Catastrophes naturelles et calamités humaines

Catastrophes naturelles et calamités humaines

1500 ans avant JC, le volcan grec de Santorin explose, créant une gigantesque catastrophe en mer Egée, jusqu’aux côtes égyptiennes. Puis il s’écroule en mer, laissant à la postérité l’île torturée que l’on connaît. Colère des dieux ?

3500 ans plus tard, et après la débâcle contagieuse du système financier américain, la Grèce s’effondre dans l’implosion économique, à la face d’une l’Europe désemparée. La vague de la catastrophe s’étend jusqu’aux côtes septentrionales du vieux continent. Revanche du dieu Euroland trompé, envers ses idolâtres aveugles ?

Le volcan islandais Eyjafjöll se réveille brutalement et recouvre l’Europe du nord de son voile noir et sulfureux. Rappel violent, après sommations, de mère Nature dont les nouveaux prophètes écolos prétendent maîtriser l’avenir pour le siècle entier!

Une île artificielle, nouveau volcan technologique, s’enflamme dans le golfe du Mexique et se désarticule , libérant son magma huileux et conquérant vers des côtes violentées par les cyclones et restées sinistrées depuis Katrina. Piqûre de rappel au « maître du Monde » contre le virus de la super-consommation égoïste et arrogante ?

Ces symboles puissants et curieusement concomitants semblent rappeler soudain le genre humain à l’humilité. Ils plaident pour une nouvelle éthique, après un siècle de défis technologiques et quelques décennies de fuite en avant sur les vagues porteuses du profit sans frontières morales.

Henri Gizardin

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Comments (6)

  • xavier mezeray Répondre

    2012 la fin D’UN monde alors mais pas à la sauce hollywoodienne…

    30 mai 2010 à 21 h 26 min
  • Gérard Pierre Répondre
    « Et que sert à un homme de gagner le monde entier, s’il vient à perdre son âme ? » MATTHIEU – Ch. XVII – verset 26.
     
    L’incommensurable orgueil de ceux qui nous gouvernent, qu’ils soient dans l’ombre ou sous les sunlights, mène l’humanité à sa perte. Ils sont aveuglés par l’éclat de leur propre brillance artificielle, celle que leur renvoient à la fois leurs courtisans et les médias, …… les deux se confondant d’ailleurs souvent !
     
    Il est admis que tout homme qui entreprend a systématiquement contre lui ceux qui auraient aimé faire la même chose, … mais à sa place, … ceux qui auraient aimé faire le contraire, et surtout, ceux qui n’ont jamais rien fait ! …… Ça devrait rendre humble, mais que nenni ! …… Tout le monde n’est pas Abraham Lincoln.
     
    Peut chaut à dame Nature les billevesées de nos grenouilles qui se veulent des bœufs. Elle les rappelle de temps en temps à leur contingence. Mais pour se protéger, nos « batraciens » se réfugient dans leur tour d’ivoire tribale pour transformer les événements en dossiers. Bien à l’abri sous les lambris de leurs palais ou dans les bureaux feutrés de leurs ‘’bunkers‘’ ils ‘’virtualisent‘’ le monde pour mieux conceptualiser sa marche et la rendre inaccessible à l’entendement du vulgum pecus. Leur unique objectif : DURER le plus longtemps possible, puis, ayant assuré leurs arrières, jouir du produit de leurs menées occultes et écrire leurs panégyriques, …… sortes de mémoires contrôlées et aseptisées visant à maîtriser aussi l’avenir à travers l’Histoire !
     
    Et pourtant, il suffit d’un volcan, d’une technologie non maîtrisée, d’un raz-de-marée, d’un cyclone, d’un météore, …… ou d’un « fou », pour nous rappeler à la réalité !
     
    Vanitas vanitatum, omnia vanitas …… et sic transit gloria mundi.
    29 mai 2010 à 15 h 39 min
  • sas Répondre

    Joli profil pour un officier ministériel…….est une généralité ?????

     

    Un "petit poucet qui laisse des cailloux" avoue le meurtre de son amant notaire

    SOCIETE – Un homme de 37 ans a été interpellé et placé en garde en vue dans l’enquête sur le meurtre d’un notaire strasbourgeois, découvert égorgé mardi à son domicile dans le quartier cossu de l’Orangerie. Selon le procureur de la République de Strasbourg, Patrick Poirret, le suspect doit être mis en examen ce samedi pour homicide volontaire. Il a reconnu les faits face aux policiers, qui l’ont arrêté après quelques jours d’une étrange cavale au cours de laquelle l’homme n’a rien fait pour masquer ses traces.

