Faut-il craindre la Russie de Vladimir Poutine ?

Faut-il craindre la Russie de Vladimir Poutine ?

Pour répondre à cette question, pour comprendre la politique étrangère russe, il faut discerner ses orientations conceptuelles.
À la différence de la France, où la Révolution de 1789 reste une référence, la Russie a rompu les ponts avec la Révolution de 1917. Elle a retrouvé le drapeau impérial et l’aigle des Romanov. Le président Poutine lui-même voue aux révolutions une haine qu’il ne dissimule pas. Les principes qui orientent sa politique étrangère doivent être recherchés dans l’histoire de l’empire russe d’Ivan III à Nicolas II.

Le peuple russe est un peuple pacifique, souvent victime et non prédateur. Il a été asservi par les Mongols, puis a subi maints envahisseurs : Lituaniens, Polonais, Suédois, Tatars, Fran­çais, Allemands. Plus qu’aucun autre, il aspire à la sécurité.
Ce désir de sécurité a conduit ses dirigeants à constituer, au fil des siècles, un glacis protecteur. La Russie n’a jamais eu de colonies. Aujourd’hui, elle n’entend plus imposer au monde le marxisme-léninisme, ni aucune autre idéologie.
Quand, jadis, la Russie s’est mêlée des affaires européennes, elle l’a fait avec sagesse. L’in­fluence modératrice d’Alexan­dre Ier sur le Congrès de Vienne a assuré un siècle de paix à l’Europe.

Depuis Ivan III qui a libéré les Russes du joug mongol, Michel III qui chassa les Polonais, Alexandre Ier qui vainquit Napo­léon, l’esprit de défense du peuple russe s’est forgé autour de la fierté nationale, de la religion, de l’amour de son sol.
Rien de nouveau sous le soleil russe : Vladimir Poutine joue des mêmes ressorts. Après l’humiliation de la désagrégation du pays à l’ère Eltsine, il rend aux Russes leur fierté de citoyens d’un pays puissant.

Quand, en Europe de l’ouest, les armées sont marginalisées, l’armée russe reste un élément essentiel de l’identité nationale. Poutine s’emploie à lui redonner sa puissance. Il prévoit de lui accorder 600 milliards d’euros en 10 ans. En 2011, cependant, les dépenses militaires russes ne représentent que 5 % de celles des USA.

La politique étrangère russe présente une grande analogie avec la doctrine Monroe : chacun chez soi
. Elle ne reconnaît pas l’unité politique du monde. Elle tient que l’ordre international repose sur une répartition de la terre entre les principales civilisations, sur une pluralité de grands ensembles constitués autour de puissances majeures. Entre eux s’établit un équilibre auquel il faut toucher le moins possible. Une terre ainsi divisée de façon sensée et équilibrée serait plus propice à la paix qu’une association onusienne de 193 États, dont la plupart n’ont aucune influence.

Poutine s’oppose à un mondialisme qui attise les conflits plus qu’il ne les apaise
. Il dénonce l’hypocrisie d’une politique américaine d’hégémonie justifiant son interventionnisme par des raisons morales.

La Russie entretient 50 bases militaires hors de son territoire, mais uniquement dans les zones que Moscou considère comme sa sphère d’influence. Elle ne participe pas aux opérations onusiennes. Elle ne reconnaît pas le droit d’ingérence, fût-il humanitaire.
En revanche, Moscou n’accepte pas les interventions étrangères dans sa zone d’influence, n’admet pas que les USA et l’Eu­rope, à travers des institutions internationales, dictent leur jus gentium au monde et ne respecte pas le jus intergentes.
Poutine est exaspéré par l’hostilité des politiquement corrects européens ou américains qui ne comprennent pas que son autoritarisme est légitimé par le soutien populaire.

Attaqués sur le terrain de la démocratie, les partisans de Poutine ont beau jeu de critiquer les Occidentaux : « Notre Russie est plus démocratique qu’une Europe sous la coupe d’une oligarchie cooptée… »

Malgré de solides atouts, l’avenir de la Russie est compromis par deux faiblesses : le déclin démographique et la corruption.

