Et si Obama était élu ?

Et si Obama était élu ?

amérique apres bushLe temps se couvre sur la planète. Rien d’étonnant, hélas, concernant l’Europe. Entre vieillissement des populations, islamisation diffuse, confiscation de la démocratie, asthénie économique découlant du poids des systèmes socialistes et socialisants d’État-Providence, l’Europe est épuisée. On y vit au jour le jour. On y attend la mort qui vient. Il peut s’y dessiner des crispations parfois, mais elles peuvent vite prendre des colorations saumâtres de type fasciste ou national-socialiste, ainsi en Autriche voici peu.

Après avoir dit que la crise financière ne toucherait pas l’Europe, on pratique des réponses dirigistes avec une énergie qui laisse penser que seules des réponses susceptibles de mener vers la sclérose terminale suscitent encore quelques élans.

Il n’y a malheureusement pas que l’Europe qui soit concernée, et ce qui se passe aux États-Unis ne pousse guère à l’enthousiasme. J’ai passé dans le pays plusieurs mois cette année, je l’ai parcouru en de multiples directions, d’Est en Ouest, du Nord au Sud, de villes en villages aux fins d’en faire un livre qui serait un portrait détaillé de l’Amérique à la fin des années Bush, et j’y ai discerné des tensions, des lassitudes, des inquiétudes concernant l’avenir, des volontés de tourner une page ouverte dans les douleurs du onze septembre, mais aussi, dès qu’on sort des grands centres urbains tenus par la gauche bobo, un attachement maintenu aux valeurs fondatrices, celles datant des années George Washington-Thomas Jefferson. Je pensais que cet attachement aux valeurs fondatrices l’emporterait en fin de compte, et permettrait une élection de John McCain. J’évoquais aussi la possibilité inverse, et j’en viens à considérer que c’est cette possibilité inverse qui pourrait se concrétiser avec l’élection de Barack Obama.

Ce qui aura joué ? L’atmosphère de panique qui a résulté de ce qui vient de se passer à Wall Street.
L’entretien de la panique par les grands médias et par le parti démocrate. L’inaptitude des républicains à développer une réponse audible et claire. Si Barack Obama est élu, cela ne signifiera pas la fin des valeurs fondatrices, ni celle des institutions ou du capitalisme américain : il est même vraisemblable que l’éventuelle élection d’Obama ne soit qu’un épisode, un intermède au cours duquel celui-ci montrera qu’il n’a pas l’étoffe d’un Président.

Cela signifiera néanmoins la victoire temporaire aux États-Unis d’une narration socialisante concernant l’économie et le monde, et cette victoire aura des conséquences. On peut penser que des mesures protectionnistes et redistributrices seront prises qui retarderont le retour à une croissance robuste et ne seront pas sans effets sur l’économie planétaire : du côté de la Chine et de l’Inde, entre autres, mais aussi de celui de diverses contrées européennes. Quand l’économie américaine est détraquée, c’est le reste du monde qui en souffre.
La politique étrangère américaine prendra les couleurs de l’apaisement et le message sera pleinement reçu par les régimes néo-autoritaires qui, déjà, placent leurs pions sur l’échiquier : Poutine, Ahmadinejad et Chavez ne seront pas les derniers à féliciter chaleureusement le nouvel élu s’il se prénomme Barack Hussein.
Après le temps des félicitations, viendra celui de l’action. Les victimes déjà désignées d’un éventuel affaiblissement américain se situent dans les pays d’Amérique latine pas encore touchés par le caudillisme chaviste, en Irak et en Afghanistan, mais aussi en Israël où il faudrait, pour résister, des dirigeants de la trempe d’un Menahem Begin. Elles se situent, au-delà de la Géorgie, en Ukraine aussi.

Les démocrates, voici trois décennies, ont réussi à faire élire Jimmy Carter après avoir organisé une débâcle au Vietnam
. On pourrait voir survenir, je n’ai pas été le seul à le dire, le second mandat de Jimmy Carter – voire pire encore, car Obama est nettement plus à gauche que Carter : la débâcle que souhaitaient ardemment les démocrates cette année pour parvenir à leurs fins n’a pas eu lieu en Irak, mais au New York Stock Exchange. La brève ère Carter avait apporté la stagflation, les files d’attente devant les stations services, la plus grande avancée soviétique sur la planète depuis 1945, et l’arrivée au pouvoir de Khomeyni. Que réserveraient de nouvelles années Carter ? Je préfère n’y pas songer…

Le livre l’Amérique et le monde après Bush : http://www.amazon.fr/o/ASIN/2844787460/les4verite-21/

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Comments (49)

  • Philippe Répondre

    Bravo à Laudance et Grepon le texan

    Bravo car ils essaient d’expliquer avec talent et gentillesse bien des choses que le français moyen arrogant et fier leur dispute apprement.

    Nous sommes, les Européens et les français en particulier, devenus des déblatéreurs sans fin et sans fond lobotomisés de l’état providence, dépossédés d’initiatives et responsabilités sur notre propre vie. Toujours prêt à accuser à mordre et aboyer sans la moindre compassion mais remplis d’arrogance. Toujours prêt à donner des leçons au monde entier sans en appliquer sois même le minimum.

    Bravo encore à eux !

    2 novembre 2008 à 9 h 43 min
  • grepon le texan Répondre

    "Succéder à 8 ans de Bush sera à la fois complexe tant sur le plan national qu’international avec le conflit Irakien dans lequel l’acteur locataire de la Mason Blanche laisse son pays"

    Auquel je reponds que succeder a 8ans de Clinton a ete complexe.   Clinton et ses sbires, lawyers tous, ont conduit leur affaires internationale, et particulierement le conflit avec l’AlQuada, comme le ferait lawyers.  Ben Laden a pu etre tue avec beaucoup de son entourage plusieur fois.  Le FBI et le CIA auraiet pu deceler et stopper les attaques du 9-11 si il n y avait ce mur silence absolue separant ces deux organisations cle(par exemple au moment de l’arret du "francais" Moussaui).   Bush, qui a voulu devenir "the education president", suivant son succes relatif a re-envigorer le niveau dans les ecoles au Texas, a du se transformer (en quelque minutes de reflection devant une classe d’enfants de bas age) en president anti-terroriste, focalise sur la securite.    L’Irak(*), comme toute autre minable dictature developpant la bombe et AMD, devait etre renverse.  C’est le genre de boulot qui ne demande pas des equipes de lawyers et des "talks" sans fin(bien qu’il a commence comme ca, avec 18mois de palabres dans les talking clubs, jusqua la trahison stupide de Chirac/Villepin).   Ce boulot est incomplete.   Voyons si ca sera laisse dans les mains d’un lawyer tiermondiste gauchiste, ou un ex militaire ayant une certaine idee de l’Amerique.

    (*) Passons sur les inepties de Clinton apropos d’Irak(Oil for Food), Serbie/Kosovo, Mogadisciu…

    22 octobre 2008 à 15 h 38 min
  • Gilles Répondre

     

    Je suis assez stupéfait de cet artcile: obama un carter bis ? Pourquoi?

    Le contexte géo-politique et économique qui sépare les deux hommes est bien différent au même titre que j’ai pu lire le retour de l’ère Clinton ou encore celle plus lointaine de Kennedy.

    Bien que tous ces hommes politiques américains soient du même parti, des différences fondamentales éxistent dans la conduite du pays et des projets défendus.

    Replaçons chacun dans son époque et ne mélangeons pas les genres, les enjeux d’aujourd’hui n’étaient pas ceux de 1976!!!

    Succéder à 8 ans de Bush sera à la fois complexe tant sur le plan national qu’international avec le conflit Irakien dans lequel l’acteur locataire de la Mason Blanche laisse son pays (je rapelle que James BACKER secrétaire d’Etat aux affaires etrangères de Georges Bush père a reconnu récemment qu’une invasion de l’Irak avait été écarté lors du premier conflit et fortement déconseillé à Colin POWEL et Dick CHENEY).

    Barak OBAMA peut représenter une exellente opportunité de changement aux Etats-Unis pas simplement sur le plan symbolique et démocratique mais il démontrerait que l’Amérique est capable d’élire un Homme différent , fédérant son peuple.

    Le choix d’un MC CAIN issu du vieux système, usé par le pouvoir alors qu’il dénonce dans le même temps l’administration fédérale et ses rouages ne me semble necessaire et bien au contraire.

    Plus que jamais l’alternance politique aux Etats-Unis est necessaire et souhaitable pour un retour digne de ce grand pays et pour une bonne leçon de démocratie.

    Sur le plan de sécurité des Etats-Unis et sur la politique à adopter faces aux différents états tels Russie, Chine… barack OBAMA peut très bien adopter un discours ferme et offensif tout en apportant une image plus positive de Etats-Unis.

    J’espère que le peuple Américain fera un choix ambitieux, différent en essayant notamment d’écarter le racisme et les propos diffamatoires tenus à l’égard du candidat OBAMA.

     

     

     

    22 octobre 2008 à 1 h 20 min
  • grepon le texan Répondre

    " Il semble donc tout à fait possible de concilier interdiction des armes aux privés et sécurité nationale."

    Ce n’est pas la question.   La question c’est, est-il une bonne idee de interdire tout moyen de resistance au developpement d’une tyrannie domestique?    Le gouvernement americain a ete construit, a l’epoch ou la constitution a ete ecrit, de facon a eviter le developpement d’un tyrannie.   Les "checks and balances" entres les trois branches, la reservation des droits et pouvoirs aux etats ou au peuple, etc.   Un des droits reserve au peuple (c.a.d. un droit indviduel) c’est d’etre proprietaires d’armes…armes efficaces dans un scenario de participation dans une milice.  Aujourdhui, ca veut dire fusil d’assault ordinaire.   Fusils sniper.   Balles penetrante.   Pistols semi-automatiques avec magasin d’haute capacites. 

    Pour la question que vouis posez, qui n’est pas la question, bien sur que la securite nationale peut etre concilier avec une population desarmee.   C’est du deja vu.  Les nazis ont ete pour le desarmement du peuple.  Les communistes aussi.  Les dicatures minables du moyen orient.   Les darfuriens n’auraient pas de difficultes a se defendre de mecs sur le dos de chameaux, je crois, avec quelques fusils de chasse equipe de lunettes.  Pratiquement tout gouvernment socialiste partout sur la planete (sauf la Suisse je crois) en est un exemple.  

    18 octobre 2008 à 21 h 14 min
  • grepon le texan Répondre

    "Grepon The Texan, je trouve que vous avez fait d’énormes progrès en français en deux ans, chapeau."

    Ouf, merci..MAIS… il se trouve que j’ai passe exactement 10ans de ma vie en France.  ET  J’ai meme obtenu deux diplomes universitaires pendant cette passage dans ce pays.  Donc je crois passer pour un attarde en matiere d’expression ecrite.  Je meriterais bien un traitement severe sur le sujet si le niveau de tant de postes ecrits par de vrais franchouilles sur ce site n’etait pas si..moyen pour un bon tier d’entre eux..   Il y a aussi la discrimination positive qui me sauve.  Etant un texan sauvage, et etant donne l’interet indeniable de promouvoir la diversite en toute choses, tout forum serieuse va supporter l’infigeante arrogance du Grepon.  Mhe he he he he.

