Comprendre ce qui se passe aux États-Unis

Comprendre ce qui se passe aux États-Unis

Les États-Unis étant la première puissance du monde, comprendre ce qui s’y passe politiquement est d’une importance majeure.

Or, si on lit la presse française, si on regarde la télévision française, si on écoute les radios françaises, on ne peut rien comprendre, et cela atteint un tel degré que c’est consternant.

Comme les autres grandes démocraties du monde, les États-Unis ont une droite et une gauche.

La droite américaine est, pour l’essentiel de ceux qui la composent, une droite plus nettement de droite qu’une large part de la droite française : elle est une droite chrétienne et n’hésite pas à le souligner.

Elle défend explicitement toutes les valeurs de la civilisation occidentale.

Elle défend la liberté d’entreprendre, la liberté de parole, la liberté de choisir.

Elle porte sur le reste du monde un regard clair : elle voit une différence fondamentale entre démocratie et totalitarisme et entre sociétés de liberté et sociétés d’oppression. Elle est résolument du côté des premières et hostile aux secondes.

Elle défend les institutions américaines, donc la Constitution et la Déclaration des droits.

Elle est attachée à l’identité culturelle et civilisationnelle américaine. Elle est le parti républicain.

En face d’elle, il y a une gauche américaine.

Cette gauche a été une gauche modérée pendant des années : c’est ce qu’elle était au temps de John Kennedy.

Elle a glissé au fil du temps vers des positions de plus en plus dures sous l’influence de gens aux idées totalitaires.

Ces gens avaient un projet de prise de pouvoir. Ils ont ciblé le secteur de l’enseignement et ont fini par le tenir presque complètement.

Ils ont pénétré les médias et le monde de la culture. Ils ont ensuite tout fait pour s’emparer du grand parti de gauche aux États-Unis, le parti démocrate.

Ils ont mené une campagne de diabolisation contre Nixon, ont obtenu sa démission, grâce au scandale du Watergate, et sont parvenus à susciter la débâcle au Vietnam en 1975, puis l’élection de Jimmy Carter l’année suivante.

Mais la présidence de celui-ci s’est achevée dans un tel contexte d’humiliation pour les États-Unis (la prise d’otages interminable à l’ambassade des États-Unis à Téhéran) qu’elle a conduit à la victoire de Reagan en 1980, et ils ont dû se mettre en retrait.

Ils le sont restés jusqu’aux années 2000.

Ils voulaient l’élection d’Al Gore, qui a été battu de justesse par George W. Bush, et, sentant qu’ils pouvaient enfin prendre le pouvoir, ils ont tout fait pour diaboliser George W. Bush, sur un mode qui ressemblait à celui utilisé contre Nixon.

Ils sont parvenus à leurs fins en 2008 en faisant élire Obama et, sous Obama, ils ont renforcé leurs positions dans tous les domaines.

Ils voulaient l’élection de Hillary Clinton aux fins que celle-ci parachève ce qu’Obama avait fait.

Ils ne s’attendaient pas à la victoire d’un républicain. Ils pensaient démolir Trump avant l’élection.

Ils ont échoué. Ils mènent depuis une campagne de diabolisation frénétique. Ils espèrent qu’elle sera efficace.

Le pseudo « dossier russe » leur a permis de gagner la majorité à la Chambre des représentants en 2018, mais pas davantage.

Ils ont dès lors inventé de toutes pièces ce que la presse française appelle l’«Ukrainegate» pour tenter une réédition d’un scandale façon Watergate, mais, malgré l’appui massif des grands médias, cela ne produit pas du tout les résultats escomptés.

Sauf accident, Trump a donc toutes les chances d’être réélu en novembre 2020.

Trump n’a rien à voir avec le crétin monstrueux décrit par les grands médias américains, qui sont en pleine opération de diabolisation, et les grands médias français se placent lamentablement au service de cette opération.

Trump est une incarnation de la droite américaine telle qu’elle a été au temps de Reagan (et, comme Reagan en son temps, il a contre lui des gens «de droite» qui le trouvent trop à droite).

La gauche qui lui fait face est une gauche radicale sans aucun scrupule, qui veut détruire les États-Unis et qui est hostile au christianisme et aux valeurs de la civilisation occidentale.

La victoire de cette gauche serait un désastre planétaire plus grave encore que le désastre infligé au monde par Obama.

Fort heureusement, ce désastre n’aura très vraisemblablement pas lieu.

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Comments (5)

  • fournet.arnaud Répondre

    Trump est un cas emblématique de l’incapacité des merdias de gauche à informer réellement.
    Ces merdias sont fondamentalement des instruments de formatage et de cérébrolessivage.

    26 novembre 2019 à 22 h 38 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      à peu près tous les éléments de langage d’ un esprit de la base franchouillarde sont repris dans votre texte pourtant très court : presque un exploit littéraire

      28 novembre 2019 à 7 h 27 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    comme les prédictions de l’ ultra ( – voyant ) Irma Millière sont assez régulièrement démenties , il y a donc de l’ espoir !

    la Démocratie ne peut s’ exercer [ à peu près ] qu’ avec une ” élite ” et avec Trump nous en sommes loin !

    26 novembre 2019 à 12 h 33 min
    • BRENUS Répondre

      Votre “élite” ne serait elle pas cette magouilleuse d’Hillary, par hasard ?
      Si oui, vive Trump que vous prenez pour un imbécile mais qui, lui, fait respecter son pays. Même face à Kung Fu ….

      27 novembre 2019 à 0 h 48 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        Kung Fu ? le constructeur d’ ogives nucléaire et de lanceurs multi-ogives ?

        2 décembre 2019 à 22 h 14 min

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