La bataille décisive entre Trump et l’État profond

La bataille décisive entre Trump et l’État profond

Dans un article paru il y a quelques semaines dans la revue «Méthodes», intitulé «la machinerie mondialiste», j’avais relaté l’histoire de cette élite financière qui avait réussi à s’emparer du pouvoir politique d’abord en Angleterre à la fin du XIXe siècle, puis aux États-Unis au XXe siècle.

J’avais terminé mon exposé sur la rupture qui était venue de l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche. Premier Président à avoir réussi à se faire élire malgré la farouche opposition de ce qu’il est convenu d’appeler « l’État profond américain », Trump a, jusqu’à présent, rendu coup pour coup.

Il s’en est suivi une succession d’escarmouches, mais les choses sérieuses commencent à se préciser.

L’affaire a été bien menée et beaucoup se sont laissés berner. Il s’agissait, dès le départ, de trouver un financement pour le futur gouvernement mondial. Simon Linett avait écrit un essai présenté lors de la Conférence de Copenhague de 2008, qui expliquait pourquoi il fallait taxer les émissions de CO2 afin d’obtenir ce financement.

Les choses s’étaient engagées beaucoup plus tôt et le «Protocole de Kyoto» avait posé un premier jalon.

La COP 21, tenue à Paris en 2015 avait été signée par Barack Obama, mais, au grand dam des mondialistes, Trump a décidé de retirer les États-Unis de cet accord mondial sur le climat.

Depuis des décennies, l’État profond a réussi à infiltrer pratiquement tous les rouages de l’administration fédérale et Donald Trump s’est employé à diminuer son influence. Cela a commencé par l’armée, et en particulier la galaxie des services secrets qui lui sont rattachés. Il faut dire qu’en plus, ces services n’étaient pas d’accord entre eux.

Ensuite, Trump s’attaqua au deuxième aspect du deep state constitué par les médias dépendants de la puissance financière. C’est un adversaire autrement redoutable qui développa campagne de presse sur campagne de presse.

Enfin, Trump commença à « faire le ménage » chez les juges par trop «politisés» qui tentaient de s’interposer afin de rendre inefficaces certaines de ces décisions, notamment sur le sujet de l’immigration.

Le deep state n’allait pas rester sans réagir aux coups que Trump lui assénait. La riposte vint par des moyens judiciaires qui enquêtèrent sur d’éventuels agissements des services secrets étrangers, notamment russes, qui auraient pu démontrer une certaine collusion, voire une ingérence de la Russie dans l’élection américaine.

Cette première salve n’eut que peu d’effet car la base de l’action n’était pas solide.

Le second round, un peu différent, tenta de démontrer qu’il y avait dans l’entourage immédiat du futur président des personnes qui auraient eu des contacts avec des dirigeants russes, afin de prouver que Trump était «sous influence».

Cela n’a pas abouti, bien au contraire, et n’a fait que mettre en évidence la mauvaise foi de certains qui se sont vus proprement dégagés.

Depuis quelques semaines, les tirs de réglage ont laissé la place au pilonnage. Trump a décidé de se séparer de John Bolton, qui avait succédé à Mc Master. Les deux étaient membres du CFR (Council on Foreign Relations), connu pour être un élément essentiel du deep state.

Un pas de plus fut franchi lorsque Donald Trump se lança dans une attaque en règle des mondialistes incarnés par le deep state dans son discours du 27 septembre 2018. Il y fustigeait notamment l’idéologie du mondialisme qu’il entend remplacer par la doctrine du patriotisme.

Le 24 septembre 2019, il enfonçait un peu plus le clou en proclamant la fin prochaine du mondialisme.

La réplique de l’État profond prit la forme d’une enquête préliminaire à la mise en route d’une procédure de destitution. Lancée par Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des Représentants, cette démarche a peu de chances d’aboutir, mais elle témoigne néanmoins de cette «lutte au couteau» qui se déroule sous nos yeux entre une élite mondialiste prête à tout pour établir un gouvernement mondial et un Donald Trump entendant mettre un coup d’arrêt à ce projet.

Il est évident que Trump a besoin d’un nouveau mandat pour y réussir, probablement soutenu par un certain nombre «d’amis» tant américains qu’étrangers. Il est également patent que les mondialistes (ils se dénomment aujourd’hui progressistes ou globalistes) feront tout pour empêcher qu’il fasse un second mandat qui ruinerait définitivement leurs espoirs.

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Comments (10)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    la Bataille de Donald c’ est celle du Bien contre le Mal

    n’ est il pas l’ Elu ( de Dieu ) ?

    26 novembre 2019 à 7 h 56 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    en raison principalement du net ralentissement du commerce international , les profits ont chuté de 4,1 % aux E.U. alors que l’ endettement des entreprises explose … cependant , dans ce système de capitalisme financier les marchés d’ actions s’ envolent

    25 novembre 2019 à 9 h 41 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    l’ Etat ” Profond ” a encore frappé !

    l’ Amiral commandant en chef de l’ U.S. Navy, en total désaccord avec Donald Trump, vient de démissionner

    ah ces Media gauchistes que de mal ne font ils pas au pays !

    25 novembre 2019 à 8 h 02 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Benjamin Netanyahu mis en examen pour :

    # corruption

    # fraude et abus de confiance

    21 novembre 2019 à 19 h 18 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      reprenant les propos du Procureur Général , Benny Ganz dit que cette inculpation d’ un Premier Ministre ” est un jour très triste pour Israël ” …

      mais au moins, eux ils inculpent !

      21 novembre 2019 à 20 h 18 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Roger Stone conseiller de Donald Trump reconnu coupable de :

    # mensonge sous serment

    # subornation de témoins

    # entrave à la Justice

    21 novembre 2019 à 9 h 54 min
    • Cliquet Répondre

      Quinctius Cincinnatus, j’ai ecrit ce papier pour mettre en lumière cette lutte de l’ombre dans laquelle s’affronte Donald Trump, partisan d’un retour à la souveraineté du peuple américain qui veut reprendre la réalité d’un pouvoir contre un “Etat profond” qui ne lui en a laissé seulement l’apparence.
      Il n’est pas question de “valeurs morales” qui seraient l’apanage de l’un ou l’autre. Chacun utilise ses armes. Trump va probablement gagner s’il est réélu car il incarne aux États Unis un mouvement d’ampleur mondiale. Les médias résument cela à “populisme contre progressisme” et je pense qu’il s’agit plus de “souverainisme contre mondialisme” C’est une sorte de victoire posthume pour de Gaulle, quidisait, au moment ou l’on commençait à parler de “l’Europe intégrée” : ” Les seules réalités internationales, ce sont les nations”

      21 novembre 2019 à 18 h 21 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        le souverainisme de Donald Trump c’ est le ” mondialisme ” sous contrôle américain

        aussi simple que cela

        23 novembre 2019 à 12 h 51 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    comme si un Guy Millière et une Joselain Evelyne ne suffisaient pas aux ” 4 Vérités ” voici que maintenant il faut s’ appuyer [ sur un ] un cliquet qui je le rappelle est une pièce mécanique ne permettant qu’ un SEUL SENS de rotation sur une roue dentée ( qu’on peut assimiler à une idéologie )

    20 novembre 2019 à 12 h 17 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    c’ est vrai ça ! des gens compétents dans leur domaine et qui osent faires des remarques désobligeantes sur Donald Ubu !

    19 novembre 2019 à 23 h 01 min

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