    18 octobre 2008 à 1 h 24 min
  • Emeric Répondre

    http://www.lepoint.fr/actualites-monde/etats-unis-les-ordinateurs-portables-pourront-etre-saisis-a-la/924/0/264786

    J’espère que le modérateur m’excusera de citer un autre journal pour transmettre une information à Annika. A ce propos, mea culpa: les saisies ne concernent que les vols internationaux, mais quand même…

    @ Annika: Merci pour le long mail, juste un complément historique sur le port d’arme. En France, il était la prérogative des nobles (le fameux port honorifique ou effectif de l’épée) dont la mission séculaire était la défense du territoire face aux dangers extérieurs (armée) ou intérieurs (police). Les autres ordres ne pouvaient s’armer que clandestinement. Dès l’ancien régime, on a tenté de limiter la possession et l’usage des armes dans la noblesse (l’interdiction de duel est un cas emblématique). A la révolution, les nobles ont été privés de leurs privilèges, ce qui inclut la fin du port d’arme (avis personnel: à la façon dont beaucoup d’entre eux ont pactisé avec les aristocraties européennes pour écraser ceux qu’ils étaient censés protéger, on peut combien la noblesse avait perdu toute conscience de sa mission historique). On aurait pu alors le conférer à tous, mais en plein guerre civile, c’était un peu suicidaire. De toute façon, ce port était stigmatisé comme un privilège des "traîtres" et personne n’aurait osé le généraliser. Bref, en France, existe une séculaire méfiance envers la sécurité privée, nous ne sommes donc pas en rupture avec notre civilisation, mais au contraire dans l’approfondissement d’une tendance qui existait déjà avant la révolution. On estime que l’état se charge de la sécurité nationale mieux que les citoyens pris un par un.

    Aux Etats-Unis, c’est un peu l’inverse, d’après ce que j’ai cru comprendre (?): le port d’arme est une revendication précoce destinée à s’affranchir d’un environnement hostile (indiens?) et d’une tutelle aristocratique anglaise, bref une manifestation de souveraineté nationale autant qu’une revendication de l’individu méfiant envers tout état. On voit donc bien qu’on part de très très loin sur ces sujets et qu’il sera difficile de réconcilier les deux traditions, même si l’américaine m’échappe en partie. Et pourtant les armées françaises et américaines sont parmi les seules à offrir les armes et la nationalité aux volontaires étrangers, troublant non?

    Un dernier point quand même, pour autant qu’on puisse se servir de nos aînés, je ne crois pas qu’un empire même commandé par des militaires directement ou indirectement comme l’empire romain, même sourcilleux de sa souveraineté n’ait jamais eu l’idée de conférer/autoriser des armes à ses citoyens (sans compter ses non citoyens)… est-ce à dire que l’empire romain était mal défendu? qu’on y jouissait pas de plus de sécurité ou de liberté que dans les pays environnants? Je souhaite à l’empire américain la même longévité qu’à celui de Rome! Il semble donc tout à fait possible de concilier interdiction des armes aux privés et sécurité nationale.

    Sur quoi je m’appuie pour dire qu’il n’y  a pas de volonté de changer en France? Aucun parti dépassant les 5% en moyenne aux élections ne propose d’autoriser le port d’arme, aucune manifestation d’envergure n’a lieu sur ce thème, aucune association de plus de 1000 membres, à ma connaissance (mais peut-être quelqu’un pourra-t-il m’informer…), ne supporte ces revendications spécifiques. Chez ceux qui en ont ras-le-bol de l’insécurité, la colère SEMBLE se traduire par une demande majeure de sécurité par l’état (plus de police, voire plus de militaire), mais pas par une volonté de prendre en charge personnelle sa sécurité.

    Bien à vous

    18 octobre 2008 à 0 h 15 min
  • Annika Répondre

    Emeric: J’ai le droit de regard sur la conception française de la liberté, non seulement par ce que je suis française de souche (descendante de Danton parait-il) mais aussi parce que chacun a le droit et le devoir de mesurer ses libertés et ses mœurs a celles des autres pays – surtout un autre pays judéo-chrétien.  C’est ce travail intellectuel qui permit au fil des ans l’évolution de notre civilisation. Depuis quand les français ne jugent pas ?

    Et non, je ne suis pas si sure que la quasi unanimité de l’opinion publique française soit contre le self-défense ; les gens des villes sont très las des agressions, des viols, des cambriolages.  Et si le port d’un flingue est un peu gros pour un peuple qui perdit ce droit il y a longtemps, il y a d’autres méthodes tout aussi règlementées en France auxquelles le peuple devrait pouvoir accéder librement pour se sécuriser. Les français n’ont même pas le droit à l’auto protection d’un simple defense spray ou un taser gun.  Les karatekas, les experts en arts martiaux doivent être ‘enregistrés’ par l’état ! La riposte de la police envers des attaqueurs armés est elle-même réprimée alors que la vie des forces de l’ordre est en danger ; la police ne rentre plus dans certains quartiers, forçant des banlieusards à vivre sans protection aucune… La France a ainsi beaucoup à voir avec le Zimbabwe…

     D’après la plupart des américains, le rôle du gouvernement se limite a la sécurité de son peuple (force militaire et police), ainsi que la protection des plus faibles et l’éducation de ses jeunes enfants. En échange pour ce service, nous acceptons de payer un impôt modeste. Dans la bataille des idées, plus le gouvernement intervient dans les affaires personnelles comme Dieu protecteur, ou roi tout puissant, plus il estompe les libertés individuelles.  Sécurité ou Liberté ? La puissance de l’un estompe toujours l’autre.  J’ai choisit Liberté, liberté chérie quand j’ai immigré en Amérique.  Le meilleur choix de toute ma vie – et oui, je peux comparer les deux pays.

     Je m’attendais à la réplique sur les frais médicaux ! Je lis les journaux français et connais bien leurs bourrages de crâne.  En tant qu’entrepreneur et Directrice des Ressources humaines depuis 25 ans, je connais le monde des assurances médicales en Floride ; chaque état diffère mais un fait reste immuable – le peuple veut être couvert médicalement, mais peu veulent en payer le prix…  Alors arrive une marionnette éloquente et souriante qui promet la panacée $1trillion 300 billions de dollars de nouveaux programmes sociaux, sans surtaxe aucune pour 95% du peuple… ceci durant une crise économique… et bingo !  Les moutons le croient et suivent.  Les medias gauchistes et le parti démocrate nous préparent ‘aux bienfaits’ du socialisme depuis longtemps.  Si Obama passe, les américains en sont pour des surprises désobligeantes car Barack est plus a gauche que Carter IF THAT’S EVEN POSSIBLE ! Rappel bref des années Carter, la perte du Canal de Panama, inflation rampante a 12.5%, taux d’intérêt sur les prêts a 22%, taux de taxes sur le revenu gradé jusqu’à 80% ou + des salaires, manque de soutien au Shah d’Iran qui entraîna la naissance d’un état terroriste qui nous empeste jusqu’à nos jours, etc.

    Pour en revenir à l’issue ‘maladie’, ma famille n’a pas de factures médicales démentielles, car nous sommes tous couverts par une assurance médicale privée.  Ca s’appelle ‘planning’.  Non, rien n’est vraiment gratuit, ni en France, ni en Amerique. J’ose même vous affirmer que notre assurance médicale familiale coûte un huitième des frais obligatoires en cotisations a la sécurité sociale française (26% cotisations prélevées sur le salaire + 24% cotisations imposées a l’employeur x 2 parents qui travaillent).  Et pourtant, des coups durs on en a eu – un cancer + une tumeur au cerveau + 4 chirurgies importantes…  Ce système libre n’est pas parfait mais il est nettement moins cher pour les travailleurs que les cotisations du système français.

    Un des directeurs de service de l’hôpital hôtel Dieu a Paris m’a également parlé de ce classement a l’oms alors qu’il s’apprêtait a recommander que je mette ma grand mère qui se trouvait en arrêt cardiaque et atteinte d’Alzheimer… a la poubelle (2003).  Son ‘budget’ ne permettait pas des méthodes lourdes pour une personne comme elle m’a-t-il dit. L’euthanasie institutionnalisée is alive and well in France.  Excusez moi si j’ai pour elle peu de respect.

     Certaines universités sont chères – c’est vrai.  On prévoit ce coût dés la naissance des enfants, car les états ont des programmes de College Plan bon marché dans lesquels on peut cotiser mensuellement.  De plus, les universités n’ont pas d’examens d’entrée qui soient horriblement sélectifs, ce qui permet une éducation secondaire aux jeunes autistes, dyslexiques, immigrants récents ou personnes handicapées par les circonstances.  Chaque être est précieux, vive la différence, et le droit d’accès sans la gouverne étatiste.  Les universités américaines attirent de par leurs prestiges, ouverture et qualité, des jeunes du monde entier.  A noter, ceux qui obtiennent les meilleures notes (qu’ils aient des moyens financiers ou non) peuvent bénéficier de scholarships de toutes sortes et débourser peu (qu’ils soient américains ou étrangers).

    Liberte, ndividualisme et planning sont les 3 mots clés.

     Je n’ai rien trouvé sur les confiscations d’ordinateurs.  Mais il est certain qu’a une certaine altitude durant le vol, on ne peut pas les brancher car ils perturbent les signaux de bords… Quand on s’engage à prendre l’avion, on s’engage à suivre les mesures de sécurité des stewardess et de la compagnie d’aviation… et on ne peut plus fumer non plus.

     J’ai du relire plusieurs fois votre dernier paragraphe afin de le comprendre… mon français n’est plus ci bon, et les sous-entendus, jeux de mots ou subtilités – bien qu’ils soient littérairement plaisants, n’entraînent pas toujours l’acte de communiquer.  Grepon vous dit les choses comme elles sont, sans dentelles et à la John Wayne.  C’est une des caractéristiques des westerners qui me plait – no bulls…t,  on sait toujours a quoi s’en tenir avec leurs méthodes directes.  

     Grepon The Texan, je trouve que vous avez fait d’énormes progrès en français en deux ans, chapeau.

     Best Regards,

    17 octobre 2008 à 19 h 38 min
  • grepon le texan Répondre

    " En l’occurrence, vous m’accorderez aisément que les Français n’ont rien à cirer du port d’arme."

    Ah oui?  Quelqun leur a demande leur avis?   Je pense que ca fait un sacre bail que l’Etat en France a decider tout seul d’avoir un monopole totale sur le recours a la violence.  Et si vous demandiez aux Francais ce qu’ils pensaient de l’interdiction de defendre leur propre propriete prive des voleurs?   Trouvent ils juste le niveau d’impots qu’ils paient?   Trouvent-ils juste les avantages accumules par les fonctionnaires?    Tout ceci n’arrivent pas a ce point dans un pays ou le citoyen responsable soit arme, c’est tout.

    17 octobre 2008 à 10 h 21 min
  • Emeric Répondre

    Visiblement, on ne se comprend pas, je réessaie donc…

    1) l’exemple de la bière n’est pas personnel et n’a aucune valeur, je nie précisément la valeur des cas particuliers pour analyser la liberté dont on dispose dans un état.