    D’après les premiers éléments de l’enquête, le "mis en cause", père de deux enfants mineurs, et la victime, âgée de 59 ans, étaient amants depuis une vingtaine d’années. Une relation longue, mais "pas exclusive", relate le procureur.
    Les deux hommes ont passé le week-end dernier ensemble. Le dimanche soir, ils se sont disputés, vraisemblablement sur la question d’un éventuel départ dans le Sud. Sur fond d’alcool et "peut-être" de cocaïne, la dispute a viré en bagarre. Le plus jeune a pris le dessus, assénant des "coups d’haltères" sur la tête de son amant. Selon ses déclarations, il l’aurait ensuite égorgé avec un couteau de cuisine, retrouvé sur place. Les enquêteurs de la police scientifique ont découvert "une scène de crime extrêmement vaste, avec des épanchements de sang dans la chambre, dans le salon et dans la salle à manger".
    Le meurtrier présumé a ensuite pris la fuite. Embarquant au passage les deux cartes bancaires de son amant, deux de ses chéquiers, son portefeuille, sa Rolex et sa Mercedes décapotable. Il a filé presque aussitôt à Lille, dans un hôtel "trois ou quatre étoiles", où il a passé la nuit avec "un autre petit ami", laissé son numéro de téléphone portable à l’accueil et utilisé l’une des cartes bancaires pour régler la note.
    Puis il a pris la direction de Paris, où il a utilisé à nouveau la carte bancaire dans un grand hôtel. Mouvements financiers repérés, téléphone portable géolocalisé : c’est un "petit poucet qui laisse des cailloux", commente le procureur. L’homme a été arrêté jeudi en début d’après-midi alors qu’il s’apprêtait à monter dans la Mercedes, rue Saint-Honoré à Paris. "Il déclare qu’il savait qu’il allait devoir assumer le crime. Peut-être qu’il voulait prendre une dernière fois du bon temps… On a interpellé quelqu’un de fatigué, qui n’avait pas dormi depuis son périple à Lille".
    Le notaire, Me Bertrand Bilger, était "un professionnel qui faisait souci". Il avait été sanctionné en raison de la mauvaise gestion de son étude et avait finalement été condamné en juin 2009 à une interdiction d’exercer d’un an. "Il avait adressé il y a quelques semaines sa démission au ministère", révèle Patrick Poirret.
    Son amant, dont l’identité n’a pas été communiquée, avait été récemment condamné pour "abandon de famille". Il vivait séparé de son ex-épouse et de ses enfants et devait être expulsé de son logement ce vendredi. Le parquet fait également état "d’antécédents de tentatives de suicide". Un médecin qui l’a examiné vendredi matin a jugé son état incompatible avec la garde à vue. Après une brève hospitalisation dans un service psychiatrique, celle-ci a repris en début d’après-midi, rendant possible son transfert vers Strasbourg. Il doit être présenté à un juge d’instruction en début d’après-midi.

    extraordinaire…

    SAS

    29 mai 2010 à 12 h 48 min
  • UN chouka Répondre

    Et oui, @ Troubadour.

    Ces gens ne couleront pas sans entrainer avec eux une immense quantité de "crétins fidèles" (complices discrets), peut etre ?

    Le hic, c’est que nous risquons nous aussi d’y laisser des plumes ,peut etre ?

    29 mai 2010 à 7 h 23 min
  • Anonyme Répondre

    **** les signes d’épuisement du système ploutocratique *** Chacun peut se rappeler la catastrophe de Tchernobyl qui rendit impossible au système soviétique de dissimuler plus longtemps la vérité. Beaucoup y virent le début de la fin du système soviétique et effectivement chacun put vérifier les conséquences. Le système ploutocratique américain, c’est-à-dire le pouvoir de l’oligarchie financière cupide et corrompue qui tient les banques, les médias et vit en consanguinité permanente avec le pouvoir politique est en perdition. A lire l’ouvrage très prudent d’Eric Laurent “La Face Cachée des Banques”, on découvre ce que le grand public ignore, l’ampleur de la catastrophe. Mais il faut cette marée noire pour que cette hystérie du système devienne visible aux yeux du monde et un signal fort de la perdition de l’Amérique. Je prends date avec beaucoup d’autres pour dire que l’Amérique ne se relèvera pas de sa corruption politico-bancaire sans une révolution. Le vol à grande échelle est congénital aux fonds spéculatifs et tout le système en sera broyé par la complicité qu’il a trouvé partout. Les vampires sont au sommet du système. je préfèrerai une contre révolution, mais c’est un autre débat. La situation est intenable. Prenons date. Troubadour

    28 mai 2010 à 14 h 51 min

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