Le Brexit aura bien lieu !

Le Brexit aura bien lieu !

Si les Ukrainiens étaient avisés, ils postuleraient pour entrer dans l’OTAN, plutôt que dans l’UE.

La fausse Europe ruinée et son risible embryon de « défense » n’ont jamais fait peur à Poutine. De plus, si l’entrée est libre, la sortie, elle, est verrouillée.

Il faut s’acquitter d’un « droit de sortie » si élevé que nos amis anglais, après des mois de bataille sur la somme à donner pour seulement pouvoir commencer à négocier un « deal » (accord commercial bilatéral entre l’UE et le Royaume-Uni), en viennent à penser qu’il vaudrait mieux garder leurs 40 milliards de livres et éviter un accord forcément bancal.

Accord ou pas à la date butoir du 14 décembre, ils ne veulent pas laisser pourrir la situation jusqu’en 2018 et s’embourber davantage avec des gens intransigeants, incapables de se remettre en question et essentiellement obsédés par la facture punitive à extirper de ceux qui osent quitter le bunker.

Les Britanniques veulent avancer dans leurs réformes de politique économique intérieure, afin d’être compétitifs pour le grand marché mondial au 29 mars 2019.

Tandis que David Davis, Secrétaire d’État au Brexit, poursuit le travail de fond, le nouveau ministre au Brexit, Steve Baker, dit « ministre du No-Deal », a reçu du Chancelier de l’Échiquier, Philippe Hammond le Pingre, un budget de 3 milliards de livres à cet effet.

Flegmatiques, nos amis anglais se préparent à rejoindre l’OMC, cadre beaucoup plus souple.

On ne peut les blâmer : les technocrates européens non élus déploient depuis 8 mois, en plus d’une incompétence crasse à négocier, une attitude hostile et condescendante (qui semble dépasser les ordres reçus de Merkel) envers des membres, élus, eux, du gouvernement britannique, à commencer par Theresa May, dont, jusqu’aux difficultés auto-infligées de Merkel, ils exploitaient les faiblesses multiples.

Élue par défaut par ses pairs à la démission de Cameron, May présente depuis le début un manque d’assurance et de leadership.
La persistance d’une opposition pathologique au Brexit, y compris dans les rangs conservateurs, est source de tensions dans le Cabinet.

Les médias, là-bas aussi, travestissent les réalités : comme toute la gauche, ils ont 40 ans de retard.

Au Parlement, trop de députés planchent à contre-coeur sur le projet pourtant excitant de loi de sortie de 2017, en vue d’abroger la loi d’entrée de 1972 (European Communities Act).

La Grande-Bretagne, alors « homme malade de l’Europe », était entrée dans un marché commun censé la guérir du socialisme. Or, elle se retrouve à présent dans une union douanière socialiste rigide, seule union douanière au monde à prétendre imposer un État supranational à ses membres.

May s’est donc offert la une du « Telegraph » du 9 novembre pour réaffirmer à tous sa détermination à mener le Brexit à bon port. Elle doit absolument rester en place, car l’alternance en cas de nouvelles élections pourrait être Corbyn, les eurolâtres de tous poils étant désespérés au point de voter socialiste contre leurs propres intérêts, rien que pour renverser le Brexit !

James Dyson, génial inventeur et PDG des aspirateurs Dyson, résume la situation : « L’UE est la zone commerciale à la croissance la plus faible et nous sommes la 6e économie mondiale. Une opportunité fantastique s’ouvre à nous ! Laissons-les tomber, ce sont eux qui viendront nous relancer car ils ont trop besoin de nous. »

Comparons cela avec le discours de Christine Lagarde, typique de la classe mondiale qui s’enrichit sur le dos des classes moyennes : « Il faut considérer qu’après 2008, une croissance faible est la nouvelle norme. » Mensonge éculé pour dissimuler au public les véritables freins à la croissance que sont les réglementations absurdes, les quotas et autres distorsions économiques de l’UE.

De plus en plus, l’Union européenne apparaît pour ce qu’elle est : le prototype d’une gouvernance mondiale.

Les déclarations hyperboliques, souvent grotesques, de Jean-Claude Juncker et de Federica Mogherini, auxquelles viennent s’ajouter les délires hégémoniques autoritaires de Macron, ne peuvent que conforter nos amis anglais dans leur certitude d’avoir fait le bon choix.

