Castro, Chavez et les autres…

Castro, Chavez et les autres…

L’été est là. De nombreux Français vont se rendre à Cuba. De gentils guides leur parleront de la révolution, de Che Guevara, de l’embargo américain… Certains touristes parleront avec des Cubains qui leur diront que tout va bien : ils entendront de la musique et se diront qu’après tout, ces gens sont heureux.
Ce que les touristes en question devraient savoir est que les employés des clubs de vacance où ils séjournent touchent un salaire de misère imposé à 90% par l’État cubain, ont des difficultés à nourrir leur famille et n’ont pas le droit de sortir de nourriture des clubs où ils travaillent. Ce que les touristes devraient savoir aussi est que des filles se vendent pour pas cher sur le front de mer et sont prêtes à faire l’esclave sexuelle pour un prix dérisoire parce qu’elles n’ont pas d’autre issue. Ce qu’ils devraient savoir est que la police secrète écoute les conversations, scrute les rencontres, surveille les déplacements.
Pendant qu’ils lisent des journaux où on « s’indigne » parce qu’une goutte d’urine échappée au vent à Guantanamo (un vrai Goulag, selon les vendus d’Amnesty) a pu effleurer un Coran, des milliers de gens croupissent dans leur urine et leurs excréments dans des cellules abjectes situées à quelques centaines de mètres des clubs de vacance (mais ces cellules n’intéressent pas les vendus d’Amnesty).
Partir en vacances à Cuba, je le dis chaque été, c’est financer et cautionner le système totalitaire castriste, et lui permettre de durer davantage encore. C’est financer les tortures, les emprisonnements arbitraires, la pénurie, la prostitution de masse, tout ce qui disparaîtrait si, enfin, le régime castriste s’effondrait.
C’est aussi fermer les yeux sur une autre réalité de la région. Si Castro était isolé et aux abois voici quinze ans, il n’est plus seul, et à la vague de démocratisation qui a touché l’Amérique latine au début des années 1990 succède aujourd’hui une vague populiste aux relents dangereux pour la démocratie et la société ouverte.
Cette vague touche l’Argentine, l’Uruguay, l’Équateur, le Pérou; elle touche le Brésil de Lula et les régions tenues par les narco-guerillas en Colombie. Elle a sa principale base au Venezuela où Hugo Chavez est le caudillo, l’homme fort politiquement et militairement. Chavez tient son pays par la surveillance, la répression, la terreur, la pénurie. Il dispose de ressources financières immenses venues du pétrole. Il entretient les troubles et l’instabilité dans tous les pays environnants.
Il a offert, en supplément au tourisme, une seconde assurance-vie au régime castriste en lui donnant le pétrole et l’argent qui lui manquaient. Il structure un axe du mal sud-américain qui excède l’Amérique du Sud : les narco-guérillas sud-américaines échangent, grâce à lui, plus aisément avec leurs homologues proche-orientaux tels le Hezbollah libanais. Une réunion entre dirigeants latino-américains et arabes s’est tenue voici peu à Brasilia où il a été question de « coopérations renforcées » et où Israël et l’Occident se sont vus condamner en des termes dignes d’un sommet de la Ligue islamique mondiale.
Cuba n’est pas le principal instigateur de cette évolution, bien sûr. Mais Cuba reste, par son régime, le principal inspirateur…
Ceux qui ne veulent pas penser au désordre du monde, et au malheur des êtres humains peuvent toujours s’y rendre, jeter quelques pièces aux  indigènes, se payer une vierge docile sept jours et sept nuits. Ceux qui voudraient comprendre le monde d’aujourd’hui feraient mieux de choisir une autre destination.
Miami semble tout à fait indiquée. C’est une ville des États-Unis, mais c’est aussi la capitale d’une Amérique latine digne, libre et entreprenante. Et c’est aussi la ville par excellence où on peut parler librement à des Cubains qui ont quitté Cuba à cause de la dictature castriste. Le billet d’avion, la nuit d’hôtel, le restaurant coûtent un peu plus chers, mais pas tellement à bien y regarder, et en se rendant à Miami, du côté de la plage où sur Calle Ocho, le quartier cubain traditionnel, on peut au moins se dire qu’on ne passe pas des vacances de collaborateurs d’un  totalitarisme,  et qu’on se donne une chance d’être du côté des victimes, et pas de celui des bourreaux qui enferment des gens dans leurs déjections, sous le regard demi-complice des vendus d’Amnesty…

Partager cette publication

Comments (94)

  • bounous Répondre

    Tout cela finira par une guerre nucléaire!!!! de l’or!

    5 mai 2006 à 18 h 38 min
  • Al qor'an Répondre

    On est pas plus obligé de croire le Guy que de croire le guide cubain.

    19 avril 2006 à 13 h 11 min
  • Florent Répondre

    Ah ben oui alors, vive Evo Morales le leader maoiste, ami de Castro, fan de Lénine, défenseur des terroristes gauchistes et des trafiquants de drogues. C’est un héro ce type je vous dis! Mais si, puisque c’est l’Huma qui le dit, vous devez le croire. Oh et puis zut, vous n’êtes rien que des sales fascistes, na!

    5 février 2006 à 15 h 35 min
  • grandpas Répondre

    le retour de Juri Populaire et de ses copiés colés.

    25 décembre 2005 à 12 h 49 min
  • JP Répondre

    L´espérance du peuple bolivien http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-12-20/2005-12-20-820364 L´élection comme président d´un Indien, pour ,la première fois dans un pays d´Amérique du Nord et du Sud, rappelle une de ces hontes qui s´ attachent aux colonisations : la marginalisation et l´exclusion des pouvoirs des peuples indigènes dont l´esclavage avait commencé dans les mines d´argent de Potosi. Le succès d´Evo Morales témoigne du réveil politique de ces populations, visible également ces dernières années au Mexique avec les zapatistes ou au Guatemala. « La haine et la xénophobie dont nous avons souffert historiquement va prendre fin », a-t-il promis à cette majorité si longtemps traitée comme mineure. Il ne s´agit cependant pas d´une revanche ethnique mais de la victoire des pauvres de Bolivie, de ceux que les compagnies multinationales et les élites locales ont exploités et écrasés depuis si longtemps. Evo Morales, qui s´était affirmé comme le porte-parole des Indiens cultivateurs de coca qui permet de survivre hélas ! mieux que le maïs, a fait de la nationalisation du gaz bolivien – le pays possède les deuxièmes réserves de son continent après le Venezuela – le coeur de son programme. Les ravages semés là-bas aussi par la mondialisation capitaliste, la perte de pouvoir d´achat, la misère d´un des pays les plus pauvres du continent ont fait naître un mouvement politique qui a surmonté les divisions et les manoeuvres des possédants. Cette victoire d´un candidat de gauche n´est pas un accident en Amérique du Sud. Au Venezuela, au Brésil, en Argentine, en Uruguay, en Équateur, les forces progressistes l´ont emporté malgré le gendarme états-unien qui continue à considérer la région comme son arrière-cour. Mais aujourd´ hui, même si l´envie ne lui en manque pas, la Maison-Blanche ne peut plus faire débarquer aussi facilement ses marines quand les multinationales en éprouvent le souhait, piloter des coups d´État militaires depuis le bureau ovale et faire massacrer quelques dizaines, voire quelques centaines de milliers de personnes impunément. Cependant, George W. Bush convoite toujours les hydrocarbures, ici comme au Moyen-Orient, et il n´a renoncé à aucun coup fourré en dépit des scandales qui accompagnent sa présidence et de l´hostilité de son peuple à sa politique guerrière. L´élection d´Evo Morales comme les autres succès électoraux de la gauche latino-américaine adviennent à la fin d´un long cycle de guerres civiles et de dictatures. Elles témoignent aussi d´un rapport des forces mondial qui ne se limite pas à l´escalade entre une superpuissance unique et des terroristes fanatiques. Arc-boutés sur leur credo ultralibéral, les dirigeants des grandes puissances ont fini par s´accorder à l´OMC, paraphant un accord au minimum, sans faire disparaître leurs rivalités ni l´impopularité de leurs choix. Aujourd´hui, il faut espérer pour le peuple bolivien qu´Evo Morales réussisse. Mais notre pays ne peut pas se contenter d´une lettre de félicitations. Il doit s´engager afin que la Bolivie ne soit pas étranglée par les rétorsions de Washington ou des lobbys pétroliers, et que les rêves d´indépendance ne soient pas fracassés. L´aventure bolivienne, bien solitaire à l´époque de Che Guevara, aura alors trouvé un bel épilogue. Par Patrick Apel-Muller ****************** Elections présidentielles en Bolivie : Un dirigeant anti-Bush de plus Pol De Vos 21/12/2005 http://www.anti-imperialism.net/lai/texte.phtml?section=BUBG&object_id=2 4231 Pour les États-Unis, Evo Morales est un complice des présidents vénézuelien et cubain, Chavez et Castro, qui profite de l’instabilité sociale de son pays pour s’emparer du pouvoir. Washington et les partis boliviens de droite l’accusent également de soutenir le trafic de drogue, de faire injure à sa patrie, d’être un père indigne et, en tant qu’Indien, d’être ignorant et incompétent. La réaction de Morales est cinglante: « Au moins, maintenant, ils disent que nous sommes stupides et incapables. Dans le temps, ils nous prenaient pour des bêtes sauvages. Ils voulaient nous faire courir à quatre pattes. Aujourd’hui, ils conçoivent que nous sommes des êtres humains. Ils ont fait du progrès ! Ils vont tomber des nues quand nous allons leur montrer comment ce pays peut être dirigé au profit du simple citoyen et de la patrie. » Le président ajoute que « le peuple bolivien veut du changement parce qu’il en a plus qu’assez de la corruption, du néo-libéralisme et de la mafia politique ». Il critique sévèrement les ingérences américaines dans son pays et dénonce « l’éthique des riches », qui repose sur le profit et l’exploitation du peuple. Il met en avant le code éthique des Indiens aymara: ama sua (ne sois pas un voleur), ama quella (ne sois pas faible), ama llulla (ne sois pas un menteur). Avec le temps, s’est ajouté un quatrième principe: ama llunky (ne sois pas soumis). Evo Morales est né en 1959 dans les Andes boliviennes. Tout gosse, il est berger et garde des lamas sur les hauts plateaux inhospitaliers. Par la suite, il travaille comme boulanger, maçon, trompettiste, afin de pouvoir payer ses études. Après une catastrophe naturelle, voici 25 ans, il s’en va avec une partie de sa famille dans la région de Chapara, où l’on cultive la coca. Il y devient membre du syndicat et organise des activités sportives pour les affiliés. C’est le début d’une ascension rapide au sein du mouvement syndical. Aujourd’hui, Evo Morales est dirigeant des cultivateurs de coca, c’est-à-dire secrétaire de la fédération de la région tropicale de Cochabamba, président de six fédérations syndicale et chef du mouvement politique MAS-IPSP (Mouvement pour le socialisme ­ Instrument politique de la Souveraineté du Peuple), qu’il a fondé en 1985. Au programme gouvernemental d’Evo Morales figurent en tête de liste la renationalisation et l’industrialisation de la prospection du pétrole et du gaz. Cela parce qu’il veut que les recettes profitent à la population bolivienne. Une prochaine assemblée législative doit réformer le pays de fond en comble. Des réformes draconiennes sont nécessaires dans le milieu agraire mais aussi dans celui des soins de santé et de l’enseignement. Parallèlement, son programme gouvernemental prône « une intégration de l’industrie moderne ainsi qu’une économie communautaire et familiale ». Sur le plan international, Morales défend l’intégration régionale du secteur de l’énergie, comme le propose le président vénézuélien Chavez. Il nomme Chavez et Castro les « commandants des forces libératrices du continent » et défend l’intégration économique latino-américaine face à l’ALCA, l’organisation économique qui veut faire du continent américain une zone unique de libre-échange au profit des multinationales US. Ce n’est pas pour rien qu’un rapport des services secrets nord-américains désigne le Venezuela et la Bolivie comme deux pays de « l’axe du mal », promoteurs du « terrorisme international ». Pourtant, Morales désire entretenir des relations commerciales et diplomatiques avec les Etats-Unis. « Mais sans qu’il y ait soumission d’un côté et domination de l’autre », précise-t-il. http://www.anti-imperialism.net/lai/texte.php?langue=1&section=BUBG&id=24231 ************ Bolivie : Morales veut renégocier les contrats des exploitants d’hydrocarbure Chose promise chose due, le futur président bolivien va réviser tous les contrats que La Paz a passé avec les exploitants d’hydrocarbure. Evo Morales avait basé sa campagne sur l’éventuelle nationalisation du sol bolivien. “Nous allons nationaliser les ressources naturelles, explique le leader socialiste, tous les Etats devraient avoir le droit de contrôler leurs ressources et beaucoup de Boliviens pensent que ces ressources doivent appartenir à l’Etat”. En réalité, Evo Morales ne compte pas réellement nationaliser, au sens propre du terme, les hydrocarbures. Le leader socialiste compte en fait renégocier les contrats établis avec les 26 exploitants pour contrôler la propriété des gisements et 50% de la production. Un discours qui refroidit les investisseurs étrangers déjà effrayés par l’instabilité politique du pays, qui détient le record du monde des coups d’Etat. Autre paradoxe : la Bolivie est le second pays le plus riche en hydrocarbures d’Amérique du Sud et c’est pourtant le plus pauvre du continent… http://www.euronews.net/create_html.php?page=detail_info&article=327508&lng=2 —- Modérateur : d’habitude, le journal Le Monde attend un certain temps avant de commencer à trouver des tas de défauts aux dirigeants de gauche en Amérique latine. Le journal de “nous sommes tous des Américains” et du soutien à Sarkozy semble ne pas vouloir prendre de risques pour Evo Morales : celui-ci à peine élu, commencent les petites phrases : “caudillo syndical”, “incapable de travailler en équipe” (il a donc du se faire élire tout seul…) avec des témoignages de personnes qui l’ont connu “il y a quinze ans”… Le Monde, un journal de référence, oui, mais à quoi ? * * * * Victoire d’Evo Morales, indien et syndicaliste, à l’élection présidentielle en Bolivie LE MONDE | 19.12.05 | 13h46 . Mis à jour le 19.12.05 | 13h46 LA PAZ ENVOYÉ SPÉCIAL http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-722798,0.html La victoire de la gauche bolivienne aux élections générales, dimanche 18 décembre, a dépassé tous les pronostics. Le candidat présidentiel du Mouvement pour le socialisme (MAS), Evo Morales, aurait obtenu 51 % des voix, selon les instituts de sondage, et distancé largement le candidat de la droite, l’ancien président Jorge Quiroga (31 %). Evo Morales deviendrait ainsi le premier indigène élu à la présidence de la Bolivie. Son adversaire malheureux, Jorge Quiroga, n’a pas attendu les résultats officiels, prévus mardi, pour féliciter le vainqueur. De même que les présidents d’Argentine et du Brésil, qui ont téléphoné à M. Morales dont le triomphe historique accentue le virage à gauche de l’Amérique du Sud. Visiblement ému, le futur chef de l’Etat a promis de gouverner selon le principe andin, “ne sois pas voleur, ne sois pas menteur, ne sois pas paresseux”. L’ancien dirigeant syndical des cocaleros (producteurs de coca) a conclu son discours par un “vive la coca, non aux Yankees !”, destiné à la politique antidrogue de l’administration américaine en Bolivie, troisième producteur mondial de cocaïne. Le MAS aurait doublé sa représentation au Congrès et frôlerait la majorité parlementaire (65 députés sur 130 et 12 sénateurs sur 27). Il réalise une percée inattendue dans le département de Santa Cruz (Est), nouveau pôle de développement économique du pays, traditionnellement conservateur. Tandis que la droite obtient 45 députés et 13 sénateurs. Les partisans du centriste Samuel Doria Medina disposent de 10 députés et de 1 sénateur. Seul parti traditionnel à ne pas avoir disparu de la scène politique, le Mouvement nationaliste révolutionnaire (centre droit) compte 8 députés et 1 sénateur. Le futur président peut ainsi espérer pouvoir négocier la convocation d’une Assemblée constituante, une de ses principales promesses électorales, outre la nationalisation des ressources naturelles. La seule ombre au tableau de la gauche ce week-end est son échec aux premières élections au suffrage universel des préfets des neuf départements. Comme aux municipales de 2004, le MAS perd notamment son fief de Cochabamba, où Evo Morales (46 ans) a fait ses premières armes comme syndicaliste des cocaleros. UN “CAUDILLO INTUITIF” “Lorsque j’ai connu Evo, il était l’entraîneur de football du syndicat des cocaleros”, se souvient Filemon Escobar, ancien dirigeant du syndicat des mineurs, émigré à Cochabamba après la fermeture des principales mines et mentor d’Evo Morales à l’époque. “Je lui ai transmis les expériences du mouvement ouvrier. La gauche avait commis l’erreur d’opposer le paysan et l’ouvrier, alors qu’ils sont tous les deux d’origine indigène”, affirme-t-il. Les leçons de l’ancien mineur de fond portent leurs fruits. En 1996, Evo Morales dirige les six “fédérations du tropique de Cochabamba”. Piètre orateur, il est élu député en 1997. En 2002, il arrive en deuxième position à la présidentielle avec 20 % des voix. L’éditeur José Antonio Quiroga, neveu de Marcelo Quiroga Santa Cruz, figure de la gauche assassiné par les militaires, a connu le leader cocalero il y a une quinzaine d’années. “Evo (Morales) lit très peu et écrit moins encore, mais il est très futé. Il apprend vite et il est intuitif. Mais il reste un caudillo syndical très jaloux de son pouvoir, qui n’aime pas qu’on lui fasse de l’ombre.” D’anciens membres de son entourage le décrivent ainsi comme incapable de travailler en équipe et de tisser des alliances durables. Il faudra pourtant préserver la cohésion du MAS qui, admet M. Morales, “n’est pas un parti politique” mais un “instrument” électoral au service des syndicalistes. Son “étiquette socialiste n’a aucune signification”, souligne José Antonio Quiroga. Pour ajouter à la confusion, une troisième structure est apparue récemment, composée de jeunes universitaires ou cadres, promus conseillers du candidat présidentiel du MAS. L’élection à la vice-présidence de la République d’Alvaro Garcia Linera consacre la prééminence de ce nouveau cercle, impatient d’accéder au sommet de l’Etat. Paulo A. Paranagua Article paru dans l’édition du 20.12.05 http://fr.groups.yahoo.com/group/CubaSolidarityProject/message/9432 — Bolivie: Chirac «aux côtés» de Morales pour un «changement responsable» PARIS (AP) – Jacques Chirac a adressé jeudi ses «plus chaleureuses félicitations» au futur président bolivien Evo Morales, en lui apportant son soutien en faveur d’un «changement responsable» en Bolivie. »La France sera à vos côtés pour vous aider à accomplir le changement responsable que vos compatriotes appellent de leurs voeux», écrit le président français dans une lettre rendue publique par l’Elysée. »Votre élection, qui intervient au terme d’un parcours politique exemplaire, marque une étape nouvelle dans l’histoire de la Bolivie et de l’Amérique latine», souligne-t-il. »Elle exprime l’espoir d’une majorité de vos concitoyens d’être mieux entendus dans leur diversité et leurs légitimes intérêts. Cet espoir, ils l’ont exprimé dans un esprit de rassemblement et dans le respect de l’Etat de droit». A 46 ans, le candidat socialiste Evo Morales devient le premier Indien à accéder à la présidence de la Bolivie, selon des résultats encore provisoires. AP http://www.edicom.ch/news/international/051222124347.th.shtml

    24 décembre 2005 à 12 h 03 min
  • Florent Répondre

    Mais quel couraaaage!!! Accuser encore et encore les USA de tous les maux! Et quelles belles référence:

    14 novembre 2005 à 12 h 39 min
  • grandpas Répondre

    Certains viennent de réinventer le travail de forçat mais il commence à fatiguer,il ne prenne même plus le temps de traduire leur lecture bien-pensante. Camarade youri ne seras pas content,il aurait préféré la langue de son idôle. Prendre référence sur Dame Bécassinne qui en vingt ne s’était pas apperçu des incartades de son époux,n’est une réference.

    14 novembre 2005 à 9 h 40 min
  • JP Répondre

    Paramilitaries as Proxies Declassified evidence on the Colombian army’s anti-guerrilla “allies” National Security Archive Electronic Briefing Book No. 166 For more information contact Michael Evans – 202/994-7029 Posted – October 16, 2005 Washington D.C. October 16, 2005 – Today, the Colombia Documentation Project proudly announces the first in a series of articles to be published in collaboration with Semana, Colombia’s leading news magazine. The column, which will appear monthly on Semana.com, is the result of a mutual desire to publish and disseminate in Colombia declassified information now emerging from United States files about the major issues in the U.S.-Colombia relationship, including the drug war, security assistance programs, human rights and impunity. The first column, published here in English and in Spanish at Semana.com, reveals new information about the hidden history of collaboration between Colombain security forces and their paramilitary allies, offering a unique and intimate perspective on the institutional pressures that encouraged cooperation with paramilitary atrocities. Each month, the National Security Archive will simultaneously publish an English-language version of the article along with scanned images of the documents cited in the column. Watch this space for upcoming articles or sign up to receive the National Security Archive’s free email update every time the website is updated with new material. suite ici: http://www.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB166/index.htm —- 11/18 Atlanta,GA: International Protest Against Coca-Cola for Labor Violations! by via Action LA Saturday, Nov. 12, 2005 at 8:01 PM Join the international movement for justice and human rights against the Coca-Cola Company for murder, torture, pollution, and union-busting throughout the world! CONVERGE on ATLANTA at the WORLD OF COCA-COLA on Friday, November 18 on the way to SOA demonstration! Join the international movement for justice and human rights against the Coca-Cola Company for murder, torture, pollution, and union-busting throughout the world! Noon – Rally & Press Conf with William Mendoza, Coca-Cola Worker & Vice President of SINALTRAINAL (Colombian Food & Beverage Workers’ Union) We are preparing for what we believe will be a turning point in the campaign to hold Coke accountable for violence in Colombia & India as well as Turkey, Indonesia and Guatemala. Coke has been doing everything it can to not only discredit the union SINALTRAINAL in Colombia and grassroots movements in India and elswhere, but also to deflate the global student movement. Coke’s arrogance and blatant negligence has only expanded the campaign and fueled student militancy on campus – victory is near and we need your support! Come to the World of Coca-Cola to protest with hundreds of folks coming down to demonstrate against the School of the Americas! The Press Conference & Rally is the culmination of the North American Speaking Tour with SINALTRAINAL Vice President William Mendoza and United Students Against Sweatshops that has hit schools and communities from Tallahassee to Seattle, Toronto to Los Angeles, Chicago to Knoxville! At the the World of Coca-Cola on November 18, we will see people of conscience and action, including workers from Colombia & the United States, gather to say “Stop Killer Coke”! Since 1986, roughly 4,000 Colombian trade unionists have been murdered. The vast majority of these murders have been carried out by right-wing paramilitary groups, known as death squads, on an ideological mission to destroy the labor movement. These groups often work in collaboration with the official U.S.- supported Colombian military, and in some instances with managers at plants producing for multinational corporations. In the case of Coca-Cola, according to numerous credible reports, the company and its business partners have turned a blind eye to, financially supported, and actively colluded with paramilitary groups in efforts to destroy workers’ attempts to organize unions and bargain collectively. Since 1989, eight union leaders from Coca-Cola plants have been murdered by paramilitary forces. Dozens of other workers have been intimidated, kidnapped, or tortured. In Carepa, members of the paramilitary murdered union leader Isidro Gil in broad daylight inside his factory’s gates. They returned the next day and forced all of the plant’s workers to resign from their union by signing documents on Coca-Cola letterhead. * The most recent murder attempt occurred on August 22, 2003, when two men riding motorcycles fired shots at Juan Carlos Galvis, a worker leader at Coca-Cola’s Barrancabermeja plant. * There is substantial evidence that managers of several bottling plants have ordered assaults to occur and made regular payments to leaders of the paramilitary groups carrying out the attacks. * These ongoing abuses have taken their toll on Coca-Cola workers’ efforts to organize. The Colombian Food & Beverage Workers Union, SINALTRAINAL, has suffered a dramatic loss in membership, as worker leaders are intimidated or forced into hiding. SINALTRAINAL has appealed for solidarity and allies in the U.S. and labor and social justice movements have answered their call. In India communities living next to Coca-Cola bottling plants are experiencing severe water shortages and polluted groundwater resources and soil. In at least two communities, Coca-Cola was distributing its toxic waste under the guise of fertilizer and repeated tests have confirmed that Coca-Cola was selling sub-standard products in the Indian marketplace with levels of pesticides exceeding 30 times those allowed by the European Union standards. A massive grassroots movement has emerged in India to hold Coca-Cola accountable for its crimes, and literally tens of thousands of community members, primarily from rural India, are taking action to put an end to Coca-Cola’s abuses. The community opposition to Coca-Cola in India continues to grow and no amount of misinformation by Coca-Cola is going to stop it. Demand: Coca-Cola Take Responsibility & Immediate Action for Truth, Justice, & Reparations! http://www.indybay.org/news/2005/11/1783023.php

