Arche de Zoé, triste bateau ivre…

Arche de Zoé, triste bateau ivre…

Pour qui connaît l’Afrique, et a suivi son histoire récente, les avatars de la triste épopée d’idéalistes imbéciles bien de chez nous sont logiques.
Bien évidemment, il ne pouvait s’agir que d’enfants non-orphelins et de parents maintenant acculés au mensonge.
Imaginez-vous les ravages que fait – sur des populations pauvres et sans espoir depuis la décolonisation – la « vision du monde extérieur » que donnent les médias et, tout spécialement les images venues du ciel ?

Nos idéalistes imbéciles viennent dans ce milieu « sauver des orphelins » en promettant, pour eux, un avenir meilleur (nourriture, éducation, emploi…) et la sortie de leur « enfer ».
Quel est le père qui, devant une telle aubaine, résistera à « glisser » son enfant dans le lot afin qu’il puisse, lui aussi, saisir cette chance inespérée et qui ne se renouvellera sans doute pas !
Voilà pourquoi non seulement il n’y a guère d’orphelins dans le lot, mais aussi, principalement des enfants tchadiens, non orphelins et issus d’une même petite région/ethnie. Même entre pauvres, il y a des priorités à respecter.

Bernard de Fabrègues
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Comments (5)

  • Beligue Répondre

    Au départ il y a la plus grande escroquerie de tous les temps qui consista à l’aide des médias, à faire croire, admettre que seuls les médeçins peuvent lutter contre la faim. Si les médeçins peuvent lutter contre les maladies les seuls qui luttent efficacement contre la faim sont les agiculteurs dont c’est le role dans avec les chasseurs dans la société depuis la nuit des temps.

    Donner aux gens qui ont faim un agriculteur, un tracteur et des graines de radis et dans 15 jours ils ne souffriront plus de la faim mais avec un médeçin je suis sur que le calvaire durera plus longtemps et coutera beaucoup plus cher.

    Depuis Montesquieu on sait que le paysan ne peut raisonner de travers qu’en est -il du médeçin et de l’énarque !!!!

    12 novembre 2007 à 8 h 19 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Bonjour Luc SEMBOUR.

       Interessant, … l’éclairage sous lequel vous développez votre analyse. Je suis assez réceptif à votre argumentaire.

    9 novembre 2007 à 12 h 41 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    à Gérard Pierre,

    j’ai remarqué que les voyages formaient autrefois la jeunesse. Aujourd’hui ils la déforment, surtout si les voyageurs sont européens ou pire, français.

    Grâce à la télé et internet, les jeunes sont intimement persuadés tout savoir. Ils se déplacent donc à l’autre bout du monde avec autant d’aisance que dans le monde virtuel  très familier, d’informations truquées, qu’ils connaissent bien depuis toujours.   

    Ils ne vont sur place que par passion du jeu, afin d’améliorer leurs connaissances du jeu vidéo "monde" comme on améliore les connaissances des règles très compliquées des jeux vidéo en ligne. Ce faisant, ils ne cherchent donc qu’à renforcer les connaissances formatées acquises devant leur écran en métropole.

    Il ne leur viendrait absolument pas à l’idée qu’ils ont été profondément dupés et égarés dans un cul de sac idéologique. Reprendre à zéro la découverte des règles serait faire une croix sur deux décennies au moins d’expertise ludique acquise dès le berceau. Beaucoup trop astreignant et surtout inutile. En effet, nulle part dans les jeux vidéo, les règles déjà « assimilées » ne se révèlent fausses par la suite. Il ne peut y avoir que progression vers une extension de la découverte mais jamais une remise en cause de celles déjà découvertes et donc intimement admises comme définitives. Les jeux vidéo sont des robots informatiques virtuels d’une logique imparable. Maitriser le programme est difficile mais possible. Cela nécessite une tournure d’esprit aussi proche que possible de celle des programmeurs du jeu. La machine ne peut avoir des intentions dévoyées pour induire volontairement en erreur le joueur. Elle fonctionne selon un programme fixe, très compliqué mais fixe, qu’il suffit de découvrir. Certains jeux nécessitent des milliers d’heures d’étude au joueur pour en acquérir la maîtrise.

    Sur le terrain Il y aura "assez" de points communs entre ce qu’ils savaient déjà et ce qu’ils voient. Il ne fait donc aucun doute dans leur esprit que les règles données par le politiquement  correct sont bien celles du terrain. La machine vidéo ne peut se tromper. Le virtuel devient vrai sous leurs yeux. Ce "assez" est 30% de ce qu’il y a à voir. Les 70% restant qui ne correspondent absolument pas au formatage initial deviennent proprement invisibles, alors que ça leur crève les yeux. 

    Le prisme déformant soudé sur leur optique corporelle et intellectuelle absorbe les 70% interdits par le politiquement correct. CQFD.

    De plus vous n’ayez rien donné à l’association. Elle aura donc du mal à  financer le remboursement des prix des voyages en Palestine de ses membres. Vous nuisez ainsi bien plus à l’industrie du transport et du tourisme qu’aux palestiniens, qui n’auraient rien eu de toutes façons, qu’ils le méritent ou non.

    cleanmaxi-[email protected]  

     

    8 novembre 2007 à 19 h 41 min
  • Guillaume Répondre

    L’erreur humaine….

    ….ce n’est pas en ramenant les enfants d’afriques en france, pour qu’ils s’habituent à notre mode égoïste et inconscient de vivre…mais plutôt, d’envoyer nos enfants chez eux, afin qu’ils aprennent à survivre…!

    Car la misère que nous prèparant, à nos enfants, sera terriblement plus abominable…!

    8 novembre 2007 à 17 h 21 min
  • Gérard Pierre Répondre
       « idéalistes imbéciles bien de chez nous »
     
       ……… voila admirablement résumé le comportement de bien des personnes en quête de repères que la famille, l’école de la raie publique et les médias n’ont pas contribué à leur fournir. Ceux que je voyais récemment, quêtant au profit d’une aide à la Palestine, étaient de la même veine. Ancrés dans leurs certitudes humanitaires mais historiquement ignorants, ils parlaient avec autorité de la « dictature israélienne » et du droit d’antériorité ! ! ! …… (oui, vous avez bien lu) … du peuple palestinien (qui, en tant que tel, n’existe d’ailleurs pas puisque ceux qui sont censés le constituer sont de provenances assez diverses). Ils savaient forcément de quoi ils parlaient puisque le plus âgé d’entre eux rentrait d’un aller et retour payé par l’association, effectué pour la première fois de sa vie la semaine d’avant. C’était donc un « expert », alors naturellement, … ça force le respect !
       Si l’imbécilité était transformable en énergie motrice la France aurait, depuis mai 1968, une balance commerciale excédentaire.
    7 novembre 2007 à 16 h 11 min

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