    2) je suis tout à fait prêt à admettre que les Etats-Unis disposent de libertés dont les Français ne jouissent pas. Grand bien leur fasse et ils sont assez grands pour se gérer sans mon jugement. Ce que je nie catégoriquement, c’est que les Américains (ou les Musulmans, si ça vous fait plaisir) aient un droit de regard sur notre conception française de la liberté.

    En l’occurrence, vous m’accorderez aisément que les Français n’ont rien à cirer du port d’arme. C’est le droit de Grepon (ou le votre) d’estimer que c’est dommage, mais je ne vois pas au nom de quoi une interdiction qui fait la quasi unanimité de l’opinion publique et des responsables politiques peut constituer une entrave à la liberté. La liberté c’est aussi le droit d’administrer ses propres interdits, non? Cette interdiction est votée par les représentants et approuvée par l’opinion, nous exerçons notre souveraineté et c’est tout. J’espère avoir été clair.

    3) j’approuve votre raisonnement sur le fait que lorsque la liberté a un coût financier exorbitant ce n’est plus la liberté. Vous prenez l’exemple du permis de conduire, dont le coût est prohibitif en France. Je pourrais prendre celui des frais médicaux aux Etats-Unis ou des frais de scolarité universitaire. Là encore, c’est une question d’arbitrage, je suis content pour votre fille si elle préfère payer une facture démentielle de médicaments ou de frais d’hospitalisation mais peut se rendre sans trop de frais (d’essence ou de droit à conduire) chez les médecins. En France, on pense le contraire. Encore une fois, vous pouvez trouver ça très con, vous avez même le droit de militer pour que ça change, mais moi je préfère le système à la française (quand même classé premier à l’OMS…) et ça ne fait pas de moi un esclave.

    4) les Etats-Unis (je crois que c’est au niveau fédéral) ont récemment accordé aux agents de sécurité le droit de confisquer les ordinateurs personnels, que ce soit dans les vols intérieurs ou internationaux. Les conditions de confiscation sont si larges qu’elles permettent vraiment des saisies arbitraires. Vous retrouverez sans difficulté l’information sur le web.

    5) en tout cas, je préfère votre réponse, qui permet le débat, à celle de Grepon, en bout de course, et qui se retrouve obligé de lancer des prédictions pour contredire ses interlocuteurs. Faute d’être vérifiables, les anathèmes et les prophéties sont des feintes de raisonnement qui ont le mérite d’acculer à la défense le bretteur négligent, mais comme, en bon sabreur Français (sur ce point, les Etats-Unis ont du chemin à faire, malgré leurs progrès récents), je ne réplique qu’aux attaques substantielles et garde pour vous la parade riposte! :)

    Bien à vous.

    16 octobre 2008 à 20 h 56 min
  • Annika Répondre

    C’est sympa de pouvoir siroter une bière sur les champs Elysées à 20 ans… granted ! Mais croyez le ou non, la liberté c’est bien plus que l’alcool pour les mineurs. Vous etes jeune, je vous donnerai donc l’exemple de ma fille de 17 ans qui vient d’obtenir son permis de conduire en Floride pour la modique somme étatiste de … vingt dollars ($20.00) – pas de classes de conduite onéreuses obligatoires, pas de frais supplémentaires si elle rate l’examen la première fois.  Avoir le droit de conduire est un droit élémentaire.  You can take that to the bank… sauf qu’en France, on n’a plus le droit d’aller toucher un cheque (non-barré).

    Grepon vous donne l’exemple du port d’armes et le droit au self-défense, deux libertés que vous n’avez pas, mais il y en a bien d’autres.  Sans compter les libertés que vous avez mais que l’état a rendu si onéreuses, elles sont inaccessibles (le permis de conduire plus haut).

    Essayez d’organiser une manifestation contre l’islamisation de la France par exemple – vous n’aurez JAMAIS l’autorisation étatiste… Vous n‘avez donc pas la liberté d’expression que nous avons en Amérique.

    Je ne sais pas de quoi vous parlez avec confiscation d’ordinateur.  Il faudra que vous m’expliquiez.

    Grepon;  Rush L. a parle hier de ACORN et les avocats, et la crise sur la ‘legitimacy’ de la presidence si ce n’est pas Obama.  He’s got some interesting links about it. Go SarahCuda!

    15 octobre 2008 à 12 h 46 min
  • Anonyme Répondre

    Ca rime à quoi d’accumuler les petites anecdotes personnelles pour évaluer la liberté d’un pays?

    -Amusez vous bien tant que vous le pouvez toujours, bouvant votre biere fraiche sur le Champs Elysees, faisant des gestes un risques sur vos colleagues du bureau:   L’Islam va eradiquer petit a petit ce genre de petit libertes sur les prochaines quelques decennies.  Le premier et le deuxime amendements de notre constitution aurait etait utile en France pour freiner et stopper votre chute en cours.  Vous ne pouvez meme pas nommer tout haut les maladies qui vous mange.  Vous perdez actuellement votre civilisation merci a la socialisme et au toute a l’etat, car vous devez a ca votre basse natalite et votre explosion d’ immigrants qui n’assimulent pas.  Un premier symptome du socialisme est la perte du droit a l’autodefense et bien sur aux armes personel efficace.   Conserver ce dernier, c’est conserver votre civilisation.  Si c’est un anecdote, c’est un anecdote qui est parlant. 

    15 octobre 2008 à 3 h 57 min
  • grepon le texan Répondre

    "Que penses tu de l’effet Bradley sur le bilan des élections ?"

    L’election sera bien plus serre que ne laisseraient penser les sondages publies dans les medias en ce moment.    C’est du deja vu, d’aillieurs.   Ce qui laisse songeur, c’est le niveau jamais vu de l’investissment tres ouvert des medias dans un seul candidat.  Et si ce candidat perdait l’election a peine?     De l’autre cote, si il gagnait l’election a peine, avec tout les pratiques fraudulent d’organismes comme ACORN, pour ne pas parler des irregularites illegales du "fund-raising" du  campain Obama et organismes annexe?     Le FEC a deja beaucoup de travail a faire.  Il y a deja des scandales avant meme que l’election a eu lieu.   Il serait bien mieux pour l’Amerique et le reste du monde que ce charlatan perdait par une marge importante.    Il est deja certain qu’il y aura des proces mettant sous microscope le campain Obama.   Si il gagnait a peine et les divers proces remettaient cette election encore au Supreme Court, bein, ce serait un spectacle penible.   Perso je suis bien fatigue deja.

    14 octobre 2008 à 23 h 21 min
  • Anonyme Répondre

    @ Grepon
    Et moi, je peux me promener sur les Champs Elysées en sirotant une bière fraîche, aux vues et aux sues de tout le monde, sans avoir à l’entourer d’un hypocrite papelard pour "dissimuler mon alcoolisme et tenter autrui". Et cela, même si j’avais moins de 21 ans.

    Si je veux, je peux aussi transporter mon ordinateur portable sans risque de confiscation injustifiée ou arbitraire.

    Si une collègue me plaît, je peux lui mettre la main sur l’épaule (ou plus bas si je suis un beauf) sans craindre de passer au tribunal

    etc

    etc

    Ca rime à quoi d’accumuler les petites anecdotes personnelles pour évaluer la liberté d’un pays? Je respecte votre sentiment personnel et vos exemples, mais je ne veux pas qu’on juge mon pays selon la même échelle. A titre personnel, comme pour la plupart des Français, j’en ai rien à carrer de porter une arme, par contre pouvoir boire ce que je veux, quand je veux et où je veux, ça oui, j’y tiens.

    14 octobre 2008 à 21 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    connais bien l’Europe, et particulierement bien la France.   Vous n’allez raconter que les pays Europeens sont plus prosperes et plus libres que les Etats Unis.   

    http://fr.news.yahoo.com/3/20081014/twl-economie-crise-usa-violence-224d7fb.html

    libres de se flinguer , aidez les avec votre SIG Berreta

    vous me faites penser au ridicule présentateur tv de Bagdad avant la chute qui disait que la victoire est proche

    14 octobre 2008 à 19 h 08 min
  • Anonyme Répondre

    Grépon The Texan: How are things up in your parts?  De mon coté floridien, les moustiques bossent toujours.  De vrais républicains ces moustiques !  On devrait leur donner des cartes d’électeurs… (ACORN a bien fait ainsi avec des milliers de félons, SDF, minorités sans papiers, multiples cartes d’électeur pour la même personne, etc…)

     Les français ne mesurent pas le degré de libertés individuelles we enjoy – et leurs medias n’ont aucun intérêt a leur faire remarquer les différences entre ces deux pays.  Ils sont ‘heureux’ dans leurs apparts minuscules, leurs petites payes après taxes, leurs train-train subventionnés, leurs droits de manifester si et quand la cause est dite ‘acceptable’ par l’état.  L’absence de droit a l’auto-defense ne les gene pas, ils n’ont jamais rien connu d’autre.

    Il faut avoir vécu sur les deux cotés de l’Atlantique, y avoir fondé des business, y avoir payé des impôts, pour apprécier les differences et la beauté de l’Amérique.  Peine perdue donc.

     Que penses tu de l’effet Bradley sur le bilan des élections ?

    14 octobre 2008 à 15 h 10 min
  • L' Inedit Répondre

    Ma boule de crystal me dit que l’ avenir est Noir… et encore, s’il n’ etait pas musulman! Car ca, c’est le pire!
    En France, on en fait l’ experience a l’ echelle de la populasse, mais un President… La France va bien se debrouiller pour combler cette lacune et rattrapper l’ Amerique, car cette fois, il vont vraiment etre jaloux les Francais! 

    14 octobre 2008 à 8 h 45 min
  • Anonyme Répondre

    Suite à une mauvaise manipulation les commentaire du lundi 13 octobre 2008 – après midi et soirée ont été supprimés.

    Désolé pour ce fâcheux incident.

    Le modérateur

    13 octobre 2008 à 22 h 39 min
  • grepon le texan Répondre

    " A Grepon: Heureusement que vous pouvez  vous acheter des armes pour vous persuader que vous vivez encore dans un pays libre et prospère"

    Je connais bien l’Europe, et particulierement bien la France.   Vous n’allez raconter que les pays Europeens sont plus prosperes et plus libres que les Etats Unis.    Il faut allez a Mississipi our Alabama ou New Mexico pour trouver ce niveau de pauvrete moyen, et peut-etre des coins comme le Massachussets ou certaines villes de Californie pour trouver presque autant d’entraves a la liberte que sont le lot commun des europeens.   Il est vrai que la liberte est sous attaque par des menteur s/demogagues extraordinaires en ce moment.   Ainsi, les armes et l’ammunition se vendent terriblement bien en ce moment, et tout particulierement les types d’armes et ammunitions que la gauche ici essait, et re-essait de bannir.  Les tyrans n’aiment pas avoir des citoyens libres et responsables d’eux meme ou de leur propriete.   Ils se prennent aux armes tres tot.   Un Congress Democrat couple d’un president Democrat passerait tres rapidement des reglementations frolant l’inconstutionnel pendant les premiers quelques mois.   Les gauchistes vieillissante du Cour Supreme prendront retraite un a un lors d’une adminstration Obama(au lieux d’essayer de resister 4 ans de plus comme ils le feraient sous McCain/Palin).    Nos libertes depend sur ce genre choses.