    13 novembre 2005 à 15 h 27 min
  • JP Répondre

    Extrait de CSP: [modérateur : ah, on comprend ENFIN le silence des pro-américains bêlants sur Guantanamo… C’est que les détenus “avaient” des droits. La preuve : on va bientôt les priver de ces droits. Bonne nouvelle : tous les bêlants vont pouvoir ENFIN se mobiliser puisque maintenant, ils n’auront plus vraiment d’excuses…] Les détenus de Guantanamo bientôt privés de droits Etats-unis Le Sénat a décidé jeudi d´interdire aux terroristes résumés incarcérés sur la base militaire de Guantanamo l´accès aux cours civiles américaines. jean-cosme delaloye Publié le 12 novembre 2005 » Par 49 voix contre 42, le Sénat américain a accepté jeudi le projet de loi du sénateur républicain Lindsey Graham qui limiterait drastiquement les droits des détenus de Guantanamo. Selon ce texte, les terroristes présumés n’auraient plus le droit de faire recours contre leur détention sur la base militaire américaine à Cuba devant les tribunaux civils. Ce droit leur avait pourtant été garanti en 2004 par la Cour suprême. A quoi joue Lindsey Graham? Le sénateur républicain de Caroline du Sud soutient depuis des mois les efforts de son collègue de parti John McCain pour bannir la torture des détenus en détention américaine. Parallèlement, l’élu conservateur a fait campagne pour son propre texte de loi qui prive les terroristes présumés détenus à Guantanamo (Cuba) du droit de recourir contre leur détention devant des tribunaux civils américains. Ce «chaud-froid» se retrouve dans les propositions de Graham qui ont été acceptées jeudi par le Sénat. En même temps qu’il limite l’accès de ceux que George Bush considère comme des «ennemis combattants» aux Cours américaines, Graham a proposé un deuxième amendement. Ce texte là garantit au Congrès un droit de regard sur le statut de ces détenus. En d’autres termes, la Maison-Blanche devra désormais expliquer aux parlementaires les raisons qui l’ont poussée à qualifier les détenus de Guantanamo d’«ennemis combattants». Dans la foire d’empoigne à laquelle se livrent les parlementaires américains depuis des semaines, Graham a présenté sa loi comme un bon compromis entre la position de l’administration Bush, qui milite en faveur d’un contrôle exclusif des conditions de détention des terroristes présumés, et celle des groupes de défense des droits de l’homme qui critiquent les pratiques américaines à Guantanamo. Renforts démocrates «Si nous ne maîtrisons pas les abus contre les prisonniers, nous allons perdre la guerre», a déclaré Lindsey Graham dans son intervention qui a précédé le vote. Mais si nous ne maîtrisons pas les abus juridiques des prisonniers, nous allons nuire à notre capacité à nous protéger.» Une argumentation tacitement soutenue par son collègue John McCain qui a voté en sa faveur mais n’a pas participé aux débats. Le projet de loi de Graham n’a pu passer que grâce au soutien de cinq députés démocrates qui se sont désolidarisés du reste de l’opposition. Ces «renforts» ont compensé la décision de quatre républicains centristes de voter non. Les groupes de défense des droits de l’homme ont immédiatement critiqué la loi. Mesure «honteuse» Pour l’Association américaine des libertés civiles (ACLU), la mesure de Graham est «honteuse». L’ACLU se bat depuis la mi-octobre pour que le sénateur Graham, colonel de réserve et lui-même juge militaire, soit destitué de ses fonctions judiciaires. L’association estime que le double emploi de l’élu est une violation de la séparation de pouvoirs. Si elle est approuvée par la Chambre des représentants, la «loi Graham» mettra fin à un arrêté de la Cour suprême en 2004, qui avait garanti aux «ennemis combattants» le droit de recourir contre leur détention. A l’heure actuelle, quelque 200 des 500 détenus de Guantanamo ont entamé des procédures légales. En cas de passage définitif, la loi Graham les rendra nulles. http://www.24heures.ch/vqhome/le_journal/monde/guantanamo_121105.edition=ls.html http://fr.groups.yahoo.com/group/CubaSolidarityProject/message/9213

    13 novembre 2005 à 15 h 22 min
  • JP Répondre

    Libre à chacun de faire sa petite enquête…ça me fait rire ceux qui me parlent de propagande…alors que se site fait de la propagande libérale en veux tu en volà… —– Danielle Mitterrand rejoint les signataires de l’appel en faveur de la libération des Cinq La Havane, 11.11.05 (AIN) Danielle Mitterrand, présidente de la fondation France-Libertés et veuve du président français François Mitterrand, a signé la Lettre ouverte au Procureur Général des Etats-Unis en faveur de la libération des cinq combattants antiterroristes cubains emprisonnés dans ce pays pour avoir noyauté des organisations anticubaines ayant commis de nombreuses actions violentes contre Cuba dans l’île et à l’étranger. Bien connue dans le monde entier en raison de son action humanitaire et sociale, Danielle Mitterrand rejoint ainsi les plus de 5 000 écrivains, artistes, intellectuels, personnalités politiques et activistes sociaux qui ont déjà signé cet appel pour la libération des combattants antiterroristes cubains Gerardo Hernandez, René Gonzalez, Ramon Labañino, Antonio Guerrero et Fernando Gonzalez. Les animateurs de cette initiative, lancée fin août à La Havane, ont fait savoir que le compositeur et interprète Rally Barrionuevo, considéré actuellement comme l’une des voix les plus représentatives de la chanson argentine, et l’avocat espagnol Javier Couso, frère du cameraman espagnol assassiné à Bagdad par les troupes des Etats-Unis pendant l’invasion d’Irak, se trouvent aussi parmi les derniers signataires du document. Huit prix Nobel, les Sud-africains Mgr Desmond Tutu et Mme Nadine Gordimer, la Guatémaltèque Rigoberta Menchu, le Nigérian Wole Soyinka, l’Argentin Adolfo Perez Esquivel, le Russe Zhores Alférov, le Portugais José Saramago et l’Allemand Günter Grass se trouvent également parmi les signataires de l’appel en faveur de la libération des Cinq, incarcérés aux Etats-Unis depuis 7 ans. Ce texte rappelle au ministre états-unien de la Justice que l’incarcération des cinq combattants antiterroristes cubains a été déclarée illégale par le Groupe de travail sur les détentions arbitraires de la Commission des Nations unies pour les Droits de l’Homme. Le 28 octobre dernier, un procureur de Miami, la ville US où les Cinq ont été condamnés, a demandé à la Cour d’Appel d’Atlanta de réviser le verdict des trois juges qui avaient révoqué en août les lourdes peines de prison imposées contre les combattants antiterroristes cubains et ordonné la réalisation d’un nouveau procès. Les animateurs de l’appel rappellent en outre qu’il est possible d’adhérer à la lutte pour la libération des Cinq en envoyant des méls aux adresses [email protected] et [email protected] ou en contactant le site http://www.liberenlos5.cult.cu. http://www.ain.cubaweb.cu/idioma/frances/2005/nov11miterrand-apoyo.htm

    13 novembre 2005 à 15 h 17 min
  • grandpas Répondre

    Notre stakanoviste du copié-collé est de retour pour nous démontrer la supériorité du systéme alter-gaucho-mondialiste sur le systéme américano-occidental. De plus,il oublie que Chavez offre aux Nazislamistes du monde un havre de paix,les minarets y fleurissent comme les tulipes en Hollande. Aprés on dirat que c’est de la faute aux américains si l’Amérique du sud devient une plaque tournante de l’islam.

    11 novembre 2005 à 10 h 09 min
  • Florent Répondre

    Bien JP, ajouter ta pierre à l’édifice de propagande néo-gauchiste, quel courage! Mais sans te mouiller vu que tu te contentes de recopier l’avis du Monde Diplo, organe de presse éminement connu pour sa parfaite impartialité politique et son absence totale de complaisance vis à vis des totalitarismes de gauche. Et sinon, développer des arguments propres, ça te tente? Et éventuellement partir toi-même à Cuba pour vérifier les dires du grand homme ( parfaitement inconnu pour moi ) que tu cites? Ben non, trop fatigant et trop laborieux aussi. Le paradis cubain contre l’enfer capitaliste, bon titre de comédie, mêmeJdanov n’y avait pas pensé. A mourir de rire!

    10 novembre 2005 à 18 h 42 min
  • JP Répondre

    Echec de M. George Bush à Mar del Plata En se déplaçant à Mar del Plata (Argentine), où s’est tenu le quatrième Sommet des présidents et chefs de gouvernement des Amériques, les 4 et 5 novembre, M. George Bush avait comme objectif affiché d’imposer la Zone de libre-échange des Amériques (en espagnol : ALCA). En faisant le déplacement, le président vénézuélien Hugo Chávez entendait pour sa part « enterrer » ce projet, considéré comme le principal outil de l’impérialisme américain dans la région. Dans le cadre de cette offensive des Etats-Unis, la plus agressive des dernières années pour ouvrir les économies et promouvoir des réformes favorisant le libre marché, un dur affrontement a opposé les 34 pays du continent (moins Cuba). Vingt-neuf d’entre eux, avec comme chefs de file le Mexique, le Canada, le Panamá et le Chili, se sont montrés favorables à l’établissement de la zone de libre-échange. Ils ont dû néanmoins compter avec la ferme résistance du Marché commun du sud (Mercosur : Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay) et du Venezuela. Moyennant quoi, l’ALCA a été rejeté et M. Bush est reparti les mains vides. http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2005-11-08-Echec-de-M-George-Bush-a-Mar-del —– Cuba: J’ai visité une autre planète par Peter Rosset 9 novembre 2005 Hier, je suis revenu sur la planète Terre : je suis revenu à la réalité du monde néolibéral. J’ai passé, en octobre, quelques jours sur cette autre planète appelée Cuba, en plein pendant les préparatifs en vue de l’arrivée éventuelle sur l’île de l’ouragan Wilma. En partant, j’avais en tête les images du président Fox [le président mexicain] à Salamanque [1] disant que le Mexique n’avait pas besoin d’aide (bien qu’au Chiapas, après le passage de [l’ouragan] Stan, cela faisait plus d’une semaine que beaucoup de gens ne recevaient ni eau ni nourriture de la part du gouvernement), ainsi que l’incompétence et l’indifférence absolue montrée par le président Bush envers les gens de La Nouvelle Orléans victimes de [l’ouragan] Katrina. La première chose que j’ai remarqué à Cuba, c’est que tout le monde est météorologue, mais vraiment tout le monde, un chauffeur de taxi autant qu’une professeure, qu’un paysan ou qu’une serveuse. Si l’on demande à n’importe qui : « il en est où le cyclone ? », on se verra immanquablement répondre par une explication scientifique sur les phénomènes anticycloniques, les fronts à haute pression, les courants marins, les masses d’air de différentes températures, etc. Je n’ai pas mis longtemps à comprendre pourquoi : dès qu’un ouragan s’approche de l’île, la télévision diffuse de longs documentaires, presque une préparation à un doctorat de météorologie, qui abordent les moindres détails des pronostics avec tous les scénarios possibles et imaginables. Waouh ! Les responsables des programmes de télévision traitent les gens comme des personnes intelligentes, rien à voir avec la façon dont la programmation capitaliste du Mexique ou des États-Unis prend les gens pour des idiots. Il y a un énorme respect de la population. Plusieurs jours avant Wilma, j’ai entendu à la radio : « On demande à tous les pompiers volontaires de se présenter à leur poste afin de commencer l’évacuation de toutes les personnes qui vivent dans les zones basses ». En sortant dans la rue, j’ai vu des équipes en train de renforcer les poteaux électriques pour éviter qu’ils ne soient renversés. Alors que je déjeunais avec le responsable de l’agriculture urbaine, qui fournit les habitants de La Havane en légumes et en fruits, il m’a expliqué comment la municipalité assure le transport des plants (plantules produites dans une pépinière pour être transplantées dans les champs) de cultures maraîchères, comme la tomate et le poivron, vers des caves et des endroits protégés pour que les agriculteurs puissent repiquer leurs semailles le jour suivant le passage de l’ouragan et ainsi perdre le moins possible de leur récolte et de leurs gains. Malgré cette importante organisation, je suppose qu’ils auront des pertes économiques pendant quelques semaines, mais il n’en est rien parce que, m’explique-t-il, « chaque mois ils payent tous une quantité triviale pour l’assurance des récoltes, ce qui couvre tout le monde et leur permet de récupérer leurs revenus et leurs investissements perdus » (dans les autres pays, le plus courant, c’est que l’assurance des récoltes, s’il y en a, ne couvre pas plus de 10% des producteurs, qui sont en général, les plus riches). Tout le monde est impliqué dans la défense civile. Sur chaque lieu de travail, il y a des personnes nommées pour préparer la protection du bâtiment de l’entité. À chaque pâté de maison, une habitation est désignée par coordonner les actions de défense civile avant, pendant et après la tempête. Dans chaque quartier, une maison est désignée comme le poste de commandement du quartier. Chaque personne a sa fonction pendant les désastres, elle l’a répétée, elle agit de façon responsable et les voisins coopèrent. Je décide de rentrer plus tôt que prévu au Mexique. Bien que je sois dans le pays le plus préparé du monde en matière de catastrophes naturelles, récemment récompensé par l’ONU, pourquoi être dans la tempête si cela n’est pas nécessaire ? J’allume la télé avant de partir pour l’aéroport. On explique que déjà plus d’un demi-million de personnes ont été évacuées. Elles ne sont pas relogées dans des campements ou sous des tentes, non, mais dans des universités et des instituts : les étudiants en internat sont renvoyés chez eux (ceux qui vivent dans des zones sécurisées) et les dortoirs d’étudiants sont utilisés pour les familles évacuées. Les cuisines et les cafétérias fonctionnent : nourriture gratuite pour tous les évacués. A chaque 100 familles, un médecin est évacué avec elles ; il vit avec elles, il s’occupe d’elles. Des évacuations spéciales pour les femmes enceintes, les personnes âgées et les enfants. Les gens sont évacués avec leurs appareils électroménagers pour qu’ils n’aient pas à s’inquiéter de leurs biens de valeur. Et, aussi incroyable que cela puisse paraître, en plus des personnes, 300.000 animaux ont été évacués ! Je me sens comme un astronaute en visite sur une autre planète, à la civilisation exotique, où le gouvernement s’inquiète des gens, et où la vie humaine vaut plus que la propriété privée. Malheureusement, je n’avais plus de temps et je devais revenir sur la planète Terre, à la triste civilisation (si tant est que cela mérite ce nom) d’Homo capitalistus. L’avion a atterri à Mexico et je me réveille de mon rêve : je suis dans le « monde libre ». Dites-moi, libre de quoi ? NOTES: [1] [NDLR] Quinzième sommet ibéro-américain de Salamanque qui s’est tenu les 14 et 15 octobre 2005. Source : La Jornada (www.jornada.unam.mx), Mexique, 31 octobre 2005. Traduction : Marie-Anne Dubosc, pour RISAL (www.risal.collectifs.net). —— Haro sur l’embargo américain contre Cuba L’Assemblée générale des Nations unies a adopté hier à une écrasante majorité une résolution condamnant le blocus économique, commercial et financier que les Etats-Unis imposent aux Cubains depuis plus de 40 ans. “Un embargo qui n’a jamais été appliqué avec autant de cruauté et de brutalité”, a déclaré le ministre cubain des affaires étrangères. Les résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies ne sont pas contraignantes mais elles reflètent l’opinion de la communauté internationale.Celle d’hier a été adopté par 182 voix. 4 pays ont voté contre : les Etats-Unis, bien sûr, Israël, les îles Marshall et un autre état du Pacifique, Palau. http://www.euronews.net/create_html.php?page=detail_info&article=318445&lng=2 —— Intervention de S.E.M. Felipe Pérez Roque, ministre des Relations extérieures de la République de Cuba, en rapport avec le point 18 de l’ordre du jour de l’Assemblée générale : “Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par les Etats-Unis d’Amérique”, New York, 8 de novembre 2005 Monsieur le Président; Messieurs les délégués, Ce jour-ci revêt une importance spéciale pour les Nations Unies. En votant pour la quatorzième fois le projet de résolution présenté par Cuba et intitulé : ” Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par les Etats-Unis d’Amérique “, l’Assemblée générale ne décidera pas seulement d’une question intéressant Cuba : elle votera aussi en faveur des principes et des normes du droit international, contre l’application extraterritoriale des lois et en défense des droits de l’homme des Cubains, des Etatsuniens et des citoyens des cent quatre-vingt-onze Etats représentés aux Nations Unies. suite ici: http://fr.groups.yahoo.com/group/CubaSolidarityProject/message/9177

    9 novembre 2005 à 23 h 22 min
  • Florent Répondre

    Ben pourquoi pas, vu l’immense fortune que ses concepteurs pratiques ont amassé sur le dos du peuple russe ( et chinois, vietnamine, cubain… )

    8 novembre 2005 à 0 h 57 min
  • camarade youri Répondre

    Decisement petit grignotin vous êtes plus stalinien que moi,ferez vous payer la balle aux parents du communisme?

    7 novembre 2005 à 0 h 53 min
  • Florent Répondre

    Vous pouvez garder votre absolution et du reste, je préfèrerai toujours le bleu au rouge. S’il m’arrivais de croiser Liline, ce serait pour lui l’exécuter séance tenante d’une balle dans la tête. Mort au communisme ( ah non pas la peine, c’est déjà fait )

    2 novembre 2005 à 13 h 51 min
  • camarade youri Répondre

    Pour le petit page, perdez vous votre sang bleu,je vous absous jeune séminariste et vous quand nous faites vous un retour vers le passé? Pendant le trajet,faites un petir bonjour à mon frére d’arme le grand Joseph Vissarionovitch. ROUGES SALUTATIONS

    30 octobre 2005 à 21 h 27 min
  • Florent Répondre

    Entièrement d’accord avec vous et vous en êtes la plus parfaite incarnation. Ils sont quand même marrants ces cocos à systématiquement nous reprocher ce qu’ils font. Hypocrisie quand tu nous tiens. Ah et cette croyance en la victoire du communisme, comme c’est mignon tellement c’est con ( grossier je sais mais je n’ai pas put m’en empêcher ). Ah Youri quand vous exilerez en Corée du Nord ( et vous le fairez afin d’être en accord avec vos proincipes ), vous nous manquerez. Euh, ironie hein.

    30 octobre 2005 à 2 h 42 min
  • camarade youri Répondre

    Pour le petit cadet du christ roi, L’insulte est l’arme des faibles,sachez que lee communisme finira par vaincre. salutations rouges

    29 octobre 2005 à 18 h 05 min
  • Florent Répondre

    Coucou me revoilou A JP”Le télévangéliste Pat Robertson appelle à assassiner Chavez” et il a parfaitement raison, j’espère qu’il fera de même avec Castro, Kim Jong Il et Lionel Jospin, bref toutes les ordures gauchistes qui peuplent cette planète. Malheureusemnt, c’est trop tard pour Mao, Staline et Pol pot. “Selon Fox news, Hugo Chavez a été élu démocratiquement” Oui c’est bien connu que Fox news détient la vérité absolue et ce média l’a largement prouvé en couvrant les évènements de Guantanamo ( pour info, les fausses profanations du Coran, il les a annoncé, résultat: quelques dizaines de mort en Afghanistan ). “La première idiotie est de mettre tous les régimes communistes dans un même sac” Ah bon c’est une idiotie que de dire la vérité. On l’a déjà dit, le communisme est exterminateur par nature et il l’a largement prouvé. Et contrairement à ce que vous dites, les crimes communstes sont souvent tus au profit d’un large étalage des soi-disant crimes de la CIA et des régimes de droite sud-américains ( Costa Gavras et d’autres ). Alors que quand on faisait le bilan, les cocos gagnaient largement. Idem pour l’inquisition qui n’était pas un crime mais une justice légale et compétente. Bilan: environ 20000 morts en plus de trois siècles d’existence. Pour le communisme: plus de 1OO millions en moins de 100 ans. Si après ça, vous dites encore que le communisme est un bel idéal, alors permettez moi de vous prendre pour ce que vous êtes, c’st à dire un négationiste. A thierry: si c’est pour montrer que vous ne savez pas lire et que vous ne savez intervenir que vous divertir et vous foutre de la gueule d’autrui en nous prenant de haut, c’est pas la peine, on était au courant. A Youri le kiki, décidément trop pitoyable, on pourrait à la rigueur en rire tellement votre propagande post-stalinienne est pitoyable, mais en plus vous insultez la mémoir de milliers de victimes, dont les amis de votre cher Lénine soit dit en passant, les Kamenev, Zinoviev et autres Trotsky ( sans doute la seule bonne action de Staline en les éliminant soit dit en passant ). Quant à prétendre faire de l’humour désolé, mais c’est raté, vous êtes sans doute aussi drôle qu’une chasse d’eau en hiver et cela on vous l’a déjà dit je crois. Franchement, que pouvez-vous espèrer obtenir à part des quolibets amplement mérités? Un conseil: retournez donc en hibernation dans votre chère “Humanité” et réveillez-vous quand votre cher Staline sera ressuscité et que le communisme aura triomphé dans le monde. Ca nous laissera un bon bout de temps tranquille.

    27 octobre 2005 à 16 h 35 min
  • JP Répondre

    Jacques Chirac affiche son soutien à Hugo Chavez DIPLOMATIE Les deux présidents se rencontrent pour la troisième fois cette année. http://www.lefigaro.fr/international/20051020.FIG0056.html?075307 ——- Hugo Chavez reçu en “compañero” de la gauche radicale LE MONDE | 20.10.05 | 14h05 • Mis à jour le 20.10.05 | 14h05 http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-701456,0.html ——– Chávez en visite officielle à Paris http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-10-19/2005-10-19-816267

    20 octobre 2005 à 16 h 17 min
  • Ronald McReagan Répondre

    C’est un piège, les médecins cubains donneront à la population américaine des couvertures qui en faite contiennent la variole, et étant donné que tout le monde aux Etats-Unis n’est pas vacciné surtout la population afro-américaine de Lousiane, il risque d’y avoir beaucoup de morts de plus. Je vous aurais prevenu.

    3 septembre 2005 à 22 h 21 min
  • grandpas Répondre

    Pour Thierry Dites le à CASTRO!Peutêtre entendra t il votre supplique. Heureusement pour les cubains que leur diaspora importante renfloue les caisses du camarade Fidel. Pour l’aficionados du castrisme. Castro garde t il en otage les parents des medecins ou a t t il encore besoin de vider ses prisons. Juste un rappel,sur les habitudes de fidel à lui même. Bonjour chez vous camarade

    3 septembre 2005 à 19 h 03 min
  • JP Répondre

    Aller un peu de provoc…. — Cyclone Katrina: Cuba propose l’envoi de 1.100 médecins aux Etats-unis 03-09 01:29:08 Le président cubain Fidel Castro, a proposé vendredi aux Etats-Unis l’envoi de 1.100 médecins avec 26,4 tonnes de médicaments pour venir en aide aux victimes du cyclone Katrina. Cent médecins embarqueraient vendredi encore à bord d’un vol à destination de Houston (Texas), 500 suivraient samedi et 500 dimanche, a précisé Fidel Castro au cours d’une intervention radio-télévisée. “Cuba est prêt à aider immédiatement. Nous offrons des choses concrètes, des médecins sur le lieu de la tragédie, ce qui est précisément ce qui manque actuellement”, a déclaré le président cubain. http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–economie/050902232729.fcn1kgmn.html

    3 septembre 2005 à 2 h 56 min
  • Thierry Répondre

    A grandpas. La liberté de penser,c’est bien mais à quoi bon si l’on a ni école, ni médecine,ni transports, … Est-ce donc si inenvisageable de pouvoir profiter des deux ?

