La Belgique existe-t-elle ?

La Belgique existe-t-elle ?

« Les récentes élections belges ont montré une progression et un durcissement des positions nationalistes wallonnes et nationalistes flamandes. Les responsables belges continueront-ils de nier l’évidence et de s’entêter à croire que la Belgique “existe” ? Je l’ai dit et je le répète : la Belgique n’existe pas. Il existe une patrie flamande et une patrie wallonne, qui seront tôt ou tard indépendantes, tôt dans la sagesse et la lucidité ou tard dans la violence et dans le sang, mais qui le seront inéluctablement. »

J’écrivais cela en octobre 1971 dans la revue « L’Hespéride » (dont les principaux articles sont dans mon livre « L’Avenir des Gaulois »). Aujourd’hui, 36 ans plus tard, l’interminable querelle linguistique belge revient sur le devant de la scène, empêchant depuis plus de 150 jours la formation d’un gouvernement. Le temps passe vite, mais l’Histoire est longue. La Belgique n’a survécu en tant qu’État unitaire que grâce à la lente et cahotante construction de l’Europe, dans laquelle les politiciens belges se sont impliqués, précisément parce qu’elle leur semblait une planche de salut pour la Belgique toujours menacée d’explosion. Bruxelles étant devenue la capitale de l’Europe en gestation, cela seul a prolongé l’existence de la Belgique.

La Belgique est un État artificiel, fabriqué de toutes pièces en 1830. Après la chute de Napoléon, le Congrès de Vienne de 1815 avait rattaché les pays belges au royaume des Pays-Bas, sur lesquels régnait Guillaume d’Orange. Grave erreur qui amalgait la Wallonie catholique et francophone à un ensemble néerlandais protestant. Cela ne pouvait pas tenir. Une révolution éclate à Bruxelles le 23 septembre 1830. Elle est conduite par les bourgeois et les libéraux francophones contre le pouvoir orangiste, accusé d’une oppression à la fois religieuse et linguistique sur les élites belges, principalement francophones. L’indépendance est proclamée le 4 octobre 1830 par le gouvernement provisoire et un Congrès national est élu le 3 novembre par un collège électoral de 30 000 électeurs seulement (en majorité francophones), soit à peine plus de 1/100 de la population adulte.

Ce Congrès promulgue une Constitution le 7 février 1831 et choisit le français comme unique langue officielle, nouvelle erreur qui marginalise la population flamande majoritaire. Les ferments de la discorde sont dès lors réunis. Depuis, la Belgique survit.

En 1830, il fallait créer une République indépendante de Wallonie et laisser les Flamands dans le royaume hollandais, dont ils partageaient la langue et la culture. Et c’est encore ce qu’il faudrait faire aujourd’hui. C’est étrange comme les hommes répugnent toujours à la partition, qui est pourtant la solution idéale à tous les conflits ethniques porteurs de guerres civiles. On s’entête à vouloir ficeler ensemble des peuples différents, alors que le « chacun chez soi et maître chez lui » est la source naturelle de la paix et de l’entente entre les nations. (Je me suis toujours demandé pourquoi les Pieds-Noirs ne s’étaient pas regroupés pour constituer au Maghreb une République autonome. Il paraît que Charles de Gaulle était favorable à cette idée.) L’Afrique est déchirée par des guerres tribales parce que ses États et leurs frontières sont artificiels car issus de la colonisation et coupent des ethnies en morceaux rattachés n’importe comment à d’autres morceaux d’autres ethnies. On dirait un puzzle dont les pièces auraient été découpées par un géographe dément et ne pourraient jamais s’emboîter correctement.

Quant à la Belgique (tout comme d’ailleurs l’Irlande du Nord), elle ne parviendra jamais à trouver une paix civile solide si elle n’est pas capable de tirer les conséquences d’une réalité incontournable : elle est composée de deux peuples différents de culture et de tempérament, mais qui peuvent très bien être amis, à la condition de n’être pas collés de force l’un à l’autre comme des frères siamois. Les Flamands sont des Germains et les Wallons sont des Gaulois. (On devrait d’ailleurs les appeler des Gallons, comme nous disons Prince de Galles pour Prince of Wales et Guillaume pour William). Des Germains et des Gaulois peuvent très bien fraterniser, mais certainement pas vivre ensemble, comme trois millénaires de conflits gallo-germaniques le prouvent abondamment.

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Comments (27)

  • Paul Dehem Répondre

    L’Yser,  la Lys, l’Escaut, la Meuse ont leur source non en Wallonie, comme il est dit dans l’article, mais en France – et dela ne pose guère de problèmes aux Flamands. Quels sont les cours d’eau de quelque importance qui naissent en Wallonie et arrosent  la Flandre?

    14 décembre 2007 à 22 h 45 min
  • no second to Répondre

    Monsieur toujours pas de changement,on distribue les bons et les mauvais points comme un saigneur*.

    Pour mes amis belges ,flmands ou wallons le refrain de la Légion

    Tiens, voilà du boudin,
    Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
    Pour les Belges, y en a plus,
    Ce sont des tireurs au cul.

    La faute est volontaire.

    24 novembre 2007 à 21 h 03 min
  • SAS Répondre

    a NOTRE SPECIALISTE DE LA SYNTHAX DU DESSUS…….et que dis tu à " mahieux de sud rail" qui milite et grève au nom dezs chemi NOTS……et chemi NOT EEES…..membres intégrants du SYNDICAT NAUSEEUX des CONS FAINEANTS ….alias la SNCF

    sas

    24 novembre 2007 à 12 h 57 min
  • R. Ed. Répondre

    Vu,  j’ai même oublié de mettre un " t " au  mot anglican et je n’ai pas mis d’espace entre " à l’ethnie".

    J’ai surtout oublié de mettre le pluriel, donc, mahométans, chrétiens, anglicans…

     

     

    Par contre la ponctuation répond elle aussi à certaines règles que vous n’appliquez point.

    Un point d’exclamation suivi de trois points de suspension, pourquoi pas un tiret et un point d’interrogation en plus pour faire bonne mesure ? Deux points d’interrogation, deux points d’exclamation, quatre points de suspensions…

     

    Posts ?  Postes peut-être ?    Intr "o "duire !   Avec le "o", c’est plus facile à prononcer.

     

     

    Quant à l’emploi des majuscules, c’est n’importe quoi, comme le dit précisément  M. Lance.

     

    Et les mahométans, il y en a déjà largement assez pour que je veuille encore en introduire.

    C’est plutôt l’inverse qui me ferait plaisir.

     

    Cordialement, un Flamand.

    23 novembre 2007 à 1 h 16 min
  • PHOENIX Répondre

     

    Un peu de modestie vous siérait  également,  Monsieur RED,  toujours prompt à repérer la paille orthographique dans l’oeil du voisin …. Depuis le temps que je lis vos posts, je n’ai pourtant pas l’impression que vous soyez nécessairement une lumière en la matière !   ! 

    Vous ne cessez d’ergoter sur des futilités sans importance ("aller SUR Paris", la belle affaire !…). Par contre, je vous trouve remarquablement indifférent par rapport à de vraies énormités grammaticales qui viendraient à passer……

    On dit "mahométAN" (- ANE)  et non pas "mahométANT" ….  

    A moins que vous ne cherchiez à intrduire le féminin "MAHOMETANTE"  ?  ?