Le Brexit progresse. L’eurodéputé David Campbell Bannermann rappelle malicieusement aux grincheux : « N’est-ce pas merveilleux? Nous sommes à débattre des détails de notre sortie, plus de l’éventualité de notre sortie! »

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Comments (9)

  • Maillet Répondre

    Le Brexit ? N’est ce pas plutôt pas la fin du Royaume Uni …?
    Le cas de l’ Irlande et le l’Irlande du Nord n’est toujours pas réglé .. .S’il se régle , le Pays de Galles réclamera aussi les mêmes dispositions financières que l’Irlande pour éviter les distorsions monétaires .
    L’Ecosse envisage également cela , ( rappel : elle a déjà voté contre le Brexit et pour l’Europe ) .
    On a le sentiment que c’est seulement l’Angleterre qui est favorable pour le Brexit

    5 décembre 2017 à 11 h 36 min
  • Marie-José TRIVIDIC Répondre

    Heureusement que le brexit aura bien lieu : il y a eu un référendum et les anglais sont des démocrates

    5 décembre 2017 à 8 h 59 min
    • Jaures Répondre

      Ce qu’un référendum peut faire, un autre peut le défaire. La démocratie n’est pas figée. Surtout quand un résultat a été obtenu avec tant de mensonges dont les britanniques prennent peu à peu conscience.

      5 décembre 2017 à 10 h 58 min
      • BRENUS Répondre

        Les mensonges, jojo, ce sont les tiens qui les ont lachés en tentant de nier les évidence des dangers de l’immigration. Il est possible que les anglais paient cher leur sortie d’une europe qui voulait leur imposer toujours plus de merdes, mais au moins ont ils montré dans l’histoire qu’ils étaient capables de tenir. En 1940 ils étaient bien seuls, alors que les cocos de jojo, sur l’injonction de Staline allaient pleurnicher auprès des boches le droit de faire reparaitre leur presse de merde.

        9 décembre 2017 à 0 h 43 min
        • Jaures Répondre

          Difficile de suivre vos sauts du coq à l’âne. Cependant, vue la tournure des négociations, je pense que les Anglais vont retrouver le même statut que naguère avec juste une facture de 50 milliards à régler ainsi que les versements à l’U.E semblables à ceux de la Norvège ou de la Suisse pour accéder au marché européen. Mais ce sera à eux de faire le bilan le moment venu.
          Car le problème du R.U est qu’il ne possède aucun produit, aucune matière première que les autres pays ne peuvent se procurer ailleurs. L’accès au marché européen leur est donc plus indispensable que pour nous.

          9 décembre 2017 à 15 h 11 min
          • BRENUS

            @ JOJO . S’il te parait difficile de me suivre, abandonnes. De toutes façons, tu n’as pas les poumons pour. De plus : lache moi la grappe et retourne à ta mosquée où t’attendent les revenants égorgeurs. Et encore ceci : qu’on les aime ou non les anglais ne sont pas prêt de baisser pavillon et tous les chacals comme toi qui se réjouissent de leurs difficultés devraient regarder avant la couleur de leurs propres slips. (Lesquels sont très loin d’être propres).

            10 décembre 2017 à 20 h 13 min
  • Philippe Mangé Répondre

    Puisse la Commission européenne comprendre vite qu’elle agit nuisiblement aux intérêts politiques et socio-économiques des États qui la composent et la subissent ?

    1 décembre 2017 à 0 h 22 min
    • Jaures Répondre

      Quoi ? Vous trouveriez normal de payer la retraite des fonctionnaires européens anglais à la place des britanniques ? De prendre en charge les investissements que ces mêmes britanniques ont voté ?
      Ne vous en faites pas: si les britanniques acceptent de payer la facture, c’est que la contrepartie, l’accès au marché européen, en vaut la chandelle.

      1 décembre 2017 à 11 h 09 min
  • Jaures Répondre

    L’enthousiasme de Mme Joslain pour le Brexit fait plaisir à voir mais je doute qu’il soit partagé par nos amis Britanniques dont beaucoup se mordent les doigts. Notamment ceux qui ont crû naïvement que des milliards de livres économisées iraient vers le NHS qui, au contraire, subit l’une des pires crises de son histoires dont les patients anglais sont victimes par milliers.

    28 novembre 2017 à 15 h 03 min

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