    2 septembre 2005 à 16 h 59 min
  • grandpas Répondre

    Pour Ronald Mc Reagan le sport cyclisme n’étant pas le sport n°1 aux USA,je ne vois en quoi il pourrait servir leur propagande mais bon si vous en êtes si sûr,mais l’URSS des années 30 ne ressemble en rien au pays d’Armsrong d’hier ou d’aujourd’hui,il est désopilant que l’on ait jamais utilisé de tels arguments pour les sportifs soviétiques ou est-allemands du temps de leur gloire. Il ne fallait pas vexer le parti des dix milles fusillés.

    31 août 2005 à 11 h 43 min
  • Ronald McReagan Répondre

    Y’en a un autre qui me fait penser a Sakhanov, c’est Lance Armstrong. Tous les 2 utilisés pour assurer la propagande politique de leur pays.

    30 août 2005 à 13 h 50 min
  • grandpas Répondre

    Ah ce JP,que ferait il sans le copié-collé! Ou,alors il ecrit vite,un vrai stakanoviste propagandiste du camarade chavez,devrait demandé la nationalité Vénézuélienne au camarade Hugo. Un ami cubain me disait:la médecine,l’école,les transports toutes ces petites choses gratuites,c’est bien mais sans liberté de penser,à quoi bon! Le marxisme a mis à la disosition de ceux qui ne comprennent pas les questions le répertoire de réponses le plus adéquat

    26 août 2005 à 1 h 10 min
  • JP Répondre

    Une remarque amusante…même pour FOX NEWS….Chavez a été démocratiquement élu…. —— Robertson: Assassinate Hugo Chavez Tuesday, August 23, 2005 CARACAS, Venezuela — Pat Robertson’s (search) call for American agents to assassinate President Hugo Chavez (search) is a “terrorist” statement that needs to be investigated by U.S. authorities, Venezuela said Tuesday. The Bush administration quickly distanced itself from the religious broadcaster. Robertson’s suggestion Monday that the United States “take out” Chavez to stop Venezuela from becoming a “launching pad for communist influence and Muslim extremism” appeared likely to aggravate tensions between the United States and the world’s fifth-largest oil exporting country. Chavez, who was democratically elected, has emerged as one of the most outspoken critics of President Bush, accusing the United States of conspiring to topple his government and possibly backing plots to assassinate him. http://www.foxnews.com/story/0,2933,166579,00.html

    24 août 2005 à 5 h 11 min
  • JP Répondre

    Le télévangéliste américain Pat Robertson appelle à l’assassinat d’Hugo Chavez http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20050823.FAP7406.html?0533

    23 août 2005 à 17 h 06 min
  • Thierry Répondre

    Pardonnez-moi, je rentre de vacances. Et qu’apprends-je ? Castro serait dopé par une drogue fabriquée à Miami et fournie par Chavez grace à laquelle il aurait gagné le tour de France pour la septième fois et conquis le coeur transi de prostituées chrétiennes au grand desespoir de Guy Millière soudain délaissé ! Grand Dieu!C’est la dernière fois que je vous laisse si longtemps!

    22 août 2005 à 16 h 55 min
  • le redempteur Répondre

    la tentation pour le communisme,c’est la liberté de l’esprit

    15 août 2005 à 21 h 19 min
  • Gabriele Répondre

    Bravo monsieur Millière!!! Gabriele http://pinocchio.blogspirit.com

    15 août 2005 à 19 h 13 min
  • grandpas Répondre

    pour le stakanoviste du copié-collé. Même pour nos “pastéques” nationales,ce cher Liepietz était un peu trop rougeoyant,alors comment prendre au sérieux ce long exposé de ce camarade sur son grand voyage organisé par le club Chavez. Cet article me fait au reportage du journal “l’humanité” au temps de sa splendeur et du communisme triomphant!

    15 août 2005 à 17 h 56 min
  • JP Répondre

    Alain Lipietz raconte ses impressions au sujet de l’opposition Vénézuélienne, de Chavez et du processus bolivarien (nom du projet ploitique de Chavez) ——- Alain Liepietz raconte Une semaine à Caracas Dimanche 13 février 2005 La semaine que je viens de passer à la tête de la délégation des députés européens, à Caracas, aura été extrêmement intéressante. Elle permettra, j’espère, de clarifier le point de vue de l’Europe sur la situation réelle au Venezuela et l’adhésion populaire au gouvernement Chavez. Elle aura, hélas, été endeuillée par les terribles pluies qui, une nouvelle fois, se sont abattues sur le Venezuela. Dès que l’avion, lundi, troue les nuages au dessus de l’aéroport de Caracas, sur la côte, je vois par les hublots la mer, ocre, jusqu’à des centaines de mètres du rivage. Au pied des falaises, comme loin au large des cônes de déjection et des estuaires des torrents : la boue. Tout de suite, je pense aux événements de 99, quand des pluies persistantes avaient jeté des torrents de boue sur les habitations informelles, tuant des dizaines de milliers de personnes. Nous devons justement visiter les efforts de l’Union européenne pour reconstruire toute cette zone de la ville de Vargas, au bord de la mer. Le représentant permanent de l’Union européenne au Venezuela, Cesare de Montis, vient nous chercher à l’aéroport. Nous prenons l’autoroute qui, à travers la chaîne de montagne côtière, rallie Caracas, un peu à l’intérieur des terres. L’autoroute est transformée en patinoire par la pluie. Et pourtant, nous sommes en saison sèche ! Ces pluies perturberont tout notre séjour. Dès mardi midi, Cesare m’informe qu’il a mis en état de pré-alerte Echo, le système de secours aux catastrophes de l’Union. Déjà les autorités vénézueliennes sont sur les dents. Déjà, on s’active à évacuer les habitations les plus menacées, fermer les routes les plus exposées. Les classes sont suspendues jusqu’à la fin de la semaine. Nous pouvons ainsi mesurer les progrès accomplis au Venezuela depuis la catastrophe de 1999. À un premier niveau, les précautions et secours d’urgence (certains villages isolés doivent être évacués par hélicoptère) semblent fonctionner cette fois correctement. Il n’y aura en réalité qu’une vingtaine de morts au total, sur l’ensemble du territoire : une mini-tragédie que les nouveaux standards établis par le tsunami relègueront très loin dans la conscience mondiale, mais les dégâts resteront considérables. C’est qu’à un second niveau, les réaménagements urbanistiques de Caracas, de ses banlieues, de toutes les villes côtières, n’ont guère évolué en cinq ans. La catastrophe n’est pas seulement un phénomène météorologique : son impact sur la société vénézuelienne traduit des décennies de laxisme en matière d’urbanisme et de déforestation des pentes, et surtout, l’épouvantable prolifération des bidonvilles accrochés au flancs des montagnes. Pour y remédier, il faudra une génération et une profonde réforme sociale. Mais à un troisième niveau de prévention, encore plus profond, la lutte contre l’effet de serre, le Venezuela a fait ce qu’il fallait faire : il a ratifié le protocole de Kyoto ! Et pour le moment, il est bien le seul, parmi les grands pays exportateurs de pétrole. En 1999, je m’étais un peu accroché avec Grisanti, l’ambassadeur du Venezuela auprès de l’Union. En fait, c’est tout récemment que le Venezuela a changé de position et adopté, sans doute instruit par ses propres problèmes, une position favorable à la lutte mondiale contre le changement climatique. Lors de ma précédente rencontre avec le Président Chavez, en mai 2003, je m’en étais déjà entretenu avec lui. Parce que le Venezuela est à la fois un grand exportateur de pétrole et la première des grandes victimes du changement climatique, avec en fait toutes les Caraïbes et comme toutes les régions côtières tropicales, il peut jouer un rôle-charnière entre le nord et le sud, aux côtés de l’UE, dans la lutte globale contre le changement climatique. Même chose d’ailleurs pour la biosécurité : le Venezuela s’es déclaré libre d’OGM : un partenaire idéal pour l’Europe ! Vendredi, à l’issue de cinq heures d’entretien entre Hugo Chavez et la délégation, le Président me prendra à part et m’expliquera : « Nous avons attendu pendant des années que l’OPEP toute entière change de position et se rallie à Kyoto. Et finalement, nous avons décidé de ratifier sans elle. » A chacune de mes interventions, interviews et conférences de presse, en tant que président de la délégation, je commencerai par exprimer la solidarité de l’Union européenne face à la catastrophe, par féliciter les autorités vénézueliennes pour leurs mesures de précautions immédiates faces aux pluies, et pour la ratification de Kyoto. Mais en ce qui concerne le deuxième niveau (la réorganisation du territoire), il me faudra attendre le vendredi soir, lors d’un dîner amical chez le très sympathique ambassadeur de France, Pierre-Jean Vandoorne, pour rencontrer un ingénieur et ex-ministre de la technologie, Carlos Genatios, qui m’expliquera les fautes commises par la Corpovargas, l’institution chargée de la reconstruction après le désastre de 99. La Corpovargas, toujours dirigée par un général ayant participé au Golpe (le coup d’Etat de 2002 contre Chavez), n’a en effet pas tenu compte de toutes les recommandations essentielles sur la reconstruction, la mise en place des barrages, des canaux d’évacuation des eaux… Bon, je reviendrai sur les pluies à la fin de ce blog, car il faut en venir à l’objet premier de notre visite, qui était bien entendu de nous faire une idée de la situation politique au Venezuela. Je rappelle les enjeux : élus puis ré-élus en 1999 et 2000, le président Hugo Chavez et sa majorité « bolivarienne » ont lancé le Venezuela dans une sorte de révolution démocratique sans la bourgeoisie, et même contre les élites locales. La haine contre ce métis qui n’est pas issu de leurs rangs a très rapidement fait flamber l’opposition des couches supérieures et moyennes, y compris du personnel politique et académique, même de gauche. Toutefois, comme les journalistes européens les plus honnêtes l’avaient observé (je pense à la correspondante du Monde, l’excellente Marie Delcas), et comme j’avais pu m’en rendre compte lors de ma dernière visite, Chavez n’a jamais perdu le soutien populaire, ni même le soutien des travailleurs qualifiés du service public. Ce soutien lui a permis de déjouer le coup d’état militaire – le golpe – qui, en 2002, a porté au pouvoir pendant deux jours Carmona, le président de la Fedecamaras (la chambre de commerce et d’industrie). En 2002-2003, l’opposition, jouant son va-tout contre l’intérêt même du peuple vénézuelien, s’était engagée dans une grève terrible de l’industrie pétrolière, achevant ainsi de se déconsidérer. Elle a obtenu néanmoins une médiation de l’Organisation des États Américains (OEA). La médiation a débouché sur l’engagement de mettre en oeuvre une particularité intéressante de la constitution « bolivarienne » que le pouvoir avait lui-même fait adopter : la possibilité d’un referendum révocatoire à mi-mandat. C’est ce referendum que le pouvoir n’a pas hésité à organiser, le 15 août dernier. Il a tourné au triomphe de la majorité de 99-2000. Dans la foulée, des élections locales ont fait basculer toutes les régions, sauf deux, dans l’escarcelle de la majorité chaviste, ainsi que de nombreuses municipalités, y compris celle du Grand Caracas, dont la police avait joué un certain rôle dans les troubles événements de 2002. Pourtant l’opposition politique ne désarme pas. Appuyée par les médias locaux, et en particulier les chaînes de télévision privées (toutefois un peu moins hystériques qu’il y a 2 ans), elle continue à présenter le Venezuela comme une dictature sanguinaire s’appuyant sur une fraude massive, bien que la fondation Jimmy Carter et l’OEA elle-même aient reconnu le caractère indiscutable des résultats électoraux de 2004. Au sein de la délégation, évidemment, chacun arrivait avec ses idées arrêtées : « pro-chavistes » plus ou moins critiques pour Sahra Wagenknecht (de la GUE) et moi, qui avions suivi les évènements sur le terrain depuis 2003, « pro-opposition » pour la droite (PPE et libéraux-démocrates). Entre les deux, les socialistes européens, qui avaient, pendant les « événements », suivi l’analyse de leur contrepartie vénézuelienne, Action démocratique (AD), membre de l’Internationale socialiste, et avaient donc appuyé l’opposition. Très vite, en fait dès le petit déjeuner que nous prenons le mercredi matin avec les ambassadeurs européens, les choses se clarifient. Les ambassadeurs de l’Union sont unanimes : « Même si on n’aime pas ce type, populiste, gauchiste, il faut reconnaître que la majorité du peuple est avec lui. Son gouvernement est légal et légitime. Malgré le golpe, il n’y a aucun prisonnier politique dans ce pays. Les élections ont clarifié les choses. D’après nos observations, elles étaient correctes. L’opposition est totalement divisée, éclatée, discréditée, sans projet. Donc il est là jusqu’à la fin de son mandat et sans doute le suivant. Les affaires, on les traite avec lui. » Je m’attendais à ce que la droite de ma délégation attaque sur trois fronts : la question des droits de l’Homme, la question du respect de la propriété (face aux expropriations de la réforme agraire), la question de la présence des FARC au Venezuela. Très vite il apparaît qu’aussi bien les ambassadeurs des gouvernements de droite que la droite de la délégation mettent l’accent sur ce troisième thème. L’actualité s’y prête : il y a quelques semaines, les services secrets colombiens ont arrêté, en territoire vénézuelien, un second couteau des FARC, Granda. D’où un incident diplomatique majeur, les uns et les autres jetant de l’huile sur le feu. Pour les États-unis et notamment pour Condoleezza Rice, (qui vient de traiter Chavez de « facteur négatif pour la région »), c’est la preuve en tout cas que le Venezuela abrite les infrastructures du terrorisme sud-américain ! Nos ambassadeurs, avec plus ou moins de force, contestent cette version des faits (particulièrement l’ambassadrice d’Autriche, auparavant en poste en Equateur). Granda est un petit poisson. Le passage par la forêt vénézuelienne de guerilleros colombiens (de tous bords : FARC ou para-militaires) est inévitable, comme il est inévitable en Equateur. Il est sûr en tout cas que le Venezuela consacre plus de troupes que la Colombie à garder sa frontière. Je partage tout à fait cet avis, et ne manquerai pas de le répercuter à la presse. J’en profite pour glisser un nouveau message aux FARC leur demandant de libérer unilatéralement Ingrid et les autres comme signe de leur volonté de négocier. Tout au long de la semaine, nous aurons l’occasion de vérifier auprès des forces sociales ce changement de climat. Bien entendu c’est le cas avec les syndicalistes de l’UNeTe, sortis du syndicalisme « jaune » CVT, qui avait appuyé l’opposition. C’est le cas avec les paysans et les éleveurs de la FEGAVEN, qui appuient la réforme agraire. Tous nous disent : « On en avait assez de voir nos « gremios » (représentation syndicale jouant un rôle de corporation) se transformer en parti politique pro-patronal. Nous, nous répondons en tant que classe ». Mais c’est aussi le cas, beaucoup plus surprenant, avec la Fedecamaras. La présidente, Alvis Muñoz, nous explique : « En 2003 et 2004, l’instabilité politique a provoqué une récession économique. Grâce aux deux élections de 2004, la stabilité politique est revenue, et avec elle, la croissance ». Bref, les travailleurs se sont doté de syndicats plus authentiques et plus en ligne avec l’opinion pro-chaviste de leurs adhérents. Et le patronat enregistre la réalité du rapport de force ! Mais quand je titille la présidente Muñoz sur le passé, elle déploie un rideau de fumée. « Je comprends, dis-je, ce couplage entre situation politique et situation économique. Mais pourtant c’est bien vous qui avez participé au coup d’état, portant au pouvoir pendant deux jours le dictateur Carmona, qui était votre président, et qui a aboli, immédiatement, toutes les loi votées depuis 1999 et suspendu toutes les institutions de la République. Et c’est bien vous qui avez organisé la grève patronale de l’hiver 2002-03 ! » Elle me répond : « Oh, n’exagérons rien, il y avait vacance du pouvoir. Ce ne fut pas un golpe ! » Nous retrouverons cette dénégation pendant tout notre séjour : il n’y a pas eu de coup d’Etat ! Pourtant, pendant deux jours, nous avons vu Chavez en prison sous la garde des soldats, un dictateur s’est installé dans son palais, toute la bonne société oppositionnelle est venu s’y montrer et a signé un Livre d’Or, et cette éphémère dictature a obtenu l’appui public des Etats-unis et de l’Espagnol Aznar qui occupait pourtant la présidence de l’Union européenne ! C’est pourquoi, durant tout le séjour, je rappellerai que l’Union européenne n’a jamais entériné le golpe et ne pourra jamais accepter l’impunité pour les auteurs de ce coup d’Etat. Je vise directement une demande du National Security Council des Etats-unis, qui a exercé des pressions (relayées par certains ambassadeurs) sur la délégation permanente de l’Union européenne, nous demandant de recevoir l’une des principales animatrice du golpe, actuellement inculpée ! Je fais répondre par la délégation de l’UE qu’il est hors de question que le Parlement européen mette en valeur une personne auteure d’un putsch, et que de toutes façons, nous n’avons pas d’ordre à recevoir des Etats-unis. Dans notre petit groupe, le conseiller de la droite pour les questions d’Amérique latine, Juan Salafranca, se démène pour nous faire recevoir les représentants de l’opposition. Ces auditions tournent à la débandade. Le premier, Milos Alcalaye, ambassadeur à l’ONU, avait reconnu le « président Carmona », puis il avait demandé pardon à genoux à Chavez, qui l’avait laissé en poste. Là, il vient de démissionner, et dénonce pêle-mêle, avec des trémolos dans la voix, la politisation de la carrière diplomatique (je décode : on m’a refusé un poste que je guignais) et le « régime à la Kim Il Song » que le pouvoir entretient à travers les médias, emprisonnant et torturant les prisonniers politiques, fraudant aux élections, ce qui empêche sa dignité d’assumer plus longtemps son poste d’ambassadeur. Inutile de dire que ces excès ne convainquent personne dans notre petite troupe. Notre vice-président, l’excellent Fernando Fernandez, du PPE, s’est personnellement démarqué auprès de moi de l’initiative de son collaborateur. Le vendredi matin, nous rencontrerons au petit déjeuner tous les leaders de l’opposition. Ils nous tiendront un seul discours : « La composition de la commission chargée de contrôler les élections n’étant pas équilibrée, il y a forcément eu fraude. Ce gouvernement ne respecte même pas la légalité démocratique. » C’est avec une certaine déception que j’entends en particulier Felipe Mujica, le secrétaire du MAS (l’ex-gauche socialiste vénézuelienne) nous tenir ce discours. Je leur réponds calmement qu’en France, ce sont les préfets qui organisent les élections, sous le contrôle d’un Conseil constitutionnel dont les membres sont nommés par les Présidents de la République, de l’Assemblée nationale, du Sénat, qui appartiennent tous au même parti. À noter toutefois que Mujica (ou un autre ?) nous certifie que tous les partis ici présents ont dénoncé le golpe. Effrayant et pieux mensonge. Sans rire, je m’engage à en informer l’Europe… Dans leur discours paranoïaque, ces opposants nous disent : « Peut-être ne serons-nous plus là quand vous reviendrez la prochaine fois. Ici, on emprisonne et on torture l’opposition politique. » Je leur déclare très solennellement que les participants de ce petit déjeuner sont dorénavant sacrés pour nous et que nous veillerons à leur sécurité. Je leur propose – puisque nous voyons le président Chavez à onze heures- de nous envoyer la liste des prisonniers politiques : nous en ferons l’essentiel de notre conversation avec Chavez. Panique parmi les opposants : « Le pouvoir dit qu’il n’y a pas de prisonniers politiques, simplement il y a des politiques prisonniers ! » (J’apprendrai plus tard qu’il s’agit d’une phrase ironique de l’ambassadeur de France, qui leur avait fait remarquer qu’en France aussi, il y a, il y a eu et il y aura, des politiques prisonniers : Carignon, Noir, etc. ). Je leur propose : « Eh bien, envoyez nous un fax avec la liste de ces politiques prisonniers… pour des raisons politiques ». Ce fax, bien sûr, n’arrivera jamais. Même dénégation auprès de la conférence épiscopale. L’Église, contrairement à l’Église chilienne, n’a pas condamné le golpe, même après coup. Les prélats m’accueillent gentiment en me parlant dialogue et réconciliation. Je saisis la balle au bond et leur tiens un petit discours que j’espère consensuel sur la nécessité (exemple sud-africain de la commission Desmond Tutu aidant) d’établir la vérité, et de condamner les faits répréhensibles que sont les coups d’États, avant de passer au nécessaire pardon. Nous nous quittons sur le vœu de travailler tous ensemble contre la pauvreté… Cette question des droits de l’Homme est pourtant une véritable question, mais elle n’est pas là où l’opposition la pose. Nous recevons Provea et Justice et Paix, deux organisations des droits de l’homme, qui nous ouvrent les yeux sur les vrais problèmes. Provea est une grande ONG subventionnée par les Églises et par l’Union européenne. Elle publie tous les ans un épais pavé sur la situation des droits de l’homme, accompagné d’un résumé sur une grande feuille. D’abord, chose remarquable, ils partent de la liste complète des droits de l’Homme, droit à la santé, droit au logement, droit à l’éducation, etc. Ils notent, pour les droits dits « sociaux », de véritables progrès depuis quelques années, en particulier depuis la mise en place des « missions », mi-tiers secteur mi-services publics, ouvertes aux volontaires et aux coopérants cubains, un peu improvisées, que le gouvernement chaviste met en place dans les bidonvilles pour y apporter soins sanitaires, alphabétisation et éducation. Mais le vrai problème, c’est bien le droit à l’intégrité physique et le droit à la vie. Les assassinats augmentent en flèche depuis quelques années. Une bonne partie de ceux-ci sont le fait des policiers (appartenant à des polices municipales, régionales ou fédérales) qui bénéficient d’une totale impunité. Impunité si établie que certains policiers louent leur qualification comme tueurs à gage, en dehors des heures de travail. Un de nos députés demande : « Mais ces assassinats ont-ils un caractère politique ? – Mais bien sûr qu’ils ont un caractère politique ! Regardez : les victimes sont des garçons de 15 à 20 ans, chômeurs, bruns de peau, des quartiers populaires, assassinés le samedi. Ici, on tue les jeunes chômeurs sous prétexte d’éliminer la délinquance et les trafics de drogue, ou plutôt de régler des comptes entre traficants de drogue ». Nous poserons la question au président Chavez lui-même, et je la reposerai au président de l’Assemblée Nationale, Nicolas Maduro : le Venezuela ne peut tolérer une telle forme d’impunité dans la violence extra-légale. Le président de l’Assemblée m’affirme sa volonté de s’en occuper sérieusement dès cette année. Mais le problème n’est pas simple. Selon lui, sur les dix mille policiers municipaux du Grand Caracas, trois mille devraient être licenciés. Mais ce serait mettre trois mille personnes entraînées sur le marché du crime ! De la même façon, nous rencontrons le président du tribunal suprême de justice (dont les différentes chambres combinent les responsabilités des différentes instances suprêmes de notre droit pénal, civil et administratif), Omar Mora Diaz Il nous peint l’état déplorable de la justice vénézuelienne, l’absence de formation des juges, leur corruption. Les juges corrompus ont été licenciés, mais on n’a pas pu en embaucher de nouveaux, faute de personnes compétentes. Il nous explique qu’un accord a été passé avec l’école de la magistrature de Bordeaux et avec celle de Barcelone pour ouvrir enfin au Venezuela une filière de formation des juges. Je profite de son topo pour lire en diagonale la Constitution bolivarienne qui joue ici le rôle du petit Livre Rouge du Président Mao. Je rigole en douce : ce texte, nouvelle bible du tiers-mondisme, met Dieu dès la première ligne de son préambule et grave dans le marbre des objectifs de la Banque centrale un monétarisme encore plus rigoureux que le TCE ! Et pourtant, cette Constitution, qui se gargarise de « souveraineté », se déclare prête à abandonner le Bolivar au profit d’une monnaie unique sud-américaine. Ce qui nous amène au troisième grand thème de notre visite, la construction de la Communauté Sud-américaine des Nations (CSAN). Avec le vice-président José Vicente Rangel, avec le ministre des relations extérieures Ali Rodriguez , avec mes amis chavistes, et bien sûr avec le président Chavez qui nous reçoit enfin le vendredi pendant cinq heures d’affilée, c’est bien sûr ma grande préoccupation, dans la foulée de Cuzco et de Porto Alegre. De toutes ces discussions résultent une certitude et deux fortes hypothèses. La certitude : cette histoire de Communauté sud-américaine des nations est extrêmement importante aux yeux des Vénézueliens, mais pour l’instant c’est une totale improvisation. Le débat sur « où est-ce qu’on va ? » avancera sûrement beaucoup cette année 2005, notamment avec les rencontres du Parlatino et du Parlement andin. Mais pour le moment, il n’existe pas de doctrine solide face à l’attitude des Etats-unis qui multiplient les traités de libre-échange bilatéraux. Pour le président Chavez, une course à mort est engagée entre les Sud-américains et les Etats-Unis, qui chercheront par tous les moyens à empêcher cette union, selon d’ailleurs la vieille prophétie de Simon Bolivar. Première impression forte : Hugo Chavez semble avoir fait une croix sur la Communauté Andine des Nations (CAN). Dès le mois de décembre 2004, parallèlement à la création de la Communauté sud-américaine des nations, le Venezuela est devenu membre associé du Mercosur. Il semble que le Mercosur soit appelé à devenir la structure commerciale de la CSAN. Ce qui serait embêtant, car les institutions de la Communauté andine sont nettement plus intéressantes. Enfin, nous verrons : à partir du 1er juillet, le Venezuela assumera pour un an la présidence de la CAN, et probablement Chavez ne manquera pas, alors, de lui redonner toute son importance. Deuxième impression forte : même pour Chavez, la Communauté sud-américaine des nations ressemble beaucoup plus à la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier (CECA) qu’à l’Union européenne. Il nous parle avec abondance des projets de coopération pour le développement des infrastructures, des échanges « bétail contre pétrole » entre l’Argentine et le Venezuela etc. Autrement dit, sa position est sur le fond assez peu différente de celle de Lula et de Marco Aurelio Garcia. La différence, c’est qu’il insiste sur la mise en place d’un fonds d’appui aux pays pauvres de la communauté, la Bolivie, la Guyana, le Surinam. Enfin… il dit que le Venezuela est prêt à y mettre « une centaine de millions de dollars » (l’UE a offert 90 millions d’Euros à la seule CorpoVargas…) L’expérience d’une entrevue en groupe avec Hugo Chavez est un véritable spectacle ! Très différent de la discussion en tête à tête que j’avais pu avoir avec un homme attentif, il y a un an et demi dans son avion particulier. En représentation, Chavez est intarissable, passe du coq à l’âne et de digression en digression, sans qu’on puisse facilement distinguer le message essentiel. Il en ressort plutôt une sorte d’impression générale (bien sûr très utile) sur ses intentions et son évolution idéologique. Mais quel phénomène ! Toute différente encore, mais toute aussi intéressante, est l’expérience de Tele-Vive. Il y a un an et demi, j’avais fait la connaissance de Blanca et de Thierry, qui animaient une télévision communautaire. Aujourd’hui, ils animent une nouvelle chaîne de télévision publique, largement dédiée à la diffusion de la production nationale et communautaire. On peut imaginer ce que serait une chaîne ne passant que « Les gens d’ici », des reportages de FR3 régionale, des archives de l’INA… Mais Tele Vive, c’est aussi une école de formation. Les journalistes sont extrèmement jeunes, ils ont été recrutés directement dans les communautés, parmi les personnes intéressées par les premières émissions, et ils se forment sur le tas. Blanca est venue présenter à notre délégation le travail de Tele Vive. Avec elle, Thierry et Maximilien, un ami « bolivarien », nous (c’est à dire Gaby, la conseillère du groupe Vert pour les questions de commerce international et moi), sommes ensuite allés dîner. Ils nous ont expliqué les difficultés qui attendent le pouvoir bolivarien après l’écrasante victoire de 2004. Les contradictions se développent déjà entre les jeunes militants et les travailleurs qui multiplient les initiatives conformes au discours officiel, et les notables élus qui freinent déjà des quatre fers. Ils nous ont invités, Gaby et moi (les autres membre de la délégation sont repartis la veille), à visiter leur chaîne samedi matin. Dans un grand bâtiment moderne super bien équipé, nous voyons des jeunes manipuler, sur des Mac G5 flambants neufs, les logiciels les plus perfectionnés (Final Cut Pro HD…). Thierry nous explique que ces jeunes journalistes sont venus des quartiers pauvres, ont une culture du dialogue direct avec les gens, très différente de celle des journalistes sortis des écoles. Ils discutent avec leurs « sujets » avant de les interviewer, leur laissent la parole sans chercher à placer à tout prix leurs questions arrogantes et leur point de vue. Un jeune nous montre son reportage sur la lutte de la Venepal (une entreprise de papier tombée en faillite, reprise par les travailleurs et partiellement nationalisée). C’est en effet étrange : de longs plans presque fixes sur des travailleurs filmés de trois-quart, toujours en groupe, la seule parole audible étant la leur, sans aucune voix off. Expérience très intéressante, mais peut-être trop systématique : le jeune journaliste nous raconte des incidents significatifs et émouvants qu’il aurait aussi bien pu placer en off dans son reportage. Mais voilà qu’une équipe va justement interviewer les habitants d’un quartier de Caracas victimes des pluies. Nous les accompagnons. C’est pour nous l’occasion de visiter un bidonville récent, c’est-à-dire pas encore consolidé en briques et en béton. Les cases ne sont que des boîtes sans fenêtres où s’entassent les familles. Bien que cette petite communauté soit perchée sur une colline, elle a quand même été victime des coulées torrentielles : tout au sommet de la colline, une école-mission a une cour bien bétonnée s’ouvrant sur une allée en pente également cimentée : un véritable canon à eau braqué vers le bidonville. Nous visitons d’abord avec les gens les cabanes endommagées par les coulées torrentielles. Puis les jeunes journalistes donnent longuement la parole aux victimes. Un débat s’installe. « Pourquoi êtes-vous là ? – Nous sommes venus de la campagne il y a quelques années. À cause du chômage, nous ne pouvons plus payer nos loyers, on est venu ici. – Et si on vous demande de partir ? – Non, nous voulons rester, il n’y a qu’à mettre un mur ou une conduite d’évacuation de l’eau. -Et si le président Chavez vous propose d’aller coloniser l’intérieur des terres ? (c’est un des grands projet de Chavez : ré-installer ces chômeurs immigrés de l’intérieur vers la côte, vers de nouveaux axes de développement à l’intérieur du Venezuela, pays quasiment vide). – Nous voulons bien y aller, à condition qu’il y ait des missions pour l’éducation et pour la santé ». Je contemple ces jeunes journalistes, recueillant avec respect et empathie les idées des masses avec lesquelles ils se confondent. Bien que l’image de Che Guevara soit omniprésente dans leurs bureaux, ils me font beaucoup plus penser aux images d’Epinal de la révolution maoïste… http://lipietz.net/blog.php3?id_breve=37