    13 octobre 2008 à 0 h 44 min
  • Christian Répondre

    Pourquoi il changed’avis comme ça notre "Professeur" ?

    Bien sûr qu’Obama ne sera pas élu …   Il ne reste que 20 jours mais c’est amplement suffisant pour organiser une belle "surprise d’octobre".  Soit alors que les sondages iront vers Mc Cain, soit qu’on aura un nouveau mandat (illimité cette fois) de GWB qui nous proclamera l’état d’urgence.

    Faudra faire preuve d’imagination après un coup comme le 11 septembre. Mais ne vous inquiétez pas. Ils trouveront.

    La crise financière n’appartient pas en effet à ce mécanisme. Les USA sont en faillite depuis des années (normes comptables élémentaires) mais il est tout à fait exact que GWB n’a strictement rien vu venir.

     

     

     

    12 octobre 2008 à 23 h 18 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités   – 12 10 08

    Pour comprendre le chaos dans lequel le monde se trouve aujourd’hui, et l’apocalypse qui  – si l’on en croit Guy MILLIERE – l’attend demain, il faudrait peut-être connaître mieux George BUSH, le Président de la "première puissance du monde" à la remorque de laquelle, si l’on en croit certain professeur, l’UNION EUROPENNE ne serait pas suffisamment accrochée. Je me permets donc de citer ci-après quelques perles de celui qui s’apprête à passer le pouvoir, le 4 novembre prochain, soit à McCAIN, soit au chouchou des médias français.

        – "Nous sommes prêts pour tout évènement IMPREVU qui peut ou ne peut se produire." (Remarque personnelle : c’est sans doute parce que le "krach" qui vient de frapper les ETATS-UNIS avait été PREVU dès 2003 par certains experts indépendants que, GWB et ses conseillers n’étaient pas PRÊTS et qu’ils ont dû faire dans l’improvisation la plus totale. Il est vrai que, les uns et les autres n’ont jamais été scouts (toujours prêts !)

        – "La vaste majorité de nos importations vient de l’extérieur du pays". (remarque personnelle : particulièrement de Chine, on peut imaginer !)

        – "Si nous ne réussissons pas, nous courons le risque d’échouer." (Remarque personnelle : souhaitons que ce "manque de réussite" et cet "échec" ne concernent pas le chaos économico-monétaro-financier qui frappe le monde, à commencer par les USA !)

        – "Une faible participation est une indication que moins de gens sont allés voter." (Remarque personnelle : c’est sans doute pour cela que, en 2004, l’élection de GWB s’est jouée à quelques voix. Il est vrai qu’entre Gore et lui ….)

        – "Ce n’est pas la pollution qui attaque l’environnement, ne sont les impuretés dans notre air et notre eau qui en sont responsables." (Remarque personnelle : on comprend que, plus jeune, GWB ait préféré ne pas mettre d’eau dans son whisky; A cause des "impuretés" !)

        – "Le futur sera meilleur demain" (Remarque personnelle : Dieu vous entend, mon fils ! Même si le "futur", c’est  … l’après-Bush, et l’après-krach !)

        – "Je crois que Dieu a créé le monde. Et je pense que nous sommes en train de découvrir plus et plus  comment c’est arrivé." (Remarque persibnnelle : ça, c’est sans doute traduit de l’américain ! Et George W. BUSH aura bientôt tout le temps d’expliquer Dieu à Pierre LANCE !)

        – "Je pense que nous sommes d’accord : le passé est terminé." (Remarque personnelle : hélas ! le passé détermine généralement l’avenir, et le "passé" que nous laissera GWB n’a guère été brillant !)

    Propos cités par "LE MAGAZINE DES SENIORS" – sept.08 – < http://www.editions-heligoland.fr >

    Mais il y a mieux, si j’ose dire :

        – "Globalement, 2001 (rappel : celle du 9/11) aura été pour Laura et moi une année fantastique !". (Remarque personnelle : on a assez ironisé sur le "RIEN" inscrit le 14 juillet 1789 sur son agenda par Louis XVI qui n’avait RIEN tué à la chasse. Au retour de laquelle, le téléphone n’existant pas, il ignorait la prise de la Bastille… Dommage car, si réagissant comme GWB qui était allé porter le fer et le feu en AFGHANISTAN  – avant de s’attaquer à l’IRAK –  Louis XVI avait décidé de faire mitrailler et canonner les les preneurs de Bastille, la "Révolution française" n’eût peut-être pas lieu ! Mais, pas pkus que GWB ou Guy MILLIERE, on ne réécrit l’Histoire. Il est vrai que, particulièrement depuis la "LIBERATION", beaucoup s’en chargent avec l’Histoire contemporaine !

    (Propos tirés du film "BEING W." de Karl ZERO et cités par "MINUTE", 08 10 08)

    On le voit, pendant 8 ans, les Etats-Unis auront été en de bonnes mains. Et même de très bonnes. Qui en douterait après avoir lu ses propos prudhommesques ?

        Bonne semaine à toutes et à tous, cordialement, Jean-Claude THIALET

        

    12 octobre 2008 à 20 h 07 min
  • Jaures Répondre

    A Grepon: Heureusement que vous pouvez  vous acheter des armes pour vous persuader que vous vivez encore dans un pays libre et prospère

    12 octobre 2008 à 10 h 09 min
  • ozone Répondre

    "asthénie économique découlant du poids des systèmes socialistes et socialisants d’État-Providence"

    A payer des fonctionnaires de l’enseignement superieur qui ne se génent pas a cracher dans la soupe.

    11 octobre 2008 à 18 h 59 min
  • Jaures Répondre

    " L’économie américaine devient post-industrielle, ce qui implique des changements de paradigme que certains n’arrivent pas à déchiffrer" (G.Millière 11/06/2008).

    "Le spectre s’éloigne et la confiance pourrait revenir plus vite qu’on ne le pense" (G.Millière 02/04/2008)

    "Je dirai qu’en cas de victoire,très hypothétique d’Obama,(les primaires ne sont pas même achevées), l’obamamania retomberait encore plus vite en Europe qu’elle ne retomberait en Amérique où je m’attends pourtant à ce qu’elle s’affaisse comme un mauvais soufflé" (G.Millière 26/03/2008)

    Heureusement que nous disposons sur ce site d’un grand spécialiste des Etats Unis. Qui peut, à la lumière de ces clairvoyants écrits, être encore surpris par la récente actualité ??

    11 octobre 2008 à 15 h 27 min
  • marc Répondre

    à Aregundis

    bonjour,

    je suis bien d’accord avec vous : c’est "le verre à moitié plein qui a gagné" et même par KO mais en 1975 , personne ne le savait .

    Sur l’Irak , je suis d’accord avec vous , pour l’instant on ne sait rien : mais même si les USA gagnent , cela aura été à quel prix ,est ce que le jeu en valait la chandelle ; et on devra revenr sur les causes de l’intervention notamment est ce que S.Hussein était un danger pour le monde ? ( avait il des ADM ?), pour sa population ? ( depuis 1991 et le massacre des chiites , l’armée irakiennes ne pouvait se rendre ni au Kurdistan , ni dans le Sud , espaces controlés par les avions de l’otan ), bon mais on va pas refaire l’interminable débat ….

    Pour l’Afghanistan, pour moi l’OTAN va perdre car c’est une guerre assymétrique que JAMAIS les grandes puissance n’ont gagnée : soit on Afghanise le conflit et on repart pour 25 ans de guerres civiles , soit on discute avec ceux qui sont contre nous ( qui ne sont pas tous des talibans ou des membres d’al qaida comme on voudrait – nos dirigeants – nous le faire croire ) pour aller peut être vers un partage du pouvoir , avec le risque d’un retour de guerre civile : donc c’est le "bordel" ; en fait je crois que personne ne sait ce qu"il faut faire ….

    11 octobre 2008 à 11 h 36 min
  • grepon le texan Répondre

    "Et c’est bien, sauf erreur, Alan Greenspan, président de la FED, qui voulant relancer le marché immobilier, à déclenché le mécanisme infernal des subprimes."

    En rien.  Greenspan a emis des doutes sur ce que faisaient Fannie et Freddie: emettre non-stop des des paquets de "mortgages subprime" transformes en or fausse, qui sont le coeur meme du catastrophe actuelle, la chose meme que le Congres americain vient d’authorise a acheter au banques et autre institutions qui se trouve a nue, a l’epoque de la geule de bois.  

    Quand meme, cher Aregundis, ce n’est pas parceque le taux d’interet est bas qu’un banquier va preter de l’argent a n’importe qui.  Il l’a fait lors de l’inflation de la bulle immobiliere recente parceque il n y avait pas de consquences:   Fannie et Freddie on rachete les mauvais prets a tout va.   Ils pouvaient courir sur des pelouses couvertes de rateaux sans jamais prendre une.   Puis, d’autres acheteurs de produits financiers, genre des banques et boites d’assurances zeropeens parmi tant d’atures, ont pu racheter les mauvais prets encore, etant donne les guarantis de Fannie et Freddie, organisations implicitement backe par l’impose americain….    ET voila qui;s on eu raison, partiellement du moins, a y croire.   Nos prostitues d’elus ont agit de la sorte.

    11 octobre 2008 à 6 h 07 min
  • grepon le texan Répondre

    "….des abondants commentaires de Grepon le Texan que les Etats-Unis étaient un pays de Cocagne, où tout fleurait bon la liberté…."

    Du coup, je crois que je vais m’acheter demain une belle Sig-Sauer p250 flambante neuve en 9mm avec "threads" pour silencier, et le kit de conversion en en .357 Sig pour le port quotidien.   Essayez ca n’importe ou aillieurs sur la planete, en tant que ce "citoyen" "libre".

    11 octobre 2008 à 5 h 28 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités"   09 10 08

    Et si OBAMA était élu s’interroge  – nous interroge – avec inquiétude Guy MOLLIERE. Que le professeur d’université auteur et traducteur émérites d’ouvrages me permette de lui répondre de façon lapidaire :

                   CE SERAIT LA FAUTE A … George W.BUSH, à ses conseillers et aux néoconSS qui auront, par leur aventurisme et leurs résultats désastreux, dégoûté un électorat sans doute majoritairement (de peu !) "républicain" de voter pour le "ticket" McCAIN/PALIN !

    – Le président sortant et les néoconSS sont responsables de deux guerres aussi stupides et coûteuses (en hommes, en matériel et en milliards de dollars) qui ont conduit les ETATS-UNIS dans un effroyable bourbier  – que dis-je ? dans deux effroyables bourbiers – dont ils ne savent comment se tirer sans perdre la face.

    – Ce même président sortant et ses conseillers sont également responsables de n’avoir pas vu venir le "tsunami" financier qui,né aux Etats-Unis se répand à travers toute la planète et reviendra immmanquablement en 2009   – si de véritables mesures ne sont pas prises au plan international –   comme par une sorte d’effet boomerang vers son épicentre.

    Responsable(s), mais pas coupable(s), penseront sans doute les indéfectibles soutiens d’un président qui, comme l’imagine Guy MILLIERE pour Husseyn Barack OBAMA, n’a pas – n’avait pas – lui-même l’étoffe d’un Président.

