La France face aux défis de 2012 : analysons ces défis ces avec lucidité

La France face aux défis de 2012 : analysons ces défis ces avec lucidité

Tout Français, tout Européen, tout Occidental perçoit que la crise que nous traversons est grave puisqu’elle est à la fois financière, économique et géopolitique. Elle mériterait une volonté si nous voulons la résoudre : ce qui est possible, car notre Histoire l’a montré, avec le sacrifice de nos aïeux dans les épreuves. Hélas, que voyons-nous aujourd’hui ? Des attaques visant les personnes et faisant mousser des affaires vraies ou fausses, vieilles de 20 ans ou de 30 ans. En tout état de cause, elles sont dérisoires face aux défis que nous devons relever.

Tout se passe comme si, redoutant d’affronter la réalité, les opposants cherchaient des dérivatifs pour ne pas devoir à affronter trois chiffres, je dis bien trois chiffres, mais majeurs, qui expliquent les périls qui nous guettent. Retenez-les, cher lecteurs, et réclamez des réponses à nos politiques et à nos médias.

  1. Un déficit de notre balance commerciale de 80 milliards d’euros, déficit dû à une industrie qui a perdu la moitié de son potentiel en 25 ans, face à une Allemagne qui engrange un surplus de 150 milliards d’euro.

  1. Une dépense publique de 1 100 milliards d’euros qui équivaut à 56 % du PIB contre 48 % outre Rhin. Une différence de 160 milliards d’euro. Pourquoi ?

  1. Des impôts et prélèvements qui s’élèvent à 45 % de ce même PIB, contre 40 % à Berlin : ils poussent aux délocalisations et à l’exil tant des élites que des capitaux.

Conséquences : un déficit constant depuis 25 ans, une dette qui nous coûte déjà 40 milliards d’euro en intérêts chaque année, un chômage qui touche 10 % des actifs, le départ de 10 00 grandes fortunes, la perte probable du fameux trois A qui nous permet encore d’emprunter à bas coût, mais pour combien de temps ?

En cette période de campagne électorale, demandons aux médias et aux candidats de répondre à ces trois questions et à leur constat.

En ce qui nous concerne, nous rejoignons le diagnostic de plusieurs économistes : nos dépenses de 1 100 milliards pourraient et devraient être réduites de 20 %, soit de

4 % par an durant cinq ans. Tel est le vrai défi et l’exigence de la société française. Quant à l’Euro, il est la conséquence de nos endettements : l’Europe devra trouver 800 milliards d’euro sur les marchés. A quel taux ? Cela dépendra de notre volonté de réformes : c’est l’attente de Berlin, le bon élève. Comment lui donner tort ?

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Comments (11)

  • Olivier Répondre

    Bonsoir,

    je viens de tomber sur ce site qui traite des rémunérations des élus,  à voir absolument. Voilà pourquoi on crève. ces mecs là pompent des salaires 3 fois supérieurs à un patron d’une 20aine d’employés (5000 euros/mois) et en plus ils cumulent !!!

    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/4/08/60/68/Doc-HTML/Elus-2.html#

    à faire circuler rapidement

    23 janvier 2012 à 21 h 30 min
  • lavandin Répondre

    le nombre d’esclaves blancs a été évalué à 1 million pour les 16eme et 17eme siecles dans l’étude d’un universitaire français, ce qui fait quand meme une moyenne de 50000 par an. Ce qui n’est pas rien,  en rapport avec la population cotière du nord de la méditerranée. A ceci viennent s’ajouter les massacres de population, les pillages, et les destructions. Le débarquement de 1830 mettra fin à cette situation

    23 janvier 2012 à 9 h 18 min
  • R. Ed. Répondre

    Quatre-vingts millions d’esclaves blancs me semble quand-même un peu trop gonflé comme chiffre.

    Je pense que même en descendant à huit, ce serait encore surfait.

    Il ne faut pa exagérer quan-même.