    14 août 2005 à 20 h 21 min
  • sas Répondre

    Pour le dopage en général…IL N Y A QUE LES COUILLONS ET LES NAIFS POUR GOBER LES THEORIES VERTUEUSES DE PIERRE DE COUBERTIN…à rêveland(alias la france), à l’inssu de leur plein gré, avec prolifération en fond de jardin de “pascals”et d’epo,il n’y a plus ni d’esprit sportif…ni de qualité sportive…une fois de plus c’est un secteur détruit,pourri et ce volontairement au profit d’une poignée d’initiés en quête avant tout de gros pognon…telle la fédération de foot,d’athletisme et bien sur de cyclisme…il faut être sacrément con pour rester encore campé le dimanche devant stade2 ou les autre temple de ce cinéma controuvé… sas

    10 août 2005 à 14 h 03 min
  • simon Répondre

    Cher grandpas , attendez un peu avant de trop vous réjouir , car les athlétes us ont la facheuse tendance à devoir rendre leurs médailler quelques semaines plus tard : chez les femmes : White , Edwards , Collins ( Jones l’a échappé belle et curieusement ne court plus depuis que les controles sont plus stricts ) pour les hommes : Young , Harrisson , Montgomery …quant à Carl Lewis , aujourd’hui il ne passerait pas entre les gouttes.

    10 août 2005 à 12 h 25 min
  • camarade youri Répondre

    pour Ronald Mc Reagan L’ironie est une arme comme une autre,et bien au contraire, il faut un grand esprit pour l’utiliser avec art et parcimonie afin de faire réagir les gens tel que vous et de cela j’en suis fier! LE COMMUNISME EST L’AVENIR DE L’HUMANITE Pour votre information,je ne fume pas et lit encore moins Libération,je laisse ce journal aux faux communistes admirateurs des éclats de l’argent volée sur le dos des prolétaires. HOURRE STALINE,HOURRE LENINE,HOURRE MARX et un VIVA pour le camarade ENGELS.

    9 août 2005 à 17 h 17 min
  • Ronald McReagan Répondre

    Le 15 juillet 2005, Victor Conte, fondateur des laboratoires BALCO soupçonnés d’avoir fourni des stéroïdes à de nombreux athlètes, a accepté vendredi un règlement à l’amiable pour éviter un procès public. Ainsi, les athlètes à qui BALCO aurait fourni des stéroïdes, notamment la sprinteuse Marion Jones et le joueur base-ball Barry Bonds, n’auront pas à s’expliquer devant un tribunal. La semaine dernière, dans ma chambre d’hôtel de Varadero ( Cuba ), je tombe sur ESPN, on y parle d’un grand joueur de base-ball nommé Palmeiro qui vient d’être contrôlé positif au stéroides, alors qu’il avait juré au Congrès ne s’être jamais dopé. Et savez-vous combien de temps ce joueur à était suspendu avant une enquête plus approfondie, 10 jours, ce qui veut dire qu’il pourra jouait malgré qu’il soit dopé. Alors je prierai au quelques hippies gauchistes d’arrêter avec leur commentaire de PD qui accuse les Etats-Unis d’avoir une justice sévère qui utilise la peine de mort et met les menottes a une gamine de 12 ans parce qu’elle mange des frites dans le métro. Veuillez agréer l’expression de mes sentiments distingués les plus sincères Ps : Camarade Youri, je vous prierai de cessez d’utiliser l’ironie, c’est l’arme des pauvres en esprit, c’est à dire des gauchistes qui tiennent dans une main Libération et dans l’autre une Marlboro.

    9 août 2005 à 13 h 56 min
  • grandpas Répondre

    juste pour le plaisir JUSTIN GATLIN champion du monde du 100 métres.

    8 août 2005 à 21 h 51 min
  • grandpas Répondre

    Dans quels magasines ou journaux avez vous trouvez vos informations sur le dopage pratiquement autorisé selon vos informations dans les sports professionnels américains. Il y a eu des déces (cancer du foie et autres)dans le football américain du peut être a l’usage d’anabolisants dans ce sport,d’autres scientifiques imputent ces déces au fait que certains terrains d’équipes soient en synthétique de type Astroturf,Fieldturf(NEW YORK,SAINT LOUIS) ou encore Sportexe Momentum(NEW ORLEANS) dont les fibres de ces differentes “moquettes” auraient pu être inhalées par les joueurs de différentes équipes et notamment ceux dont les équipes y résident. Je suppose que vos informations viennent de ces mêmes publications qui voyait un certain “BEN JONSHON” déjà dans les rangs professionnels du football américain voir du base ball que je connais moins,ce qui ne s’est jamais produit,mais quand la rumeur s’installe et quand en plus cela peut salir l’image du sport professionnel américain,y a pas de mal à se faire plaisir. Certains joueurs de base ball ou de football américain ont utilisé de la créatine comme certaine joueuse de tennis (MARY PIERCE) a j’oubliai,elle est à moitié américaine ce qui fit scandale à cet époque,mais les français sont contents de la trouver pour la fed cup,alors on oublie. Les français sont champions du monde de la mauvaise foi et cela sans dopage. Ne pas voir,n’empéche les autres de vivre.

    4 août 2005 à 17 h 32 min
  • simon Répondre

    grandpas , je n’ai pas de réponse pour le sumo , que je ne connais pas ,et je suis prêt à admettre que les américains dans le sumo ne se dopent pas. par contre j’attends toujours votre réponse sur le dopage admis et toléré dans le foot us et dans le base ball ( cas uniques dans le sport aujourd’hui.

    4 août 2005 à 10 h 36 min
  • grandpas Répondre

    le soigneur a servi de fusible,on n’allait quand même pas virer comme un pestiféré du peloton,le petit chouchou des franchouillards. Ce monsieur a continué sa carriére avec la bénédiction des autorités sportives etle soutien du public. Je n’ose imaginé la même histoire avec monsieur Amstrong,j’entends déjà les hurlements de haine de tous les charognards anti-américains que forment une partie de notre douce France:”on vous l’avez bien dit,cet homme là etait un rat de laboratoire et en plus un de ces foutus d’amerloques tout juste capable de tricher et patati et patata. Les athlétes américains quand ils sont reconnus coupables,ils sont suspendus à vie. Mais je crois que je preche dans le désert,enfin vous avez fini par admettre le dopage dans le sport français. J’attends toujours une réponse sur les américains dans le Sumo,il me semble entendre dans le murmure du vent le mot obésité. Pour Yahvé,Simon est dont l’origine étymologique est hébraïque et cela veut dire :”Yahvé exauce”

    3 août 2005 à 17 h 01 min
  • Simon Répondre

    Pour granpas , je n’ai jamais dit que les sportifs français ne se dopaient pas , la seule différence c’est que le dopage est interdit en France ( virenque suspendu 1 ans , son soigneur a fait de la prison)alors qu’il est toléré aux USA (foot us et base ball) Quant à yahvé ?!?!?!!!!!!

    3 août 2005 à 14 h 29 min
  • camarade youri Répondre

    Que cela vous plaise ou pas,l’islam est une religion commele christianisme. Oser traiter,la grande philosophie qu’est notre grand communisme,de crack! Dommage que le goulag n’exixte plus et encore cela serait une douceur Vive le camarade BERIA

    2 août 2005 à 13 h 14 min
  • camarade youri Répondre

    Pour les koulaks Osez parler de dopage,alors que nos entraineurs batissaint un homme nouveau,pas pour gagner plus d’argent ou faire plus d’audience dans vos médias avides de sensationnel. Hilarant!Vous êtes pathétique,bientôt vos états ne seront plus que les konzerns des impérialistes américains ou des soumis de seconde zone de musulmans médiévaux. Du temps de l’URSS,les bandits tchéthénes promenaient leur lacheté dans les jupes de leurs grand méres et si les mercenaires de la CIA n’avaient pas entrainé les terroristes afghans contre nos valeureux soldats venus les libérer de dirigeants corrompus,il n’y aurait jamais eu de Taliban,de Ben Laden, de 11 Septembre et d’autres atrocités comme les prises d’otages dans un cinéma de notre grande capitale ou ce bain de sang dans une école déclanché par ces laches.Heureusement que le président Poutine a su réagir avec dureté comme l’aurait fait avec toute son intelligence politique le camarade STALINE,gloire lui soit à jamais rendu,d’avoir durant toutes ces années permis à notre grand pays de vivre dans la paix et la modernité. Le camarade LENINE avait raison les hommes drogués de religion sont des fanatiques sans scrupules. Bannissons toutes les religions de notre monde,elles ne sont là que pour nous asservir. Vive le comunisme et ses vaillants combattants. HOURRE STALINE.HOURRE LENINE.VIVE LE PARTI COMMUNISTE INTERNATIONALISTE.VIVE CUBA LIBRE.VIVE LE GRAND DIRIGEANT DE COREE DU NORD.GLOIRE A CE PHARE DE L’HUMANITE.

    31 juillet 2005 à 22 h 51 min
  • grandpas Répondre

    Pour Simon Monsieur fait dans l’humour,puisque,par contre j’attends toujours des réponses sur le fait que les sportifs français se chargent comme les autres,qu’ils n’aient pas les meilleurs docteurs Frankeinstein,là est peut être la vérité. Pour les sumotoris,savez vous que des américains d’origine Samoanne ou Hawaïenne sont devenus des YOKOZUNAS(le plus haut grade dans ce sport) et cela sans paaser par la case dopage. Pour vous que Yahvé éxauce,vous avez peut être des réponses,je serais curieux de les lire.

    31 juillet 2005 à 20 h 33 min
  • sas Répondre

    a davidmartin, réponse pourquoi les cubains fuient-ils au USA???? parceque ce sont des hommes aussi en recherce de bien être ou mieux être…la question que tu te dois poser est: Pourquoi les USA ne supportant pas un autre modèle économique et sociale à leur porte (et largement supérieur à celui de l’ere batista) pouquoi les USA S ACHARNE SUR CE MICRO PAYS??? toujours en s’asseyant sue les résolutions de l’onu…la faillite de cuba n’est due qu’à l’outrance te l embargo des usa…historiquement “Isabella” a toujours été une puissance economique et un modèle…. se poser les bonnes questions c’est au moins l’art d’avoir eventuellement les bonnes réponses… sas nb)et j’ai été formé à l’anticommunisme primaire…car militaire.

    31 juillet 2005 à 14 h 18 min
  • TL Répondre

    si le christianisme est un opium, les totalitarismes style communisme et islam sont du crack

    31 juillet 2005 à 12 h 41 min
  • simon Répondre

    sas ou l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours; et encore merci pour vos longues contributions , trés longues et argumentées , toujours écrites dans un français chatiés , sans fautes , sans insultes ni vulgarité ….enfin bref avec vous le débat sur les4v progressent à granpas!!

    30 juillet 2005 à 21 h 48 min
  • grandpas Répondre

    pour Simon Vous baissez votre garde,que vous le vouliez ou pas le dopage existe dans ce pays,mais l’on préfere voir la paille dans l’oeil de son voisin,surtout si le sport est US Pour le kalife Quel type de gibier,chassez vous,le”havane” sauvage celui des plaines ou des criques.Pour la soupe,nous comptions sur vos épices habituels pour rehausser son goût. Mille banzaï pour le mikado

    30 juillet 2005 à 21 h 00 min
  • TL Répondre

    si on arrivait à faire abstraction des victimes, et pris au second degré, le tovaritch Youri serait hilarant !

    30 juillet 2005 à 20 h 59 min
  • sas Répondre

    Vu la qualite de la soupe servie…je comprends pourquoi jc lahitte a disparu…c’est pitoyable comme débat et d’aucun intérêt. SAS

    30 juillet 2005 à 17 h 37 min
  • simon Répondre

    Granpas, je vous parle dopage généralisé , ADMIS et TOLERE (foot us et base ball) et vous me répondez cas particulier ( Anquetil , vous auriez pu aussi me parler de Pantani ,Simpson ,Virenque en 1998…) : je ne nie pas bien sûr qu’il y a du dopage dans le sport français , mais il n’est pas généralisé et surtout il n’est pas admis ( à la différence avec le sport pro us ou le sport d’etat dans les pays cocos !)

    30 juillet 2005 à 16 h 58 min
  • TL Répondre

    l’attaque frontale n’ayant eu aucun résultat, vous essayez autre chose; le relativisme. Bien joué! Le problème avec le communisme est qu’il prévoit l’élimination d’une partie de la population, les bourgeois. L’expérience montre qu’entre élimination et extermination il n’y a pas grande différence, et qu’on est toujours le bourgeois de plus communiste que soi. De plus, le communisme est amoral, il ne cherche pas d’étalon du bien sur le plan moral, il cherche seulement une meilleure efficacité sur le plan matériel, des gros moyens de production notament. La moralité n’a rien à faire dans celà, surtout envers un ennemi de classe. C’est là toute la différence avec le christianisme, qui lui interdit de tuer, même quelqu’un qui a des intérets différents. Les chrétiens n’appliquent pas toujours bien le christianisme, loin s’en faut, mais ils sont freinés dans leurs élans barbares et bestiaux par l’exigence morale de leur religion. Je suis d’accord avec vous le message du christianisme est un message de paix et d’exigence individuelle, mais pas le message communiste qui trie les individus en classes, et quand on classe les individus, la repression et le génocide ne sont pas loin. C’est le même type de message que dans l’islam d’ailleurs, ce qui explique les passerelles en France entre communistes et musulmans; Hierarchie dans les rapports humains et exigence morale élastique suivant que l’individu a des rapports avec des amis de classe ( ou menbres de l’oumma) ou des ennemis de la classe bourgeoise ( kouffars); nulle mention de celà dans les textes fondateurs du christianisme, où les rapports humains sont de type égalitaire, et la morale absolue. En clair, un communiste qui tue un bourgeois fait une bonne action si ça profite au camp qu’il defend, un musulman qui tue un kafir en fait également une, surtout dans le cadre du jihad, alors qu’un chrétien ne peut avoir bonne conscience de commettre un acte du même type. Enfin, pour en finir avec l’éternelle comparaison Pinochet Castro, puisqu’il faut se livrer à des comparaisons morbides, l’un a fait des victimes à une certaine époque désormais révolue et a de son propre chef rétabli une démocratie économiquement viable, l’autre reste accroché à son fauteuil de dictateur jusqu’à son dernier souffle, que son propre peuple crève sous la misère lui fait moins peur que de perdre le pouvoir; crève Cuba, vive Castro! Où en est le Chili actuellement et du vivant de Pinochet? Il y a des dictateurs non communistes qui ont été des ordures finies, et les noms ne manquent pas, mais Hitler n’excuse pas staline, et vice versa. Vous parraissez avoir complétement occulté le rôle social et moral (sont ils dissociables) du christianisme dans notre société laîque ( c’est une notion chrétienne, si si ), qui assure la stabilité des régimes démocratiques, libéraux et modérés actuels. L’occident pour avoir oublié celà risque de le payer très cher, maintenant que communisme oublié, l’islam prend le relais

    30 juillet 2005 à 14 h 09 min
  • camarade youri Répondre

    PourJP continue ton combat contre les fascites du monde et leurs valets,j’ai nommé les prêtres oppresseurs fournisseurs de l’opium du peuple depuis plus de 2000 ans. Mais fait attention de ne pas tomber dans la tentation rénovatrice,reste fidéle à la ligne fixé par le camarade LENINE,pas de concession avec le grand capital sinon pour leur acheter la corde avec laquelle on les pendra. Ne prends exemplepas sur nos ex-camarades chinois qui se sont vendus au capitalisme,bientôt ils vont reprendre leur vieille philosophie confucéenne. Pour le blanc-bec! Sache que je suis un tyrannosaure.Apprends pour ta gouverne que nos vaillants combattants ont délivré les pays de l’est de la barbarie Nazie,qu’ils ont montré au monde la face cachée(les camps de la mort) de cette idéologie répugnante qu’est le nationalisme,cancrelat de l’humanité. Qu’ils ont battu ses armées de façon victorieuse à 3 reprises(STALINGRAD,KOURSK la plus grande bataille de chars de l’histoire grâce à l’abnégation dont on fait les équipages soviétiques et LENINGRAD suite à l’héroïque résistance des habitants et sa foi envers notre pére à tous le grand STALINE lumiére du communisme et héros de l’union soviétique. Que malgré sa vision d’un monde meilleur,la camarade STALINE n’a pu accomplir son oeuvre à cause des traitreuse manoeuvres d’un certain CHURCHILL,heureusement que de vaillants camarades espions ont pu nous renseigné sur les faits et gestes des anglais et de l’OTAN.Bientôt,ce pays connaitra la joie de nôtre arrivée au pouvoir. Vive le communisme international,luttons contre l’oppression impérialiste,prolétaires de tous les pays unissons nous. HASTA LA VICTORIA SIEMPRE !

