En Irak, la situation s’améliore

En Irak, la situation s’améliore

L’ensemble des médias français n’ont pas manqué de rappeler que quatre années s’étaient écoulées depuis la décision américaine d’intervention militaire en Irak.

Les commentaires, bien entendu, parlaient (comme toujours) de « bourbier », faisaient la liste des attentats, notaient le nombre de morts qui ne « cesse de croître ». On ajoutait que George Bush, très « isolé », demandait « encore un peu de temps » avant de retirer les troupes. On disait que les Américains sont « de plus en plus seuls ». Dans les débats politiques en cours, on entend dire que la plus « sage » décision de Chirac au cours de son second mandat a été son « opposition à la guerre ».

Dans les pays où l’information est libre, tout cela se dit, mais divers journalistes scrupuleux peuvent donner des éléments de réfutation. En France, il est particulièrement difficile d’en faire autant, et il m’arrive de me dire que si je ne rédigeais pas une chronique sur le sujet de temps à autre, le silence serait total ou presque.

Les raisons pour lesquelles je ne me tais pas sont variées, mais peuvent se résumer en deux points. D’abord : bien que je n’éprouve aucun plaisir à être insulté ou boycotté, j’ai appris de mes maîtres que le travail intellectuel impliquait scrupule et courage et je me tiens à leurs enseignements. Ensuite, je ne puis me résoudre au mensonge, même par omission, et ne puis, en corollaire, me résoudre à la défaite de la pensée et à celle des valeurs qui m’imprègnent.

En fonction de cela, je me dois de noter ce qui suit :

a) Il y a des difficultés à « gagner la paix » mais les objectifs initiaux de la guerre ont été atteints depuis longtemps. L’Irak n’est plus une base arrière du terrorisme et a fait des pas considérables vers la liberté, n’en déplaise aux gauchistes, aux gaullistes, aux islamistes et à l’extrême-droite française.

b) Depuis le changement de stratégie incarné par le général Petraeus, des progrès considérables en termes de sécurité se font, au point que Robert Kagan, dans le « Washington Post », se demandait voici peu si la cohorte hétéroclite constituée de ceux qui souhaitent le pire ne risquait pas de se trouver bientôt confrontée à sa propre imposture. Selon Kagan, gagner est, désormais, une question de mois.
c) On sait depuis longtemps que l’alternative à la libération de l’Irak eût été le maintien d’une situation intenable de sanctions, de charniers et de corruptions qu’il n’était possible de lever, hors recours à la guerre, qu’en permettant au régime irakien de redevenir pleinement nuisible. Et on sait aussi que la « décision sage » de Chirac devait tout aux corruptions et à la peur.

d) Nous sommes dans une guerre planétaire déclarée au monde libre par l’islam radical. Le commencement de cette guerre (qui dépasse l’Irak), se situe bien plus tôt. Certains font remonter les choses au premier attentat contre les Twin Towers en 1993, d’autres vont jusqu’à la prise du pouvoir par Khomeyni en 1979.

Cette guerre marquera le xxie siècle. Si (ce que je n’ose imaginer), elle ne devait pas se solder par la victoire de la liberté, cela signifierait la fin de la civilisation dans laquelle nous vivons.
Les dirigeants américains le discernent, tout comme les penseurs les plus éclairés des contrées musulmanes. La gauche américaine, en proie aux fantasmes venus du temps du Vietnam, ne discerne rien. La gauche, les gaullistes et l’extrême-droite en Europe ne discernent rien non plus, cachent leur mépris pour les populations arabes derrière des propos veules, dissimulent leur lâcheté derrière l’illusion que l’apaisement peut fonctionner, et préparent, en fait, consciemment ou non, une soumission globale à l’islam radical qu’ils semblent trouver préférable à une victoire d’un monde libre conduit par les États-Unis.

En tant qu’économiste et géopolitologue libéral, je considère comme un honneur d’être insulté dans les mêmes termes par les descendants de Pétain, de Mussolini et de Chamberlain et par les lointains disciples de Marx et Lénine. Je laisse les uns et les autres à leur indigence mentale. Je poursuis mon chemin. Et, ce faisant, je souhaite bonne chance aux armées de libération américaines, aux Irakiens libres qui font encore face à l’épreuve, et à tous les amis de la liberté et de la lucidité sur la planète.

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