Faut-il sortir de l’UNESCO ?

Faut-il sortir de l’UNESCO ?

Telle est la question que pose M. Michel de Poncins (Tocqueville magazine). Sa question fait écho à notre refrain : « il faut quitter l’ONU », lui-même lointain écho de « carthago delenda est ».

Comme pour la plupart des organisations internationales, l’argent des contribuables français sert à alimenter le budget d’un « dinosaure où les salaires et avantages immenses des 175 directeurs et 1000 consultants comptent pour une large part comme dans tout organisme international ». Péché originel de ces organisations, déjà dénoncé – par un collectif africain –sous la présidence de M. Frédéric Mayor : « Les États se contentent de meubler et de truffer les différents services de l’organisation d’éléments qui n’ont d’autres qualifications que celle des liens de parenté qui les attachent aux dirigeants ou ministres des gouvernements qui les affectent ».

Des fadaises traitées, telle que la gastronomie française (le Cri du Contribuable du 30/11/2010), pouvaient être supportées par un monde riche, mais plus aujourd’hui, et les dérives idéologiques (permanentes dans toutes les organisations de l’ONU) sont si peu acceptables qu’elles avaient déjà provoqué en 1984 le départ des Etats-Unis, suivis par la Grande Bretagne.

Aujourd’hui, pour des raisons semblables, mais non perçues par la France qui vient de se réjouir d’agrandir le cercle des « consommateurs », le budget de l’Unesco sera amputé de 22 %, la part des Etats-Unis, ce qui conduit le « machin » à interrompre jusqu’à la fin de l’année ses activités.

Or, la France participe à 14 % de ce budget, mais selon M. de Poncins, « c’est le haut de l’iceberg. Il faut ajouter, en plus du ministère de la culture, le jeu de toutes les administrations innombrables qui traitent avec l’organisme ».

La contribution n’est pas négligeable pour un pays considéré « en faillite » par son premier ministre dès 2007. Quatorze pour cent sont versés par nous, contribuables français, à un organisme qui compte 194 autres pays, cette proportion ne parait pas « disproportionnée » à notre président. Mais ni lui, ni le ministre des affaires étrangères, pour lequel l’échange de 1 contre 1000 est un « marché équilibré », n’ont le sens des proportions !

La question de M. de Poncins est en effet pertinente dans une France aux abois.

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Comments (3)

  • Laudance Répondre

    Oui, il faut sortir de toutes les usines à gaz qui servent avant tout les intérêts de ceux qui les dirigent au détriment de l’Occident. Quant à l’ONU, la plus grande et la plus nuisible des organisations internationales, elle aurait déjà dû être désertée depuis longtemps par les démocraties qui la financent très largement, comme toutes les autres, car elle est essentiellement un rassemblement de dictatures, un repaire de bandits bien costumés, riches de leurs indemnités et entretenus surtout par les contribuables américains et européens. Ainsi que je l’ai écrit à plusieurs reprises, ici et ailleurs, quand je passe dans la première avenue à New York et que je m’approche de son siège à Manhattan, je change de trottoir pour ne pas m’exposer à la nausée.

    15 novembre 2011 à 17 h 18 min
  • Lévy Répondre

    Vous avez raison si vous considérez que les associations de contribuables sont des "lobbies". Mais ces "groupes de pression" n’ont pas (hélas) la "puissance" que vous leur accordez. Quoi qu’il soit dans un pays dit avancé, qui compte autant de nos concitoyens au seuil de la pauvreté, il paraît utile que ce "lobby" fasse pression pour une réduction de la dépense publique (même minime)  à ce qui semble essentiel à NOS concitoyens. Dans le contexte économique actuel, un moratoire, relatif aux actions de l’UNESCO, pourrait être proposé . … c’est ce qui va être le cas, au moins jusqu’à janvier.

    15 novembre 2011 à 14 h 04 min
  • Nathy Répondre

    C’est un article très marrant. tout est faux.

    J’ai l’impression qu’un lobby puissant est derriere tout ça.

    Renseignez vous sur la participation goutte d’eau de la france, et sur l’ideologie et les missions de L’UNESCO.

    cdlt

     

     

     

     

    14 novembre 2011 à 16 h 13 min

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