    30 juillet 2005 à 14 h 08 min
  • grandpas Répondre

    pour Simon Connaissez vous le football americain? Certains joueurs sont encore dans les effectifs des équipes professionnels américaines à plus de 40 ans: Jerry Rice wide receiver,pésent chez les “Oakland Raiders” pour la saison 2004-2005 aprés une carriére exceptionnelle chez les “49ers” de San Francisco détenteur de plusieurs record NFL. Certains “place kikers” toujours présent malgré leurs âges(45 46 ans). Vous devez savoir que selon leur position sur le terrain,leur durée de professionnel dans ce sport est plus ou moins longue(lineman,linebacker,quaterback,defensiv end )la plus exposé étant celle de recevier,d’ou la performance de mister Rice,et malgré votre prédiction toujours en pleine forme à prés de 50 ans,d’autres joueurs comme Joe Montana,Dan Marino etc qui infirme votre prédiction. Vous devriez ajouter les sumotoris qui eux aussi ont une espérance de vie (50 ans),n’ont pas à cause du dopage mais de leur façon de vivre. Autre information,allez en Normandie et vous trouverez la stéle d’un champion cycliste français décédé à 50 ans certainement à cause de sa trop bonne santé,mais comme c’est une icône du sport français,pas touche,les problémes de dopage,atlhétisme ou judo,si la presse française en a parlé,ce fut à cause des suites judiciaires imposées par les personnes concernées. Pour JP Il est consternant de vous voir utiliser les mêmes grosses ficelles : qui a le plus tué,l’inquisition,le nazisme ou les vilains dictateurs qui ont détourné la Parole de Marx. Le communisme et nous les vrais serviteurs de l’idéologie marxiste leneniste,laissez nous faire,et vous verrez:regardez Cuba ou tout est beau,merveilleux malgré les vilains Yankees qui leur font que du mal. la touche finale et comme d’habitude,c’est du grand art! Dans le style mortification,nous avouons,parmis nous il y a des brebis galeuses mais nous les mettrons au pas. A part vous et quelques adolescents immatures qui croit encore en de telles balivernes,certainement pas les victimes de cette philosophie politicienne. Ah c’est vrai,mon aveuglement manichéeen ne me fait pas voir la lumiére de la troisieme Rome et de ses derniers prophetes(Marx,Trotsky et d’autre que je dois oublier). L’ignorance est la bergére des sots

    30 juillet 2005 à 11 h 07 min
  • JP Répondre

    La première des idioties est de mettre tous les pays “dit” communistes (et les communistes en général) dans le même sac….Ah ça pour nous parler des crimes de Pol Polt et de Staline…..on peut vous faire confiance….par contre parler des morts liés à “la lutte anti-comuniste”(Chili..Amérique centrale…argentine..etc..)….là ça fait tout de suite moins beau sur votre blason…..donc on oublie…on efface… Enfin, il doit y avoir surement quelques catholiques parmi vous?….L’inquisition vous connaissez?…Quels crimes affreux commis au nom d’une religion…..et pourtant il existe encore aujourd’hui de nombreux catholiques…..tout simplement parce que le message de fond de la bible est un message paix….de tolérance et de générosité…. Vous voyez avec la pensée de Marx c’est la même chose….certain ont utlisé ces écrits à des fins génocidaires (khmers rouges au cambodge…)…..est-ce pour autant que les idées de Marx étaient génocidaires?…..Non Un conseil…réfléchissez un peu….le monde est complexe…..et c’est souvent à cause de raisonements manichéens (valable chez certains communistes également) que de nombreuses catastrophes ont eu lieu!

    29 juillet 2005 à 18 h 36 min
  • christophe.azzolin Répondre

    en lisant l article de mr milliere j ai faillis avoir une larme a l oeil quand il a commence a parler de prostitution.allez partout dans le monde on vous proposera des services tarifes ;la prostitution est un avatar de la pauvrete qu elle soit communiste ou capitaliste

    29 juillet 2005 à 17 h 06 min
  • simon Répondre

    grandpas , vous ne savez pas trés bien de quoi vous parlez , c’est le problème quand on veut parler de tout ; comme mr milliere , vous n’etes pas un bon à rien , mais un mauvais en tout : ainsi il est faux de dire que les sportifs américains ( notamment au foot us ) sont sanctionnés lorsqu’il se dopent (sauf lorsque c’est de la cocaine trop visible): le dopage est toléré pour que le spectacle soit “meilleur” donc pour qu’il y ait plus d’audience tv , donc plus d’argent à ramasser! pour informations , l’espérance de vie d’un footballeur américain ne dépassent pas 50 ans

    29 juillet 2005 à 13 h 09 min
  • florent Répondre

    Ah jp attention, tu t’es fait battre à plate couture par camarade Youri: il est encore plus hilarant. Sans rie, ce ty pe n’est pas une antiquité, c’est un fossile. “Jurrasik Park” en vrai les gars. Et qu’apprends t-on de lui? -que hergé était un vilain fasciste car il a osé fréquenté Degrelle ( mais il n’a jamais eu besoin de son aide pour publier ) et qu’il était anti-communiste, oh le vilain! Allez zou au goulag. Au fait qui sont “nos vaillants soldats de la guerre patriotiques”, sans doute des communistes, les autres sont tous des salauds. -que les cubains étaient très contents d’avoir Castro et le communisme et haissaient les américains, d’où la remarque très juste de martin: pourquoi sont-ils si nombreux à fuir? -que les soldats cubains d’Angola étaient de vaillants combattants de la liberté tandis que la CIA n’est composée que de mercenaires et d’infâmes crapules ( pensez-vous, ils ont osé appuyer des gouvernements de droite, surtout celui de Pinochet contre les gentils gauchistes qui n’ont jamais fait explosé la moindre bombe). -Que les cubains sont les plus instruits du monde à égalité avec les soviétiques quand même, c’est d’ailleurs sans doute pour ça que les deux pays sont classés parmi les plus sous-développés et souffrant le plus de l’analphabétisme. Oh, mais j’oubliai, ce n’est que de la vilaine propagande mensongère et impérialiste des mécahnts naméricains. -Que Staline était un type très cool, surtout avec ses opposants politiques, les chrétiens, les juifs, les ukrainiens, les baltes, les tchétchènes, les polonais et plein d’autres encore, la liste de ses amis décédés prématurément ne cesse de s’allonger. Dommage qu’ils ne puissent plus témoigner. Bref, un texte proprement hilarant, j’hésite même à l’imprimer. Enfin, un truc m’embête quand même: j’ai vaguement l’impression que le camarade Youri est sérieux. Meuh non, que diable trève de paranoia.

    29 juillet 2005 à 12 h 58 min
  • davidmartin Répondre

    JP, expliquez moi pourquoi tant de cubains ont fui cette île paradisiaque pour aller trouver refuge dans cet horrible pays anti-démocratique que sont les USa. Cela me rappelle ces salauds de boat people qui avaient l’audace de fuir les régimes communistes asiatiques !! Tous des ingrats

    28 juillet 2005 à 23 h 14 min
  • camarade youri Répondre

    Pourquoi tous ces américanophiles fascisants mettent en doute les informations d’une qualité exceptionnelle de JP. Puisqu’il tient ces sources directement du site de la CIA,même nous du temps de notre gloire,nous n’aurons pas fait mieux. Quand à certains ils doivent posséder l’édition original de “TINTIN CHEZ LES SOVIETS” d’un certain HERGE qui écrivait à ses débuts dans un petit journal catholique proche des rexistes de LEON DEGRELLE ,celui ci combattit nos vaillants soldats pendant la grande guerre patriotique. Pour nos sublimes sous mariniers,ils rendaient visite à Fidel Castro afin de lui garantir une protection contre les impérialistes Yankees,prêts à mettre fin aux avancées du peuple Cubain dans son combat pour la liberté du prolétariat. De quel droit,certains appellent les combattants cubains des mercenaires.Ceux ci sont venus à la demande du gouvernement légitime Angolais pour repousser le traitre Jonas SAVIMBI soutenu à l’époque par le régime ségrégationniste SUD africain qui détenait dans ses géoles sordides le GRAND NELSON MANDELA. Pour terminer,un peuple instruit est un peuple qui n’abdique pas, meme le ventre vide car il a confiance en au parti et en son guide,comme le peuple soviétique l’a fait avec le camarade STALINE contre les hordes nazies. JP continue ton combat contre les incrédules. HOURRE STALINE!HOURRE POBIEJDA! C’est beau comme un discours de LENINE,du travail de stakanoviste.

    28 juillet 2005 à 21 h 11 min
  • sas Répondre

    A adolphos….t’es jeune hein ???? as tu déjà été à Cuba ??? connais tui l’amérique du Sud ??? j’ai 4 allergies, le préconçu intellectuelle,le mensonge , l’arrogance, et l’exrêmisme gratuit voir stupide…l’ultra libéralisme de la haute finance internationale est une merde implaccable…et son pendant le communisme soviétisant également..(malgré la même origine) Mais critiquer Cuba sans connaitre , il faut être sacrément con…je chasse à cuba et je trouve que de nombreux secteurs mériteraient une analyse objective et une “adoption en règle”…culture,médecine,sports, gestion cynégétique et écologique etc,etc Adolphos , tu me déçois à baver dans le vide ,laisse cela aux “méchants”… sas

    28 juillet 2005 à 18 h 20 min
  • grandpas Répondre

    Messieurs,nous n’avons rien compris au texte de JP Les rouges sont tous des gentils organisateurs et les autres(les blancs sans aucune allusion raciale) des vilains méchants qui font que les embetés,NA! Pour Adolphos et les cigares!(COHIBAS) Pour les mercenaires mon cher JP, je maintiens que Fidel en exportait quand ses amis soviétiques lui founissaient les avions nécessaires pour le transport et le reste. A cette époque,l’île de CUBA servaient de lupanar aux sous mariniers soviétiques en goguette dans les mers chaudes,vous oubliez l’affaire des missiles,l’envoi aux USA d’une partie des prisonniers de droit commun,etc…… Il est vrai que Cuba a décreté 3 jours de deuil national pour le décés du saint pére pendant ce temps,en France les laïcards HURLAIENT au sacrilége(un comble) pour la mise en berne de l’étandard républicain. Bientôt,nous connaitrons peut être les joies de communisme et ses bienfaits indéniables. Les écolos sont comme les pastéques:verts à l’extérieur,rouges à l’intérieur.

    28 juillet 2005 à 14 h 30 min
  • TL Répondre

    Cuba nous fait pleurnicher en envoyant des médecins je ne sais où, il fut un temps ou Cuba exportait sa révolution en envoyant des soldats semer la paix et la révolution, comme par exemple en Angola? Mais à cette époque là le communisme n’était pas encore en faillite. Allez à vot’ bon coeur m’sieur dame pour les dictatures dans le besoin contre ces démocraties qui ont l’audace de réussir économiquement.

    28 juillet 2005 à 13 h 26 min
  • JP Répondre

    Cuba ne PEUT pas commercer avec les entreprises….qui possèdent ne serait-ce qu’ une légère part de capitaux US….Ensuite, il y a le phénomène du chantage des américains…..qui consiste à dire…Si vous commercez avec Cuba nous ne sommes plus client…. Il y a quelques mois par exemple…l’entreprise américaine Lennox avait dristibuée une circulaire auprès de ses employées ici en france afin de les dissuadés de voyager à Cuba! Mais par contre rien pour l’arabie saoudite ou le Pakistan….(Quelle hypocrisie!) Enfin les USA encore soit disant “pays des libertés” empêchent leurs ressortissants de se rendre à Cuba! Dernière chose, puisqu’on parle développement…..sachez qu’ un citoyen cubain possède une espérance de vie largement supérieure à la moyenne de tous les pays du continent Sud-américain! Ah mais j’avais oublié…les rapports des nations unis font peut-être parti de la propagande communiste…. Au fait Michael Moore, il a été lui aussi LOBOTOMISE par le système éducatif français?

    28 juillet 2005 à 13 h 07 min
  • Adolphos Répondre

    “TOUS les pays du monde EXCEPTE les USA peuvent commercer, echanger avec Cuba.” Oui, mais Cuba est Socialiste et refuse la mondialisation et le commerce, parce que l’échange Kapitaliste c’est Mal; donc Cuba (et surtout le Parti) refuse le commerce avec les autres pays. Puis de toute façon à par des putes ils n’ont rien à exporté, grâce à Fidel, grand lecteur de Lénine et de Marx. Quand à importer, ils sont bien trop pauvre pour acheter quoique ce soit, même des putes. Bref, l’embargo US ne change rien à la situation de Cuba. C’est un pays ruiné où les cadavres s’accumules.. Ah, j’apprend que Cuba est le deuxiéme pays le plus aidé au monde, et recoit plus que toute l’Afrique réunie; Ca prouve l’efficacité du Socialisme (et la connerie de l’occident qui finance).

    28 juillet 2005 à 2 h 18 min
  • JP Répondre

    C’est vrai que les archives de la CIA font partis de la propagande communiste…(Je vois que le ridicule n’a pas de limites)…Combien de mort en amérique latine au nom la lutte anti-communiste?……Leader syndicaux assassinés…. paramilitaires…mercenaires formés en amérique centrale par la CIA…dont le seul but était de dégommé du communiste……..et j’en passe!! Quand au Vénézuéla, si votre seule source d’infos….sont les médias putschistes et les télévisions privées Vénézuéliennes…..je comprends que vous soyez à côté de la plaque…..(Ces mêmes médias qui se sont félicités du coup d’état …..mais qui n’ont pas traités les manifestions de Millions de Vénézuéliens pro Chavez le lendemain…..en passant toute la journée des dessins animés et des téléfilms à l’antenne……!) —— QQ infos ——- Venezuela-référendum: l’audit international confirme la victoire de Chavez L’Organisation des Etats américains (OEA) et le Centre Carter ont ratifié à nouveau, samedi à Caracas, le triomphe du président Hugo Chavez au référendum du 15 août. http://www.latinreporters.com/venezuelapol22082004.html

    28 juillet 2005 à 0 h 41 min
  • AMeladius Répondre

    Hilarant ces textes. Ca pourrait etre du Michael Moore, qui veut nous expliquer a quel point Cuba sous Castro est un paradis pacifique et les USA un enfer dictatorial. A lire ces textes, Cuba, rivalise avec l’Irak sous Saddam. C’est vraiment un paradis. Protegeons cette petite ile de l’imperialisme Yankee !!! Quand a JP, c’est un pur produit de l’education nationale qui LOBOTOMISE les eleves. Cela a parfaitement fonctionne avec lui, il semble qu’il prenne ses reves pour la realite ! PS: Cuba n’est pas sous un blocus, mais sous embargo US. Cad que TOUS les pays du monde EXCEPTE les USA peuvent commercer, echanger avec Cuba. Donc si Cuba est dans la merde, c’est surement pas a cause des USA. Mon petit doigt me dit, que ca aurait a voir avec un certain “international socialisme”, ou “communisme” qui PARTOUT dans le monde conduit au declin et aux dictatures sanglantes …

    27 juillet 2005 à 16 h 01 min
  • Fathi Répondre

    pff nimporte quoi ..

    27 juillet 2005 à 12 h 58 min
  • florent Répondre

    Allez tous avec JP pour la résurrection du communisme pur et dur, des goulages et de la tcheka, ainsi que la lutte à mort contre les méchants naméricains. ah, quelques précisions quand même: Chavez n’a pas été élu démocratiquement mais par une campagne de terreur et de fraudes, et Pinochet a du faire environ 3000 victimes au Chili à tout casser. Celles du communisme chinois et cambodgien ne se comptent plus. Franchement, y’en a qui font vraiment peur. Bienvenu dans l’amicale des fossiles communistes et gauchistes d’une autre ère.

    27 juillet 2005 à 12 h 40 min
  • grandpas Répondre

    bon apparemment mon petit texte n’est passé. Pour simon Il y a quelques athlétes qui ont fait à l’insu de leur plein gré usage de quelques substances illicites D’aprés vous mon cher simon pourquoi certains de nos sportifs se décolorent leur chevelure? pourquoi un autre a subitement quitté le tour aprés quelques controles innopinés. Pour les sports professionnls américains,cela existe mais les contrevenants sont condamnés,de plus certaines pratiquantes nationales au tennis ressemblent à des body bulders qu’à des jeunes filles en tutu. Vous aurez beau gavez d’anabolisants une rossinante vous n’en ferez pas un pur sang anglo-arabe,sans talent pas de gloire . Pour JP Aprés avoir pris le temps de vous lire,la premiére trés loooooonnnnnguuueeee et la seconde plus courte. Pourquoi l’ami Fidel CASTRO ne donne pas à son CAMARADE le coréeen KIM JONG IL(pas sur de l’orthographe) sa recette du communisme réussi,aprés tout ils sont les derniers dinosaures de ce coté de l’echéquier(le coté obscur). Pour le côté intervensionniste,les camarades des îles sont allés en Angola pour servir de mercenaires au bon copains du MPLA avec la bénédiction du grand frére soviétique,Fidel n’exporte pas que ses médecins et si nos jours,il ne pratique plus ce type de transaction,la raison est toute simple,les russes ne lui assurent la logistique. Quand camarade Allende,ce n’était pas un saint voir plus haut. Pour Chavez,aprés s’etre fait limer les crocs(coup d’etat manqué),il a pris la voix parlementaire et maintenant il ne lache plus la proie(pour les promesses ,il a du prendre des leçons chez l’ami Jacques) Sur le fait que l’information sur les médias français ne pas toujours impartialle vous avez entierement raison,mais elle ne dérange(la mauvaise foi ou nous les champions du monde,sans dopage) les camarades que lorsqu’elle ne touche que les dictatures anti américaines. La haine est assassin silencieux

    27 juillet 2005 à 12 h 30 min
  • Adolphos Répondre

    Ouf, c’est long ! “il y a des démocraties dites libérales qui permettent la dictature de l’argent qui fait les riches toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres ” Slogan qui nous fait tous bien rire depuis 1867. Le reprendre en 2005, avec la gigantesque explosion de richesse de ces derniéres années dans le monde, ca prouve tout de même un refus de voir la réalité qui atteint le délire. S’obstiner ainsi dans l’erreur et la haine, c’est vraiment étrange.. A moins que ce soit une tentative comique de faire revivre les plus belles heures de l’Union de la Gauche ??

    27 juillet 2005 à 2 h 24 min
  • R. Ed. Répondre

    Pfouh, quel tirade ! Quel monologue ! La seule chose que j’apprécie, c’est le “Cuba libre”, avec beaucoup de glaçons. Pour le reste, pof

    27 juillet 2005 à 0 h 29 min
  • JP Répondre

    Ce post avait pour but de rétablir un certain équilibre concernant Cuba et l’amérique latine! Il y a là de nombreuses informations dont certaines issues des archives des services secrets américains! Ces mêmes américains qui hurlent quand il s’agit de Cuba…mais sont les premiers à installer des dictatures à leurs soldes quand les gouvernements démocratiquement élus ne leurs conviennet pas idéologiquement! (Cf Allende…Chavez…etc..)

    26 juillet 2005 à 20 h 11 min
  • simon Répondre

    Grandpas , vous ne répondez pas sur la découverte du dopage dans l’athlétisme us , sur le dopage avéré au base ball et au foot us Je ne crois pas que l’Empire du milieu soit la France , de plus je n’ai jamais dit que les chinois ne se dopaient pas, au contraire je pense qu avec les américains , ils font partie de ceux qui se dopent le plus

    26 juillet 2005 à 18 h 49 min
  • TL Répondre

    JP ferait mieux d’avoir un pseudo plus long et des posts plus courts. Croit il qu’utiliser la vieille méthode communiste qui consiste à monopoliser le micro, il arrivera à faire taire les autres? Ce n’est pas parcequ’un discours est long qu’il est convaincant. Enfin oser prétendre que la dictature du parti communiste c’est bien, ça faisait longtemps qu’on ne nous avait pas servi une énormité pareille. Evidement si on va demander à Castro, on aura une réponse positive…

    26 juillet 2005 à 13 h 08 min
  • grandpas Répondre

    Pour Simon Nos athletes, sont ils tous saints de corps,d’esprit cela est moins sur,ils pleurnichent dés qu’ils perdent ou accusent les autres de tricher,ou l’arbitrage etc Pour votre information,les scientifiques de l’ex Allemagne de l’Est ont trouvé asile dans l’Empire du milieu.

    26 juillet 2005 à 12 h 32 min
  • JP Répondre

    *//Comment envisagez-vous le futur ? Quelle importance attribuez-vous à la culture dans la continuation et le développement de la Révolution Cubaine ?//* Vois-tu, Fidel a placé la culture au cœur de la résistance cubaine. La culture jouit aujourd’hui d’un rôle central et d’un prestige social qu’elle n’avait jamais eus auparavant. Je pense que cette apogée doit s’accompagner d’une Cuba qui a résolu ses problèmes matériels pour les majorités et vaccinée contre la propagande consumériste. En ce moment nous essayons de réaliser un socialisme encore plus humain mais ça ne veut pas dire que nous accepterons les chantres du consumérisme. Nous ne pouvons pas créer un avenir aux Cubains dans lequel chaque famille possèdera deux voitures, une piscine et une villa comme on peut le voir dans les films yankees, mais on peut leur garantir des conditions de vie dignes, et que cette vie soit en même temps riche en termes spirituels et culturels. On essaye de concevoir la culture comme une forme de croissance et d’accomplissement personnel, ce qui est lié à la qualité de vie. Dans ce sens, nous sommes convaincus que la culture peut être un antidote à la consommation et à cette idée répandue qu’il n’y a qu’en achetant que l’on peut être heureux dans ce monde. Je crois que cela doit être notre but. Source : Tiempo de Cuba traduction Christophe Lemaire Extrait de CSP —— la loi Helms Burton! http://vdedaj.club.fr/cuba/helms_burton_texte_fr.html ——– LUIS POSADA CARRILES THE DECLASSIFIED RECORD CIA and FBI Documents Detail Career in International Terrorism; Connection to U.S Update – May 18, 2005 – Documents featured on May 17, 2005 edition of ABC’s Nightline Washington D.C. May 18, 2005 – The National Security Archive today posted additional documents that show that the CIA had concrete advance intelligence, as early as June 1976, on plans by Cuban exile terrorist groups to bomb a Cubana airliner. The Archive also posted another document that shows that the FBI’s attache in Caracas had multiple contacts with one of the Venezuelans who placed the bomb on the plane, and provided him with a visa to the U.S. five days before the bombing, despite suspicions that he was engaged in terrorist activities at the direction of Luis Posada Carriles. Both documents were featured last night on ABC Nightline’s program on Luis Posada Carriles, who was detained in Miami yesterday by Homeland Security. In addition, the Archive posted the first report to Secretary of State Kissinger from the State Department’s Bureau of Intelligence and Research on the bombing of Cubana flight 455. The report noted that a CIA source had overheard Posada prior to the bombing in late September 1976 stating that, “We are going to hit a Cuban airliner.” This information was apparently not passed to the CIA until after the plane went down. There is no indication in the declassified files that indicates that the CIA alerted Cuban government authorities to the terrorist threat against Cubana planes. Still classified CIA records indicate that the informant might actually have been Posada himself who at that time was in periodic contact with both CIA and FBI agents in Venezuela. CIA, June 22, 1976, Report, “Possible Plans of Cuban Exile Extremists to Blow Up a Cubana Airliner” FBI, October 9, 1976, “Unknown Subjects; Suspected Bombing of Cubana Airlines DC-8 Near Barbados, West Indies, October 6, 1976” State Department, Bureau of Intelligence and Research, October 18, 1976, Memorandum, “Castro’s Allegations” http://www.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB153/index.htm The Posada File: Part II Posada Boasted of Plans to “Hit” Cuban Plane, CIA Document States Served as Instructor, Informant for Agency for more than a Decade Other Documents Highlight Creation of Exile Terrorist Umbrella Group; Subsequent Acts of Terrorism and Violence attributed to Orlando Bosch National Security Archive Electronic Briefing Book No. 157 Posted – June 9, 2005 Luis Posada Carriles spoke of plans to “hit” a Cuban airliner only days before Cubana flight 455 exploded on October 6, 1976, killing all 73 passengers aboard, according to this declassified CIA document from 1976. http://www.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB157/index.htm Conclusions: Avec toutes ces infos….libre à chacun de se faire sa propre opinion!