    Alors, Guy MILLIERE peut toujours essayer de refaire l’Histoire, ou de jouer les Geneviève TABOUIS (voir "Google" pour ceux qui n’ont pas connue cette indéboulonnable journaliste qui sévissait jusqu’à un âge fort avancé sur "RADIO-LUXEMBOURG" !), en nous dressant un tableau apocalyptique de l’APRES-BUSH, Husseyn Barack OBAMA(1) pourra être élu (ce qu’à Dieu ne plaise !), il ne fera pas plus de dégâts que son protégé George W. BUSH, tout comme on peut imaginer, n’en déplaise à l’ami Pierre LANCE, que Marie-Ségolène ROYAL n’aurait pas fait pire que son protégé Nicolas SARKÖZY et sa belle Carla !

    Et, comme le laisse entendre le Président du Think tank qu’est l’Institut Turgot, le décrit,  la planète continuera à se porter de mal en pis mal  – pas seulement à cause des effets de serre – tant que les Etats-Unis, sous la pression d’un Chef d’Etat digne de ce nom :

        – Primo : n’auront pas remis d’ordre dans la manière de gérer leurs finances, dans les diverses spéculations  – boursières, immobilières ou autres – et réussi à faire que les Américains et l’Amérique s’arrêtent à coups d’emprunts.

       – Secundo : ne cessaront pas de se mêler des affaires des autres pays. A commencer par ceux qui ne sont pas des modèles en matière de démocratie et de droits de l’homme. Notamment, en supprimant la CIA qui est, depuis des lustres, à l’origine de la plupart des coups fourrés qui se produisent ici ou là. Particulièrement depuis la chute du Mur de Berlin !

       Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) il est à craindre surtout qu’OBAMA ne soit une marionnette entre les mains de ses principaux bailleurs de fonds, tels Warren BUFFET et George SOROS, tout comme Franklin D. ROOSEVELT l’avait été, au lendemain du krach de 1929, entre les mains des financiers qui l’avaient sauvé de la failitte et du déshonneur ! Ce serait d’ailleurs un bizarre signe du destin que de voir deux "démocrates"  – d’abord ROOSEVELT, ensuite OBAMA  –   être élus en "sauveurs" après un énorme "krack", comme si, derrière ces "kracks", des mains invisibles les avaient provoqués délibérément. Il serait intéressant que le fin connaisseur des Etats-Unis qu’est assurément Guy MILLIERE, sorte de ses imprécations habituelles et de son entêtement à soutenir BUSH junior pour se pencher sur la question. Il pourrait commencer par lire utilement  les ouvrages de David ICKE. Ceux-ci dépassent largement ceux d’un Daniel PIPES

      

     

    10 octobre 2008 à 15 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    @grutjack

    Il est extrêmement difficile d’expliquer à une personne cruelle qu’elle est une personne cruelle, car son niveau de conscience est extrêmement bas, d’où sa grande difficulté à comprendre la finalité de ce qu’on lui enseigne

     

    10 octobre 2008 à 7 h 53 min
  • nicolas bonnal Répondre

    on rigole, retournez voir Miami Vice : le reaganisme etait déjà une canaillerie.

    C Prime et châtiment. Et que les néocons écoutent les bonnes paroles :

     

    If you could see my mind, if you really look deep, then maybe you’ll find
    That somewhere there will be a place, hidden behind my comedian face
    You will find somewhere there’s a house, and inside that house there’s a room
    Locked in the room in the corner you see
    A voice is waiting for me, to set it free, I got the key, I got the key
    Voices, I hear voices
    In my head the voice is waiting, waiting for me to set it free
    I locked it inside my imagination, but I’m the one who’s got the combination
    Some people didn’t like what the voice did say
    So I took the voice and I locked it away, I got the key, I got the key
    Voices, I hear voices, voices, I hear voices
    Chorus:
    Don’t look back, look straight ahead, don’t turn away, then the voice it said
    Don’t look back, yesterday’s gone, don’t turn away, you can take it on
    (Solo)
    Voices, I hear voices, voices, I hear voices
    (chorus repeats 3x)
    Voices, voices, voices, voices – don’t look back
    Voices, voices
    (chorus repeats 2x)…

    Russ Ballard Voices lyrics

    10 octobre 2008 à 5 h 37 min
  • KAMEL CETIN Répondre

    C’est assez incroyable ce systeme  qui laisse passer les commentaires au hasard façon roulette russe, je ne vais pas m’emmerder à poster quoi que ce soit tant que ce ne sera pas réparé. Ca vous fera des vacances…

    10 octobre 2008 à 5 h 01 min
  • Aregundis Répondre
    A Laudance,
    Je vous sais gré de votre long article très bien charpenté. Nous avons sur différents sujets des opinions convergentes.
    Comme un certain pédégé de Vivendi, alias J2M, commentant la catastrophe du 11 Septembre, Guy Millière semble vouloir nous dire : « Nous sommes tous citoyens américains ». Sa vision idéaliste de la grande démocratie américaine, j’oserais dire jeffersonienne, comme les figures cyclopéennes des grands fondateurs sculptées dans le roc du Mont Rushmore ; cette vision là m’est certes infiniment sympathique. Chez l’ami Millière, c’est le cœur qui parle, plus sans doute que la froide analyse des choses que la situation présente requiert. C’est peut-être ce qui le conduit à des pronostics erronés en matière de prévision électorale. Qui ne se trompe jamais lui jette donc la première pierre. Errare humanum est. Je pense qu’on aurait tort de lui en faire grief. Le tort de Guy Millière, c’est d’aimer les États-Unis, c’est d’être politiquement minoritaire dans un pays très largement obamaniaque. Guy Millière est un homme de cœur et non une pythie.
    Pourtant, il faut bien le dire, et le reconnaître, ce sont et bien bel des financiers américains guidé par l’appât de l’argent facile, obéissant à des réflexes moutonniers quasiment pavloviens, donc irrationnels, encouragés par des gestionnaires de fond de pensions exigeant des rendements déraisonnables, qui sont les responsables de cette banqueroute. Et c’est bien, sauf erreur, Alan Greenspan, président de la FED, qui voulant relancer le marché immobilier, à déclenché le mécanisme infernal des subprimes. L’économie mondiale en ressent les conséquences. Quand la locomotive de l’économie heurte un obstacle, ce sont les wagons de queue qui sont les plus secoués.
    Que les nostalgiques du collectivisme et du tout État dans notre vieille Europe se reprennent à rêver à leurs vieilles chimères anticapitalistes n’a rien qui puisse surprendre. Cela fait 150 ans que les marxistes prédisent pour demain matin la fin du capitalisme. Or, le capitalisme, dans sa fonction économique vitale, n’est pas en cause. C’est son volet financier, spéculatif, erratique, livré au seul arbitraire des traders et autres prédateurs, qui pose de sérieux problèmes à l’échelon bancaire. Mais je pense comme vous que les États-Unis ont les ressources morales, civiques et financières pour reprendre leur économie en main.
    Pour notre part, il paraît probable que nous entrons dans une période de vaches maigres.

    A Guy Milière,
     Je ne sais pas s’il faut redouter l’élection de Barack Obama. Ce n’est pas tant sa personne qui me semble en cause. Riche, influent, il appartient sociologiquement à l’upper class, à une élite noire intégrée au système et qui se soucie peu de chambardement. Plus inquiétant est le soutien que lui apportent les « liberals » (1) – si l’on veut bien se souvenir du Black-Power de sinistre mémoire – et certaines mouvances radicales noires dont l’idéal démocratique n’est peut-être pas le souci principal. Mais ce ne sont pas des choses à dire.
    C’est pourquoi  j’ai été censuré dans le forum de l’hebdo Le Point pour avoir émis des doutes à ce sujet. J’avais en effet – exemples historiques à l’appui et panel de composition sociologique et ethnique des États-Unis pris aux meilleures sources – fait observer que pas un seul gouvernement africain depuis les indépendances, ni d’autres États comme Haïti, le Libéria ou le Sierra Leone, dirigés par des Noirs depuis deux siècles, non seulement n’étaient pas devenus des démocraties mais ont au contraire sombré dans l’anarchie et la barbarie précoloniale. J’indiquais aussi que L’Afrique du Sud est en train de devenir un coupe-gorge. Item de l’Etat de droit dans les républiques dites bananières d’Amérique centrale. Et je déduisais de tout cela que la proportion croissante des populations négro-hispaniques aux États-Unis ne constituait pas une garantie gravée dans le marbre de la démocratie chère aux fondateurs de la grande république. Ce n’était de ma part qu’une simple observation des faits. Elle n’a pas plu aux cerbères de service. Politiquement correct oblige. J’ai été sabré aussi pour avoir osé contredire le grand sachem Bernard Henri Lévy au sujet de Sarah Palin. La presse, prétendument libre, a ses vaches sacrées intouchables. Mais je ne souhaite pas entrer plus avant dans ce débat.
     
    A Marc, au sujet du Viêt-Nam.
    Ce que vous dites est un peu l’histoire du verre à moitié vide opposé au verre à moitié plein. Sans doute la guerre du Viêt-Nam a été un échec politique (en 1975 comme vous faîtes bien de le préciser). Mais pour qui ?  Pour le monde libre, d’abord. Si les USA n’ont pas réussi à empêcher le Viêt-Nam de devenir un goulag asiatique (selon la sombre prédiction de Soljenitsyne) (2), au moins ont-ils empêché – selon la théorie des dominos que vous citez – que d’autres pays s’enfoncent dans le glacis communiste.
    Qui a gagné en définitive ? La Chine communiste est devenue capitaliste depuis Deng Xiaoping et le Viêt-Nam est en train de s’engouffrer à toute vitesse dans la brèche et s’ouvre à l’économie de marché et aux capitaux de l’ennemi « impérialiste ». Donc, avec le recul, on peut juger que c’est le verre à moitié plein qui a gagné.
    Qui peut savoir aujourd’hui, à propos de la guerre en Irak, si l’Amérique de G.W. Bush a eut tort ou raison d’envahir l’Irak ? L’Histoire le dira… Le fait est qu’on peut avoir avec le monde asiatique – et qu’on a eu avec l’Indochine – à la fois des différents idéologiques et des affinités culturelles certaines. Avec le monde arabe on a, en plus des oppositions politiques, des différences religieuses et culturellesqui me paraissent inconciliables et irréductibles. Là, gît la différence.
    (1) Liberal, aux États-Unis, veut dire de gauche radicale et d’extrême-gauche.
    (2) C’était sur le plateau d’Apostrophe le 11 avril 1975.  

