartre" à tous les "humanitanoïdes" français qui, dans la foulée de ce va-t-en guerre d’iIRAK et d’IRAN réunis qu’est assurément Bernard KOUCHNER se voient tous filmés et photographiés portant qui un sac de riz, qui un bébé (de préférence noir plutôt que jaune) par les télévisions et la presse.

    A propos de KOÜCHNER puisque oui, c’est bien de lui qu’il s’agit, qui s’était montré très silencieux dans cette fâcheuse aventure de "l’ARCHE DES ZOZOS", voilà qu’il vient de se rappeler à notre bon souvenir en déclarant au "GRAND RENDEZ-VOUS" (TV5, dimanche 4 novembre) :

    "C’est à la justice tchadienne de juger les neuf (six, en réalité) Français inculpés. Lorsqu’un délit  – et c’est un mot faible – est comis sur le territoire d’un pays souverain, la justice française n’a pas à intervenir." (fin de citation)

    "La justice française" ? certes, mais le Président de la République française auquel cet homme résolument de gauche (caviar plutôt que riz !) qui, nous seulement est allé retirer des géôles (plutôt malsaines) tchadiennes des journalistes français et des hôtesses de l’air espagnoles ? Un Président qui, fier de son exploit, s’est engagé à aller arracher (sans préciser si, comme pour la croissance, ce serait aussi avec les dents !) les six "zozos" de "L’ARCHE DE ZOË" ?

    On le voit, le gaffeur impénitent qu’est assurément le prince consort de la reine Christine ne se gêne pas poour contredire son cher patron. Serait-ce pour faire oublier que, d’une certaine façon  – comme le relève "MINUTE" (14/11/07) auquel j’ai emprunté ce "écho" –  il craint que l’opinion publique le considère à juste titre comme le "gourou" et le "maître" de ces "rapteurs d’enfants" (mot que je mets délibérément entre guillemets) en bonne santé et bien nouris qui n’avaient même pas besoin d’un sac de riz ? Mais

    15 novembre 2007 à 17 h 35 min
  • Arthur Yferrère Répondre

     Ce que je trouve d’encore plus dégoûtant dans cette lamentable histoire, si c’est encore possible, c’est le silence qui entoure la journaliste de FR3 partie là-bas en "congés humanitaires" (!!?)… Elle comptait même adopter un de ces enfants. On croit rêver devant le niveau d’abjection de ces gens là. Quel mépris et quelle condescendance envers les peuples d’Afrique.

    15 novembre 2007 à 13 h 26 min
  • foulque Répondre

    Pour avoir vécu très longtemps dans un pays voisin et fortement similaire au Tchad, je sais que là-bas aucun enfant vivant dans une famille traditionnelle, qui devient orphelin,  n’est jamais abandonné  ( pas plus qu’un vieillard d’ailleurs, ou qu’un parent très éloigné. ). Seuls le sont ceux qui fréquentent les grandes métropoles telles Dakar, Abidjan etc… dans lesquelles il est estimé moderne et trés dans le coup de singer notre mode de vie occidental.
    Aussi, à la lecture des différents articles écrits par des journalistes de toutes tendances politiques de toutes pensées, lorsqu’il apparait clairement qu’il y a eu transaction monnayée, indemnisation financière aux familles et aux chefs de village, lorsqu’il y a eu mensonge sur la nationalité et la situation familiale des enfants, lorsqu’on s’aperçoit qu’ils étaient grimés pour avoir l’air bléssès, on ne peut que conclure qu’il s’agit d’un vaste trafic d’enfants. Jouer sur les mots ne sert à rien. Il y a eu vente par souscription à des familles françaises qui ont payé, puis achat auprès d’interlocuteurs peu scrupuleux.  Ils ont été achetés. et donc vendus par quelqu’un, un ou des adultes. D’où transaction commerciale.
    Ceci mérite une sanction exemplaire et il est normal qu’elle soit appliquée par le pays dans lequel cette infraction a eu lieu. Au Tchad, la peine maximale devient travaux forcés. Evidemment, ce n’est pas de tout repos, raison de plus pour ne pas commettre de crime de cette nature qui appelle une sanctio exemplaire..
    L’attitude de la justice tchadienne me parait justifiée, à condition, bien sûr qu’elle ne soit pas uniquement dictée par du racisme anti-blanc.