    26 juillet 2005 à 3 h 51 min
  • JP Répondre

    Comment peux-on écrire autant de contre vérité ou bien de vérités biaisées……Pour ceux qui veulent avoir une opinion objective sur la réalité cubaine et latino américaine voici qq textes et autres documents: Commençons par le Vénézuéla de Chavez: Emission de Daniel Mermet sur france Inter à propos du dernier livre de Maurice Lemoine Chavez presidente! ——— Chavez Presidente ! Entretien avec Maurice Lemoine, rédacteur en chef adjoint du Monde diplomatique, spécialiste de l’Amérique Latine et auteur de Chavez Presidente ! (aux éditions Flammarion) Chávez presidente ! est un roman d’espionnage qui constitue à la fois une chronique du coup d’Etat contre le président vénézuélien Hugo Chavez en 2002 et une mise au jour des mécanismes des jeux de pouvoirs internationaux. http://www.la-bas.org/ram/050617.ram http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=714 ——– Conférence de Maurice Lemoine intitulé « Venezuela : Médias putschistes » la conférence http://risal.collectifs.net/IMG/ram/mlemoine150503_01.ram le débat http://risal.collectifs.net/IMG/ram/mlemoine150503_02.ram http://risal.collectifs.net/texte.php3?id_article=428 (En référence au coup d’état de 2002 perpétré contre Chavez…avec le soutien de la CIA et des USA….les seuls à avoir soutenus la dictature de Pedro Carmona les 12 et 13 avril 2002)…. ——– Exemple de désinformation sur Arte: Venezuela : désinformation « haut de gamme » sur Arte Henri Maler Publié le dimanche 15 août 2004 Arte, 13 août 2004, journal de 19h45. Nathalie Georges présente le référendum révocatoire qui soit se tenir le 15 août au Venezuela : « Dans deux jours le Venezuela devra décider du sort de son Président. Partira ? Partira pas ? Les électeurs diront si oui ou non, ils veulent révoquer Hugo Chavez. L’enjeu est important. ». Puis, après une évocation très partielle (et partiale) des mobilisations des « anti- et des pro- Chavez » [1], la présentatrice annonce une mise en perspective (dont on trouvera la citation sonore ci-dessous) : « Comment en est-on arrivé là ? Le rappel des faits avec Esther-Marie Merz » Ce « rappel » (1 minutes, 50 secondes) … sera bref : un condensé « haut de gamme » d’ignorance et/ou de malveillance, d’informations approximatives et de falsifications manifestes. En trois étapes. De fulgurants raccourcis « C’est en 1998 qu’Hugo Chavez emménage au Palais présidentiel de Miraflores, élu à une écrasante majorité. Quelques années plus tôt, l’ancien sous-officier avait tenté de s’emparer du pouvoir par un coup d’Etat. Ce fut un échec. » Ce rappel factuel n’appelle apparemment aucun commentaire. Mais, comme on le verra plus loin, le coup d’Etat de l’opposition en avril 2002, pour notre journaliste, ne mérite même pas cette appellation. Et, par un étonnant raccourci, peut-être dû à la nécessité de « faire bref », nous avons droit à un étonnant enchaînement du coup d’Etat de 1992 au soutien populaire de 1998 : « Quelques années plus tôt, l’ancien sous-officier avait tenté de s’emparer du pouvoir par un coup d’Etat. Ce fut un échec. Mais depuis, pour les vénézuéliens les plus pauvres, il est le sauveur : celui qui va mettre fin à la crise économique et à la corruption du 5ème pays producteur mondial de pétrole. » Le « sauveur » ? Le terme comporte une forte charge péjorative. Mais les espérances des « plus pauvres » n’ont sans doute pas la rationalité que l’on est en droit de prêter aux autres… Etonnantes espérances d’ailleurs qui ne portent que sur la crise économique et la corruption, et non sur la misère et les inégalités. Encore la nécessité de « faire court » ? Bilan des espérances des plus pauvres ? Dans les phrases suivantes : « Mais sur ce plan précisément les « années Chavez » ne changent pas la donne. Au contraire. Les investisseurs étrangers boudent le Venezuela. L’inflation et le chômage augmentent » Disons-le avec mesure : c’est … incomplet. Pas un mot sur la production et les cours du pétrole, pourtant décisifs pour l’économie vénézuélienne. Pas un mot sur la nouvelle Constitution et les décrets-lois engageant des réformes sociales qui pourtant entretiennent le soutien populaire et … provoquent l’hostilité de l’opposition et des classes moyennes. Encore la nécessité de « faire court » ? Pas seulement, car cet enchaînement est une véritable interprétation : « [..] les « années Chavez » ne changent pas la donne. Au contraire.[..] Résultat : les classes moyennes se détournent d’Hugo Chavez pour rejoindre l’opposition. » Mais le pire est encore à venir. Le voici… Des falsifications manifestes En avril 2002, l’opposition fomente un coup d’Etat dont la journaliste d’Arte n’a pas encore entendu parler. Elle résume donc : « Le 11 avril 2002, des centaines de milliers d’opposants marchent sur le Palais présidentiel. Sur ordre du Président, la police tire . Bilan : 17 morts et des centaines de blessés. Chavez consent à quitter le Palais Miraflores. Mais 48 heures plus tard , il est de retour . » [souligné par nous] Cette version à la fois scandaleuse et grotesque est très exactement celle de l’opposition ou, plus exactement, la version d’une partie de l’opposition, tellement elle est outrancière. Même Reporters sans frontières (qui, en raison son hostilité au gouvernement Chavez, multiplie les contorsions) n’ose pas dissimuler complètement la vérité. Dans un rapport rendu public le 10 avril 2003 sous le titre « Entre autoritarisme du Président et intolérance des médias », RSF écrit : « Le 11 avril 2002, l’opposition en est à son troisième jour de grève générale. Des centaines de milliers de personnes défilent dans la rue. Alors que le cortège décide de se diriger vers le palais présidentiel, des tirs éclatent dans la plus grande confusion provoquant la mort de vingt personnes et faisant plus de quatre-vingts blessés. Une fraction de l’armée annonce alors son ralliement à l’opposition et, dans la soirée, le Président est déposé . Pedro Carmona, président de Fedecámaras, l’association des chefs d’entreprise, est nommé à la tête du gouvernement de facto et annonce bientôt la dissolution de l’Assemblée législative et de la Cour suprême. Mais, dans la nuit du 13 au 14 avril, grâce à l’appui de forces loyalistes et après des manifestations réclamant son retour, Hugo Chavez revient au palais présidentiel . » (souligné par nous) La journaliste d’Arte, elle, « sait » que « sur ordre du Président, la police tire », que « Chavez consent à quitter le Palais Miraflores » et que, par magie, « 48 heures plus tard, il est de retour ». [2] Et pour couronner le tout, on entend – illustration visuelle et sonore évidemmment ridicule en l’absence du contexte – Chavez proclamer avec un grand sourire : « Je suis et je reste le roi » Après ce morceau de bravoure journalistique, tout le reste est peccadilles. Vite, on est pressés Encore et toujours, la nécessité de « faire court »… Et, pour nous aussi, d’abréger en plaçant de brefs commentaires entre crochets. « L’opposition n’abandonne pas. En 2002, elle lance une grande grève dans le secteur pétrolier [dans le but d’obtenir par une grève politique la démission de Chavez]. Puis en 2004, elle mise sur le référendum récemment inscrit dans la Constitution [à l’initiative du gouvernement]. Après plusieurs mois de confrontation ?, elle parvient à rassembler les 20% de signatures nécessaires. Début juin, Hugo Chavez crée la surprise : il accepte le référendum. »[car c’est une « surprise » que Chavez respecte la Contitution qu’il a lui-même contribué à faire adopter !] » La fin est nettement plus « apaisée » : « Le 15 août, les vénézuéliens choisiront de révoquer ou non leur Président. Tout est possible désormais. Mais Hugo Chavez se dit confiant. L’homme aime se comparer à son célèbre prédécesseur, Simon Bolivar, qui au début du 19ème siècle avait donné au Venezuela son indépendance », indique la journaliste avant de laisser Chavez expliquer qu’« Il faut rendre au peuple ce qui appartient au peuple ». Une dernière illustration sonore que l’on peut interpréter comme un éloge du respect par Chavez des normes fondamentales de la démocratie… Pour écouter, cette minute 50 d’explications complexes : http://www.acrimed.org/IMG/mp3/Venezuela___Arte___04.07.13.mp3 On l’a dit : c’est un condensé « haut de gamme » d’ignorance et/ou de malveillance, d’informations approximatives et de falsifications manifestes… dont on ne sait à quoi il faut l’imputer. La nécessité de « faire court », peut-être ?! Henri Maler [1] Pour la journaliste, en effet, « Dans le centre de Caracas, des centaines de milliers de personnes ont manifesté en faveur du oui au départ du président Chavez » tandis que « le président lui, a retrouvé ses partisans – ceux qui veulent le voir rester au pouvoir, pour un dernier discours destiné à mobiliser les électeurs. » D’un côté, des centaines de milliers de personnes, de l’autre, uniquement les « partisans » et une ultime tentative pour les mobiliser. Le peuple contre des militants politiques. A cette partition de la légitimité démocratique et des forces répond le contraste des images. D’un côté une manifestation populaire illustrée par des images d’une foule s’étendant à perte de vue, de l’autre un meeting très institutionnel avec une scène ,le discours de Chavez et l’image de deux militaires manifestant leur soutien. [2] Lire, pour une explication exacte, dans Le Monde Diplomatique : « Coup d’Etat au Venezuela : Hugo Chávez sauvé par le peuple », par Maurice Lemoine… ——— Pourquoi CNN agresse le gouvernement vénézuélien? Par Heinz Dieterich Steffan http://risal.collectifs.net/imprimer.php3?id_article=257 ——– Continuons avec l’ingérence des USA en amérique latine Bien évidemment…comment ne pas évoquer Pinochet Continuons avec l’ingérence des USA en amérique latine Bien évidemment…comment ne pas évoquer Pinochet Le 11 septembre de Salvador Allende http://www.la-bas.org/recherche.php3?recherche=allende Archives déclassifiés de la CIA http://www.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB125/index.htm ——– Pour l’amérique centrale et le nicaragua (la guerre sale des contras contre les sandinistes) Pour tout comprendre sur le Mexique,l’Amérique centrale et du sud…en un seul livre….Je vous reccommande le livre de Maurice Lemoine aux éditions Atalante: Les Naufrages d’Esquipulas Ce livre raconte l’histoire geo politique des tribulations latines depuis les 50 dernieres années… sinon pour en venir plus rapidement aux faits: http://www.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB2/nsaebb2.htm ——– Et enfin Cuba….quelques articles que je vous invite à lire: CUBA & DEVELOPPEMENT DURABLE Durabilité d’une révolution ou dictature insoutenable ? Notes et impressions de voyage. Jean-Yves MORGANTINI, agronome. Contexte : Du 05 juillet au 07 Août 2004, 5 semaines dont trois dans le cadre d’un voyage avec un groupe UNESCO à 15 personnes et deux semaines en voyage « privé », non préparé, à trois personnes. Présence pendant les 5 semaines, de Jaïmé, ethnologue Argentin vivant en France depuis 30 ans, qui, entre autre, a assuré la traduction dans sa langue maternelle et apporté une connaissance précieuse de l’histoire de Cuba. Ces notes ne résultent pas d’une étude scientifique de la société cubaine mais rendent compte de ce que nous avons vu, entendu et perçu au cours de ce voyage. Itinéraires et rencontres : 1- DURABILITE SOCIALE : – EQUITE : C’est peut-être ce qui est le plus remarquable pour un occidental de pays dit démocratique : il n’y a pas d’extrême pauvreté ni d’exclusion. – Alimentation : L’Etat assure à chacun un minimum alimentaire (carte donnant droit aux produits de base à des prix très bas). – Santé : accès aux soins gratuits pour tous quelque soit l’importance de l’intervention (consultation ou chirurgie lourde) dans un système performant : 1 médecin pour 120 familles, programme de suivi obligatoire pour les femmes enceintes et les jeunes enfants, des hôpitaux et cliniques apparemment plus nombreux que les casernes. Les compétences médicales cubaines s’exportent (par exemple, 3 000 médecins cubains assistent les populations des zones retirées au Venezuela) . Les difficultés sont dues au blocus qui empêche l’approvisionnement en certains médicaments, et à l’ouverture au tourisme qui augmente les problèmes de drogue et de prostitution dans les grandes villes. – éducation : école gratuite et obligatoire pour tous jusqu’à 16 ans. Les formations bsupérieures sont également gratuites y compris repas et hébergement. Il n’y a plus d’illettrisme qui touchait encore 40% de la population en 1961 et les cubains nous sont apparus plutôt cultivés et qualifiés dans tous les contacts (chantiers, campagnes.) que nous avons eus. – travail et salaires : c’est l’Etat aussi qui assure les emplois sous différentes formules (administrations, entreprises coopératives, activités individuelles.). Tout le monde à accès à un travail mais pas toujours celui qu’on voudrait, c’est pour ça qu’il y a environ 3% de chômeurs. Il n’y a pas d’indemnité de chômage mais la couverture sociale est maintenue. L’éventail des salaires est très resserré, de 10 à 30 dollars par mois (du manoeuvre au médecin ou directeur). Pour gagner plus, il y a des primes en fonction du travail fourni et certains cumulent deux emplois. L’ouverture au tourisme est en train de bouleverser cette organisation sociale car ceux qui sont au contact des touristes peuvent gagner beaucoup plus en dollars ce qui dévalorise les enseignants, médecins et autres cadres qui abandonnent leurs postes pour faire guide, hôtesse ou chauffeur de taxi. – logements : ils sont aussi attribués par l’Etat et le prix de location est faible, voire nul, l’électricité est distribuée presque gratuitement, entre les coupures.. A la Havane, les conditions de logement sont loin d’être équivalentes, il y a un monde entre la promiscuité et l’insalubrité dans la vielle Havane et les quartiers « riches ». Mais ce n’est sans doute pas par désintérêt car, prévoyant quelques évolutions possibles, Castro a délivré l’équivalent de titres de propriétés aux personnes occupant les logements de la vieille Havane pour qu’ils ne puissent pas être expulsés sans compensation si un jour ces bâtiments prenaient de la valeur et suscitent des appétits. – TOLERANCE / RACES, RELIGIONS, AUTRES PAYS : Les métissages entre amérindiens d’origine, blancs conquérants et noirs importés comme esclaves, donnent toutes les nuances de couleurs de peau. Les luttes contre l’esclavage, pour l’indépendance ensuite et pour la révolution récemment, donnent une société actuelle qui ne fait pas de différence raciale. Les religions s’expriment peu à l’extérieur et les cubains qui mélangent facilement catholicisme et rites africains ne semblent pas avoir de problèmes pour exercer ou non la religion de leur choix. Très solidaires entre eux, les cubains n’ont qu’un ennemi déclaré : l’impérialisme qu’ils dénoncent et redoutent quotidiennement chez leur plus proche voisin, les USA. Cependant ils ne font pas d’amalgame et n’ont rien contre les citoyens et la nation des Etats-Unis, ce sont les politiques impérialistes et les dirigeants responsables qu’ils combattent. Les cubains font remarquer que Cuba est sans doute le seul pays ouvertement hostile aux USA où le drapeau américain n’a jamais été brûlé. Et si un jour le peuple américain veut se débarrasser de ses dirigeants, les cubains sont prêts à les aider. Ils sont d’ailleurs spécialement solidaires des peuples qui luttent pour plus de liberté ou pour leur indépendance : les campagnes de Che Guevara au Congo ou en Bolivie en sont une illustration militaire. Mais aujourd’hui, plus pacifiquement, les médecins au Venezuela ou l’accueil et la formation gratuits d’étudiants sahraouis en littérature ou argentins en éducation physique et médecine, que nous avons rencontrés, témoignent de cette solidarité même pendant les difficultés économiques. – DEMOCRATIE, LIBERTE D’EXPRESSION ET DE CIRCULATION : Dans ce domaine, rien n’est organisé sur le modèle de nos pays européens. Il n’y a qu’un seul parti politique : le Parti Communiste Cubain et aucune expression ou opposition politique n’est possible en dehors du parti. Les journaux d’information et la télévision sont sous le contrôle de l’Etat (il existe une presse culturelle et artistique plus diversifiée mais qui est actuellement restreinte faute de moyens économiques). Il ressort de nos nombreuses conversations sur ce sujet avec des personnes de différents horizons sociaux, que les cubains ne se reconnaissent pas victimes d’une dictature. Pour eux, la liberté d’expression existe au sein du parti. Dans les comités de quartiers, la parole est libre, on peut exprimer un désaccord, c’est là qu’on discute concrètement des conditions de vie sur un territoire proche et qu’on élit des représentants pour faire remonter les attentes. Bien sûr Fidel CASTRO est régulièrement réélu président du Conseil d’Etat mais les cubains disent que c’est parce qu’ils le veulent bien, qu’il ne pourrait pas se maintenir contre la volonté populaire. Effectivement, il n’existe pas de milice armée chargée de surveiller et contraindre les individus. La présence policière n’est visible que dans les grandes villes, là où il y a du tourisme. Les cubains en compagnie de touristes sont fréquemment interpellés, ils doivent pouvoir justifier leur présence. Officiellement, c’est pour protéger les touristes, il y a sans doutes d’autres raisons « internes » à ce contrôle, comme la prostitution ou le souci de contrôler les flux de devises qui sont nécessaires à la survie économique mais ne doivent pas déstabiliser l’organisation sociale. Nous avons pu circuler librement sur tout le territoire avec les moyens de transports utilisés par les cubains sans qu’on nous demande où et pourquoi nous voyagions. Nous avons pu rencontrer et discuter de tous les sujets avec les cubains dans les lieux publics comme privés, sans jamais être inquiétés. Les 74 prisonniers politiques sont considérés par les cubains comme des mercenaires des USA qui reçoivent une rémunération pour participer à la déstabilisation de la république socialiste. Les opposants non directement liés aux USA ne seraient pas inquiétés. Nous n’avions pas les moyens de vérifier ce point de vue mais la présidente du programme Man and Biosphère de l’UNESCO nous a expliqué que tant que les Etats-Unis n’avaient pas réinté gré l’ONU, l’UNESCO donnait des avis plutôt favorables sur Cuba, prenant en compte les résultats en matière de santé et d’éducation. Depuis que les Etats-Unis sont revenus, l’UNESCO critique régulièrement Cuba sur les droits de l’Homme. La désinformation semble assez fréquente de la part des Etats-Unis, pendant notre séjour au moins deux insinuations de G. BUSH ont fait réagir les cubains : l’une portait sur la nécessité d’une campagne de vaccination envers les enfants alors que nous avons vu que c’est chose faite régulièrement et obligatoirement depuis longtemps, et l’autre évoquait un paradis du tourisme sexuel pédophile, problème non visible au grand jour comme en Asie par exemple et que les autorités ont traité dès son émergence dans les années 90 et poursuivent la vigilance en interpellant tous les cubains qui s’affichent avec des touristes par exemple ou en interdisant l’ accès de certaines zones touristiques aux cubains qui n’ont pas de travail déclaré sur ces sites. Si la liberté de circulation est totale pour le touriste, ce n’est pas aussi simple pour les cubains. D’abord pour des raisons économiques, le pouvoir d’achat faible à l’intérieur du pays est quasiment nul vis-à-vis des pays étrangers. Ensuite pour des raisons administratives, les demandes de visas peuvent durer des mois voire des années et doivent être accompagnées d’une invitation émanant du pays sollicité. Les déplacements intérieurs eux sont limités par le manque de moyens physiques de déplacement, il faut donc faire des queues de plusieurs jours voire plusieurs semaines pour obtenir un billet, ce qui relativise les retards de plusieurs heures régulièrement dus aux défaillances techniques. – les murs ont la parole : cette formule de Mai 68 pourrait s’appliquer à Cuba mais pour traduire une réalité différente. Les murs servent de support à des slogans choisis par les dirigeants pour édifier la population. Les plus anciens de ces slogans sont des louanges aux martyrs de la révolution ou cherchent à entretenir la motivation et l’élan révolutionnaire mais le plus souvent ils rappellent des idées humanistes de José Marti, philosophe qui a inspiré le mouvement d’indépendance puis la révolution. Dans la diversité des héros évoqués seuls le CHE et José MARTI reviennent plus souvent sans donner l’impression d’une volonté d’instaurer un culte de la personnalité et la présence de Fidel CASTRO est des plus discrètes. Les slogans les plus récents orientent résolument la population vers le développement durable ou commentent les évènements de géopolitique marquants pour Cuba. 2 -DURABILITE ECONOMIQUE : VIABILITE : nous avons vu que les fonctions vitales, alimentation, santé, logement, éducation sont assurées à un niveau décent pour l’ensemble des 11 millions de cubains. Ceci posé, la rémunération du travail est très faible et ne permet pas un enrichissement personnel progressif comme nous en avons l’habitude pour les classes pas trop défavorisées de nos sociétés libérales. C’est une des raisons pour lesquelles certains jeunes bien formés et donc avec un potentiel, peuvent avoir envie de s’expatrier. Le tourisme les met devant la vitrine d’un magasin bien achalandé dans lequel ils voudraient bien rentrer. Cette raison est sans doute plus réelle qu’une hypothétique oppression dictatoriale. EFFICIENCE : l’efficience c’est lorsque l’on est efficace avec un minimum de moyens. Le contexte particulier de Cuba sous embargo depuis 40 ans et sans aide extérieure significative depuis 1992 (effondrement du bloc soviétique) fait qu’il n’y a que très peu d’intrants dans les activités économiques cubaines qui ont du se fonder sur l’économie de moyens et l’autonomie. De ce point de vue on peut dire que l’économie cubaine a gagné en durabilité, ce qui est vrai en agriculture par exemple où les intrants industriels et énergétiques peuvent être remplacés par des ressources naturelles. Mais ce n’est pas aussi facile dans tous les secteurs comme dans le transport par exemple où l’économie de moyens et l’autonomie ne résultent pas de l’innovation mais plutôt du rafistolage et du recyclage de l’ existant, au-delà du durable.les résultats en sont un service très insuffisant par rapport au besoins, une pollution évidente et une sécurité relative. Pourtant l’innovation existe aussi dans les transports avec le co-voiturage obligatoire pour ceux qui bénéficient des véhicules d’Etat, les camions-bus de grande contenance, les transports en communs à traction animale.mais le transport reste un problème à La Havane et sur les longues distances. DIVERSIFICATION / AUTONOMIE Pendant longtemps l’économie cubaine a reposé principalement sur les exportations de sucre et un peu de tabac. L’essentiel des produits alimentaires étaient importés. L’embargo avait laissé le bloc soviétique comme unique débouché, ce qui n’a plus fonctionné à partir de 92. Obligé de mettre fin à cette dépendance fragilisante, l’Etat a réduit considérablement la production de sucre pour développer une agriculture vivrière. Pourmaintenir un minimum de rentrée de devises, l’île s’est ouverte au tourisme. 3- DURABILITE ENVIRONNEMENTALE Jusque dans les années 90, Cuba s’était engagé dans un développement « à la soviétique » sans souci des retombées sur l’environnement. Ce qu’il en subsiste aujourd’hui continue à « cracher » allègrement comme la torchère de la raffinerie à La Havane ou les moteurs des camions et des voitures américaines des années 50 aujourd’hui équipées de moteurs de tracteurs ou voitures russes. – LES RESERVES ENVIRONNEMENTALES : dans le cadre du programme Man & Biosphère de l’UNESCO, Cuba a créé six réserves depuis 1985 qui ont pour objectif de conserver et d’étudier la biodiversité tout en conciliant l’usage des ressources par les communautés qui y vivent. Nous avons visité celle de la sierra de Rosario (Las Terrazas) qui est la plus ancienne et la plus petite mais reste un modèle international pour son organisation et l’implication des populations locales. Dans la réserve de Guanahacabibes, à l’extrême pointe ouest de l’île, nous avons rencontré et accompagné dans leurs travaux pendant quelques jours, les étudiants qui suivent chaque année la reproduction des tortues marines. Nous avons eu la chance de croiser la route d’un boa (dite « Santa Maria ») de plus de deux mètres dans l’après midi et d’assister à la naissance d’une couvée de cent vingt cinq tortues au petit matin. Sur cette même plage de sable blanc, ourlée de récifs coralliens où pullule une multitude des plus colorée (poissons, éponges, algues, crabes.), nous avons aussi remplir plusieurs dizaines de grands sacs avec les morceaux de plastiques de toutes origines apportés par la mer. Chaque Réserve établit son plan de gestion avec le directeur, les techniciens et tous les acteurs de la zone concernée qui est subdivisée en trois parties : le noyau central, sanctuaire où seules les recherches scientifiques sont autorisées, la zone périphérique où les activités humaines par les autochtones sont admises mais contrôlées et la zone de transition où peuvent se développer certaines activités économiques. L’UNESCO participe à une évaluation décennale mais n’apporte pas de financement pour le fonctionnement, seulement pour des colloques scientifiques, des formations et des échanges dans le réseau mondial. Globalement, les problèmes sont le manque de personnel pour assurer toutes les fonctions, le manque de moyens de communication et de diffusion. Les projets s’orientent vers la valorisation des produits issus des réserves et donc la mise en place de cahier des charges, de démarche qualité et de labels. – LE CAS DE L’AGRICULTURE : A Cuba, les rapports entre l’Homme et la nature étaient plutôt difficiles car celui qui travaillait la terre, c’était l’esclave. Les salariés ont remplacé les esclaves chez les planteurs de canne à sucre pour une monoculture d’exportation qui occupait les meilleures terres. Cette histoire conditionne encore les mentalités, le travail de la terre est mal considéré ce qui ne favorise pas amour et relations avec la terre. La révolution, avec le soutien soviétique, avait choisi l’intensification de la canne à sucre pour l’exportation, à grand renfort de machines, engrais et pesticides. En 1990, la fermeture des débouchés et la pénurie d’intrants résultant de l’embargo ont conduit à un changement radical de stratégie avec pour objectifs : -diversifier les productions pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, -réduire l’utilisation des intrants, -mieux utiliser l’ensemble du territoire qui est vaste mais avec peu de terres jugées fertiles. Ce qui ce traduit par : – diminution des surfaces en canne à sucre – augmentation des surfaces en pommes de terre (auto suffisance atteinte aujourd’hui) et riz (60 % des besoins couverts) – multiplication des sites et des surfaces consacrés au maraîchage notamment en agriculture urbaine : les « organico-ponicos ». – développement de la lutte intégrée (zéro pesticides sur tabac, maraîchage.) – recours à la phytothérapie, l’homéopathie et la radiesthésie pour les plantes et les animaux. – généralisation de l’utilisation de la matière organique : compostage et engrais verts, notamment les légumineuses. – seules la culture d’exportation de canne à sucre et les cultures vivrières de base (riz et pomme de terre) reçoivent les engrais disponibles en complément de la matière organique. – développement de la traction animale (avec des boeufs) et des outils adaptés sur tabac, maïs, légumes, arboriculture. – encouragement à la mise en place de petites unités polyculture élevage, sur les territoires jugés difficiles et délaissés (montagne). L’Agriculture urbaine : mise en ouvre de façon concertée entre l’Etat, les ONG et les communautés urbaines. Les Australiens ont apporté l’idée de la permaculture, système de vie globale et autosuffisant. Objectifs : – production supplémentaire d’aliments (fruits et légumes et aussi Ignames, Manioc.) – recyclage des déchets organiques urbains. L’Etat attribue des terrains libres en zone urbaine à condition de ne pas couper des arbres et d’utiliser ces espaces attribués pour produire. Les premiers espaces occupés étaient petits et l’Etat a apporté un soutien pour ces potagers familiaux. Vers 1995, de plus grandes surfaces sont investies et on passe de l’autoconsommation à la commercialisation. Le ministère de l’agriculture crée la Direction de l’Agriculture Urbaine. En 1997, la vente qui se faisait sur les marchés ou dans les petits magasins se fait maintenant sur le site de production : ORGANOPONICO. Résultats : – à La Havane, on estime à 20 000 le nombre de producteurs urbains (hors banlieues) sur environ 2 000 hectares. – plus grande disponibilité de fruits, légumes, manioc (environ 300 gr /jour /personne, en plus). – création d’emplois : producteurs, techniciens d’encadrement. – épargne supplémentaire. Aujourd’hui : – l’agriculture urbaine est prise en compte dans les plans de développement des villes. – elle permet de resserrer les liens sociaux – elle sensibilise les jeunes citadins à l’importance de la terre et de l’environnement. Problèmes : – disponibilité en eau – ramassage des résidus organiques. Avenir : – relier les ORGANOPONICO aux loisirs (jardinage du dimanche) et à l’écotourisme. – développer le recyclage des déchets urbains VALORISATION DU PATRIMOINE Cuba est un musée vivant. Même s’il existe des musées fermés dans des bâtiments, l’essentiel du patrimoine est en liberté et participe à la vie des cubains. Avec l’ouverture au tourisme, les cubains entretiennent et valorisent les trois principaux pôles de leur patrimoine : l’architecture espagnole, la révolution et la musique. Toutes les villes ont au moins un quartier où l’on peut s’imaginer à l’époque des grandes familles espagnoles. Où que l’on soit à Cuba, on peut revivre l’épopée de la révolution chaque jour dans un musée, au pied d’un monument, sur les murs ou par le témoignage ému d’un ancien. La musique est à tous les coins de rue, à toutes heures, pour les touristes bien sûr mais aussi pour les cubains qui sont soit musiciens soit danseurs : les racines africaines rythment les sons et les mouvements. Les cigares et les voitures américaines de 1950 font partie du quotidien banal pour un cubain. Impressions : – il y a des démocraties dites libérales qui permettent la dictature de l’argent qui fait les riches toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres et où la liberté d’expression repose sur « cause toujours, c’est moi qui détient les médias, la langue de bois et les menaces extérieures pour garder le peuple dans mon giron». – il y a un régime socialiste dit dictatorial qui assure l’équité pour tous, le premier des droits de l’Homme qui est le droit au travail pour vivre dignement et où la liberté d’expression si elle est limitée n’est pas confisquée dans le but de privilégier un homme, une