Étranges priorités des grands-messes sur le climat

Étranges priorités des grands-messes sur le climat

Les représentants de la « pensée unique » essayent d’interdire de parole tout climato-réaliste qui ne nie pas le réchauffement climatique, mais minimise son origine anthropique.

À ce sujet, alors que la douceur de ce début d’hiver est mise sur le compte du CO2, il faudrait interroger les habitants des pays nord-américains qui, avec un thermomètre flirtant avec les moins 50°, viennent de subir les plus basses températures de leur histoire au mois de décembre.

Mais là n’est pas le sujet de mon intervention. En laissant leur certitude aux « écolo-guerriers », je veux leur rappeler que leur « obsession CO2 » ne devrait pas être le combat prioritaire.

Je m’explique.

Les principaux gaz à effet de serre sont, dans l’ordre :

– La vapeur d’eau : il serait bien entendu ridicule de vouloir supprimer les nuages qui sont composés en grande majorité de vapeur d’eau et ça, ils l’ont quand même compris.

– Le méthane : certes présent dans l’atmosphère en quantité nettement inférieure au CO2, mais avec une puissance d’effet de serre nettement supérieure.

Ce gaz est pourtant promu actuellement, bien que, par notre dépendance au gaz produit par la Russie, il pose les problèmes que nous connaissons depuis un certain 24 février 2022.

Eh bien, nous constatons dès 2020 une prolifération de méthane dans l’atmosphère et les derniers relevés ont de quoi nous affoler :

600 millions de tonnes de méthane ont été rejetées dans l’atmosphère en 2020, en augmentation importante (+50 % par rapport à 2019).

Or ce gaz est un puissant gaz à effet de serre : 28 fois plus que le CO2 sur 100 ans, mais surtout 82 fois plus dans les 20 premières années – et l’objectif 2050 nous oblige à prendre ce dernier chiffre en considération !

Si nous voulons comparer sa nocivité, nous arrivons à 49 Mds tonnes équivalant CO2.

– Le CO2 qui, avec 36,6 Mds de tonnes émises en 2022, est donc passé en troisième position et ceci, malgré le fait qu’il ait battu un record absolu d’émission, alors qu’il était censé, avec les mesures drastiques prises à son encontre, diminuer fortement.

Il est clair que l’objectif de 55 % de diminution CO2 prévu pour 2030 ne sera jamais atteint, d’autant plus que la crise énergétique actuelle a forcé un grand nombre de pays, en premier lieu l’Allemagne, à rouvrir leurs centrales à charbon.

Ne pas oublier non plus que le fait de passer rapidement à la voiture électrique va encore aggraver les émissions de CO2, puisque le bilan carbone de celle-ci est concentré sur sa production et ne devient neutre qu’à partir de 50 000 km en moyenne, c’est-à-dire environ 5 ans après la mise sur le marché… Et, d’ailleurs, à la condition que la production d’électricité soit totalement décarbonée – ce dont nous ne prenons pas le chemin.

Nos écolos se trompent donc de combat puisqu’il est démontré que le méthane émis aura un pouvoir gaz à effet de serre 34 % supérieur à celui du CO2.

On sait également que le méthane est autrement plus dangereux pour la santé humaine que le CO2 – qui, lui, reste indispensable à la vie sur Terre, car, sans lui, pas de végétation, donc pas d’arbres qui eux-mêmes concourent à la réduction de ce CO2 !

En conclusion, il serait grand temps de reconsidérer les priorités dans la « problématique climatique », de mettre autour d’une table des personnes pragmatiques et raisonnables de tout bord, et d’utiliser les prochaines COP pour redéfinir les priorités, non pas en fonction d’idéologies dont l’histoire nous apprend les dérives, mais en fonction de la réalité du terrain – les 275 000 Mds$ prévus d’ici 2050 le méritent amplement et doivent être utilisés en vue d’un unique objectif : EFFICACITÉ !

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Comments (1)

  • Laure Tograf Répondre

    C’est curieux, mais à chaque fois que je vois un portrait de dame Rousseau – la déconstructrice – je ne peux m’ empêcher de me remémorer de vieilles bandes dessinées pour enfants dont les personnages étaient représentés par des animaux. Parmi eux, une oie nommée “Guss” dont le profil pourrait presque se juxtaposer avec celui de la castratrice. Comme quoi… Mais “Guss”, elle, était sympa.

    11 janvier 2023 à 1 h 27 min

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