    Cordialement

    Phoenix

    22 novembre 2007 à 21 h 20 min
  • R. Ed. Répondre

    En complément à ce problème de majuscule qui semble presque insurmontable pour les Français, les titres prennent aussi la majuscule, Monsieur le Comte, Monsieur Dupont, mais un monsieur qui passe …

    Les adeptes de religions, mahométant, chrétien, anglican, la minuscule…

    Une particularité, un juif indique la religion, un Juif, l’appartenance àl’ethnie.

    Le verbe "aller", qui signifie se diriger vers, de grâce, allez donc à Paris, au lieu d’aller "sur" Paris, ce qui est en soit une impossibilité, à moins de se prendre pour Dieu, qui lui est partout et en tout lieu. 

    Un peu de modestie, s’il vous plaît.

     

    22 novembre 2007 à 0 h 30 min
  • grutjack Répondre

        L’image d’une Belgique où deux peuples qui ne demanderaient qu’à s’entendre sont manipulés par de méchants médias ou par des politiciens pervers est une pure vue de l’esprit. Tout au plus, peut-on reprocher à certains politiciens d’aggraver, par leur intransigeance, des dissensions déjà profondes. Il n’y a jamais eu d’atomes crochus entre Flamands et Wallons. Au XIXe siècle, la bourgeoisie francophone considérait les Flamands comme un ramassis d’illettrés tout juste bons à travailler comme domestiques. Depuis les lois linguistiques de 1932, les Flamands n’en finissent plus de prendre leur revanche, au point que certains voudraient qu’on ne parle plus un seul mot de français sur le sol sacré de la Flandre. Il est évident que si les Wallons ne se sentent pas, sinon chez eux, du moins "à l’aise" lorsqu’ils voyagent en Flandre, s’Ils y sont considérés comme plus étrangers que les étrangers, cela veut dire que la Belgique n’existe déjà plus depuis longtemps. Le pays va-t-il  éclater ? Nul ne le sait avec certitutde, mais je crois que les francophones auraient tort de vouloir maintenir l’unité à tout prix. Ils iront de capitulation en capitulation. D’autre part, livrés à eux-mêmes, ils cesseraient de vivre comme des  assistés sociaux et seraient bien obligés de tenter de régler leurs problèmes économiques.            Y a-t-il une incapacité d’apprendre les langues étrangères chez les francophones en général ?  Je ne crois pas. Au Canada, c’ est l’inverse : les Québecois sont fréquemment bilingues et les Canadiens anglais ont un mal fou à dépasser le stade du "bonjour, comment ça va ?" En réalité, sauf pour quelques individus exceptionnellement doués, apprendre une langue étrangère est un exercice long et pénible qu’on ne consent à accomplir que si l’on y est pratiquement obligé. Ceux qui parlent une langue qui est ou a été "universelle" ressentent difficilement cette obligatioin. Voyez les Américains aujourd’hui.