    10 octobre 2008 à 1 h 11 min
  • grutjack Répondre

        J’avais cru comprendre, grâce à la lecture assidue des articles de Guy Millière et des abondants commentaires de Grepon le Texan que les Etats-Unis étaient un pays de Cocagne, où tout fleurait bon la liberté. Mais sans doute avais-je mal lu (devrais-je changer de lunettes ?) La brutale crise financière a contraint le cher Professeur et son disciple préféré à nous faire une épouvantable révélation : depuis une trentaine d’années, les Américains sont mis en coupe réglée par une bande de bolchéviks déguisés en démocrates. Mais ce qui me stupéfie , ce qui me plonge dans une véritable angoisse métaphysique, c’est l’avertissement de Grepon : la prochaine élection présidentielle n’est pas seulement un choix entre les successeurs de l’admirable administration Bush et les attardés du socialisme, c’est un combat "du bien contre le mal", de Dieu contre Satan. Alors il y a urgence. Et j’ai une modeste proposition à faire au Président Bush (Millière et Grepon voudront bien transmettre) George W. a encore le temps de sauver son pays et le monde civilisé : il doit suspendre la Constitution, établir une dictature militaire provisoire et faire fusiller tous les parlementaires démocrates sans exception. Alors, le Marché "qui a toujours raison", débarrassé des voyous et des saboteurs, se redressera de lui-même et la Bourse sera de nouveau florissante de par le monde. Les gros spéculateurs pourront reprendre leur indispensable travail. Bush remettra alors en vigueur la Constitution et organisera enfin une véritable démocratie républicaine et ploutocrate. L’Amérique sera de nouveau prospère et le monde respirera. Alors Bush, couvert de gloire, après huit années merveilleuses, pourra enfin prendre un repos bien mérité et céder la place à un successeur digne de lui.

    9 octobre 2008 à 19 h 33 min
  • grepon le texan Répondre

    "M.MILLIERE  a bien affirmé que les démocrates étaient responsables de la fin lamentable de la guerre du Vietnam.

    Or les républicains ont occupé la présidence de mars 1969 à mars 1977. "

    ==>  L’Amerique ne se resument pas au seul Executive Branch.  Il y a aussi un machin qui s’appelle "Congress", avec un "House" et un "Senate", tout plein de politiciens de divers allegiances politiques, genre Democrat ou Republican.  C’est les politiciens du Congress americain qui ont laisse tombe le Vietnam du Sud.  Ils ont notamment un controle sur les depenses et le budget.    Un peu comme sur le deux derniers annees, Bush a eu affaire a un House et un Senate domine par les Democrats.   Ils ont passe mais vraiment beaucoup de leur temps a essayer de faire passer des mesures pour assurer une defaite rapide le plus tot possible en Iraq.   Bush est un President Republican.  Voyez?  

    9 octobre 2008 à 18 h 39 min
  • grepon le texan Répondre

    "Ce n’est pas la question. Dans les démocraties modernes, qu’on le regrette ou l’approuve, les opinions publiques ne tolèrent plus les guerres longues et lointaines, elles ne tolèrent pas d’apparaître ou d’être en position d’agresseur."

    C’est effectivement le lecon que beaucoup =ont voulu= tire.   Mais voila encore que a l’epoque les Democrats et les medias liberale avait une controle total sur les medias, et ils ont depeint la guerre du Vietnam uniformemeent et tout les jours comme etant une defaite, une erreur, une horreur inutile, une "tragedie" etc.   Re reviens a la citation de Patton(la version George C Scott), qui veut que les americains haissent les perdants, et ils aiment des gagnants.   Ils veulent gagner.   Ce n’est pas que une frustration d’un effort long et lointain qui est le probleme, c’est aussi leur frustration quand les polticiens =empechent= ouvertment le victoire, ou le rende plus long et difficile a obtenir par une mauvaise gestion.   Ainsi, les Democrats sont le parti de la defaite.  Les Defeaticrats, si vous voulez.   Ca leur colle dessus bien.   Dans la guerre actuelle, ils est admis que Bush a perdu en popularite de par une mauvaise gestion de l’apres de la guerre en Iraq.   La guerre elle meme est devenue impopulaire pendant un temps, mais Bush a persevere a faire voter le Congress le soutien necessaire pour avoir du succes, c.a.d. "The Surge", et voila que l’opinion publique s’est re-positive sur la chose.  C.A.D. QUE LES AMERICAINS AIMENT GAGNER.  Point barre.   Les medias gauchistes, bien sur, se desinteressent totalement du succes.   Le progres de nos troupes dans une guerre ne sont pas "news."  Seulement les evenenements a la fois spectactulaire ET negative pour le l’Amerique le sont.   Les medias gauchistes operent, donc, un effet de deprime sur l’enthousiasme du peuple en cachant le progres, en cachant le succes, en demontrant au mieux signes de defaite.   De ce fait, nous ne pouvons pas savoir si la fatigue des electeurs de toute guerre longue ou dure est un constant dans l’affaire.   Prenons meme un cas contraire.  Les medias nous presente pas le fait que les troupes americains sont dans les balkans depuis ds lustres maintenant.  Le public n’est pas fatiguer de payer la note de cette occupation parceque ils ne sont meme pas au courant, pour 92% d’entre eux.    Si les medias publieaient des rapports regulierement sur le cout de cette operation, une opposition pourraient grandir, mais nous ne saurons pas.   D’aillieurs, tout cela a ete une guerre Democrat, le sorte qu’ils aiment entreprendre ou il n y a pas d’interets americains dedans, pas d’importance geostrategique ou economique, et/ou l’Amerique peut "faire du bien" de facon desinteresse.  

    9 octobre 2008 à 18 h 23 min
  • grepon le texan Répondre

    "resultats : en 1975 toute la région était communiste ; il s’agit donc bien d’une défaite ."

    Bien sur que en 1975 c’etait une defaite.  Mais voila que, avant le choix du Congress a ne plus donner leur soutien au Vietnam du Sud, ce n’etait pas encore une defaite.   La defaite a ete le choix de politiciens americains, des politiciens largement Democrat.   La mauvaise gerence de la guerre a ete aussi le fait de politiciens Democrats aux Etats-unis.    C’est leur modus operandi depuis Vietnam "courage, fuyons!".   Ils ont essaye et ils essaient encore aujourdhui a trouver moyen de de faire de la remplacement du dictature de Saddam Hussein, et la transformation de l’Iraq en pays responsable et moderisant, une defaite cuisante comme Vietnam, avec "boat people", genocides dans le voisinage(Pol Pot), et decennies de misere inutile.  

    Malheureusement pour les Democrats, ils n’ont plus le controle quasiment totale de l’information qu’ils detenaient il y a 35 ans.   Le public s’oppose a une defaite voulu en Iraq quand une sortie plus que honorable peut s’operer.  Dans l’apres heureux de ce passage dure, d’autres peuples sous dictatures du coin prendront note.   Les dictatures ont tout compris moins de 30 jours apres le lancement de l’invasion .  Par exemple un drole de dictature Lybien qui a expose son programme ADM a l’ONU pour demantelement totale "volontaire".   Qui savait pour cet activite?    C’est comme si faire serielement la guerre a des dictatures sale est un bon lecon pour les autres.   Aujourrdhui nos pensees retourne sur l’Afghanistan et le Waziristan, et nous gardons notre oeil sur le Koree du Nord, l’Iran, et….la Russie.   Obama, notre Carter II, sera une catastrophe dans la gerence de ces affaires la.   Il sera tout aussi mauvais sinon plus dans les affaires etrangere que dans les affaires domestique, mais voila que domestiquement il une opposition, et des limites places par les autres deux branches du gouvernement, ainsi que par cet autre branche non-decrit dans la constitution qui est l’enorme bureaucratie federale…le Fonctionnariat si vous voulez.   Dans les affaires etrangere par contre, ayant la main plus libre, il peut, et il va commettre une serie de conneries les plus divers et farfelus, et certainement catastrophique ici et la, soit pour l’Amerique, soit pour les peuple du coins concernes, le plus souvent les deux a la fois.

    9 octobre 2008 à 18 h 00 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<résultats : en 1975 toute la région était communiste ; il s’agit donc bien d’une défaite>>

    Et maintenant toutes ces régions soit disant communistes appliquent le capitalisme à qui mieux mieux. Cela devait donc être une "défaite à la Pyrrhus". Le Viet-Cong devait vraiment être stupide pour se battre et par la suite adopter le système de l’ennemi.

    9 octobre 2008 à 17 h 42 min
  • marc Répondre

    à GREPON

    les USA ont peut être gagné militairement mais ils ont perdu politiquement et c’est là le plus important (comme la France en Algérie)

    Ils étaient intervenu au nom de la politique de containment et pour éviter la théorie des dominos ;

    résultats : en 1975 toute la région était communiste ; il s’agit donc bien d’une défaite .

    9 octobre 2008 à 16 h 41 min
  • Emeric Répondre

    A Grepon,
    bien sûr que les Américains l’ont emporté militairement au Vietnam et en Irak. Ce n’est pas la question. Dans les démocraties modernes, qu’on le regrette ou l’approuve, les opinions publiques ne tolèrent plus les guerres longues et lointaines, elles ne tolèrent pas d’apparaître ou d’être en position d’agresseur. Après, on peut dire que c’est seulement l’opinion publique démocrate, si vous voulez, je ne connais pas bien la situation aux Etats-Unis à l’époque, mais je crois le rejet du conflit si massif qu’il transcende les partis. Mais bon, vous avez peut-être raison.

    En tout cas, politiquement c’est le nord du Vietnam qui a gagné sans occuper militairement une seule ville d’importance au sud, tout comme le FLN l’a emporté durant la guerre d’Algérie sans occuper une ville d’importance ou (même si le constat est plus mitigé) le Hezbollah a consolidé ses positions politiques au Liban grâce à l’agression d’Israël (d’ici peu il aura complètement refait ses capacités militaires). On peut être sûr qu’en Irak, quelque soit le niveau de sécurité et de démocratie installé par les Américains (pour ma part, je suis sceptique), les Etats-Unis ne peuvent plus qu’envoyer un signal de faiblesse, qu’il se retire maintenant ou dans cent ans, avec ou sans victoire militaire, tout simplement parce qu’ils seront passés pour des agresseurs immoraux et, pour cette raison politique, ne seront plus en mesure d’imposer leur objectif politique dans la région (lutte contre le terrorisme, sécurisation énergétique…).

    Si on veut sortir du résultat des armes et si on estime que la guerre est la poursuite de la politique sous une autre manière, les objectifs ont-ils été atteints? Force est de constater que l’intervention américaine au Vietnam n’a nullement enrayé la progression des communistes, au contraire. Idem pour le terrorisme international avec la guerre en Irak, idem pour la stabilité d’Israël au proche orient et idem pour le maintien de la souveraineté française en Algérie. Bref, les guerres asymétriques modernes se gagnent politiquement avant tout.

    9 octobre 2008 à 12 h 28 min
  • Bainville Répondre

    «Les démocrates, voici trois décennies, ont réussi à faire élire Jimmy Carter après avoir organisé une débâcle au Vietnam

     Il peut s’y dessiner des crispations parfois, mais elles peuvent vite prendre des colorations saumâtres de type fasciste ou national-socialiste, ainsi en Autriche voici peu. »

    1.

    M.MILLIERE  a bien affirmé que les démocrates étaient responsables de la fin lamentable de la guerre du Vietnam.

    Or les républicains ont occupé la présidence de mars 1969 à mars 1977. 

    2.

    D’autre part,l’auteur  fait semblant d’avoir peur de la réaction du corps électoral de l’Autriche, dont un tiers approuve une prise de conscience nationale face aux dérives de leur pays, dirigé comme le nôtre par une classe politique irresponsable stricto sensu.

    Affirmer que la droite nationale autrichienne est assimilable au nazisme, cela est  irrecevable, et contribue à accentuer le rôle néfaste de la Presse qui refuse aux peuples européens  le droit de défendre leur civilisation en grand danger.