Le président Poutine sera-t-il capable de redresser la barre et de nous conserver la Russie forte dont l’Europe a besoin ? Nous pouvons l’espérer, car sa personnalité, telle qu’elle se révèle à travers sa vie privée, inspire confiance : bon père et bon époux, pieux, sobre, sportif, patriote, respectueux de la tradition russe…

Ni la Sainte Russie, ni son président ne présentent un danger pour l’Europe, ils contribuent à sa défense et, à certains égards, peuvent constituer une référence.

Jean du Verdier

Général (2S)
de l’Armée de l’Air

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Comments (11)

  • Jean BERNARD Répondre

    Que de manichéisme imbécile. La Russie nouvelle n’est plus l’Union soviétique ni la Russie Elstinienne, et ses comptenteurs devraient avant de régurgiter les sotises de la presse officielle aller séjourner en Russie. Certes ce n’est pas encore le Paradis, qui d’ailleurs n’est pas sur terre, mais une société en pleine mutation. Je fréquente la Russie depuis 20 ans et j’ai vu son évolution et des Russes depuis 37 ans et je puis témoigner de son évolution tout en gardant son âme et son histoire. Il faut être "ignorant" ou complice de l’impérialisme anglo américain pour écrire quelques commentaires que j’ai lu ici. Il est vrai que selon ND de Ponmaint, "les Français parlent de tout sans rien savoir et croit savoir sans rien apprendre. Nom Monsieur, l’anti américanisme n’est pas primaire, il est une réaction contre le mal.L’impérialisme yankee ne peut pas supporter la Renaissance de la Russie, que pour l’instant seul Poutine est capable de réaliser. Zioganov lui l’a bien compris puis qu’il se rapproche du gouvernement Medvedev. Vive l’alliance France Russie. Jean BERNARD

    15 mai 2012 à 12 h 39 min
  • Sauveur Suprême Répondre

    La Russie est une vraie dictature "dure", gérée par un pouvoir mafieux.

    Elle a face à elle les démocraties "molles" de l’Europe. Cette situation, à elle seule, constitue une menace potentielle: toute dictature est plus ou moins tentée d’avoir recours à la force militaire (ou aux pogroms, n’en déplaise au chasseur de juifs @quinctius).

    Il est pathétique de voir un haut gradé militaire écarter d’un revers de main ce risque potentiel.

    18 avril 2012 à 8 h 57 min
  • Anonyme Répondre

     

    @ Quinctius:

    je ne suis pas un russophobe primaire (bien au contraire. J’ai décidé d’apprendre le russe et de visiter le pays, je connais bien l’alphabet et la grammaire, j’ai encore un peu de mal avec le vocabulaire ^^. J’ai hâte d’aller y retrouver des amis de l’université), je prône une politique amicale à leur encontre, tout comme pour les Etats Unis. Mais j’en ai assez de cette russolâtrie, motivée presque uniquement par un anti américanisme de souche gaulliste et communiste.

    Les gens pensent que le nationalisme russe nous sauvera de l’islamisation et du capitalisme (a-t-on besoin d’être « sauvé » du capitalisme ?). Or la Russie applique la realpolitik. Elle a des relations étroites avec des pays qu’un conservateur français exécrerait. La Russie n’a jamais dans l’histoire été un allié de la France fiable et digne de confiance.

    S’il y avait des souvenirs de pogroms, ça ne ferait que confirmer ce que je dis au sujet du prétendu « pacifisme » des Russes.

     

    Cordialement,

    Nathaniel

    17 avril 2012 à 16 h 40 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Nathaniel

    la slavophilie du général n’est rien en comparaison de votre " russophobie " .  n’ y aurait il pas derrière tant de haines des souvenirs de pogroms ?

    16 avril 2012 à 10 h 22 min
  • Anonyme Répondre

    Je n’ai jamais lu un tel flot d’imbécilités, même chez les pires russôlatres de fdesouche ou E&R.

    "la Russie a rompu les ponts avec la Révolution de 1917". Ah bon? Le type n’est jamais allé en Russie lors d’un anniversaire de la Révolution ou de Staline.