    21 novembre 2007 à 22 h 05 min
  • Pierre LANCE Répondre

    Comme les plus anciens visiteurs de ce site le savent, j’avais essayé pendant quelque temps de dialoguer dans ce forum avec nos lecteurs ou nos visiteurs. J’ai dû abandonner à cause de la discourtoisie, de la vulgarité et de l’arrogante ignorance de quelques-uns qui, comme le dit Saint-Tex, ne songeaient qu’à se défouler. Certains messages n’auraient jamais dû être publiés si le modérateur avait fait preuve d’une certaine rigueur. Il ne s’agit pas d’exclure ou de censurer, mais d’obtenir des participants un minimum de correction et de respect du travail difficile des rédacteurs des “4 Vérités”. Toutes les critiques et divergences sont acceptables (et même souhaitables), à condition qu’elles s’expriment avec courtoisie et, autant que possible, avec un certain soin apporté à la rédaction. A cause de ce laxisme, le nombre des commentaires a fortement diminué, comme chacun a pu le constater. Ce qui était inévitable, car lorsqu’un site manque de tenue, on s’en désintéresse. Et là où n’existe pas de sélection, les mauvais chassent les bons, c’est inéluctable. Je ne reviendrai pas sur ma décision, mais étant convaincu que toute règle qui ne supporte pas d’exception est mauvaise, je ferai aujourd’hui exception par égard pour nos amis belges, venus ici assez nombreux car intéressés au premier chef par le sujet de mon article. Les lois de l’hospitalité et de la courtoisie m’imposent de répondre à leurs commentaires, afin qu’ils n’aillent pas supposer une indifférence de ma part à leurs propos. Voici donc quelques réponses : A Bean : Je ne vois pas où est l’incongruité en ce qui concerne les Pieds-Noirs. Il y eut un projet de ce genre et je ne l’ai pas inventé. J’ignore s’il était viable et je n’ai pas d’opinion sur la question. Mais le fait est que certains y avaient pensé. Si vous l’ignoriez, informez-vous. A R. Ed – Vous êtes Belge et fier de l’être, dites-vous. C’est parfaitement votre droit et cette attitude individuelle est tout à fait respectable. Le problème est de savoir si c’est le cas d’une majorité de Belges, et si beaucoup ne privilégient pas, inconsciemment parfois, leur appartenance linguistique et culturelle. Car la langue et la culture sont très difficilement séparables de la nationalité. En tout état de cause, il appartient aux Belges de décider de leur destin. A Rastreins : Vous faites partie de ces gens qui sont incapables de dialoguer sans utiliser des formules insultantes telles que “pour dégoiser vos inepties” ou “n’hésitez pas à forcer sur le prozac”. Vous croyez que cela vous rend intéressant ? Cela enlève toute valeur à ce que vous dites. Quelqu’un qui n’est pas capable d’exprimer un désaccord ou une critique avec courtoisie n’a rien à faire sur ce site. Si j’étais le modérateur, j’aurais jeté votre message à la poubelle. Non pas pour vous exclure, mais pour que vous fassiez l’effort de vous exprimer en personne civilisée. Si vous ne voulez pas faire cet effort, disparaissez ! Au Dr Lecter : L’anecdote que vous relatez est très instructive, quoique pour moi nullement surprenante. On pourrait relever la même au Canada de la part des anglophones vis-à-vis des francophones, méprisés si ce sont des Québecois, adulés si ce sont des Français. (Le Canada, encore un Etat unitaire en sursis). Ce qui prouve que, contrairement à ce que disent certains sur ce site, le problème n’est pas du tout une querelle de politiciens, mais bien une mésentente au niveau des couches populaires, qui, paradoxalement, s’identifient à la langue plus encore que les gens cultivés, lesquels sont plus aisément polyglottes. A Saint-Tex : Vos paroles sont de bon sens. Pour autant, je ne crois pas que les peuples râlent mais se soumettent. Je crois plutôt que les citoyens préfèrent s’occuper de leurs affaires que de participer au chaos politique qui les fatigue et les déçoit. Jusqu’au jour où cela devient si insupportable qu’ils entrent en révolution. A Phoenix : Merci des précisions données. Il y a aussi un phénomène dont il faut tenir compte, non pas seulement en Belgique ou au Canada, mais dans le monde entier, c’est que les Français ou francophones sont, consciemment ou inconsciemment, quasiment allergiques aux langues étrangères. Il est de notoriété publique et depuis toujours que les Français, en général, n’apprennent pas, ou fort mal, d’autres langues que la leur. Pourquoi ? Il est très difficile de répondre. Certains seraient tentés de dire que c’est par vanité, parce qu’ils s’imaginent que leur langue est la plus belle de toutes. Mais est-ce là vanité ou conscience d’une réalité ? Un Français ne peut le dire. Mais depuis le fameux discours de Rivarol sur “l’universalité de la langue française”,couronné par l’Académie de Berlin; ils ne manque pas d’étrangers pour l’admettre. Je me souviens d’une phrase de Nietzche écrivant : “Les plus grands stylistes sont les Grecs (anciens) et les Français; ils n’apprennent pas les langues étrangères.” Il disait aussi par ironie, alors qu’il écrivait en allemand, qu’il serait plus facile de le traduire en français qu’en… allemand. Et j’ai aussi noté cette belle sentence d’une Vietnamienne participant au Congrès de la francophonie en 1988 : “Avec l’anglais on va au bout du monde; avec le français on va au fond des choses.” A R.Ed : Votre remarque : ” Cela dit, pas mal de Wallons font l’effort d’essayer de parler le néerlandais, mais les Flamands leur répondent en français, vu que eux maîtrisent beaucoup plus facilement les langues étrangères” semble confirmer mon propos précédent. A Barthelemy : Les faits que vous relatez peuvent peut-être s’expliquer en partie par une réflexe de défense devant la suprématie de la langue française, si ce n’est même un complexe d’infériorité devant le français. On peut très bien concevoir des Flamands heureux intellectuellement d’apprendre le français, mais en même temps craignant de voir s’effacer leur identité et donc soucieux de le contenir sur le terrain. A alsa : Vous n’avez pas à dire que ce que j’écris à propos des Flamands/Germains et des Wallons/Gaulois est “une totale ineptie”. D’abord parce que vous êtes impoli et ensuite parce que vous êtes un ignorant qui s’adresse à un écrivain connaissant depuis 40 ans l’histoire des Gaules comme personne. Les Gaulois et les Germains n’ont jamais été un même peuple, aussi loin qu’on remonte dans l’Histoire, et ce n’est nullement Jules César qui a “inventé” leur différence, attestée par tous les historiens sérieux. Si ces questions vous intéressent réellement, lisez donc mon livre “Alésia : un choc de civilisations” (Presses de Valmy) et vous en saurez un peu plus. Le problème alsacien est très particulier et n’est pas vraiment linguistique. Le fonds populaire alsacien est gaulois (comme d’ailleurs dans certaines régions de l’Allemagne, de l’Autriche, de la Pologne, de la Tchéquie, etc.). Il existe une affinité de nature politique et spirituelle entre les Alsaciens et les autres Français, qui fait que les Alsaciens, du moins dans leur majorité, se sont toujours sentis plus proches de la France que de l’Allemagne. A Michel : Que beaucoup de grands Etats se soient constitués par annexions successives est un fait indéniable. Mais ce n’est pas le cas de la Belgique, qui a été constituée d’un seul coup par scission d’une partie des Pays-Bas. C’est donc le processus contraire de ceux que vous citez. A part ça, je suis de votre avis sur beaucoup de points. Et il est fort possible qu’un jour ou l’autre les grands Etats, ces lourdes machines ingouvernables, se redistribuent en provinces plus ou moins autonomes, au sein de républiques fédérales. Je crois aussi que la France devrait s’appeler la Gaule, mais comme Franc signifie “libre”, son nom actuel n’est pas déshonorant. Ce qui existait au temps des Romains c’était la Gaule belgique (auprès de la Gaule celtique, la Gaule aquitaine, la Gaule cisalpine (toute l’Italie du Nord), etc.) Lyon était la capitale DES Gaules, et non pas de LA Gaule. A Jean-Claude Thialet : Cela m’amuse toujours que quelqu’un dise “ce que Pierre Lance n’a pas vu” pour exposer ensuite ce que je dis moi-même depuis des années. Je ne prétends certes pas avoir tout vu, mais comme bien peu ont lu tout ce que j’ai écrit, je me demande comment ils peuvent savoir ce que j’ai vu ou non. Il n’y a aucune volonté de Bruxelles de faire éclater les nations, mais en revanche il y a depuis longtemps des volontés autonomistes (ce qui ne veut pas dire séparatistes ou indépendantistes) dans de nombreuses provinces des Etats centralisés. Le jacobinisme n’est plus de mise à l’époque moderne (s’il l’a jamais été) et il est probable que les grands Etats européens deviendront tous fédéraux (la France étant dans ce processus en retard sur tout le monde, comme d’habitude), au sein d’une confédération européenne. Mais vous avez raison de dire que cela posera le problème des grandes communautés immigrées. C’est pourquoi l’Europe, si elle veut éviter de futurs conflits, devra absolument juguler l’invasion afro-asiatique et ne jamais accepter la Turquie dans l’Union, si elle veut pouvoir conserver son identité. A R.G. : Vous avez raison, mais peut-on parler d’un nationalisme français de Wallonie ? Les Français n’en parlent pas, sans doute pour éviter le soupçon de velléités annexionnistes. Il n’en reste pas moins que si la Belgique devait éclater, il serait logique de voir les Flamands se rattacher à la Hollande et les Wallons à le France (ce qui accentuerait la nécessité du fédéralisme pour intégrer les autonomies régionales dont je parlais plus haut). Bruxelles pourrait avoir le statut particulier que choisiraient les Bruxellois. Je rappelle à ceux qui l’oublient que les noms de nationalité (ou d’habitants des cités) prennent obligatoirement une majuscule. C’est seulement lorsqu’ils sont employés comme adjectifs qu’ils n’en prennent pas. (On doit écrire un Flamand, un Wallon, un Français, un Allemand, un Gaulois, un Romain, etc… mais un nationaliste flamand, un enseignant wallon, un fonctionnaire allemand, un artisan gaulois, un légionnaire romain, par exemple.) Cordialement à tous. Pierre Lance

    21 novembre 2007 à 1 h 16 min
  • PHOENIX Répondre

    1°)  A  BARTHELEMY

    Merci pour vos précisions ponctuelles, vous êtes manifestement un Wallon nourri au bon lait maternel du "ministère wallon de l’information" (au sens large, car il est partout).

    Vous connaissez manifestement bien mieux que moi "le détail" de l'(H)histoire…… Mais c’est aussi parce que je me désintéresse de + en + des querelles de clocher de ce "pays" que je n’entrerai pas dans ces folles arguties pointillistes dont on est tellement friand "chez nous".

    Quant au FOND, je persiste et signe : si tu vas en territoire flamand, parle la langue, même mal,  et personne ne te dira plus jamais "Buiten". C’est un Wallon qui fait de fréquents voyages dans ces régions qui vous le dit.

    2°)  La Belgique à maints égards n’est finalement pas un Etat plus artificiel qu’un autre, effectivement, comme l’a écrit le "petit Belge" MICHEL…..  Sauf qu’elle ne pourra jamais ambitionner le titre d’"Etat-nation"…. ce qui est pourtant bien le moins pour un "Etat" que de s’appuyer sur ce socle ethnico-linguistico-culturel qu’on appelle "Nation" !  Pas de chance pour les Belgiens : la seule nation digne de ce nom est flamande, m…, alors !