    La classe politique au pouvoir organise la dissolution des nations, avec la simple mise en oeuvre du principe de non discrimination, principe mortifère pour tout être vivant.

    Gauche et droite de gouvernement sont confondues dans cette dérive, le terme" droite" est vidé de son sens,

    Ceux qui ont gardé une conscience conservatrice des valeurs sont restés à droite, simplement  parce qu’ils n’ont pas dérivé.

     

    9 octobre 2008 à 12 h 25 min
  • Jaures Répondre

    (en espérant que cette fois ci cela passera)

    Voilà plusieurs moi que, sur ce site, je m’évertue à démonter la rhétorique de Millière qui consiste à affirmer tout et son contraire avec le même aplomb pour conclure par un définitif: je vous l’avais bien dit !

    Cela m’a valu par l’intéressé, dans un de ses éditoriaux, d’être qualifié "d’archiviste myope".

    Aujourd’hui, alors que le monde selon Millière bat de l’aile, il nous fait le coup de "c’est la faute à Carter" (à défaut de Voltaire). Un peu comme si Mitterrand avait fait de René Coty le coupable du plan de rigueur de 1983 ! Qu’aujourd’hui il exprime quelques doutes est un point de départ vers l’humilité. Le chemin est encore long pour celui qui, il y a quelques mois, prévoyait que Rudy Giuliani avait de bonnes chances de battre Hilary Clinton !

    9 octobre 2008 à 10 h 28 min
  • nicolas bonnal Répondre

    vous qui êtes si malin et si républicain, expliquez moi le VERBAL CRAP du pittbull au rouge à lèvres.

     

    We like Sarah Palin; we don’t know what she is talking about. But she is the only candidate we can’t make fun of it for.

    Consider this. You will find it hard to follow. Because it is not in English; it is in Palinese:

    "That’s what I say that I like every American I am speaking with we’re ill about this position that we been put in where it is taxpayers looking to bailout, but ultimately what the bailout does is help those who are concerned about the healthcare reform that is needed to help shore up our economy, um, helping the, oh, it’s got to be all about job creation, too, shoring up our economy and, and, putting it back on the right track; so health care reform and reducing taxes and reigning in spending has got to accompany tax reductions and tax relief for Americans and trade… we have we got to see trade as an opportunity not as, a competitive, um, scary thing, but one in five jobs being created in the trade sector today, we we’ve got to look at that as more opportunity, all of those things under the umbrella of job creation, this bailout is part of that…"

     

     

    9 octobre 2008 à 4 h 17 min
  • Laudance Répondre

    Elections présidentielle américaine et fédérale canadienne obligent, je n’ai même pas eu le temps, ces derniers jours, de m’attarder sur ce blog. Mais comme je ne rate jamais l’intervention hebdomadaire de Guy Millière, je constate que, cette semaine, il a remis son ouvrage sur le métier, à savoir rétablir la vérité sur mes proches voisins américains, ce dont les Français ont grand besoin. Il a donc de la suite dans les idées, car cela fait maintenant des années qu’il poursuit cet objectif dont il a, semble-t-il, fait une priorité. Mais quel vaste programme en vérité, car il faut commencer par la France avant de se lancer à la découverte de l’Amérique.

    La vérité dévoilée par le Parti socialiste ? Elle l’obligerait tout d’abord à reconnaître que sa politique actuelle se résume à noter ce que fait ou propose la majorité et à se déclarer contre. C’est simple et c’est tout, sauf à mentionner les incantations de la nouvelle pythie qui ne fait plus rire mais pitié. Elle passerait aussi par l’aveu qu’en plus des hold-up commis dans les milieux de l’éducation et de l’information, le PS a détourné la sémantique à son profit, afin de stigmatiser les autres partis et de mieux attraper les nigauds attirés par l’emballage.

    En effet, sous l’étiquette de « progressiste », ce parti archaïque, toujours pas débarrassé de ses vieilles lunes marxistes-léninistes, est le plus conservateur qui existe, étant donné qu’il a intérêt à ne rien voir changer car, dans le cas contraire, il perdrait ses derniers clients potentiels (les assistés) et mécontenterait les survivants parmi ceux dont il a fait des privilégiés de son système (fonctionnaires, enseignants, etc). Sans parler du fonds de commerce de ses dirigeants plus intéressés par l’argent que les capitalistes qu’ils dénoncent et… qu’ils sont !

    La vérité exposée par la droite ? Il lui faudrait déjà avouer qu’elle n’est pas prête à respecter les critères européens en ce qui concerne les déficits devenus habituels et que Bruxelles a bon dos, tout comme la Banque Centrale Européenne, afin qu’elle puisse fuir ses responsabilités. Elle devrait aussi reconnaître que la crise financière actuelle n’est nullement la cause du marasme hexagonal, car il est bien antérieur à celle-ci et la progression de sa dette constatée depuis longtemps. Elle n’est d’ailleurs pas près de s’arrêter, ce qui lui donne la possibilité d’asséner une autre vérité selon laquelle la dette va encore augmenter.

    Tout cela à cause de la gestion catastrophique de la gauche qui a précédé la droite au pouvoir ? Oui, pour une bonne partie. Mais cela n’exonère nullement cette dernière qui a laissé faire et qui a fait preuve de lâcheté en accompagnant la dégringolade du pays au lieu de l’enrayer. Complexée à tort devant des matamores et engoncée dans ses contradictions par rapport au libéralisme qu’elle n’a jamais pratiqué, elle n’a donc pas interrompu la chute en question. Le clamer serait enfin parler vrai. Mais il resterait à passer de l’état des lieux aux mesures à prendre et, surtout, à appliquer !

    La vérité étalée dans les médias ? Alors là, ne rêvez pas, car elle ne les intéresse pas, seule LEUR vérité étant imprimée par les marchands de papier et mise en images par les journaux télévisés. C’est la vérité d’une corporation qui, dans les coulisses du pouvoir, s’est enivrée du parfum de celui-ci et y a pris goût au point de le vouloir quel que soit le prix des compromis(sions). C’est ainsi qu’à force d’y croire, à défaut de l’avoir, elle s’imagine le partager avec ceux qui ne cesseront jamais de l’utiliser en échange de bons (?) procédés.

    Quant aux « grands » animateurs des « grands » débats aux heures de « grande » écoute, ils devraient se déclarer drogués à l’audimat et à la vanité. Il leur faudrait aussi expliquer le choix de leurs invités basé sur le message qu’ils veulent eux-mêmes délivrer ou pour se faire mousser. Loin de rechercher une quelconque vérité, ces prétentieux, souvent précieux ridicules, utilisent toutes les ficelles du métier pour asseoir leur propre notoriété et empêcher les gens de respirer autre chose que l’air du temps et de penser autrement.

    Malheureusement, il ne s’agit-là que de quelques exemples choisis dans une longue liste. Sans la rendre exhaustive pour autant, j’y ajoute toutefois l’immigration transformée en invasion, la protection de maints dictateurs à commencer par celle de Saddam Hussein et l’implication de la France dans le génocide des Tutsis au Rwanda car, dans l’ordre des vérités à dire aux Français, il en est qui demandent plus que d’autres à être révélées. Dans un pays dont les caisses sont vides et les statistiques souvent arrangées, afin de dissimuler la réalité des chiffres comme, par exemple, ceux d’une natalité déséquilibrée, Guy Millière n’est donc pas au bout de ses peines.

    Voilà pour la France. Mais que dire alors quand on aborde la question américaine ? Des tas de choses en vérité.  C’est la raison pour laquelle, au-delà des vérités que j’ai évoquées plus haut, je vais lui emboîter le pas sur ce sujet-là. En effet, quitte à me répéter, voire à enfoncer une porte ouverte, je tiens à rappeler aux lecteurs de ce blog que toutes les « informations » concernant les USA sont toujours à prendre avec les réserves d’usage, si pas avec des pincettes, dès l’instant où elles ont été traitées par les médias français. C’est comme avec celles en provenance du Moyen-Orient par le biais de l’AFP dont l’officine palestinienne est installée à Jérusalem.

    Quitte à vous faire l’injure de vous mettre une évidence sous le nez, il ne faut jamais oublier que les Etats-Unis d’Amérique et leurs 300 millions d’habitants ont la taille et la diversité d’un continent, dont l’observation nécessite un recul bien plus grand qu’un regard à travers le bout de la lorgnette, qu’une comparaison faite à la mesure des pays européens. Pour ma part j’habite à 130 kilomètres de la frontière de l’état du Maine, mais à cinq mille de Los Angeles. Cette précision pour vous dire quoi ? Que ce pays est immense au point que certains parmi ses citoyens sont plus éloignés les uns des autres que les Lapons des Andalous ? Oui, à toutes fins utiles. Mais surtout pour mettre en évidence le fait qu’il y a plus de différences entre un résident du Montana et un New Yorkais qu’entre un Chti et un Marseillais.

    Quand on parle des Américains, il ne faut donc pas se comporter comme les envoyés spéciaux et correspondants permanents des chaînes de télévision et journaux français, c’est-à-dire les englober dans une seule et même vision née à Washington ou à Manhattan. Malheureusement, c’est ainsi que font les marionnettes dont Paris tire les ficelles et qui ne connaissent des USA que leurs alter ego rencontrés dans les salons. Il s’ensuit que ces derniers, gauchos comme il se doit au sein de l’intelligentsia américaine, inculquent aux premiers, issus du même milieu européen, leur propre vision du reste de l’Amérique.

    Il coule ainsi de source que cette vision déformée par le mépris d’une minorité d’intellectuels autoproclamés pour la majorité qui forme le pays réel, convient parfaitement aux journalistes français, trop heureux de véhiculer ce portrait négatif brossé par leurs honorables confrères et de forcer, si nécessaire, le trait utilisé par ceux auxquels ils sont unis par idéologie. Dans ce cas, le reportage aura tout pour plaire dans les hautes sphères parisiennes et même à tous les étages d’une société parfaitement conditionnée. Mais au risque de passer pour un mauvais coucheur, je m’inscris en faux contre ces lavages de cerveaux car, sans être un paradis, loin s’en faut, les Etats-Unis valent largement plus que ceux décrits par les images et les écrits.

    N’en déplaise aux phares de l’humanité (suivez mon regard), qui ne sont souvent que de simples réverbères, voire des bougies, les Américains ne sont pas noyés dans un épais brouillard par rapport aux Européens qui, selon leurs plus éblouissantes lumières, vivent dans la sublime clarté que leurs pensées diffusent à longueur de journées. Certes, il y a des différences marquées, parce que, tout comme au Canada surtout anglophone, l’enseignement est différent, l’aspect pratique étant privilégié en Amérique, alors qu’en Europe le cheminent demeure plus théorique. A l’arrivée, il est donc stupide d’émettre un jugement de valeur, d’autant plus que, jusqu’à nouvel ordre, les Américains n’attendent pas après les Européens pour mener leurs affaires à bien.