    "Le président Poutine lui-même voue aux révolutions une haine qu’il ne dissimule pas". Oui, c’est sûr, lorsqu’il s’agit par exemple d’une révolution démocratique en Iran ou sur son propre territoire.

    "Le peuple russe est un peuple pacifique, souvent victime et non prédateur". C’est le sommet de la bêtise. J’en reste tordu de rire. Allez dire ça aux Baltes, aux Polonais, aux Ukrainiens, aux Caucasiens, aux populations de l’Asie Centrale. Un peuple pacifique, ça n’existe pas.

    "subi maints envahisseurs : Lituaniens, Polonais, Suédois, Tatars, Fran­çais, Allemands". Allez comparer l’invasion de la Russie par la Pologne, qui a duré 10 ans au plus et n’a concerné qu’une part limitée du territoire (et qui était la conséquence d’une politique d’expansion "musclée" de la Russie vers la Pologne),à l’invasion (ou plutôt aux invasions) de la Pologne et des Etats Baltes par la Russie.

    " il aspire à la sécurité". Ah bon? C’est l’un des pays les plus assurés au monde, et l’auteur a pitié?

    "La Russie n’a jamais eu de colonies". Pas au sens ou nous l’entendons, c’est à dire pas outre mer, mais continentalement, La Russie n’a fait que s’étendre, c’est à dire coloniser des terres qui à l’origine ne lui appartenaient pas. Ce type se dit général?

    " Aujourd’hui, elle n’entend plus imposer au monde le marxisme-léninisme, ni aucune autre idéologie". Parce que nous l’avons vaincu! Parce que nous avons triomphé de cette idéologie que ce pays voulait imposer. C’est tout de même la moindre des choses qu’ils ne cherchent plus à l’imposer! Mais croyez moi, ils chercheront toujours quelque chose à imposer à leurs voisins!

    "Quand, jadis, la Russie s’est mêlée des affaires européennes, elle l’a fait avec sagesse.". La Crimée, 1917, 1939, 1944…sans parler de la déstabilisation des régions européennes possédant à l’époque des populations orthodoxes: Empire d’Autriche-Hongrie, Royaume de Pologne, Caucase…

    "Michel III qui chassa les Polonais". les Russes avaient tout de même mérité d’avoir les Polonais sur leur territoire.

    "Alexandre Ier qui vainquit Napo­léon". C’est un "général" Français qui parle?

    " il rend aux Russes leur fierté de citoyens d’un pays puissant.". Il continue surtout à maintenir son peuple dans l’abrutissement et l’alcoolisme, comme de tous temps. Le peuple n’a aucune intelligence, aucune conscience, aucune portée et vision intellectuelle. Il est soumis à l’idéologie qui règne en maitre en Russie, quelle qu’elle soit.

    "l’armée russe reste un élément essentiel de l’identité nationale". C’est d’ailleurs l’une des armées qui fonctionne de la manière la plus répulsive pour ses propres soldats. Chacun cherche à la fuir: mortalité surélevée malgré l’absence de conflits, bizutages excessifs, alcoolisme grave…Quand j’étais au Lycée, il y avait des russes qui étaient venus en France car leurs parents voulaient absolument leur éviter d’avoir à subir l’armée. Les jeunes étaient terrorisés à l’idée de s’y retrouver.

    "Poutine s’emploie à lui redonner sa puissance". Plutôt inquiétant pour les équilibres régionaux et la sécurité de ses voisins.

    "chacun chez soi", et nous chez vous.

    "Elle ne reconnaît pas l’unité politique du monde. Elle tient que l’ordre international repose sur une répartition de la terre entre les principales civilisations, sur une pluralité de grands ensembles constitués autour de puissances majeures". C’est le monde des bisounours ou quoi? La Russie cherche à assurer ses circuits énergétiques et à mettre le grapin sur les ressources des pays voisins. Tu m étonnes qu’elle ne souhaites pas de l’implication des Etats Unis dans sa chasse gardée. Alors aprés on peut maquiller sa realpolitik avec un beau vernis idéologiques que des naïfs comme ce "général" gobent.