    3°)  A BARTHELEMY :  L "extrême-droite la plus brutale d’Europe",  ce n’est pas le Vlaams Belang comme le croient 99,8 % des wallons moyens conditionnés par la RTBF et  "Le Soir"(et le reste de la presse wallonne  lobotomisée )(ou "bruxelloise" si tu veux,RED!), c’est bien plutot CES MILICES ISLAMISTES QUI PATROUILLENT LIBREMENT DANS LES RUES D’ANVERS pour "surveiller la Police" (!) et "surveiller leur attitude par rapport aux Musulmans"   !   !    C’est AUSSI pour réagir face à un tel scandale(une présence ouvertement islamiste au vu et au su de tous) que le Vlaams Belang-alias-Vlaams Blok s’est constitué (en plus de leur politique sécessioniste bien connue,bin sûr)…. Je me permets de vous conseiller – à vous ainsi qu’à vos amis –  de ne pas vous tromper d’ennemi, cher compatriote, car il pourrait vous en cuire à vous AUSSI (ainsi qu’à vos enfants)  dans un  futur pas très lointain, à vous autres sectateurs de la pensée-Wallonne-(*)- guarantie-pur-sucre …..   autant qu’à nous autres RESISTANTS.                              

    Je ne vous le fais pas dire qu’"IL EST INTERDIT EN BELGIQUE DE MANIFESTER CONTRE L’ISLAMISATION DE L’EUROPE"  !!  C’est parfaitement exact et vous avez parfaitement raison !  Et tout ça après 11 Septembre, 11 Mars et j’en passe ! Sans commentaire !!!

    A   R.G.

    J’ai lu votre intervention avec grand plaisir même si je devine ne pas être exactement du même bord que vous….!  En effet Pierre LANCE se trompe (péché véniel) en mettant sur le même plan Flandre et Wallonie. Il ne pourrait pas y avoir de nationalisme wallon (tout juste du RESSENTIMENT) pour la bonne raison qu’il n’y a en effet PAS de nation wallonne…. d’accord !  Mais la seule chose qui me chagrine est  qu’il me semble avoir deviné que pour vous, posséder une identité culturelle ou nationale REELLE est une sorte de handicap…. ce qui n’est pas mon avis pourvu que l’on prouve son ouverture sur le monde; et la Flandre est de fait beaucoup plus ouverte sur le monde que la Wallonie en tant que telle ne le sera jamais  :  tout le monde sait ça !                                                                

    En ce qui concerne ce concept de "communauté Française" pour "laquelle" on trouve même un ministère chez nous, la situation est encore plus ubuesque que tout ce qu’on peut imaginer !                                                            

      Pourquoi dit-on "communauté Flamande"(et non pas "Néerlandaise"), et que l’on dit – tout-à fait OFFICIELLEMENT ! – "communauté FRANCAISE" au lieu de "Wallonne" ou encore "Francophone" ? ?   Encore une "histoire belge" à la Coluche dont nous sommes, bien sûr, totalement inconscients dans ce pays de, euh, disons de gens légèrement apathiques et béats ? ? !

    Le Président Mitterrand (paix à ses cendres) descendit un jour à Bruxelles  dans les années 80. Il s’extasia du fait  -hautement généreux et humaniste à ses yeux- que nous avions un Ministère de la Communauté Française.  "- Ah ça, c’est vachement bien et sympa, dit-il (sans ironie aucune), ainsi donc vous avez en Belgique un ministère chargé de veiller sur la sécurité et le bien-être de tous nos compatriotes FRANCAIS RESIDANT EN BELGIQUE ? ? "

    Voila à quels non-sens nous conduit (entr’autres) une certaine novlangue wallonne parfaitement grotesque, avec en prime la plus impressionnante collection d’euphémismes stupides et très souvent OBLIGATOIRES …. Je pourrais en noircir des pages sur toute cette décadence et cette bêtise-LA…..  Mais comme disait Lou Reed : je suis un homme fatigué et j’ai plus la patience………………………………..

    Cordialement

    PHOENIX

    (*)  Socialo-C.D.H.("Humaniste")  de préférence

     

    20 novembre 2007 à 22 h 58 min
  • sas Répondre

    Bien vue ton analyse jean claude……la destruction des nation en soutenant les régions contre les centre décisionnels nationnaux….

    mais dit moi , ca te rapelle pas les protocoles des sages de sion ???? défendre l’enfant contre le parent, le voleur contre la victime,le salarié contre l’employeur etc,etc,etc…

    sas

    19 novembre 2007 à 22 h 51 min
  • R.G. Répondre

    Monsieur Lance,

    Il n’y a pas et il n’y a jamais eu véritablement en Belgique de nationalisme Wallon pour la simple raison que la Wallonie n’est pas une nation. Dois-je vous rappeler que la communauté Wallone et Bruxelloise de Belgique se nomme Communauté FRANCAISE de Belgique.

    " Walen buiten "( Wallons dehors ) ou " Rats wallons dehors", n’a pas son équivalent en Wallonie et à Bruxelles où il n’y a jamais eu  de  "Flamands dehors "ou de "Rats Flamands dehors".

    Jusqu’ici la France a gardé dans les problèmes communautaires belges une bienveillante neutralité, voire même une certaine forme d’indifférence . Une neutralité diplomatique ?

    Mais il est des neutralités parfois complaisantes envers des situations inacceptables !

    Cordialement,

    19 novembre 2007 à 17 h 22 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    19/11/07    – "Les 4-Vérités"

    En écho à certains propos de Pierre LANCE (1), que l’on me permette ces deux anecdotes qui datent des années "1960", époque où, travaillant à LILLE, je me rendais régulièrement en Belgique :

           – ayant un rendez-vous à GAND (Flandres), ville que je connaissais assez bien,  et m’étant égaré à cause d’un sens interdit imprévu, je m’étais arrêté pour demander mon chemin à un passant. Celui-ci m’avait répondu (au demeurant fort aimablement) : "Désolé, mais aujourd’hui, "nous" (sic) avons décidé de ne pas répondre à ceux qui nous parlent en français". Connaissant les tensions (elles s’affichaient, déjà, par ce que l’on n’appelait pas encore des "tags") qui, prériodiquement, régnaient entre néerlandophones et francophones, je n’avais pas insisté. Mais cela m’avait rappelé le temps où, habitant Casablanca, je m’étais perdu dans ce que l’on appelait la "Vieille Médina". Interrogeant un jeune homme en arabe dialectal, celui-ci m’avait répondu (lui aussi fort aimablement, mais le visage fermé, comme s’il avait mauvaise conscience) dans un parfait français (Merci, au passage, à l’Ecole de la … République !), celui-ci m’avait répondu "Désolé, mais aujourd’hui, "on" ne parle pas aux Français". C’était pendant les "évènements" qui ont précédé l’indépendance du MAROC.

    Je ne sais pas si cette réponse commune – à quelques années d’intervalle – d’un "Flamand" et d’un Marocain préfigure ce que Pierre LANCE juge inéluctable, la séparation de la Wallonie et de la Flandre, mais elle montre bien que, derrière ces manifestation d’indépendance, il y a manifestement une MANIPULATION de braves gens qui répondent à des mots d’ordre plutôt qu’à leurs sentiments personnels et qui, pour une large majorité, ne souihaitent que de vivre en paix, particulièrement avec leurs voisins, et les gens auxquels ils ont à faire dansleur vie sociale ou professionnelle.