famille ou une caste. L’ autoritarisme de l’Etat est en partie contrôlable par la population et il peut s’expliquer par le fait que Cuba se considère en guerre contre les USA : il est nécessaire de maintenir la cohésion de la patrie autour des valeurs de la révolution (qui sont très humanistes au demeurant) et de ne pas donner de prétexte à une probable intervention étasunienne. – c’est une succession de portes fermées qui ont amené un pays à ouvrir la dernière qui donne sur le développement durable. Si on extrapole à la planète, tant que toutes les portes ne se seront pas refermées, on n’avancera pas véritablement vers la durabilité. Et parce que les cubains ont de l’humour, on peut dire qu’ils ont la chance d’être soumis à un embargo, eux. – Cuba, avec ses 11 millions d’habitants condamnés à l’autonomie, est un laboratoire grandeur nature pour le développement durable et les cubains sont prêts à échanger avec nous sur ce sujet, on y va ? Jean-Yves MORGANTINI http://www.ruralinfos.org/xregard_international.php3 L’UE doit redevenir notre partenaire » UN ARTICLE DE VÉRONIQUE KIESEL | EDITION DU SAMEDI 12 MARS 2005 ENTRETIEN avec Felipe Perez Roque Comment qualifieriez-vous actuellement les relations entre Cuba et l’UE ? Elles sont en voie de normalisation. Elles ont été fort abîmées ces dernières années. Ce dont nous avons besoin, c’est de relancer un dialogue politique sérieux, structuré, permanent. Il faut que l’UE retrouve son statut d’interlocuteur privilégié de Cuba, qui a disparu. L’ancien Premier ministre espagnol Aznar porte une lourde responsabilité dans cette détérioration : il a poussé l’UE à adopter une position proche de celle des Etats-Unis. Aujourd’hui, cela commence à évoluer, notamment grâce à l’influence positive du gouvernement belge qui a défendu avec honnêteté et courage la nécessité d’améliorer les relations avec Cuba. C’est d’ailleurs l’unique gouvernement européen dont nous acceptons l’aide au développement. L’arrivée au pouvoir en Espagne du gouvernement Zapatero a permis de réunir une majorité de pays européens pour lever ces sanctions qui paralysaient le dialogue UE – Cuba. Cuba croit que, s’il existe des différences de vue sur certains points distincts, cela ne peut être un obstacle à de bonnes relations. L’UE a des relations avec des pays comme les Etats-Unis, même s’il existe entre eux des divergences sur certains thèmes. Cuba veut être traité de la même manière que les autres, sans discrimination. Mais vous pouvez comprendre que l’UE a très mal pris l’incarcération de ces 75 dissidents. Pourquoi le régime cubain n’arrive-t-il pas à s’assouplir ? Je comprends que les gouvernements de l’UE puissent avoir des différences de vues, puissent critiquer des décisions du gouvernement cubain. J’espère que les gouvernements européens comprennent dans quelle situation particulière se trouve Cuba. George Bush l’a répété : il veut un changement de régime à Cuba. Il a dit aussi que, concernant Cuba, les Etats-Unis n’écartent pas l’option militaire. Nous sommes soumis à un blocus économique, dont le but est de nous isoler du monde. Nous faisons l’objet d’une pression politique et médiatique brutale : Cuba n’est pas l’agresseur, mais l’agressé. Nous devons nous défendre. Nos décisions sont donc légitimes. Cuba ne peut pas permettre que Washington, avec son argent et son influence, organise à Cuba une force politique mercenaire qui défende la politique américaine au sein même de Cuba. C’est une 5J colonne, un cheval de Troie. Dans tous les pays, il est interdit de travailler pour une puissance étrangère. Ils ne sont pas en prison à cause de ce qu’ils pensent, mais parce qu’ils ont collaboré avec la politique américaine. Le jour où les Etats-Unis nous laisseront en paix, le jour où ils lèveront le blocus, nous pourrons avancer avec nos institutions. Ce qu’il faut faire, c’est demander qu’ils nous laissent tranquilles. Il y a une certaine hypocrisie à exiger certaines choses d’un petit pays assiégé, et à ne rien exiger de la grande superpuissance. Qui avez-vous rencontré durant votre tournée européenne ? J’ai eu de très bons contacts au Parlement européen à Strasbourg avec le président Borrell et les présidents de plusieurs commissions. J’ai eu une excellente rencontre à Luxembourg avec le grand-duc et la grande-duchesse, qui est d’origine cubaine. Avec le ministre délégué aux relations internationales de Luxembourg (le ministre des Affaires étrangères était en Indonésie), nous avons discuté d’une reprise du dialogue politique, qui pourrait se substituer à l’actuelle politique commune si influencée par Aznar. Comme le Luxembourg préside actuellement l’UE, nous avons aussi parlé de la Commission des droits de l’homme de l’ONU qui va se réunir à Genève. Nous espérons que les membres de cette commission ne vont pas voter automatiquement en faveur de la résolution que les Etats-Unis présentent, chaque année, contre Cuba. C’est la seule manière qu’ils ont pour essayer de justifier le blocus qu’ils nous imposent. À Bruxelles, je n’ai pas vu M. De Gucht mais de hauts responsables des Affaires étrangères, et j’ai eu un excellent entretien avec le Premier ministre Verhofstadt. J’ai aussi rencontré le commissaire Louis Michel, qui va se rendre à Cuba à la fin de ce mois. J’ai par ailleurs vu mon ami Steve Stevaert ainsi qu’Elio Di Rupo. Quel est actuellement le plus grand défi pour Cuba ? Nous devons nous préparer à une éventuelle agression militaire durant le second mandat de George Bush. Nous devons aussi continuer à progresser sur la voie du développement économique, et récupérer notre niveau de développement social. Nous avons déjà modernisé toutes les écoles primaires de Cuba, désormais équipées d’ordinateurs et de moyens audiovisuels : il n’y a jamais plus de 20 enfants par classes. Il y a en Amérique latine 20 millions d’enfants qui travaillent au lieu d’aller à l’école : aucun n’est cubain. Par ailleurs, nous sommes heureux de voir en Amérique latine de nombreux présidents progressistes accéder au pouvoir. Il n’y a pas si longtemps, tous les gouvernements étaient d’orientation néolibérale, ce qui a eu pour résultat de plonger un quart de la population de cette région dans la misère. Avec Chavez, Lula, Kirchner, Tabare Vazquez et d’autres, nous pourrons faire progresser l’Amérique latine sur la voie de l’intégration régionale sur le modèle européen, ce qui permettra à nos pays de résister à l’attraction fatale des Etats-Unis. _http://www.lesoir.be/recherche/recherche.php?op=getArticle&id=1026266&sr=YTo1 OntzOjI6Im9wIjtzOjc6ImdldEhpdHMiO3M6NToicXVlcnkiO3M6MTE6ImN1YmEgbWljaGVsIjtzOj E1OiJhcnRpY2xlRm9udFNpemUiO3M6MjoiMTEiO3M6NzoiY29sTW9kZSI7czoxOiIzIjtzOjEzOiJz cGxhc2hfYWN0aXZlIjtzOjE6IjEiO30_ (http://www.lesoir.be/recherche/recherche.php?op=getArticle&id=1026266&sr=YTo1OntzOjI6Im9wIjtzOjc6ImdldEhpdHMiO3M6NToicXVlc nkiO3M6MTE6ImN1YmEgbWljaGVsIjtzOjE1OiJhcnRpY2xlRm9udFNpemUiO3M6MjoiMTEiO3M6Nzo iY29sTW9kZSI7czoxOiIzIjtzOjEzOiJzcGxhc2hfYWN0aXZlIjtzOjE6IjEiO30) = 20 choses à savoir sur Cuba selon Maxime Vivas Je veux déplorer avec vous cette manie de décontextualiser le sujet. Ainsi, on compare plus ou moins consciemment Cuba à la France. On tombe alors dans une de ces erreurs communes dont se délectent les détracteurs de Cuba. J’en ai répertorié une vingtaine. N’oublions pas que : 1) Cuba est un pays sans beaucoup de matières premières, c’est une île qui subit les difficultés propres à toute insularité. C’est une ancienne colonie, dépouillée, saignée par les colonisateurs. 2) Cuba est un tout petit pays : 11, 5 M habitants, 110 000 Km2. 3) Cuba se situe à 150 Km de la plus formidable puissance militaire, économique, technologique, médiatique que la terre ait jamais connue. 4) Cette puissance a classé Cuba dans sa liste des « pays ennemis, pays terroristes, cible potentielle ». Rappelons-nous que, quand Bush junior a envahi l’Irak, un seul Etat au monde (la Floride) a manifesté sa joie dans la rue en arborant des pancartes : « Irak aujourd’hui, Cuba demain. » 5) Cette puissance n’a jamais cessé de revendiquer Cuba. Et cela a commencé bien avant la Révolution. 6) Elle n’a jamais cessé d’appuyer, de financer, d’organiser le terrorisme anti-cubain. Pour mémoire : l’invasion (ratée) de la Baie des cochons (avec la logistique de l’US Army. Les premiers assaillants qui ont posé le pied sur la playa Giron étaient Américains). Pensons aux nombreuses tentatives d’assassinat de Fidel Castro (la dernière en date à Panama. Les terroristes arrêtés ont été libérés et ont filé aux USA). Citons aussi ces mystérieuses épidémies qui ont touché naguère la flore, le cheptel, les habitants (des centaines en sont morts, mais pas un à Guantanamo où les forces d’occupation avaient été vaccinées). Pensons aux explosifs dans des lieux de tourisme (mort d’un Italien) et sachons que les groupes paramilitaires s’entraînent en toute impunité aux USA pour « libérer » l’île. 7) Cette puissance alimente une campagne médiatique mondiale, une campagne de désinformation (on reviendra sur le rôle de l’officine RSF). Cette campagne est financée par des dizaines de millions de dollars (ce sont les USA qui s’en vantent, ils donnent les chiffres par affectation). La question jamais posée est : qui, chez nous, touche de l’argent ? 8) Elle a, au début de cette année, établi un plan détaillé (Plan Powel, 450 pages) de la gestion d’une Cuba néo-libéralisée et sous protectorat US. 9) Elle poursuit depuis 45 ans, et au mépris des votes récurrents de l’ONU, un blocus inhumain (on y reviendra car la vie politique et économique cubaine est marquée par cette réalité). 10) Une autre erreur commune est de discuter PRIORITAIREMENT (voire exclusivement, il suffit de voir nos médias) des défauts de Cuba en évacuant très vite ses réussites uniques au monde. Ainsi, on discute d’abord en contre (en défensif), sur le terrain de la propagande anti-cubaine. 11) Par exemple, on se laisse enfermer dans un débat sur La Liberté (abstraction), en évacuant le thème des libertés (concrètes), notamment des libertés vitales sans lesquelles les autres sont caduques. Je sais que ce débat est chaud et que la distinction entre la et les libertés l’est tout autant. Mais je soutiens que la liberté de lire le Figaro et de voter pour Noël Mamère (c’est un exemple) est nulle si l’on est mort, ou si l’on est vivant mais privé de toute vie intellectuelle pour cause de famine, maladie non soignée, analphabétisme. 12) De même, on est parfois sommé de répondre à la question : Cuba, paradis ou enfer ? Si l’on concède des fautes, des erreurs, des lacunes, des anomalies, des insuffisances, des abus, bref, toutes ces choses absentes du paradis, paraît-il, c’est la preuve a contrario que Cuba est infernal. Combien de fois ai-je entendu des détracteurs de Cuba s’offusquer de règles cubaines qui existent aussi chez nous mais qu’ils ne voyaient pas et qui, quand je les leur montre, leur paraissent normales ? 13) Une autre erreur consiste à parler de Cuba sans jamais se demander pourquoi on en parle tant, sans jamais s’être interrogé sur ce mystère : comment se fait-il que ce petit pays occupe dans nos médias autant de place que tous les autres pays pauvres réunis (voyez le Monde du 2 décembre 2004 qui consacre un titre, cinq colonnes à la une, à Cuba au moment où partout on se demande pourquoi, l’armée française a tiré sur des foules désarmées à Abidjan). 14) Une autre encore est de se focaliser sur Castro : -soit pour affirmer que la Révolution lui doit tout (et pourtant, pas de statues, de noms de rues de places, de portraits de Castro. Il dit lui-même que les révolutionnaires sont des hommes et pas des dieux. Si les Américains veulent montrer au monde entier un char US arrachant sa statue sur une place de La Havane, il va falloir qu’ils la fabriquent avant), -soit pour affirmer que c’est un dictateur supporté par son peuple, comme le furent Franco en Espagne ou Pinochet au Chili. Bref, les extraordinaires avancées cubaines seraient les fruits de décisions de Castro, imposées à son peuple ou du peuple malgré Castro. Il doit plutôt exister une osmose (je signale l’absence de police anti-émeute à Cuba. Si on en cherche sur le reste du continent, on en trouvera aisément. Je signale aussi que jamais, depuis la Révolution, l’armée ou la police de ce pays ne se sont tournées contre le peuple). 15) Une autre erreur encore, est de se forger une opinion sur Cuba à travers « la grande presse » de notre pays qui ne publie que des informations négatives, voire agressives. On notera quelques rares exceptions : Le Monde Diplomatique et, une ou deux fois l’an, l’Huma (mais j’ai eu l’occasion de regretter publiquement le reportage sur la Fête de l’Huma 2004 où les journalistes de l’Huma, en 19 pages, n’avaient vu aucun des 4 stands des amis de Cuba, les débats qui s’y sont déroulés, ni la surabondance des tee-shirts du Che dans les allées). Pour y voir plus clair, il vaut vraiment mieux se baser sur des rapports d’organismes aussi peu marxistes que l’ONU dont une étude (PNUD) classe Cuba au 52è rang mondial pour le développement humain, l’Unicef, l’Unesco (qui s’extasie sur les résultats cubains), la FAO, la banque mondiale (eh oui !), Amnesty international (pourtant peu tendre mais qui tempère) et même des études officielles US. Mais, cela dit, pourquoi les informations qui nous viennent des amis de Cuba seraient-elles moins crédibles à vos yeux ? Pourquoi faudrait-il vérifier celles-là et pas les autres ? 16) Une autre erreur, je l’ai évoquée tout, à l’heure, est de discuter de Cuba en la comparant à la France, grand pays, riche, puissant, doté de l’arme nucléaire, qu’aucun voisin ne menace, qui ne se trouve pas dans la situation de 1939, époque où elle n’aurait pas toléré que des citoyens français se fassent payer par l’Allemagne pour lui fournir des renseignements utiles à l’invasion, pas plus qu’elle n’aurait pas toléré que l’ambassadeur d’Allemagne à Paris créé un parti politique de la jeunesse française (Le chargé d’affaires des USA à Cuba a créé en 2004 à La Havane un parti de la jeunesse libérale cubaine). 17) Dans le même esprit, la logique voudrait donc que l’on compare Cuba aux autres pays comparables : les pays du tiers monde, ceux qui ont une taille, des ressources naturelles comparables. Si vous le faites, le résultat est sans appel. On y reviendra, mais je cite juste quelques chiffres tout de suite : le taux de mortalité infantile est plus bas à Cuba que dans n’importe quel autre de ces pays. Il est de moins de 6 pour 1000 (plus bas que dans certains Etats des USA) de 20/1000 en moyenne en Amérique latine, de 200/1000 dans certains pays d’Afrique et en Afghanistan « libéré ». 18) Une grave erreur, alors que les amis de Cuba doivent en permanence batailler pour démonter des mensonges et médiatiser des vérités, c’est de ne pas toujours oser, tant cela paraîtrait incongru dans cet environnement médiatique où Cuba est accablé de tous les défauts, y compris celui d’être le dernier débris d’un communisme soviétique, de ne pas oser dire que Cuba est peut-être une chance pour l’humanité tout entière. Peut-être un de ces autres mondes possibles que veulent les altermondialistes. Et si Cuba était vraiment engagée dans un type de développement fraternel, solidaire, hautement humain et culturel, écologique, respectueux de l’équilibre de la planète ? Si Cuba était un laboratoire social, économique en passe de prouver qu’un autre monde est possible en dehors du FMI, de l’OMC, de la loi du plus fort, des égoïsmes concurrentiels ? Dès lors, on comprend pourquoi l’exemple cubain représente un danger mortel pour les forces du capital dans le monde. Alors on ne va pas laisser nos amis politiques, les élus pour qui nous avons voté, le ou les organisations qui prétendent vouloir changer le monde, hurler avec les loups. 19) L’avant-dernière erreur sans doute est d’exiger des amis de Cuba de tout savoir, d’avoir réponse à tout ; toute lacune étant portée au débit de Cuba. Je ne sais pas tout sur la France où j’ai toujours vécu, je ne sais pas tout sur Cuba. J’essaie de me tenir au courant des dernières calomnies déversées par ses adversaires, mais il arrive que, comme dans l’informatique, on soit pris de vitesse par des nouveaux virus (qu’on appellera ici des gusanos). 20) Et la dernière erreur serait de ne pas lire: « Cuba est une île » de Danielle Bleitrach et Viktor Dedaj aux éditions le Temps des Cerises et « Le dossier Robert Ménard. Pourquoi Reporters Sans Frontières s’acharne sur Cuba » de Jean-Guy Allard et Marie-Dominique Bertuccioli aux éditions Lanctôt (Canada). http://vdedaj.club.fr/cuba/npa_vivas_041212.html La culture comme forme de croissance Entrevue avec Abel Prieto Alejandro Massia et Julio Otero A première vue, il ne ressemble pas à un ministre. Son style informel et juvénile (cheveux longs et tenue décontractée) en fait un des dirigeants les plus atypiques de l’île des Caraïbes. Pourtant, sur le point de fêter ses 54 ans, Abel Prieto a une histoire personnelle qui garantit son parcours et la fonction qu’il occupe actuellement. Diplômé en Langues et Littérature Hispanique, Abel Prieto a été romancier, professeur de littérature, directeur de la maison d’édition Letras Cubanas et président de l’Union des Ecrivains et des Artistes, avant d’être nommé Ministre de la Culture à Cuba. Dans le cadre des journées « Culture et liberté à Cuba », récemment célébrées à Cadiz, nous avons eu l’occasion de l’écouter parler de la politique culturelle cubaine. Au terme de la conférence, le ministre accepta gentiment notre invitation à discuter avec Tiempo de Cuba. Voilà ce qu’il nous raconta… **/Quels sont les principes fondamentaux en vigueur sur lesquels se fonde le modèle culturel cubain ?/** Tout d’abord le modèle culturel cubain se caractérise par le principe de démocratisation massive, c’est-à-dire qu’il touche tout le monde sans aucune distinction. Par exemple, nous pouvons compter aujourd’hui sur près de 50 écoles d’art réparties sur tout le territoire, dont le but est d’éviter que le talent ne se perde et ce où qu’il se trouve, dans les montagnes, dans les campagnes ou dans les villes. Ainsi s’il y a un gamin doué pour la musique ou les arts plastiques, ce gamin doit pouvoir étudier l’art, quelque soit l’endroit où il vit. Le second principe est celui de la formation d’un public récepteur cultivé pour toutes les manifestations de l’art, même pour celles considérées comme sophistiquées. Pour nous, l’idée de créer une capacité pour apprécier et dominer amplement les codes artistiques au niveau des masses est fondamentale. Nous avons les exemples de manifestations marginales comme le ballet classique, le théâtre expérimental ou la peinture conceptuelle qui se sont formés un public de connaisseurs à grande échelle. Le troisième élément est que cette « massivité » soit accompagnée par des exigences qualitatives, on ne veut pas promouvoir des déchets ou une pseudo culture de consommation du peuple. Ce serait offenser le peuple. Dans ce sens il est important de signaler l’usage fait ces derniers temps des nouvelles technologies de la communication et de l’information (télévision, vidéo, informatique) pour la diffusion de l’éducation et de la culture. Enfin un autre principe basique est la défense de la culture nationale, d’un point de vue universel, sans tomber dans le chauvinisme ou le provincialisme. Dans notre politique culturelle, il y a une défense de la tradition cubaine, aussi bien de la culture populaire que de la culture dite « supérieure », mais en même temps nous travaillons très dur et dans des conditions très difficiles pour diffuser la richesse de la culture universelle à l’intérieur de Cuba. **/Quel type de culture étrangère est diffusée dans l’île ? /** Il y en a une énorme variété. Pour ne citer que quelques uns des participants à ces Journées, je dirai que nous avons publié des livres d’Andrés Sorel, d’Alfonso Sastre et de Belén Gopegui. Nous avons aussi diffusé énormément de littérature latino-américaine et, chose curieuse, nous avons réalisé un grand travail avec la littérature nord-américaine. Car pour nous être anti-impérialiste ne signifie pas être anti-étasunien. Nous sommes conscients que les grands créateurs étasuniens sont aussi victimes de la soi-disant industrie du divertissement et nous essayons de créer des liens avec les gens honnêtes de ce pays. Un grand nombre d’écrivains et de cinéastes nord-américains sont venus de tous temps à nos festivals de cinéma et à nos salons du livre jusqu’à ce que Bush leur retire la permission d’aller sur l’île. En parlant de ça, je voudrais préciser que les échanges culturels avec les Etats-Unis ont toujours été limités par l’administration nord-américaine. Jamais par nous, qui avons au contraire toujours favorisé le dialogue avec ce qu’il y a de meilleur dans la culture nord-américaine. **/Qu’est-ce qui fait de Cuba un pays différent des autres pays culturellement parlant ?/** Je dirais que tandis que dans d’autres endroits le marché dicte les règles du jeu, à Cuba nous l’utilisons seulement pour promouvoir internationalement notre culture. Nous, nous pensons que le marché est un grand ennemi de la culture et de l’art véritable. En fait au cours de ces dernières décennies, chaque fois qu’il est apparu une manifestation artistique avec un sens critique, le marché a toujours essayé de la corrompre. C’est pour cela nous le nécessitons uniquement comme moyen de promotion mais sans faire de concession. Le marché ne décide pas de notre politique culturelle comme il peut le faire en d’autres lieux où les gens peuvent ne pas connaître un grand écrivain ou musicien de leur pays mais savoir parfaitement quels sont les amis de Mickael Jackson. **/Dans quelle mesure le domaine culturel est-il affecté par l’embargo des Etats-Unis ? Quel impact a-t-il dans le développement culturel du pays ?/** Un très gros impact. Pense au fait qu’il nous reviendrait extrêmement moins cher d’acheter une grande partie des fournitures aux Etats-Unis, comme par exemple les instruments de musique ou les matériaux d’art plastique pour nos écoles d’art, mais à cause de l’embargo cela nous est impossible. Si on prend par exemple le domaine musical, il est impossible d’évaluer l’argent perdu en droits d’auteur par nos musiciens. La musique cubaine a traditionnellement occupé un marché énorme aux Etats-Unis. On ne peut chiffrer ce que représenterait l’accès au marché nord-américain pour nos maisons de disque d’Etat et pour nos musiciens. On ne peut pas non plus calculer ce que signifierait économiquement que nos artistes puissent entrer dans les grandes galeries et les maisons d’enchère aux Etats-Unis, les pertes n’étant pas seulement économiques mais aussi promotionnelles. Aujourd’hui les Etats-Unis sont malheureusement essentiels et déterminants pour la promotion artistique. On ne peut pas non plus oublier les choses horribles qu’ils ont infligées à beaucoup de nos artistes, comme Ibrahim Ferrer ou Chucho Valdés à qui on a refusé le visa d’entrée aux Etats-Unis car on les a considérés « personnes dangereuses pour les intérêts et la sécurité nationale ». Comme s’ils étaient des terroristes ! Enfin, je t’avouerai que le peuple nord-américain est aussi dans une certaine mesure une victime de l’embargo car on leur empêche l’accès au message culturel de Cuba. *//Dans quel contexte est apparue la « bataille d’idées » et quelle est sa signification politique, sociale et culturelle ?//* Bon, la bataille d’idées est apparue pendant la lutte pour le retour d’Elián González, l’enfant qui a été séquestré à Miami il y a quelques années. Tout Cuba se boulversa pour cette affaire et nombreux furent les artistes, professionnels de la presse et de la culture du monde entier qui participèrent unis au peuple dans les multiples actions pour réclamer le retour de l’enfant. A cette époque Fidel eut l’idée de travailler pour inculquer aux Cubains une culture générale intégrale et en même temps amener cette culture en tous lieux. Pour le 150ème anniversaire de la naissance de José Martí, Fidel a dit que le travail principal des gens honnêtes de ce monde était de « semer des idées, semer des consciences », semer tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Pour cela, face à la stupidité, à la barbarie et à la loi du plus fort qui tente de s’imposer partout dans le monde, nous essayons de défendre l’idée qu’un autre monde est possible. Face au modèle néolibéral, cette impitoyable version du capitalisme qui réserve le luxe de la consommation à une infime minorité et exclue les trois quarts de la population mondiale, nous mettons en avant les valeurs de justice sociale et de démocratie authentique. Nous pensons que ce qu’il y a à mondialiser ne sont ni les bombes ni la haine, mais la paix, la solidarité, la santé, l’éducation pour tous, la culture etc. Pour cela, quand nos médecins vont aider la population dans d’autres pays, même si leur mission est de travailler pour la santé, ils sont aussi porteurs de nos valeurs et de nos principes de solidarité. Ceci est l’essence de la bataille d’idées ; un travail de type idéologique que nous faisons de diverses manières, en incorporant d’ailleurs de nombreux jeunes. Le rôle actuel de l’Union des Jeunes Communistes (UJC) dans la vie du pays est en grande partie lié à ceci. La bataille d’idée est aussi très liée avec les milliers de travailleurs sociaux que nous avons formés pour aider les secteurs les plus défavorisés, les professeurs d’art que nous avons préparé dans tout le pays et l’utilisation des nouvelles technologies de la communication pour diffuser la culture, l’éducation (on compte aujourd’hui deux chaînes de télévision éducatives) mais aussi pour apporter la vérité de Cuba dans le monde entier grâce à Internet. La bataille d’idée est formée par tout ceci, aujourd’hui elle est plus orientée vers ce qui se passe au Venezuela et le modèle de collaboration solidaire qui est mis en place entre les deux pays. *//Un des thèmes abordés dans ces journées fut celui du rôle des intellectuels et l’éloignement progressif qu’ils ont montré par rapport à la Révolution Cubaine. Sur quoi repose cette position de rejet, voire de condamnation dans tant de cas ?//* Je dirais que ça a beaucoup à voir avec tout le travail effectué par la droite ces dernières années pour altérer la fonction critique de l’intellectuel. Tu remarqueras que tous les circuits de reconnaissance intellectuelle sont aux mains de la réaction. On a dépensé beaucoup d’argent pour que les intellectuels renoncent à leur position critique face au système. Je pense que beaucoup d’entre eux ont été contaminés par ces manoeuvres et certains ont été trompés par les campagnes de diffamation contre Cuba, mais il y en a d’autres qui ont simplement arrêté d’être ce qu’ils étaient et se sont casés. Dans un sens, la Révolution Cubaine leur rappelle ce qu’ils ont été dans leur jeunesse et ce qu’ils ne sont plus. Ainsi la cause cubaine les dérange particulièrement car elle leur apparaît comme une sorte de fantôme qui leur fait honte et leur montre qu’ils ont renoncé. De toutes façons ceci est très lié avec ce que je te disais juste avant sur le rôle du marché. Parfois je me demande ce qui s’est passé avec la chanson contestataire nord-américaine des années 70. Qu’ont fait les Etasuniens avec les grandes chansons d’auteurs tels que Bob Dylan ou Joan Baez ? Tout ceci fut détruit par le marché qui a altéré le sens critique de l’expression artistique. Ce fut pareil avec le rap ou le hip-hop qui sont nés dans les quartiers noirs de New York comme un grand cri de contestation, mais cette authenticité et cette rebellion originelle du rap qui dénonçait la discrimination raciale et les problèmes sociaux ont été progressivement anéanties par le marché. Aujourd’hui ils lancent un rap « light » comme celui d’Eminem, qui parle de plaisir, de sexe… mais qui n’a rien à voir avec les racines de ce mouvement. C’est comme si le marché se chargeait de corrompre tout ce qui peut porter atteinte au système. *//Vous ne craignez pas que l’ouverture au tourisme introduise une mentalité consommatrice chez les Cubains, surtout chez les jeunes ? Ne courons-nous pas le risque que les valeurs et les idéaux de la révolution soient substitués par ceux du marché et des sociétés capitalistes ? //* Je crois que c’est le défi qu’il y a à affronter. Dans ce monde globalisé dans lequel nous vivons, il est impossible de penser à une île utopique entourée d’une grande muraille chinoise (plutôt cubaine dans ce cas). C’est absurde et impossible. Les Cubains ne sont pas dans une éprouvette de laboratoire ou un secteur stérile d’hôpital. Nous appartenons à ce monde et nous devons être conscients que la contamination s’introduira toujours de toutes parts. Par conséquent ce que nous devons faire est préparer la population pour qu’elle puisse affronter cette contamination, en leur instaurant des habitudes culturelles précoces, en leur apprenant à penser par eux-mêmes. Aujourd’hui, la phrase de Martí « être cultivé est l’unique façon d’être libre » est plus d’actualité que jamais. Quelqu’un est réellement libre quand il est éduqué, qu’il possède de profondes références culturelles, en plus d’une connaissance approfondie du monde dans lequel il vit. Si on se réfère à ceci, je ne crois pas que la solution puisse venir de l’interdiction. Ce n’est pas la voie de notre politique culturelle et éducative qui est d’ailleurs parfaitement résumée dans une phrase de Fidel des années 70 : « Nous ne disons pas au peuple de croire mais de lire ». C’est l’essence de notre politique culturelle qui n’a rien à voir avec la formation de fanatiques ou de fondamentalistes, mais la formation de personnes qui assurent leur devoir envers la Révolution grâce à la culture. Pour cela nous passons tous les films qui nous arrivent du satellite, et tu peux me croire qu’il y en a quelques uns qui sont vraiment mauvais et néfastes, mais on les passe quand même. Parce qu’on accorde beaucoup d’importance à ce que le Cubain ne croit pas qu’on lui interdit les produits de cette culture de masse. Notre politique est d’essayer que les gens soient préparés intérieurement à décider d’eux-mêmes ce qu’ils doivent voir ou ne pas voir. Pour affronter ce défi, la solution est dans la qualité de l’éducation et le travail des médias de communication. Par chance à Cuba nous n’avons pas de médias privés et nous pouvons compter sur eux pour promouvoir la lecture et pour stimuler nos projets culturels. Chose impossible dans d’autres pays. *//Quels est actuellement l’état des relations culturelles entre Cuba et l’Etat espagnol ? Y a-t-il des chances qu’elles s’améliorent grâce au changement de gouvernement parvenu il y a peu ?//* C’est sûr que pendant le gouvernement de José María Aznar, ils ont fait tout leur possible pour détériorer les relations avec Cuba, pas seulement au niveau culturel mais dans tous les domaines. Cependant il est vrai qu’en marge des autorités il y a toujours eu une relation de type culturel entre les deux peuples, ce qu’aucun gouvernement ne peut empêcher. De plus, avec la ministre Carmen Calvo, il y a eu une bonne relation depuis qu’elle a été conseillère de l’Assemblée d’Andalousie et je pense qu’elle est favorable à la coll