    15 novembre 2007 à 11 h 24 min
  • Gérard Pierre Répondre
       Quelques clefs pour bien comprendre comment fonctionne le cerveau d’un humanitarogauchiste :
     
    Principe n° 1 : Seuls ceux qui votent à gauche ont un cœur. Les autres, ………… de méprisables égoïstes, d’infréquentables nantis, des fachos, des réac, des rentiers ringards, des buveurs de sang, des racistes, des ultra nationalistes, des frileux, ………… des gens sans conscience sociale !
     
    Principe n° 2 : infiltrer les réseaux chrétiens en se disant progressiste, favorable à l’avortement, libéral vis-à-vis du mariage des homosexuels, tolérant envers l’islam, très critique envers l’Eglise et sa hiérarchie (sauf envers les prêtres ouvriers, … s’il en reste ! ! ! ), amnistiant envers les délinquants de la pénétration territoriale rebaptisés « sans-papiers », intraitable sur le chapitre de l’inquisition et des croisades qu’il convient de mettre au même niveau que les méfaits du nazisme ( mais pas du communisme, …… c’est pas pareil ! )
     
    Principe n° 3 : Entre le cœur et l’argent il faut choisir ; pour moi gauchiste, le choix est simple, c’est ton argent au service de mon cœur. Allez …… hop là ! …… passez la monnaie ! …… achète toi une conscience, bourgeois !
     
    Principe n° 4 : Je suis un professionnel du bonheur de l’humanité, je sais donc mieux que toi ce qui est bon pour toi. Pour ton bien, tu seras donc malheureux suivant mes principes plutôt que heureux selon les tiens !
     
    Principe n° 5 : Je suis peut-être un glandu, mais en « intellectualisant » ma médiocrité je peux devenir un " bac + 5 " de l’humanitaire et revenir pantoufler dans la fonction publique avec une auréole d’ouverture d’esprit au monde. On a acquis ………… une expérience à l’international !
     
    Principe n° 6 : Ce qui compte ce n’est pas ce que j’en pense, mais ce qu’en penseront les gogols à qui j’en mettrai plein la vue en leur narrant mes anecdotes exotiques avec les trémolos qui vont bien : « les pauvres gosses ! on est arrivés juste à temps pour les perfuser ! …… sinon j’ te dis pas …… ».
     
    Principe n° 7 : Parler de l’ONU, de l’EAG, de la FIDES et autres pseudo organismes plus ou moins réels mais avec assurance, personne n’ira vérifier si ça existe vraiment. Le gogol déteste avoir l’air de découvrir. Il opinera.
     
    Principe n° 8 : Communiquer beaucoup, mais en disant des choses vagues et en jonglant avec les généralités. C’est en étant le plus imprécis possible que l’on évite l’ambiguïté.
     
    Principe n° 9 : Ce n’est pas parce qu’on se prétend non gouvernemental qu’on doit faire fi de la manne publique. Elle est à tout le monde, donc elle est à moi en priorité.
     
    Principe n° 10 : Soigner une certaine présentation. Le bidouillage sur papier glacé contient tant de « vérités » qu’on ne vous fera pas l’injure de vérifier, alors que la Vérité nue sur papier ordinaire, ça n’intéresse personne.
       A ceux qui pensent que je galèje, rappelez moi comment s’appelle l’humanitarogauchiste, ex ministre de gauche, dont Internet révéla l’arrestation il y a quelques mois par la gendarmerie, pour excès de vitesse à plus de 160 km/heure au volant d’une voiture de marque étrangère prestigieuse, …… dont la carte grise était établie au nom de son ONG ?
    14 novembre 2007 à 23 h 10 min
  • Brice Répondre

    Bonjour,

    A gauchisme, quand tu nous tiens, comment osez déraciner des enfants de leur propre pays qui seraient en France complètement hermétiques à une nation qui est leur est étrangère. Ces enfants seront surement moins malheureux chez eux que chez nous, qui plus est ne parlant pas un mot de français. Le gauchisme, "enfer pavé de bonne intention", exporte ethnomasochisme, racisme implicite et importe un de plus de haine anti-blanche. Donc rigoureusement l’inverse de ce qu’il se vante de défendre depuis les lustres.

    Merci de me publier.

    14 novembre 2007 à 11 h 39 min

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