        – me trouvant le soir même de l’aventure précitée, dans un restaurant de GAND, en compagnie d’un client français venu d’Allemagne, d’un fournisseur belge "francophone" et d’un autre "néerlandophone" accompagné de son épouse "brusselloise". Celle-ci m’avait spontanément dit (devant son mari qui avait acquiéscé), alors que nous évoquions les dissenssions déjà récurrentes qui, périodiquement, agitaient la Belgique : "Quand j’en ai assez des "Flamands" (rappel : son mari en était un !), je vais chez les Wallons (les "Gallons", comme dirait Pierre LANCE), et quand j’en ai assez des uns et des autres, je reviens à BRUXELLES !" A propos de Bruxelles, les réceptionnistes au téléphone avaient déjà dans les années "1960" des instructions, de ne répondre que par "allo" (en prenant de préférence un accent "belge" ni flamand ni wallon) et d’attendre de savoir dans quelle langue leur correspondant allait leur parler. Cela pour répondre à certaines provocations venant généralement de Néerlandophones … 

    Ceci m’amène à dire à Pierre LANCE que, contrairement à ce qu’il dit, il y a non pas DEUX, mais TROIS BELGIQUE(1) : la "flamande", la "bruxelloise" et la "brusseloise" (je fais exprès d’écrire ainsi ce mot par référence à la prononciation "brussels"). Et si, comme il l’affirme, la "Belgique est une nation artificielle", elle ne l’est pas davantage que … l’ITALIE dont la création est d’ailleurs plus récente.

    Ce que, du moins à mon sens, Pierre LANCE n’a pas vu, c’est que derrière cette division qui risque effectivement de survenir si les Belges ne se ressaisissent pas, il y a une volonté, celle de "BRUXELLES" en tant que Capitale de l’UNION EUROPEENNE, de faire éclater les différentes nations qui compose l’UNION. On le voit avec cette volonté des bureaucrates des différentes "Commissions" d’aider plus particulièrement les "REGIONS", comme pour les inciter à se désolidariser du pouvoir central, celui de Paris, de Madrid, ou de Rome, plus particulièrement. Pour ce qui est de l’ALLEMAGNE, les LANDERS sont la parfaite préfiguration de l’éclatement des "nations". Comment, en effet, créer une "EUROPE DES NATIONS" s’il n’y a plus de … nations ?

    Et l’éclatement de la BELGIQUE, avec l’autonomie de la FLANDRE et de la WALLONIE, pourraient bien servir d’exemple à notre ALSACE, notre BRETAGNE, notre PAYS-BASQUE (2), sans parler de notre CORSE, de nos ANTILLES FRANCAISES, etc…

    Mais alors, si l’on en vient là, on peut craindre de voir se créer dans notre pays, mais aussi dans un pays comme l’Allemagne où la communauté turque (qui a ses propres journaux, ses stations de radio, etc.) est partculièrement importante et influente, des zones autonomes constituées par des allogènesà partir des fameuses "zones de non droit" où, au nom d’ALLAH, on imposera la chari’a.

    Alors, VIVE LA BELGIQUE UNIE ET INDEPENDANTE ! Et VIVE LA FRANCE !

       Cordialement, Jean-Claude THIALET  

    (1) et même quatre, si l’on tient compte de la Belgique … germanophone !

    (2) rappel : les Basques parlent du "Pays Basque du Sud" et du "Pays Basque du Nord." Faudra-t-il les réunir ? En tout cas, on assiste de part et d’autre de la Bidassoa à l’accélération de l’enseignement du "Basque Unifié". Car, n’en déplaise aux autonomistes et aux nationalistes, il y a(vait) plusieurs façons de parler le basque, et cela même dans le Pays Basque… français ! Et cela est vrai en Corse, où la langue corse (je n’ose parler d’idiome) a des tas de variantes. Comme l’arabe dialectal qui ne se parler pas de la même façons de Rabat au Caire !

    19 novembre 2007 à 12 h 13 min
  • Barthélémy Répondre
    I. Belgique Etat artificiel ? Oui, un peu plus que les autres puisque fabriqué de toutes pièces par l’invention de l’Angleterre qui ne voulait pas qu’Anvers tonbât aux mains des français après 1815. Le premier Roi des Belge n’avait rien de Belge puisque un Saxe – Cobourg né en Bavière et de nationalité Anglaise. 
    Je signale à nos amis français que Léopold 1er roi des Belges épousa Louise-Marie d’Orléans, fille de Louis-Philippe, Roi de France. La cérémonie de mariage eut lieu non pas en Belgique mais en France au château de Pierrefonds, ET OUI!!!
     
    II.Le Vlaams Belang ( l’extrême droite la plus bête et la plus brutale d’Europe) n’est rien d’autre que l’ancien Vlaams Block dissout et interdit par la justice pour racisme et xénophobie. Depuis, le Vlaams Belang a adopté une attitude "prudente" envers les immigrés et a fait, car là il n’y a évidemment aucun risque, des seuls Wallons et francophones son bouc-émissaire.
     
    Il faut signaler ici, la névrose obsessionelle des extrémistes flamands ( minorité certes, mais minorité très active) qui voudraient faire de la Flandre une région linguistiquement pure. Les extrêmistes flamands voudraient élever une sorte de mur de Berlin politique contre la francisation de la périphérie Bruxelloise. Problème d’autant plus ardu que l’immigration européenne et extra-européenne parle le français et pas le flamand ( ou le néerlandais).
     
    III.En Belgique, il est interdit de manifester contre l’islamisation de l’Europe et par là même de la Belgique, mais qu’il est autorisé aux flamands de manifester contre la francisation de la périphérie bruxelloise ! 
    Autre exemple: le cycle "Exploration du monde", pourtant très apprécié par de nombreux flamands, a été interdit en Flandre parce qu’il se donnait en français. Et là ce ne sont plus les Wallons qui étaient visés mais le simple fait de parler le français.
     
    Certains politiciens flamands soulèvent toute la problèmatique délicate et complexe du droit du sol contre le droit des gens. Seulement, voilà, comment dans un état fédéral (la Flandre n’est pas encore un pays mais une région), revendiquer un droit du sol contre des citoyens de la même nationalité ? De plus, ces citoyens ne sont pas des minorités protégées mais des majorités à 80%?

    19 novembre 2007 à 11 h 43 min
  • Anonyme Répondre

    En petit belge que je suis, il y a une chose qui m’a toujours fait sourire: “La Belgique est un pays artificiel” Je suis désolé de devoir contredire ce lieu commun pris trop souvent pour argent comptant. Car enfin, quel est le pays européen qui n’a pas été construit sur une base artificielle? Entendez par là sur la force. Le Royaume-Uni? Les rois d’Angleterre ont conquis le Pays de Galles et l’Ecosse (Sans compter l’Ulster portion d’Irlande) L’Allemagne? Qui a-t-il de commun entre un Bavarois et un Prussien en dehors de la langue? L’Italie? Que je sache, l’unité italienne est le résultat d’une série de guerre d’annexions menée par le Royaume du Piedmont. La France? Les Rois de France sont responsables de plusieurs génocides culturels et d’annexions forcées. Politique de conquêtes brutales continuées et amplifiées lors de la Révolution et Napoléon. Faut-il évoquer la croisade contre les Cathares (fin de la langue d’Oc), annexion de la Bretagne, de la Corse, de la Flandre française, etc … En ce qui concerne la Belgique, on ne peut pas dire que la France y a laissé que des traces bienveillantes: en remontant dans l’Histoire on trouve le sac de la ville de Liège par Louis XI et Charles le Téméraire, le bombardement de Bruxelles à boulets rouges ordonné par le Maréchal de Villeroi sur ordre de Louis XIV (quoique cette action de guerre totale a permis la reconstruction de la Grand Place), la Révolution française a laissé dans la Belgique les ruines des Abbayes de Villers-la Ville, d’Aulnes, d’Orval, etc (au nom de la liberté ?!?) Enfin, une dernière petite remarque: la France est sans doute le seul pays au monde dont le nom est celui non pas historique mais s’inspire directement d’un peuple qui l’a conquis. Que je sache, sous Rome le nom de cette région était la Gaule. Le nom de France est celui qui a été donné à la Gaule suite à la comquète de celle-ci par une tribu germanique, les Francs. Quant à la Belgique, son nom existait déjà du temps des romains

    18 novembre 2007 à 23 h 37 min
  • alsa Répondre

    J’ai lu avec attention tout vos articles.