    25 juillet 2005 à 23 h 34 min
  • Occident Répondre

    Je suis tout de même perplexe face à la description idyllique que fait Mr Millière de la ville de Miami. Miami n’est PAS une ville américaine. C’est une ville dont la majorité des habitants sont de cultures et d’ethnies latino-américaines. Exemple concret : Les flics que l’on peut trouver dans la rue ne savent même pas parler anglais. Ils ne parlent qu’espagnol. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur Miami, je ne saurai recommander avec suffisamment d’insistance le chapitre qu’y consacre Samuel Huntington dans son dernier livre “Who are we ?”. Miami est autant américaine que Marseille, Roubaix ou Trappes sont françaises. Chez les “libéraux de droite” (c), beaucoup n’ont pas encore compris que l’économie est un sujet moins important que la gestion de l’immigration et de l’homogénéité ethno-culturelle d’un peuple. Sûr, le modèle anglais de Tony Blair me semble 1 000 fois préférable à notre système soviétoïde franchouille. Mais dans quelques décennies, l’Angleterre sera peut être peuplé pour plus de la moitié de Pakistanais, d’Hindous, etc… Cela me semble être le problème le plus urgent.

    25 juillet 2005 à 20 h 33 min
  • florent Répondre

    Décidément, c’est trop tentant, dés que Mister Blob énonce une opinion ( enfin, si on peut appeler cela une opinion ) il me prend l’irrésistible envie de le contredire. D’abord, une questiopn: où avez-vous vu que Millière souhaitait le retour de Batista? Je n’ai lu cela nulle part moi, peut-être avez-vous transposer vos fantasmes intellectuels sur le texte. Ensuite, comme l’a si bien dit granpas, de nombreux dictateurs et idoles du peuple se sont fait élire le plus démocratiquement du monde. Un exemple célèbre entre tous: Adolph Hitler. Quant à Chavez, vous n’allez quand même pas me faire croire qu’il se préoccupe le moins du monde des pauvres avec les résidences estivales qu’il se paye. Un peu comme Louis Farakan, leader des balcks panthers, qui prétend défendre les noirs pauvres d’Amérique et qui se balade en Limousine en attendant un coup de pub juteux ( Michael Jackson ). Mais en plus, vous dites que Castro est assez généreux pour envoyer gratos des médecins à Caracas. De mieux en mieux! En terme de propagande, vous vous y connaissez. Tant qu’on y est, dites nous que Staline a rendu la dignité à l’espèce humaine ( comme un certain intellectuel du XXe siècle ) ou que Mao est un trésor de bonté. Pour finir, je vous souhaite de bonnes vacances dans ce nouveau paradis qu’est la terre du maximo. Quelques semaines de glande et de lessivage de cerveau ( enfin ce qu’il en reste ), c’est tout à fait ce qu’il faut au bobo néo-gauchiste que vous êtes. Et pour paraphraser Courteline, se faire traiter de Brasillac par un apprenti Maurice Thorez est un luxe rare( et oui, moi aussi je connais mes classiques).

    25 juillet 2005 à 12 h 35 min
  • simon Répondre

    granpas s’avance beaucoup lorsqu’il parle de la supériorité des américains dans le sport : l’actualité récente (affaire des sprinteur us en athlétisme, Marion Jones par exemple) nous montre que les USA ont remplacé les anciens pays communistes en terme de dopage et d’aprés certains docteurs ils ont 10 ans d’avance dans ce domaine ( rien d’etonnant cependant dans un pays où le dopage est toléré dans les 2 sports principaux , le base ball et le foot américain)

    25 juillet 2005 à 12 h 10 min
  • grandpas Répondre

    Pour tous les pratiquants de la nouvelle religion,j’ai nommé:”l’anti américanisme”. C’est plus fort que moi,LANCE AMSTRONG a gagné pour la septiéme fois consécutive le tour de France,certes cela n’a rien à voir avec le sujet,mais j’aimerais voir la tête déconfite des orthodoxes de cette religion,je vous laisse à vos sarcasmes qui envahiront vos proses prochaines. A ces américains,à chaque fois qu’ils se mettent dans une aventure ou un sport,ils nous bottent le popotin et là notre orgueil nationaliste en prend un coup,mais tant qu’il nous restera la mauvaise foi ou nous sommes les champions du monde toute catégorie,l’honneur est sauf Pour marc Notre grand Jacques a été élu avec 80% des suffrages exprimés.Et pourtant ce n’est l’envie qui nous manque de le virer à grand coup de godillot(ça fait plus mal ils sont cloutés) Dans l’histoire,des despotes se sont fait élire democratiquement par le peuple et puis aprés ils ont gardés les manettes du pouvoir en s’appuyant sur une police zélée. Pour le développement de Cuba,pourquoi ne pas le comparer à Saint Domingue.Pour la prostitution quelque soit les régimes en place,il s’agit du plus vieux métier du monde. Derniére constation,Cuba est majoritairement noire, il n’y en pas un seul chez les dirigeants castristes,dans notre beau pays,on appelerait cela du ségrégationnisme,mais il est vrai que dans notre douce nation,les mots ne sont jamais les mêmes quand il s’agit de patries gouvernées par dictateurs gauchisants. Pour TheBlob Allez donc voir Fidel,c’est le dernier dinosaure d’un communisme assassin de son propre peuple,depuis que les soviétiques ne couvrent plus son île de divers subsides,il est allé ailleurs chercher l’argent même si pour cela il doit vendre sa population(la chair humaine ne coute pas trop chére à reproduire) à des touristes peu regardants sur l’environnement de leur camps paradisiaques. Alors bon voyage et faites attention aux alizés,ils ont parfois tendance à se tranformer en cyclones,mais en tant que touriste amenant des devises pour le grand Fidel vous serez évacué en premier laissant les cubains dans leur misére journaliére,quant à vous,vous viendrez témoigner les yeux humides,devant les caméras obséquieuses du journalisme à la française prompte à villipender l’embargo des méchants américains,drames que vous confirmerez par votre témoignage poignant et evidemment sincére. J’arrete là sinon je vais tomber dans la guimauve nauséabonde chére aux nouveaux gauchistes de l’alter mondialisme. Plus on est riche,plus on attire la jalousie

    24 juillet 2005 à 22 h 13 min
  • TheBlob Répondre

    Marc a raison : en souhaitant le retour d’un régime à la Batista, l’article de Millière est pour le moins paradoxal. Guy Millière, l’homme aux doigts de fée : il décrédibilise tous les sujets qu’il touche. Je ne suis jamais allé à Cuba, mais après la lecture de la prose Millièrienne j’ai comme une furieuse envie d’y aller voir par moi-même. Comme ça. En “collabo”. Comme disait Courteline, “passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet”. Et en l’occurrence, se faire traiter de collabo par un petit Brasillach néo-conservateur (le talent en moins, quand même) ne manquerait pas de sel. N’en déplaise à ce garçon bushiste, je pense au malheur du monde et au malheur des êtres humains. Un monde et des êtres bien menacés par des intellectuels qui pensent qu’entretenir un bazar généralisé est le meilleur moyen de prendre et de conserver le pouvoir. Les néo-conservateurs ne sont pas d’anciens trotskistes(bel exemple d’oxymoron)pour rien.

    24 juillet 2005 à 17 h 18 min
  • Miranda Répondre

    La Floride, c’est pas l’endroit où le tir aux touristes est un sport national ? À propos, Lula et Chavez ont été démocratiquement élus, et quoi qu’on puisse leur reprocher, ils ont gagné parce qu’ils ont semblé s’intéresser aux plus pauvres. En fait, c’est le résultat d’une profonde fracture sociale où les miséreux excèdent largement en nombre les classes moyennes et supérieures. En lisant Milière,la tentation peut être grande de remettre en cause la démocratisation de l’Amérique latine. Si Chavez vend son pétrole à Cuba si bon marché, c’est entre autres parce que Cuba envoie au Vénézuela de nombreux médecins qui sont prêts à s’occuper des malades les plus pauvres, malades dons les médecins vénézuéliens ne veulent rien savoir.

    24 juillet 2005 à 16 h 35 min
  • TL Répondre

    pour prendre la mesure de la mauvaise foi des intellectuels français il suffit de voir comment ils ont présenté 2 coups d’état et deux dictatures lation américaines: celle de castro et celle de pinochet…

    24 juillet 2005 à 15 h 37 min
  • grandpas Répondre

    Monsieur Milliére CUBA,la COREE DU NORD sont des paradis pour tous ces habitants puisqu’aucuns ressortissants de ces 2 havres de paix ne demandent à partir. Osez comparé MIAMI à CUBA la libre,cela frise l’anti-communisme primaire. Parlez de Lula le brésilien,le nouvel ami de jacques “le petit vendeur de l’HUMANITE” dans ces termes aussi peu aménes, c’est pas bien,il est vrai qu’il fallait une nouvelle icône à la gauche bobo lili pour redorer leur blason. Leur derniére idole sud américaine avant le brésilien LULA,le camarade SALVADOR ALLENDE a pris un coup de vieux et puis derniérement un livre paru en Espagne egratigne quelque peu l’image du beau sud américain,je doute malheureusement qu’il soit traduit en français Pour ce qui parle la langue de CERVANTES le titre est: Salvatore Allende:contra los judos,los homosexuales y otros”degenerados” Barcelone,Ediciones Altera 2005 ou alors Salvadore Allende,antisémitisme et euthanasie,Santiago,Editorial Maye 2005. De plus vous savez comme moi que si l’ami Fidel était un vilain méchant tortionnaire il serait poursuivi par la justice de quelques grandes démocraties européennes comme l’abominable Génèral Pinochet. Pour les touristes,ils ferment les yeux comme ils ont l’habitude de le faire chez eux,de toute façon si tout ce que vous écrivez;était vrai,nos grands journalistes-reporters de tous nos quotidiens nationaux en feraient des gorges chaudes,vous connaissez comme moi leur parfaite intégrité et que jamais ils ne mentiraient,JAMAIS. Penser le contraire,serait mal les connaître. J’ai comme l’impression que vous allez encore dechainé les passions des aficionados de l’anti américanisme. Meme si on ne veut pas voir la vérité,elle éxiste quand meme.

    24 juillet 2005 à 11 h 59 min
  • Look Cactus Répondre

    Le monde aime a mesurer l’economie mondial avec des parametres imbeciles tel que le cours du baril de petrole et d’autres conneries qui plaisent aux tetes carrees. “Croissance et evolution du prix de la passe chez la pute de base, en USD, depuis l’epoque de Hemingway jusqu’a nos jours” c’est une etude interessante a entreprendre pour celui qui en a la curiosite et la vigueur. Rien n’a change sous le soleil… en dehors de nouvelles calamites comme ceux de Reporters sans frontiere, Amnesty etc…qui vont ou leur ideologie les porte en voulant nous faire croire que c’est la que ca se passe! Mesure-t-on le boulversement du monde quand les chinois s’interesseront aux pois chiches, au cours qui grimperont du humous et du falafel qui sont la base de la nourriture des arabes du proche orient. Ce n’est pas d’un Charem de temps a autres que l’Egypte soufrira!

    24 juillet 2005 à 10 h 52 min
  • david Martin Répondre

    Non seulement aller à Cuba est honteux mais en plus criminel !! Mais le français moyen, ivre de vacances pas cher , se moque bien des réalités politiques. Que lui importe qu’une dictature lui déroule le tapis rouge du moment qu’il puisse se rôtir au soleil pour trois fois rien. Cela me rappelle ces gens qui votent non au nom des délocalisations mais qui prennent les fringues les moins chers, sans même regarder l’étiquette Made in China !! Décidément , la France est un pays où le mot démocratie ne veut plus rien dire

    24 juillet 2005 à 8 h 55 min
  • marc Répondre

    Mr MILLIERE ne semble pas trés bien savoir de quoi il parle; quelques exemples …il parle de populisme en Argentine ? : depuis 2 ans grace à des mesure energiques , ce pays semble se sortir de la grave crise de la fin des années 90 ; le Lula président n’a plus rien à voir avec le Lula syndicaliste ( le pouvoir rend pragmatique ) Aprés un coup d’etat raté et organisé par la CIA ( d’ailleurs les responsables de ce coup d’etat se cachent à Miami) Chavez a gagné un référendum en ayant contre lui les grands industriels et toute la presse nationale ( en France les amis de milliere parle d'”établissement”), si c’est cela le populisme , alors oui Chavez est un populiste enfin , la dictature réelle castriste : il ne faut pas oublier qu’économiquement et socialement , Cuba est beaucoup plus développée( même si cela ne pardonne pas les crimes de castro) que sa jumelle Haiti ; de plus s’offusquer de la prostitution à Cuba , alors que l’on souhaite le retour d’un régime à la Batista (Cuba était alors le bordel des USA) me semble paradoxal Pour terminer , , mr MILLIERE qui veut avoir un avis sur tout se trompe trés souvent , et pour paraphraser Pagnol je dirai que ce n’est pas un bon à rien mais que c’est un mauvais en tout!

    24 juillet 2005 à 8 h 08 min
  • simon Répondre

    Milliere ou le retour à la guerre froide ! à ce niveau de reflexion , je crois que mr mc carthomilliere mèrite de bonnes vacances … Vite organisons une expédition à Cuba à partir de Miami…

    24 juillet 2005 à 7 h 39 min
  • Gia Tien Nguyen, Suisse Répondre

    Merci M. Millière pour cet article sur Cuba. Il me rappelle une situation qui est exactement pareille, celle du Vietnam actuel. Pourtant on reproche moins aux touristes, (pour qui ce n’est qu’un problème « offre » et « demande »), qu’aux chefs d’état qui mènent la politique d’un pays. Je pense à votre président, M. Chirac, qui s’est mis à plat ventre devant les despotes de Hanoi pour pouvoir vendre les Airbus. Et on le voit récemment encore refaire les mêmes manières avec Lula le Brésilien lors du 14 Juillet. Pour faire « contre-poids » aux Américains ? Gia Tien Nguyen, Suisse

    24 juillet 2005 à 5 h 15 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *