La Chine totalitaire célèbre 70 ans de crimes

La Chine totalitaire célèbre 70 ans de crimes

La Chine prend un tournant autoritaire, dit l’un. C’est vraiment une litote.

« Pékin au garde à vous pour les 70 ans de la Chine communiste », titre Le Figaro, qui est désormais le journal de la gauche Neuilly-Auteuil-Passy.

« Le silence des Chinois », écrit Guy Sorman dans « Le Point », et il ajoute « étaler la puissance de ses armées n’est pas en principe le signe du succès ». On est là bien au-delà de la litote.

Le « Nouvel Observateur » parle de la « grande fracture planétaire » censée séparer la Chine des États-Unis et montre que, pour ses rédacteurs, la différence entre démocratie et dictature n’a plus la moindre importance.

« Le Monde » évoque la « propagande chinoise », note que les films chinois d’aujourd’hui escamotent « les périodes noires du maoïsme » et font « la part belle à la nouvelle ère de Xi Jinping », et ajoute dans un autre article qu’« une rivalité systémique », « oppose le socialisme à caractéristiques chinoises de Xi Jinping à un modèle démocratique, lui aussi à la chinoise ». L’article ajoute : « Malgré les vicissitudes de son histoire, le Parti communiste chinois maintient sa domination sur la société. » Qu’en termes aseptisés ces choses-là sont dites !

On sent derrière cet écoulement d’eau tiède une peur de froisser l’abject régime communiste chinois et ses défenseurs, une crainte, peut-être, de fâcher des investisseurs chinois.

On trouve, d’ailleurs, souvent dans la presse française des articles porteurs d’une fascination aveugle pour la Chine, voire d’un désir à peine caché de voir la Chine devenir la première puissance du monde et supplanter les États-Unis tant détestés en France, tout particulièrement depuis que Donald Trump est Président.

Dans les pays où existe encore une grande presse digne de ce nom, on souligne que le régime chinois n’a pas cessé une seule seconde depuis soixante-dix ans d’être un régime totalitaire coupable de crimes contre l’humanité monstrueux.

Il y a eu des moments de totalitarisme criminel intense, ainsi ce que le grand criminel contre l’humanité Mao a appelé « le grand bond en avant », ou ce que le même immonde personnage a appelé la « grande révolution culturelle prolétarienne ».

La Chine n’est jamais passée vraiment, même en phase d’accalmie relative, du totalitarisme à l’autoritarisme.

Ce qui est souligné dans les pays susdits est que Pékin n’est pas « au garde à vous », mais sous la botte d’une armée qui n’hésite pas à massacrer, comme l’a montré l’écrasement des insurgés de la place Tien An Men en 1989.

C’est la présence de cette armée qui explique le silence des Chinois, qui est d’ailleurs un silence très relatif, car des soulèvements ont apparemment eu lieu en divers endroits et ont été réprimés férocement.

La presse digne de ce nom, ailleurs dans le monde, souligne qu’il n’y a pas une « fracture » entre la Chine et les États-Unis, mais une confrontation entre un régime totalitaire qui a des visées hégémoniques et la principale puissance du monde libre, qui s’efforce d’endiguer ces visées.

Les années du maoïsme n’ont pas été seulement des années « noires », mais des années jonchées de soixante-dix millions de cadavres de Chinois assassinés.

Le cinéma chinois a toujours été un cinéma de propagande.

Et il n’existe pas un « socialisme à caractéristiques chinoises », mais un totalitarisme léniniste que Xi Jinping se charge de maintenir (parler à ce sujet de « vicissitudes » est infect).

Sous sa férule, les aspirations démocratiques sont écrasées par ce totalitarisme.

Elles ont été jusqu’à présent écrasées partout, sauf à Hong Kong, où des Chinois courageux bravent la mort pour tenter désespérément de vivre libres.

Le totalitarisme chinois n’écrase pas les insurgés de Hong Kong comme ceux de la place Tien An Men en 1989, parce qu’il y a des caméras à Hong Kong, et que trop de sang serait difficile à cacher, et parce que soumettre Hong Kong, où il existe une liberté économique et financière utile au régime totalitaire chinois pourrait ruiner Hong Kong.

Les insurgés de Hong Kong mériteraient davantage de soutien occidental.

Le visage monstrueux de la Chine totalitaire devrait être pleinement mis au jour avant qu’il ne soit trop tard.

Seuls les États-Unis de Donald Trump s’efforcent de le faire.

Hélas, l’Europe et la France se couchent, en revanche, de manière complice.

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Comments (2)

  • Gérard Pierre Répondre

    Ne pas reconnaître la nature réelle d’un système politique est déjà, en soi, une …… TRICHERIE !

    Regarder la Chine comme une puissance marchant vers la démocratie est un mensonge que l’on commet envers soi-même ! …… C’est donc tricher avec soi-même !

    …… et depuis la révolution française, que nos manuels d’Histoire de France nous présentent comme un modèle que le monde entier nous envierait, nous ne cessons de tricher vis-à-vis de nous-même !

    Ainsi la France est-elle une république, …… et non pas une Démocratie, …… comme le proclament tous les psittacidés compulsifs et incultes de la presse, du monde politique acculturé, et les pseudo intellectuels auto proclamés !

    NON ! …… la France non plus n’est pas une Démocratie ! …… relisons pour nous en convaincre le texte fondateur de la république que constitue le contenu du discours de l’abbé Sieyès en date du 07 septembre 1789 !

    C’est édifiant, … et sans ambiguïté !

    14 octobre 2019 à 23 h 53 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Revenons à une Royauté … de Droit Divin ! ***

      *** bien entendu il ne s’ agit que d’ un ” joke “

      16 octobre 2019 à 9 h 45 min

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