    J’ai essayé de vous comprendre afin de mieux comprendre la situation. Car comme beaucoup de français, j’ai du mal à comprendre réellement la situation.

    Je sais que la Belgique est un état artificiel. Maintenant, je sais qu’aucune institution n’aurait tenu aussi longtemps sans le consentement du peuple. On ne peut donc nier la légitimité de l’existence de Belgique. Par conséquent, la Belgique a un avenir possible dans l’unité.

    Quand je lis que le flamand est germain et le wallon est gaulois et c’est pourquoi ils ne peuvent pas vivre ensemble. c’est d’une totale ineptie!

    1/ le gaulois et le germain sont issu d’un même peuple celtique. La séparation a été faite artificiellement par Jules Cesar afin de rendre sa victoire plus belle.

    2/ Il existe une région française, germaine de culture mais de coeur profondément française : l’Alsace. Les deux cultures peuvent très bien coexister.

     

    Ce que je ne comprends pas c’est que dans un pays aussi bien séparé en deux entités égales, flamande et wallonne, qu’en est il de l’éducation?

    Le bon sens, et les belges n’en manquent pas, préconiserait un bilinguisme national dès le plus jeune age. Vous savez des écoles bilingues dès la maternelle, des panneaux bilingues dans tout le pays, etc…..comme l’Alsace quoi.

    Qu’en est il de ce bilinguisme?

    18 novembre 2007 à 22 h 22 min
  • Barthélémy Répondre
    Vous connaissez bien mal la réalité du terrain cher Phoenix, heureusement que l’on n’est pas obligé, en effet, de vous croire sur parole.
     
    Les bourgmestres des communes de Linkebeek, Crainhem et Wezenbeek, bien que d’origine francophone sont de parfaits bilingues et sont d’ailleurs dans l’obligation de s’adresser à leur administration en flamand, ce qu’ils ont toujours fait jusqu’ici. Pourquoi le ministre flamand de l’intérieur Keulen refuse-t-il de valider l’élection de ces bourgmestres ( maires) francophones élus démocratiquement ? Tout simplement pour la simple et UNIQUE raison qu’ils ont osé envoyer aussi des circulaires électorales en français à leurs administrés francophones. Monsieur Keulen considère lui-même qu’il s’agit d’un geste "symbolique". A partir du moment où l’on parle de symbôle, on peut se demander ce qu’il fait du droit réel des habitants de ces communes ?
     
    Le problème n’est donc pas que les francophones très majoritairement BILINGUES  de ces communes ne veulent pas ou ne savent pas parler flamand, le problème vient de ce que la flandre et son administration veulent IMPOSER L’UNILINGUISME dans leurs communes à " facilités " en quelque sorte une espèce de tolérance zéro linguistique. En quelque sorte une espèce de droit du sol total et absolu à leurs propres compatriotes francophones, ce qui, avouez-le est un comble.
     
    Exemple: une administration flamande peut refuser sans problème un logement social à un francophone simplement parce qu’il est francophone. Un propriétaire flamand peux refuser , sans risque d’être poursuivi par le Mrax ( Mrap en France), de louer son appartement à un francophone parce qu’il est francophone. Le citoyen francophone n’a même plus les mêmes droits élémentaires, dans son propre pays, que ceux pourtant accordés aux minorités protégées.
    18 novembre 2007 à 17 h 59 min
  • R. Ed. Répondre

    Les communes " flamandes " à facilités linguistiques francophones ne sont pas envahies par les Wallons !!!

    Elles sont envahies par les Francophones de Bruxelles !!!(1)

    Et  à ma connaissance, aucun Bruxellois ne s’affirmera  " Wallon " ! Un Bruxellois est un Bruxellois, mais il fut un temps où celui-ci parlait les deux langues ou plutôt un sabir appelé le brusseleer, mélange assez spécial des deux idiômes susnommés.

    Maintenant, que le Wallon ne parle qu’une seule langue, il ressemble en cela à son cousin d’outre-Quiévrin, qui lui non plus ne peut pas s’énorguellir de parler au moins une langue en sus.

    Ce sont bien les deux mêmes fainéants "linguistiques".

    Cela dit, pas mal de Wallons font l’effort d’essayer de parler le néerlandais, mais les Flamands leur répondent en français, vu que eux maîtrisent beaucoup plus facilement les langues étrangères.

    Maintenant, un peu d’histoire, à la fondation de la Belgique, en 1831, il y avait une élite qui parlait le français, dans tout le pays. Le reste de la population parlait le flamand, ou plutôt  un certain nombre de patois tous aussi différent les uns que les autres.

    Du côté wallon, idem, le peuple parlait  différents dialectes du wallon.

    La suite est politique, et ne dépend que des politiciens, tous honnêtes et loyaux envers leur électeurs.

    De saints hommes !!!

     

    (1) y compris les Francophones d’origine étrangères, si vous me comprenez.

    18 novembre 2007 à 12 h 45 min
  • PHOENIX Répondre

    Pierre LANCE ne peut évidemment pas apporter de réponse totalement satifaisante à un problème aussi compliqué, mais il a le mérite de poser une ou deux bonnes questions (et notamment celle qui donne son titre à l’article!)

    Etant pour ma part assez atypique parmi les francophones de ce pays, je vais essayer de vous éclairer un peu la lanterne à ma façon !

    Les Wallons, c’est comme naguère les Serbes en Croatie(Krajina), ou comme les envahisseurs musulmans d’aujourd’hui qui n’ont que la Oumma comme seule loyauté : c’est cette sorte de PRIMITIFS(excusez-moi) qui considèrent que LA OU ILS ONT MIS LES PIEDS, c’est un territoire serbe – euh, pardon wallon – ou que la terre où ils s’installent appartient déjà au futur Dar-al-Islam : c’est exactement la même chose !

    J’ai beau être "francophone", je suis ecoeuré par l’intox débridée de tous les medias wallons à ce sujet, et me sens en complète dissidence. Alors que le seul problème "linguistique" de ce "pays" provient du fait que jamais un wallon ne consentira à un effort même minuscule pour s’adapter aux us et coutumes flamands , ni même et SURTOUT à faire l’effort de parler la langue de leurs hôtes ! C’est ce que les extrémistes wallinguants du F.D.F. ne vous diront jamais, ni non plus l’INTEGRALITE des partis wallons, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite ! !  Ne parlons pas de la presse francophone, totalement hystérique ! !! L’hypocrisie en la matière est colossale, et les tabous qui l’entourent encore plus…

    Comme vous n’êtes pas obligés de me croire sur parole, je vais juste vous évoquer un de ces derniers incidents "scandaleux" qui a fait hurler les medias de la bonne petite pensée-unique sauce wallonne comme un nid d’orfraies….

    Les "communes  à facilités" qui entourent Bruxelles (zone à statût francophone au beau milieu du territoire flamand) sont donc des communes FLAMANDES, dans lesquelles les francophones se sont tellement plu qu’ils ont fini par y être majoritaires. A aucun moment ces wallons ont trouvé normal que le Néerlandais soit la langue officielle de ces communes…. et cela même si les pouvoirs flamands ont fini par accorder des FACILITES (précisément!) linguistiques dans beaucoup de cas… Mais les wallons de ces communes (et la meute hurlantes de tous les autres), réclament la totalité des prérogatives pour eux-mêmes, étant sous-entendu que, comme d’habitude, et comme depuis toujours ce sera le Flamand qui fera l’effort pour parler le Français – et non l’inverse… De cette manipulation fomentée par toujours les mêmes paresseux et opportunistes, les flamands en out plus que ras-le-bol et je les comprends… Et c’est ainsi que tout récemment, le Ministre de l’Interieur Keulen (flamand, donc) a refusé de confirmer la nomination de 3 bourgmestres wallons "démocratiquement" élus par la majorité francophone du coin …..  et splendidement UNILINGUES à la tête de ces 3 communes "à facilités"….  et donc FLAMANDES ! Et voila donc ce qui fait hurler au "fascisme", à l"extrémisme flamand" et autres billevesées dans les chaumières de ce côté-ci de l’Escaut… (Vous suivez?) 

    Et maintenant je pose une question à d’éventuels "compatriotes " wallons qui m’auraient lu jusqu’ici :

    – Si le ministre Keulen est un affreux "extrémiste",  comment expliquer que s’il a refusé l’investiture wallone pour Kraainem (par ex.), il l’ait acceptée pour la bourgmestre de Rhode-St-Genèse ?

    Peut-être parce que la dame, quoique wallone pure souche, est bilingue (comme il se devrait normalement) et n’a pas fait envoyer les convocations électorales UNIQUEMENT EN FRANCAIS – comme ce fut  le cas dans les trois autres communes, non ? ?…  .

     Ma conclusion à moi reste inchangée, et je crois qu’elle est universelle :  si tu cherches à t’implanter AILLEURS, prends bien garde à respecter tes hôtes si tu veux que l’on te respecte…. A méditer par beaucoup par les temps qui courent  ! ! !

    J’espère ne pas avoir été trop long et que mes amis Français y comprennent un peu plus à cette tempête dans un verre de bière blanche ….  

    Cordialement

    PHOENIX

     

    18 novembre 2007 à 10 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    Je remarque ici à ce sujet quelques animosité et agressivité bien inutiles.  Mais bon, il faut bien que certains aient un moyen de se défouler à moindre coût…

    R.Ed : Sans être à côté de ses pompes, comme vous dites, on peut trouver inutile de mentionner que ce ne sont pas les habitants (ici de la Belgique) qui mènent la danse mais leurs politiciens.  D’où ce merdier. C’est une évidence qui relève de l’euphémisme.  Personne ne dit le contraire. Celà dit, si la Belgique avait été une confédération, ça aurait sûrement mieux marché qu’une fédération plus restrictive.  Il n’empêche qu’on se demande ce que fiche votre roi sensé ramener le dialogue serein et veiller au grain pour éviter les affrontements.  Et personne ne conteste votre "Belge et fier de l’être" !…  Celà dit, la France est en effet plus vieille que la Belgique, mais on s’en fout. 

    Maintenant, comme partout, le problème n’est pas que les politiciens fichent la zone entre les peuples mais le fait que ces mêmes peuples les laissent faire et se prêtent au jeu comme de bons moutons. Et ça c’est valable presque partout.  Les peuples gueulent beaucoup mais acceptent le joug.  A part aux USA où il existe plein de contre-pouvoirs, en Europe les gens se plaignent mais courbent l’échine. 

    Et même dans le cas des grèves, tout le monde râle mais accepte sans broncher.  Nous verrons si la contre-manif organisée par Liberté-chérie le 18 novembre (de république à la Nation)  contre les grèves à Paris prouvera le contraire…

    Personnellement, à part m’opposer à ceux qui prennent les Belges pour des imbéciles, je pense qu’un jour, il va bien falloir que les peuples exigent des référendums plus fréquents.  Selon mon expérience, je trouve que beaucoup de Belges sont des gens sympathiques et chaleureux.  Il ne faut pas oublier que les troupes de choc de Bonaparte étaient l’infanterie Liégeoise, réputée redoutable.  Et même les divisions Allemandes qui ont tenté la percée des Ardennes s’en souviennent douloureusement. 

    Donc respect., et bien le bonjour.

    15 novembre 2007 à 18 h 45 min
  • Dr Lecter Répondre

    Le problème de la Belgique est avant tout la connerie humaine poussée assez loin.

    Je suis passé par Ostende et là on m’a pris pour un Wallon (je suis Français).

    J’ai été traité avec mépris, on a fait semblant de ne pas me comprendre.

    Quand enfin j’ai été pris pour un Français, c’est tout juste s’ils n’ont pas déroulé le tapis rouge !

    15 novembre 2007 à 17 h 48 min
  • sas Répondre

    Moi je comprend largement que même des Belges…….se refusent a être assimilés à des Français…..; un t’io français bon teint ayant honte de sa nation et de ses dirigeants voir de la masse de cons produits depuis 1789 voir de substitués……je demanderais aussi et sans hésiter la cission

    ……et si d’avanture ont classe et sépare les cons et incapables de france en 2 catégories bien distinctes , sas est certain que le sud du pays……comptera le plus grand nombre…..le sud c’est l orient et l’orien c’est déjà la loge…..

    sas le celtique arien…

    15 novembre 2007 à 12 h 30 min
  • Rastreins Répondre

    Merci de confirmer que les Français se trompent. A moins que vous ne vous revendiquiez du prochain Etat français inspiré de Pétain. Vraiment, la Belgique existe: la preuve, elle peut s’enorgueillir de compter la droite la plus bête du monde. Heureusement, vos concitoyens ne partagent pas vos moeurs guerrières et l’Irlande déchirée entre deux goupilllons ne nous inspire nullement: à l’exception d’un malheureux colleur d’affiche du FDF, RIP), les sempiternelles querelles communautaires n’ont pas dégénéré en batailles rangées, malgré la réputation de l’armurerie liégeoise… Pour dégoiser vos inepties, vous devez d’ailleursmarquer une nette préférence pour le péket face à la pierre à fusil. Car, à n’en pas douter, nul n’a cru bon de vous avertir que nous vivons au XXe siècle et que le traité de Rome a fêté ses 50 années. Que la Belgique s’évapore selon le terme fort en vogue voici quelques semaines ou qu’elle subsiste, une ou en lambeaux (ce serait tellement plus joli), elle n’en demeurera pas moins en Europe. Mais pas dans votre Europe qui s’apparente de plus en plus çà une caricature du libéralisme imbécile. Non, une Europe des citoyens, adhérents s’ils le veulent à une sous-nationalité comme d’aucuns se revendiquent du Rotary au de la confrérie des escargots de Betonval ou de la tarte al djôte. Bonne nuit Lance Pierre, vous en avez certainement besoin. Et n’hésitez surtout pas à forcer sur le Prozac. Madame vous en sera reconnaissante.

    15 novembre 2007 à 0 h 03 min
  • R. Ed. Répondre

    Le problème n’est pas la fainéantise des Wallons.

    Le problème c’est le vieilissement de la population, plus marqué en Wallonie qu’en Flandre.

    La wallonie coûte donc "plus cher" que la Flandre. Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que les retraîtés wallons ont cotisé à l’époque à l’état national.