    Toujours est-il que ce contexte est propice à l’apparition de « surprises » comme celle née à l’occasion du récent débat entre Joe Biden et Sarah Palin. Je l’ai bien sûr suivi en direct et je l’ai trouvé équilibré entre deux personnalités pourtant très opposées. Mais ce n’est pas d’eux que je veux vous entretenir aujourd’hui, car il m’importe davantage d’attirer, encore une fois, votre attention sur les médias. A ce propos, vous avez sûrement remarqué que de nombreux journalistes se léchaient déjà les babines à l’idée que Sarah Palin serait ridiculisée ce qui, malheureusement pour eux, n’est pas arrivé étant donné que le « pitbull avec du rouge aux lèvres » a tenu la dragée haute à un sénateur expérimenté.

    Conclusion ? Une fois de plus, les faiseurs d’opinions avaient pris leur désir pour la réalité ou plutôt avaient clairement affiché leur souhait. Ils sont évidemment coutumiers du fait au point qu’ils devraient se méfier après s’être si souvent trompés.  Seulement voilà : chassez le naturel et il revient au galop. Alors cela ne changera pas de sitôt. Ils continueront, par exemple, à ressasser leur refrain concernant le déclin irrémédiable de l’empire américain, sans jamais préciser qu’en l’évoquant ils n’expriment nullement une crainte, mais bien l’objectif poursuivi par leur idéologie. Rien que d’y penser les fait b… ! Pardon, j’ai failli être grossier. Alors, disons qu’ils entrent en transe.

    Certes, à l’échelon des cinquante états, les difficultés ne manquent pas aux USA et la crise financière actuelle en est une de première grandeur dont on ignore encore l’ampleur des retombées. Mais au-delà de l’importance d’un problème ou d’un danger, l’essentiel réside dans le potentiel que l’on possède ou pas pour le résoudre ou l’affronter. Il passe par la faculté de l’identifier, de l’évaluer, de s’y adapter, de se mobiliser et de réagir, celle-ci faisant partie des principales qualités américaines, contrairement à la plus grande force européenne qui est, depuis trop longtemps, celle d’inertie. Je suis donc moins inquiet pour les Etats-Unis d’Amérique, dont les capacités de réaction demeurent vives, que pour l’Europe désunie et aboulique.

     

     

     

    9 octobre 2008 à 0 h 28 min
  • grepon le texan Répondre

    "de même sur le viet nam , accuser les démocrates est stupide : une fois qu’ils y étaient ,la grande erreur a été la vietnamisation du conflit ; la 2eme erreur le bombardement du cambodge qui a permi la radicalisation des cocos cambodgien et la montée en puissance des kmehrs rouges avec les suites que l’on sait ."

    Le probleme avec cette histoire re-invente des choses, c’est que les Etats-Unis ont gagne…oui…tres clairement gagne..la guerre au Vietnam.   Nous etions deja tres tres largement sorti de ce pays au moment ou les helicos partait de l’embassade.  Entre temps, c.a.d. entre la victoire militaire ecrasante et la defaite quelques annees plus tard, les Democrates au Congres ont laisse tombe le Vietnam du Sud par degout du regime.   Un peu comme Carter avec le Shah d’Iran, le regime du Vietnam du Sud ne conformaient a leur ideaux.   La decision de Nixon de sortir largement les militaires americains du conflit a ete en parti merci au pouvoir mediatique des trois chaines tele du moment.   Il n y avait pas la concurrence mediatiques a l’epoch que nous avons aujourdhui, merci a la deglementation(fin du "Fairness Doctrine"  et aux  technolgies, commes le cable, satelite, et la marche du temps.   Voyons, il  y a un moment cles de la guerre du Vietnam qui s’appellait "The Tet Offensive".   Militairement, c’etait un catastrophe on ne peut plus totale pour le nord.   Mais a la tele americain, Walter Cronkite, LE PPDA de l’epoch, mais au carre ou au cube, a declare que la guerre a ete trop clairement perdu.   Alors, c’etait vrai.   Ce n’est pas si longtemps que ca que les "Anchors" du "news" ont  ete considere par le grand public etant les hommes les plus fiables qui soit.    Aujourdhu les Dan Rathers sont revele pour ce qu’ils ont toujours  ete depuis longtemps,  plein de biais propre a eux et leur proches.    Pour ce qui en est de l’entree des  Etats Unis dans cette guerre, et la mauvaise gerence, remarquons tout de meme que c’etait JFK puis Johnson, tous  les deux Democrates.   Ce dernier "micro-managed" les generaux de facon terrible, mettant des cibles de performance comme les comptes de "kills" etc au dessus des logiques de ceux qui savent livrer la guerre.   Le degout du public avec une guerre mal-geree grandissait.    Voyons aujourdhui avec le cas Iraq.    Comme disait Patton, les americains aiment les gagnants.  Ils haissent les losers.   Ils n’ont pas le temps pour des  losers ou autres perdants.    Petreus a montre que l’Irak pouvait etre gagne, et le public a change d’avis sur l’interet de faire la distance dans ce pays, de ne pas laisse derriere un bordel terrible, une defaite, des genocides et reglements de comptes terribles, avec une dictature minable comme cerise sur le tout.  

    8 octobre 2008 à 23 h 00 min
  • Emeric Répondre

    Que les critiques ne soient pas trop durs: pour la première fois, Millière s’abstient (partiellement) de prédiction. On a donc raison d’estimer que tout homme peut se rédimer! Halleluia! Mais la force des faits a peut-être eu cette fois raison de l’acharnement idéologique…?…

    8 octobre 2008 à 21 h 32 min
  • grepon le texan Répondre

    "Les retraités américains vont avoit trois mille  milliards de dollars en moins à croquer et il faut en féliciter le libéral-monétarisme de Greenspan, Bernanke et consorts… et les néocons bien sûr"

    Non, la bulle qui vient de s’eclater est presque entierement le fait des politiciens democrates, qui l’ont gonfle de l’argent par voie de Fannie et Freddie.   Bush, tout plein de Republicans, et McCain ont decrie les risques systematiques decuplee par les pratiques irresponsables de Fannie et Freddie.   Ils ont propose legislations et reglementations maintes fois, pour etre oppose par de puissants Democrates au Congress et suffissament de Republicans pour que rien n’a ete fait.   Fannie et Freddi ont fait pleuvoir l’argent et les lobbyistes sur le Congress.  

    Comme expliquait McCain lors des debats il y a quelques heures, Obama a etait le deuxieme receveur d’argent de Fannie et Freddie de tout les politiciens des Etats Unis.   Ses copains ont profite directement, des dizaines de millions pour deux d’entre eux.  Obama n’a pas dispute cette accusation lors des debats, avec raison:  Si les Republicans arrivent a expliquer ca aux electeurs "non-decide" avant les elections, Obama est cuite. 

     Le probleme, c’est qu’il faut etre vraiment con pour ne pas avoir decide jusquici.   Economiquement parlant, c’est le bien qui s’oppose au mal dans cet election.   Le tout-passe-par-l’Etat contre la liberte economique.  Sur ce registre de l’economie dans ce cycle d’elections presidentiel:,

    soit on est du cote du mal(electeurs pour Obama),
    soit on est du cote du bien relatif(McCain/Palin font confiance dans la liberation du prive),
    soit on est con sur tout sujet ayant quelque rapport a l’economie(c.a.d. la liberte aussi).

    8 octobre 2008 à 12 h 58 min
  • marc Répondre

    Lecteur régulier du site je me permet d’intervenir pour la 1ere fois , car là c’est trop , ce n’est même plus rigolo : est ce que mr Milliere se rend compte des énormités qu’il sort à longueur d’article : dans le dernier, c’est sur c’est mc Cain qui va gagner , aujourd’hui , c’est Obama ( de plus son article est un tantinet raciste , en quoi s’appeler Barak Hussein en ferait il un allié des terroristes …. ?.

    de même sur le viet nam , accuser les démocrates est stupide : une fois qu’ils y étaient ,la grande erreur a été la vietnamisation du conflit ; la 2eme erreur le bombardement du cambodge qui a permi la radicalisation des cocos cambodgien et la montée en puissance des kmehrs rouges avec les suites que l’on sait . Et ces 2 erreurs , c’est Nixon , pas Jonhson

    ensuite , dire que Obama est socialisant montre que les repères idéologiques de Mr Millieres sont un peu perturbés ; dans ce schéma les socialistes français Strauss kahn et Lamy (Directeur de l’OMC )sont des bolchéviques …..tout cela manque de rigueur

    et dire qu’il parait qu’il enseigne …..mais est ce bien sûr finalement , on en vient à espérer que non !

    8 octobre 2008 à 12 h 21 min
  • Regis Répondre

    Ou quand on voit l’idéologie de Monsieur Milliere. Selon Popper, une idéologie est quelque chose d’irréfutable, muant pour se soustraire au verdict des faits et interpréter le monde de manière tautologique.

    Il y a quelques temps, la prophétie historique (en cela, rien ne le distingue des marxistes auxquels il s’oppose) de Monsieur Milliere : McCain sera élu. Aujourd’hui, le vent tourne, peut-être ne le sera-t-il pas. Monsieur Milliere ne peut pas avoir tort. Vite, trouver une hypothèse ad-hoc permettant de sauver la théorie, de la vacciner des réfutations de l’expérience.

    Que Monsieur Milliere dénonce l’idéologie chez les autres ne suffit pas à prouver qu’il n’y a pas d’idéologie chez lui. Les lecteurs des 4 Vérités feraient bien de s’en rendre compte.

    8 octobre 2008 à 8 h 52 min
  • david hermges Répondre

    le monde entier acclamera le bilan de george bush, de guy milliere et de ses fans. Les retraités américains vont avoit trois mille  milliards de dollars en moins à croquer et il faut en féliciter le libéral-monétarisme de Greenspan, Bernanke et consorts… et les néocons bien sûr, si économes d el’argent public.

    8 octobre 2008 à 0 h 35 min
  • grepon le texan Répondre

    "Que réserveraient de nouvelles années Carter ? Je préfère n’y pas songer…"

    Effectivement, ce serait encore pire pour le reste du monde que pour l’Amerique.   Ici nous avons toujours une population bien armee, qui garde, pour la moitie d’entre eux, des idees assez ferme sur la liberte et comment le maintenir.   Aillieurs sur la planete la dictature est plus facile a etablir, et a faire s’etendre chez les voisins.

    Pour ce qui en est des chances d’Obama, resdiscutons demain dans l’apres des debats de ce soir.   Il se peut que McCain sortira l’artillerie lourde, c.a.d. les connections d’Obama avec terroristes domestiques, precheurs raciste et anti-semite, financiers au centre meme de la crise financiere actuelle, etc.    Les Democrates sont, dans les faits, les fauteurs de cette crise.  Voyons si les Republicans arrivent a expliquer ca, et le spectre d’un deuxieme mandat Carter, aux "swing voters" dans les "swing states."    Ici au Texas il n y a plus personne qui essaient de nous convaincre.  Je peut donc  voter libertarien ou green ou ecrire "Fred Thompson" sans que ca change le resultat au Texas.   Tout se joue dans des departements cles dans les quelques etats veritablement en jeu.    Du cote Obama, dans le Ohio ou lke scrutin a deja commence ("early voting") ils ont collectionne des bus plein de SDFs pour les enregistre et les faire voter dans le meme moment.  Des gens sans addresse et sans identification photographique.

    8 octobre 2008 à 0 h 35 min

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