    "Poutine s’oppose à un mondialisme qui attise les conflits plus qu’il ne les apaise.". Pas besoin de mondialisme quand on cherche à s’imposer dans sa région. Dans le cas de la Russie on peut parler de régionalisation de la menace et des tensions. Et comme en dehors de l’énergie et de la vodka, la Russie n’a rien à nous proposer, elle rejette le libre échange.

    "Il dénonce l’hypocrisie d’une politique américaine d’hégémonie justifiant son interventionnisme par des raisons morales.". C’est vrai. Quand la Russie attaque ou "intervient", ce n’est pas par moralité mais par esprit de conquête. A moins que l’esprit de conquête ne soit justement sa moralité.

    "La Russie entretient 50 bases militaires hors de son territoire, mais uniquement dans les zones que Moscou considère comme sa sphère d’influence". A t on demandé leur avis aux pays constituant cette "sphère d’influence"?

    "En revanche, Moscou n’accepte pas les interventions étrangères dans sa zone d’influence, n’admet pas que les USA et l’Eu­rope, à travers des institutions internationales, dictent leur jus gentium au monde et ne respecte pas le jus intergentes.". Oui, comme la Russie a pacifié par la force ou la menace son entourage proche ou plus lointain, elle ne veut pas que d’autres le lui rappellent. La Russie est comme un enfant qui torture un petit animal en s’opposant à ce que des adultes l’en empêchent.

    "Poutine est exaspéré par l’hostilité des politiquement corrects européens ou américains qui ne comprennent pas que son autoritarisme est légitimé par le soutien populaire.". Le peuple russe légitimera tout, du moment qu’on lui donne à boire et à manger.

    "ttaqués sur le terrain de la démocratie, les partisans de Poutine ont beau jeu de critiquer les Occidentaux". Sans commentaire.

    "Malgré de solides atouts, l’avenir de la Russie est compromis par deux faiblesses : le déclin démographique et la corruption.". Cette affirmation à elle seule remet en cause tout ce qui a été dit avant. Le déclin démographique: le peuple est malade, abruti, désireux de quitter cette Russie impérialiste et poutinienne. C’est ce qu’on entend chez les dizaines de milliers d’exilés que l’on retrouve chez nous. D’ailleurs la Russie n’est capable de faire crôitre sa population qu’artificiellement, c’est à dire par extansions de territoires.

    "Le président Poutine sera-t-il capable de redresser la barre et de nous conserver la Russie forte dont l’Europe a besoin ?". Nous aurions besoin d’une Russie forte et menacante sur nos flancs? On a déjà beau à faire avec notre sud. Manquerait plus que la moitié est de l’Europe se retrouve à trembler pour son avenir à cause du manque de vision de gens comme ce "général".

    "sa personnalité, telle qu’elle se révèle à travers sa vie privée, inspire confiance : bon père et bon époux, pieux, sobre, sportif, patriote, respectueux de la tradition russe…". Je regarde le calendrier, le premier avril est déjà passé. Ce type est décidement bien en retard.

    "Ni la Sainte Russie, ni son président ne présentent un danger pour l’Europe,". Ca me rappelle ces message de propagande que diffusaient les soldats de la Werhmacht en arrivant devant les villes russes: "nous venons vous libérer, rendez vous et il ne vous sera fait aucun mal. Le régime nazi vient vous sortir de la corruption et de la pauvreté soviétique".

    "ils contribuent à sa défense". A augmenter les budgets défense de nombreux pays européens surtout.