    Maintenant que tout est régionalisé, sauf justement cela, la Flandre doit donc payer "plus" aux Wallons retraités qui sont plus nombreux.

    En oubliant qu’avant, tous les retraités payaient à l’état central, Wallons et Flamands.

    Moi personellement, étant Belge "de souche" (et oui, il y en a encore) je n’ai jamais connu de problèmes "communautaires".(les problèmes viennent plutôt , ou plutôt surtout des représentants de l’islam, comme chez vous)

    Ce sont des inventions des politiques pourris qui nous "gouvernent", si je peux employer ce mot.

    La belgique n’existe que depuis 1831, et alors ?

    La France n’existe pas depuis la nuit des temps que je sache ?

    Ni l’Amérique, ni la multitude de "Démocracies africaines et orientalesr"qui pullulent sur ces continents.

    BELGE ET FIER DE L’ETRE !!!

    14 novembre 2007 à 21 h 12 min
  • Gérard Pierre Répondre
       Monsieur Pierre Lance fait ici œuvre d’historien en rappelant la genèse de la formation de cette Belgique dont les habitants sont fort sympathiques lorsqu’on est reçu chez eux.
     
       Pour avoir beaucoup fréquenté ce pays aussi récent que contre nature, je serais dans l’incapacité totale de prendre parti dans le conflit qui oppose les communautés (*). La question ne se réduit d’ailleurs pas qu’à un antagonisme Flamands Wallons.
     
       La Belgique est un état fédéral, avec un parlement fédéral et un gouvernement fédéral, le tout pour un peu plus de dix millions d’habitants répartis sur une superficie 18 fois moins étendue que celle de la France métropolitaine. Cet état fédéral chapeaute un parlement et un gouvernement flamand ayant juridiction sur 5 provinces, un parlement et un gouvernement wallon servant 5 autres provinces, mais aussi un parlement et un gouvernement de la communauté française, un parlement et un gouvernement gérant une vingtaine de communes de la région de Bruxelles ainsi qu’un parlement et un gouvernement pour la communauté germanophone officiant sur une portion de territoire située entre Verviers et la frontière allemande. On imagine aisément la lourdeur et l’inertie des systèmes en place, sans parler de leurs coûts pour les contribuables. Chacune de ces entités politiques puise dans les tourmentes des XIXème et XXème siècles des raisons historiques d’exister. Par ailleurs, la Flandres pauvre de 1830 est devenue une région à l’économie florissante tandis que la Wallonie riche de l’époque connaît aujourd’hui une régression de son niveau de vie.
     
       De nombreux wallons vivant dans la région de Liège me confièrent qu’après les évènements de mai 1968 ils avaient rêvé d’un rattachement à la France. J’ai pu apprécier à Ronse (en français Renaix) la culture et la maîtrise de la langue française pratiquée par des Flamands qui ne doutaient pas du respect et de l’estime que je leur portais, alors qu’on les prétend réfractaires à l’exercice. Quant à leur maîtrise des arts de la table, elle rivalise sans rougir avec celle des grands cordons français.
     
       L’avenir de la Belgique ne peux passer que par une autodétermination politique, sans que cela compromette l’avenir de l’une ou l’autre entité au sein de la communauté européenne. On peut effectivement imaginer la même démarche pour l’Irlande, le pays basque ou la Corse. Quel que soit leurs statuts politiques, ces collectivités resteront géographiquement dans l’Europe, avec possibilité d’en faire ou non partie politiquement.
     
    *************
     

    (*) L’anecdote la plus savoureuse m’a été rapportée à Siegen (Rhénanie) par des amis allemands que la situation amusait beaucoup : dans cette ville industrielle mais élégante stationnait une unité d’occupation de l’armée belge. Ceux-ci se répartissaient entre deux casernes. L’une, située sur un côté de la rue abritait une unité wallone tandis que que de l’autre côté de la même rue cantonnait une unité flamande. Ces deux éléments de la même armée ne communiquaient pas entre eux. Ce sont les militaires …….. allemands …. de la garnison qui assuraient l’interface entre « Belges » …. very funny, isn’t it ?

    14 novembre 2007 à 17 h 57 min
  • R. Ed. Répondre

    Il y en a qui marchent à côté de leurs pompes.

     

    CE NE SONT PAS LES HABITANTS DE LA BELGIQUE QUI CREENT PROBLEMES, CE SONT LES POLITICIENS  !!!

    C’est pareil chez vous, votre président, contre l’avis de son peuple ( et contre sa parole par la même occasion) veut faire ratifier la copie carbone de la Constitution refusée par celui-ci, et va finalement laisser entrer la Turquie en Europe.

    En Belgique c’est pareil, les politiciens veulent la cission du pays contre la volonté du peuple.

    C’est comme pour Sarko, à qui profite le crime ?

    Ces gens voient leur gloriole et aussi l’argent qui va avec, le reste, ils n’en ont rien à foutre.

    Comme disait Coluche, un homme politique, c’est 5 ans de droit et tout le reste de travers.(1)

    Et  leur devise, c’est """presque""" celle des mousquetaires ,   un pour tous, tous pour…ris.

     

    (1) Ils sont pratiquement tous avocats, on se demanderait pourquoi, par prudence sans doute)

    14 novembre 2007 à 11 h 48 min
  • Bean Répondre

     

    Parfaitement d’accord avec votre raisonnement…sauf pour les "pieds noirs"…(cherchez l’incongruité…?)

    14 novembre 2007 à 11 h 27 min
  • Anonyme Répondre

    C’est la négation imbécile du principe territorial accordé aux animaux, c’est à dire le principe d’espace vital, qui créé tous ses problèmes entre éthnies dans le monde ; mais cela fait vendre des armes et permet de réduire les populations.  Les guerres ont quasiment toutes pour causalité initiale, plus ou moins occulte, des problèmes de territoire.  Il est donc une réalité incontournable gravée dans le cerveau lymbique de l’homme, ou paléoencéphale, point commun avec les cerveaux de tous les animaux (cerveau reptilien), c’est la réalité du territoire.  L’homme est un animal territorial.  Point barre.

    Toute négation de ce principe est irresponsable.  La nature est ainsi, pauvre con qui s’en dédit.

    On a d’ailleurs reproché à Hitler d’avoir martelé ce principe biologique incontournable.

    Il y a cependant en Belgique une pierre d’achoppement que peu de gens connaissent et qui, pour un territoire, est vitale : l’eau.  Toutes les sources des cours d’eau douce qui irriguent le pays Flamand ont leur source en Wallonnie.  Les Flamands ont bien essayé d’en être indépendant avec des centrales de désalinisation de l’eau de mer, mais celà coûte trop cher et reste peu rentable.  Et ce sont ces experts de la rigueur budgétaire qui le disent (les Flamands).  C’est un ami Belge, ancien proche collaborateur de Fritz Philipps (la fameuse boite d’électronique) qui me l’a dit.   Or cette situation geographique et fluviale est un point de force des Wallons, quoiqu’on en dise.   Une partition devra en tenir compte, et à mon avis, elle ne se fera pas sans heurts compte tenu que les Flamands ont tout de même été pro-nazis.

    Celà dit, si les Wallons abusaient moins des aides sociales et travaillaient plus, il y aurait peu d’arguments valables pour les Flamands qui sont essentiellement ceux qui créent les richesses de la Belgique. 

    14 novembre 2007 à 9 h 52 min

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