En 2019, Trump restera le diable à maudire

En 2019, Trump restera le diable à maudire

L’année 2018 s’est achevée. Elle a été marquée à l’échelle planétaire par les effets de la révolution ­Trump.

En Asie, la Corée du Nord est sortie de son attitude belliciste et menaçante, et ses pourparlers avec la Corée du Sud avancent. Aucun missile nord-coréen n’a été tiré vers le Japon.

La rencontre Trump-Kim Jong-Un s’est achevée sur une déclaration de principes qui ne s’est pas encore pleinement concrétisée, mais qui n’en a pas moins constitué un progrès considérable.

Donald Trump en a-t-il été remercié ? Non, bien sûr.

Les sanctions américaines con­tre la Chine ont conduit la Chine à céder aux exigences présentées par Donald Trump, et la Chine doit revoir ses ambitions à la baisse et connaît un ralentissement économique.

C’est une excellente nouvelle, dès lors que la Chine a des appétits prédateurs, et est la principale puissance totalitaire mondiale.

Donald Trump est-il remercié pour cela ? Non, là encore, cela va de soi.

Au Proche-Orient, les derniers bastions de l’État islamique sont tombés.

L’Iran des mollahs est très affaibli par les sanctions américaines. Un rapprochement entre Israël et le monde arabe sunnite prend forme. Une paix s’esquisse.

Il a suffi que Donald Trump décide de retirer les troupes américaines de Syrie pour qu’il soit traité d’irresponsable et de fou.

Ceux qui le traitent d’irresponsable et de fou considéraient, il y a deux ans, que l’État islamique était là pour durer, que le soutien de Donald Trump à Israël et la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par les États-Unis allaient provoquer une guerre régionale, et que la présence de troupes américaines en Syrie allait provoquer un conflit très grave.

S’être trompé il y a deux ans conduit les mêmes à se tromper deux ans plus tard.

Mais c’est Trump l’irresponsable et le fou, bien sûr !

La haine délirante envers Donald Trump trouve ses racines aux États-Unis même, où elle hante le parti démocrate qui, depuis novembre 2016, est pris d’une crise de rage qui ne passe pas.

Elle a gagné l’essentiel de l’Europe occidentale pour des raisons de plus en plus évidentes.

Trump a été porté là où il est par un retour à l’affirmation de la souveraineté du peuple face à des élites arrogantes prêtes à brader les identités nationales.

Les mouvements appelés « populistes » sont imprégnés de ce qui a porté Trump là où il est.

Ils sont au pouvoir en Pologne, en Hongrie, en République tchèque, en Autriche, en Italie, et la victoire de Jair Bolsonaro au Brésil donne à la révolution Trump une dimension planétaire.

La révolte des gilets jaunes en France doit, elle-même, beaucoup à la révolution Trump.

Et, même si les gilets jaunes ne le discernent pas pour la plupart d’entre eux, il ne fait aucun doute que les élites arrogantes et autoproclamées en France savent à quoi s’en tenir sur ce point.

Dois-je ajouter que Trump ne traite pas Poutine comme un ennemi, mais comme un adversaire respectable, et c’est assez pour que Trump soit accusé d’être un agent russe.

La rage a des déraisons que la raison ignore.

Nul ne peut savoir exactement de quoi l’année 2019 sera faite.

Une seule chose est, en ce contexte, aisément prévisible.

Donald Trump restera le diable à maudire et restera maudit, quoi qu’il fasse et quoi qu’il dise, par le parti démocrate américain, par l’essentiel de la presse américaine et de la presse européenne, par les politiciens au pouvoir en Europe occidentale (Italie exceptée).

Il le sera tout particulièrement lors du résultat des élections européennes, sans doute, car il est très probable que les listes « populistes » vont remporter une victoire éclatante.

Il le sera, bien sûr, si le plan de paix pour le Proche-Orient préparé par son administration fait avancer la paix.

Il le sera, aussi, si le plan de paix échoue.

Même si Trump apportait la paix mondiale, il serait maudit.

La raison à cela est simple : les élites arrogantes dans tout le monde occidental pensent avoir les idées justes, méprisent les peuples qu’elles sont censées gouverner ou informer, disent respecter la démocratie, mais la confisquent, et pensent que les identités nationales sont obsolètes et encombrantes.

La révolution Trump vient ébranler le pouvoir dont elles pensaient disposer à jamais.

Et cette révolution ne fait sans doute que commencer.

 

 

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Comments (5)

  • Wajsbrot Répondre

    Pourquoi le diable et pourquoi pas un nouveau prophète
    C est le seul à avoir eu le courage de bouger les lignes d un immobilisme géopolitique

    11 janvier 2019 à 14 h 48 min
  • Yes-comment Répondre

    Les déclinaisons des « Maçons du cœur », nous ont familiarisé avec les opérations de rénovation de maisons en piteux état, et chacun d’entre nous a pu mesurer que les aides apportées par des flux d’intervenants sont bien dirigées : d’un côté tous les « amateurs », recrutés pour les travaux de démolition, de l’autre les professionnels, chargés de la reconstruction.
    Un amateur de la politique est donc à sa bonne place pour la démolir (quand il ne serait à sa place pour la construire), et aussi à sa juste place pour reconstruire un état, en étant un professionnel de la construction.
    Les démocrates, qui ne cessent d’affirmer leurs immenses qualités de politiciens professionnels, sont ainsi démunis face au chantier politique Trump, qui demeure un terrain vague, sans la moindre demande à venir de permis de construire.
    Trump estime en effet qu’un terrain politique ne valant rien il serait totalement contreproductif de vouloir y édifier la moindre cabane de chantier.
    L’appel d’offre -pour reconstruire l’Amérique- emporté, il a procédé comme le font les « Maçons du cœur » : un bâtiment vétuste et insalubre interdisant toute opération de reconstruction, il a mis sa première énergie pour démolir à coups de masse l’édifice politique des démocrates, en leur laissant le soin de le rénover dans un logement une pièce baptisé Congrès
    Pendant ce temps il peut tranquillement reconstruire l’Amérique, en reprenant les plans, et en la dotant d’un mur porteur pour stabiliser ses fondations.

    11 janvier 2019 à 13 h 03 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    // La haine délirante envers Donald Trump trouve ses racines aux États-Unis même, où elle hante le parti démocrate qui, depuis novembre 2016, est pris d’une crise de rage qui ne passe pas.//

    Nancy Pelosi qui trépidait de rage depuis un bon moment dans son coin a un maintenant une bonne occasion en tant que “house speaker” de se défouler sur Trump.

    Quand on se rappelle du parti démocrate des années “Kennedy” on est attristé de la direction prise par ce parti en 50 ans.
    Les dirigeants soviétiques de l’époque ne pourraient qu’applaudir.
    Le Kremlin d’antan est maintenant confortablement installé à la chambre des représentants US.

    11 janvier 2019 à 12 h 07 min
  • IOSA Répondre

    Même en passant une annonce dans le boncoin.fr on ne trouverait personne qui soit capable de redresser la France qui se tient à quatre pattes.

    8 janvier 2019 à 16 h 11 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Changeons “le boncoin.fr” en “boncoin.com”, l’offre sera ainsi élargie au monde entier.

      8 janvier 2019 à 16 h 37 min

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