    15 avril 2012 à 9 h 13 min
    • Marquise de Sad Répondre

      Anonyme, vous est un drôle de personnage. J’ai rarement lu les commentaires aussi facho que le vôtre. Ce que vous écrivez c’est un injure direct d’un peuple. Votre longue tirade c’est que des clichés. Donc, ce pays vous faite tel peur? Jamais essayé de soigner la paranoia? Staline lui aussi était paranoiak, entre autre. Votre haine pour ce pays ne connais pas des limites. Je vous cite: Il continue surtout à maintenir son peuple dans l’abrutissement et l’alcoolisme, comme de tous temps. Le peuple n’a aucune intelligence, aucune conscience, aucune portée et vision intellectuelle. Il est soumis à l’idéologie qui règne en maitre en Russie, quelle qu’elle soit. Vous n’avez jamais mis un pied dans ce pays pour écrire tel délire. Problème d’alcoolisme existe surtout là ou il n y a pas de travail, notamment dans les villages. En villes les gens travaillent et commence à gagner bien leur vie, il n’ont pas de temps pour picoler. Medium class est apparu grâce à m.Poutine et pendant son présidentiel. Le peuple n’a aucune intelligence, aucune portée et vision intellectuelle? Tiens, c’est nouveau ça. Depuis des siècles la Russie était considéré comme un pays de la grande culture, littérature, musique, peinture, danse classique. Vous avez oublié les recherches cosmiques et… monsieur Sakharov? Drôle vision, je dirais très limité. La qualité de l’instruction supérieur n’est pas partout le même, mais par la quantité des gens ayant des diplômes les russes sont largement en avance par rapport à beaucoup pays de EU. Ca parait phénoménal pourtant c’est comme ça. Après la guerre de 41-45 la politique d’état sponsorisait l’instruction supérieure. Pratiquement tout le monde avait l’accès à l’université. Cette tradition est surtout actuelle à nos jours car dans un pays ou il n y pas beaucoup d’industrie le diplôme est une seule solution pour trouver le travail. Les russes aiment embaucher les ouvriers des ex républiques telles comme Tourkmenie, Tadjikistan. Ils sont largement plus pauvres et n’ont pas toujours accès à l’instruction, donc ça tombe bien. Maintenant le mot abrutis. Pour moi perso abruti c’est quelqu’un de très méchant, haineux et aussi fou dingue. C’est pas votre cas clinique pas hasard? Sinon votre colère et votre peur bleu de la Russie sont incompréhensibles. Sauf… si vous même vous êtes un fils des réfugiés ou pire…vos ancêtres ont subi les pogroms des tzars russes. Là, je comprendrais…

      17 juin 2013 à 23 h 48 min
  • Leon Répondre

    Greta a sans doute des informations confidentielles a nous livrer sur VVP? Sur le "bon epoux", "pieux", etc?
    Nous attendons avec impatience, si ce n’est pas pour nous resortir les articles rances de libe-torchon ou de l’immonde…

    12 avril 2012 à 15 h 11 min
  • un lecteur Répondre

    J ‘ai été un opposant farouche à la politique soviétique . Aujourd’hui j’envisage la Russie davantage comme un allié pour le futur que comme un adversaire. Ceci pour une raison simple: l’avenir sera dominé par un choc de civilisations, lequel est deja facilement discernable dans notre quotidien. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut opter pour une “option russe ” contre une “option américaine”: en réalité, les deux sont complémentaires pour nous autres européens, si l’on veut bien se situer dans la perspective civilisationnelle. Europe, Amérique et Russie consituent l’ OCCIDENT, il faut ouvrir les yeux et en tirer les conséquenes en oubliant notre anti-américanisme franchouillard.

    12 avril 2012 à 15 h 03 min
  • Greta Répondre

    ….bon époux c’est aller bien vite en besogne. Pieux c’est aussi une affirmation gratuite. L’homme n’est pas aussi exempt de reproches que cet article le laisse entendre. On en est même loin, très loin.

    11 avril 2012 à 11 h 23 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

                         en post-scriptum cette phrase de Charles De Gaulle :

    " La Russie absorbera le communisme , comme le buvard absorbe l’encre "

    11 avril 2012 à 10 h 13 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Je suis , et n’en suis pas étonné , le premier sur le site à voter en faveur cet article . L’auteur bien que militaire de haut rang a su résister intellectuellement à la mise sous tutelle de la France par LES systèmes anglo-saxons ( financiers , militaires , "culturels"  etc…)
    L’avenir de l’Europe est bien dans un "axe" politique Paris-Berlin-Moscou
    P.S. : pour une initiation à l’Histoire de la Russie je vous conseille le livre de :

                                       Nicholas RIAZANOVSKY

                                          Histoire de la Russie
                                           des origines à 1984

                            Robert LAFFOND collection BOUQUINS

    11 avril 2012 à 10 h 08 min

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