Biden: cent jours de destruction

Biden: cent jours de destruction

Cent jours est devenu une période symbolique pour le mandat d’un chef d’État, et Joe Biden a atteint le 20 avril les cent jours de sa prise de pouvoir.

L’essentiel des médias français s’extasient en commentant les « prouesses » accomplies, comparent Biden à Franklin Roosevelt, disent qu’il enterre l’« ultralibéralisme ».

L’idolâtrie est de retour dans les salles de rédaction, et ceux qui ont admiré Barack Obama ont retrouvé quelqu’un devant qui se prosterner.

Ils vivent dans une réalité alternative, qui n’existe que dans leur esprit malade.

Il importe dès lors de rappeler la réalité. Les « prouesses » de l’administration Biden ne devraient réjouir que ceux qui apprécient la destruction.

Franklin Roosevelt a été un Président désastreux et, en un peu plus de trois mois, Biden a déjà fait bien pire que Roosevelt.

Quant à l’enterrement de « l’ultralibéralisme », il n’aura pas lieu, car « l’ultralibéralisme » est un fantasme pour gauchiste décérébré qui ignore tout de la pensée économique et de la philosophie du droit, les deux éléments structurants de la pensée libérale.

Chaque fois que quelqu’un a voulu enterrer la pensée libérale, ce qui a suivi a été une dérive totalitaire et son cortège de chaos : cette dérive est enclenchée aux États-Unis.

Commençons par les «proues­ses».

Joe Biden a hérité d’une économie qui avait retrouvé le chemin du dynamisme et du plein-emploi, malgré les destructions subies en 2020 en raison de la pandémie, l’utilisation cynique de celle-ci par les démocrates, et les émeutes.

La croissance était en janvier sur un rythme annuel dépassant les 10%, le chômage était retombé à 6 % et continuait à baisser.

Joe Biden a hérité aussi d’une société où l’insécurité reculait, et où l’immigration clandestine était jugulée.

Les États-Unis étaient indépendants énergétiquement.

Sur un plan international, la paix avançait au Proche-Orient, les régimes hostiles au monde occidental étaient asphyxiés (Iran) ou en voie d’endiguement (Corée du Nord, Chine).

Joe Biden et son administration ont décidé de saccager tout cela.

Économiquement, ils ont décidé de dépenser des milliers de milliards de dollars créés ex nihilo, et enclenché ainsi un processus inflationniste qui va détruire l’épargne et les investissements privés.

Ils augmentent les impôts et multiplient les réglementations, avec pour but à peine dissimulé de faire de l’économie américaine une économie administrée par le gouvernement fédéral, qui agira de concert avec les très grandes entreprises multinationales liées au parti démocrate par le capitalisme de connivence.

Des emplois privés seront détruits et remplacés par des emplois publics inutiles créés par le gouvernement fédéral et dépendant de lui.

Des millions de gens recevront des assistances leur permettant de vivre sans travailler, mais les plaçant eux aussi en dépendance du gouvernement fédéral.

Il s’agit d’une fuite en avant qui, lorsqu’il ne sera plus possible de dépenser sans compter, conduira à la stagflation, la stagnation dans l’inflation.

Une guerre contre la police est menée et l’insécurité explose.

Une submersion migratoire du pays a été provoquée à la frontière sud du pays.

L’indépendance énergétique du pays a été délibérément détruite.

Le désordre revient au Proche-Orient, et l’Iran, la Corée du Nord et la Chine renouent avec leurs ambitions délétères.

Quelles prouesses, en effet!

Franklin Roosevelt avait hérité d’une crise et, par des mesures ineptes, l’a fait durer jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale au cours de laquelle les États-Unis sont passés à une économie de guerre et, après 1945, l’économie américaine était la seule économie intacte du monde occidental, ce qui a permis de maquiller le vrai bilan des années Roosevelt.

La situation présente est simple: ou bien les États-Unis connaîtront un sursaut, et le carnage s’arrêtera, ce qui permettra que des principes sains reprennent leur place et sauvent le pays, ou bien le carnage se poursuivra, et, dans quelques années, les États-Unis ressembleront au Venezuela des années Chavez.

L’essentiel des journalistes français préféreraient à l’évidence que les États-Unis en viennent à ressembler au Venezuela des années Chavez, je sais.

Il est vrai qu’ils ont tant aimé Chavez et qu’ils détestent tant les États-Unis!

Notre président pourrait s’en émouvoir, mais il est bien trop occupé entre les confinements à répétition, «l’urgence climatique» et maintenant sa nouvelle marotte : clamer au monde entier que le racisme en France n’a rien à envier à l’Amérique et qu’il va devoir prendre les grands moyens. Que diantre, la déconstruction, c’est un brevet français, non ? Vertueusement, il se sent Foucault, Deleuze et Derrida réunis. La French Theory entre officiellement à l’Élysée et lui entre en campagne avec un cocorico prometteur : déconstruire l’histoire de France et la France avec. Et presto !

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Comments (1)

  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Détruire ce que d’autres ont fait, caractérise le gosse mal élevé jaloux du succès des autres.
    Toute sa vie Bidon a parasité la société US en vivant gratuitement sur son dos.
    Il serait intéressant de connaitre sa jeunesse car on y trouverait certainement les raisons de son comportement actuel.

    Pour le moment il faudra vivre avec ce débile mental qui n’a pas encore montré toute l’étendue de sa nocivité.
    Cramponnez vous car cela va tanguer…

    28 avril 2021 à 10 h 31 min

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