Bilan d’Obama et de la société multiraciale

Bilan d’Obama et de la société multiraciale

Donald Trump aura au moins eu un mérite : contraindre Obama à montrer son certificat de naissance. L’ex flambeur des années Reagan, aventurier de l’immobilier, des casinos d’Atlantic City et de Las Vegas, plusieurs fois en banqueroute personnelle, n’a certainement pas de leçon d’éthique protestante, comme disait le vieux Max Weber, à donner au monde : mais il fait plier le Mister president comme personne ; et il l’a fait plier là où ça fait mal, et surtout là ou ça fait mal à la société canaille qui l’a mis en place, la société multiraciale. On peut hurler au racisme, bien sûr. Tant que l’Amérique ne sera pas en cessation de paiement, on pourra le faire. Mais après ? La base de la logique totalitaire est de préférer perdre sur le terrain de la réalité que sur celui des idées.

On aura au moins appris une chose en lisant bien le certificat : le père et la mère de l’océanien (je joue sur Hawaï, et aussi sur Orwell) ne faisaient rien au moment des faits… Lui était vaguement étudiant dans les îles, à vingt-cinq ou vingt-six ans passés, elle était mineure (elle est née en 42, l’olibrius en 60, calculez) et ne faisait rien. Puis elle a quitté son amour de jeunesse pour un autre encore plus exotique en Indonésie. On était dans les années 60, tout le monde se foutait déjà de tout, en Amérique ou ailleurs. C’est pour cela que l’on dit que la race du président est africaine : qu’est-ce que cela veut dire ? On ne sait pas que le tiers des Africains ne sont pas des noirs ? Black à part, il faudra un jour reconsidérer cette insulte à l’intelligence et à l’évidence. Et s’il faut nier à ce point la race noire du père, pourquoi imposer des programmes de discrimination positive ?

Obama a profité de Kennedy, de Johnson, des présidences démocrates, du busing, de la discrimination positive, de l’affirmative action, de tout ce que l’on nous impose en France dans le football, avec les résultats que l’on connaît. Il a profité des avantages mirobolants que lui offrait une société protestante repentie, une société puritaine, de celles qui confisquent le droit de fumer, de boire ou de s’amuser, et qui ensuite vous imposent un repentir permanent dans le silence glacé des multinationales du politiquement correct, tout en liquidant le patrimoine industriel ou culturel américain (voir ce qu’ils ont fait de Détroit, de Pittsburgh, de Memphis ou de Hollywood).

Il a été élu et il a mis le pays en faillite virtuelle ; il a été élu et il a mis la première puissance du monde a genoux devant tout le monde, Lybie comprise. Son bilan est désastreux, et c’est pour cela qu’il était si médiatique et c’est pour cela qu’il a été prix Nobel.

Certes, il n’y serait pas parvenu sans le soutien de ses adversaires politiques, qui ont creusé les déficits de l’Etat comme personne au nom de la rigueur : l’alcoolique repenti et vengeur de papa, le général à la joue qui tombe qui veut faire la guerre à la Russie (il y a encore trop de blancs), la crétine de l’Alaska qui ne sait pas que l’Europe est un continent et qui veut maintenant que l’Irak rembourse les frais de l’invasion Bush (sinon quoi ? On lui déclare encore la guerre ?).

Dollar, immobilier, usines, tout est à l’agonie là-bas ; et il faut payer l’armée présente dans 120 pays, et qui ne sert plus à rien, comme toutes les administrations qui se respectent, sinon à fourguer ses candidats-généraux à la présidence (« Tu es Petraeus, et sur cette pierre je bâtirai mon empire ? »). Mais Obama n’est rien en tant que lui-même ; Obama est un syndrome de la décadence la plus totale, du ridicule qui ne tue pas et qui finira encore par tuer. On en a eu des symptômes en France, mais l’Amérique s’est chargée d’aller plus vite, premier état, disait Bernard Shaw, qui soit passé directement de la barbarie à la décadence.

Imaginez que nous ayons élu en France ; imaginez que l’on ait élu Harlem Désir à la présidence, lui qui trouve que l’on ne fait pas rentrer assez vite les « réfugiés » d’Afrique du Nord. Imaginez que l’on fasse de l’insolente, de l’odieuse Rama Yade notre prochaine ministre, notre prochaine présidente, et calculez les conséquences. La génération Mitterrand pourra enfin donner de la voix sur la scène internationale…

Pour l’instant, la bonne nouvelle c’est que Donald Trump a défié les médias, le PC et Obama. A l’électeur républicain, s’il lui reste un peu de nerfs, de terminer le travail. Devine qui vient voter ?

Nicolas Bonnal

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Comments (2)

  • SMALL BARTHOLDI Répondre

    A l’heure de la neutralisation du chef d’Al-Qaida, Nicolas Bonnal opte pour l’antiaméricanisme le plus net. C’est affligeant, et le mot est faible. Quand vous parlez de décadence la plus totale, regardez plutôt notre chère Europe depuis un siècle, et vous en aurez une image exacte. Mais tel est l’état d’esprit des Européens en ce siècle : le mépris de soi, la haine des Américains qui finit par dominer tout le reste, les querelles incessantes sur des riens, et pourquoi pas une bonne louche d’antisémitisme. L’Europe continuera à se renier jusqu’à l’anéantissement de sa propre civilisation, qui devrait être complète à la fin de ce siècle. Mais comme les Européens sont comme Nicolas Bonnal, qu’ils se détestent avec passion et acharnement, il n’y aura pas d’issue. Tous contre les Américains ? Ce sera sûrement le mot d’ordre dans 10 ou 20 ans. L’antiaméricanisme anti-Obama n’a décidément rien à envier à l’antiaméricanisme anti-Bush.

    3 mai 2011 à 0 h 38 min
  • grepon Répondre

    Certes, il n’y serait pas parvenu sans le soutien de ses adversaires politiques, qui ont creusé les déficits de l’Etat comme personne au nom de la rigueur :

    Ridicule.    Dans les 6 premier annees de Bush, ou son parti avait un majorite tres tres mince dans le Congress, le gouvernement a creuse de deficite annuel qui n’arrive pas a la cheville de celles que nous avons sous Obama.   Meme le pire annee de deficite sous Bush, lors des deux derniers annees apres la prise de controle du Congress par les Democrats, n’arrive meme pas a la cheville des deficites que Obama a permi le Congress Pelosi-Reid de creuser.    Au contraire, Obama a ete ravi de mettre en expansion le gouvernement centrale, ravi.  

    Aujourdhui le GOP propose un plan de rigeur bien plus serieuse que celui propose par Obama, et ils freinent la decision de permettre la vente de plus de dette.  La reaction d’Obama est, pratiquement parlant, de menacer le monde entier avec l’orage financiere parfaite:  une apocalypse faisant de 2008 un rien du tout, alors qu’il a la possibilite d’arreter nette toute sortes de depenses federale parfaitement inutile voir contra productif.   On va devoir le faire de toutes les facons, un jour, quand ce qui ne peut pas monter eternellement s’arettera et commencera la chute vertigineuse.   

    Comparez, M. Bonnal, les deficites sous Bush a ceux sous les Democrats avant d’emettre votre avis dessus.     Google is your friend comme on dit par ici.  La difference entre les deux est collossale.

    2 mai 2011 à 20 h 38 min

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