    22 janvier 2012 à 17 h 15 min
  • Desmoulins Aline Répondre

    Daniel Je puis vous donner d’autres chiffres comme par exemple les montants des taux d’intérêts de la dette accumulée ou même l’annulation de la dette du Cameroun à la France par notre gouvernement en 2009 pour 1,2 milliards d’euros ! Comprenez surtout que c’est la fin d’une époque. Nous allons tous vers une réduction drastique forcée de notre train de vie. La situation de la France n’est même pas aussi bonne que celle de l’Italie (dont le budget, hors service de la dette, est en excédent primaire, à la différence de celui de la France). On nous le cache soigneusement. Les banques françaises sont en déroute plus ou moins grave comme Dexia. Avec un chômage et une misère qui se propagent un peu partout, des émeutes seront à craindre ci ou là. Et l’insécurité explose. Comme dans le livre “les corps indécents” le désarroi de la jeunesse est à son comble. Il n’y a plus de futur, plus d’espoirs pour nos jeunes, sauf à envisager le déchirement de l’exil vers les pays émergents porteurs d’avenir. L’immigration-invasion n’aura rien arrangé bien au contraire. C’est bien la triste réalité.

    22 janvier 2012 à 16 h 27 min
  • HOMERE Répondre

    DESMOULINS , TROUBADOUR… que de noms évocateurs de notre ancienne belle Nation !!

    Oui chacun de vous deux avance des arguments tangibles pour accompagner gentiment notre tragique destin.

    Nous n’avons rien vu venir..ni la destruction de nos outils de production,ni la dilapidation de nos sociétés productrices de biens de consommation,ni le départ de nos richesses vers des cieux plus profitables en même temps que l’effondrement moral de notre pays.

    Alors nous allons payer…alors nous devons payer.L’addition sera terrible…pour des générations….ou régresser fortement.

    Le peu de richesse que nous créons,profite exclusivement aux non productifs et aux spéculateurs.Notre désespoir est entier…nous avons beaucoup de choses inutiles et rien qui ne nous serve à espérer.

    Le pire est qu’aucune force politique,morale,intellectuelle,n’est en capacité de nous motiver au changement…d’ailleurs le voulons nous vraiment ?

    Lorsque Hollande clame "Le changement c’est maintenant",celà fait marrer beaucoup de gens….moins d’autres.

    Alors oui Troubadour,nous sommes idéologiquement morts,et moralement  abattus….mais nous croyons que nos maux seraient seulement économiques….là est le malentendu.Un pays ayant la foi et le courage peut espérer,pas les autres….

    22 janvier 2012 à 15 h 48 min
  • Daniel Répondre

    Aline Desmoulins
    Bons chiffres, merci.

    22 janvier 2012 à 13 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    Chacun sait très bien ce qu’était l’Afrique noire avant notre arrivée : quelques peuples à l’âge de pierre dans de vagues pays sans réelles frontières.
    Chacun sait très bien ce qu’était le Maghreb avant notre arrivée : quelques peuples de pirates esclavagistes dans de vagues pays sans réelles frontières.

    Ce n’est qu’à partir du moment où nous sommes arrivés que les uns ont commencé à faire du feu autrement qu’en frottant deux bouts de bois l’un contre l’autre et que les autres ont commencé à vivre autrement qu’en vendant des esclaves. (Plus de 80 millions d’esclaves blancs raptés sur les côtes européennes en quelques siècles).

    Bien sûr il y avait autre chose chez les noirs que des primitifs génétiques, mais la grande majorité était ainsi.
    Bien sûr il y avait autre chose chez les maghrébins que des voleurs génétiques, mais la grande majorité était ainsi.

    Depuis au moins 3 générations nos deux aristocraties, celle de droite et celle de gauche, ne cessent de mêler ces peuples au nôtre.
    Qu’importe les rameurs de la galère… qu’importe qu’ils soient noirs, blancs, jaunes, bleus, verts, rouges, beaux, laids, intelligents, stupides, doués ou nuls… qu’importe, pourvu qu’ils rament.
    Autant dire qu’on nous prend vraiment pour de la merde !

    Même si notre peuple n’est pas parfait, c’est tout de même autre chose.
    C’est quand même nous, le peuple blanc qui avons créé LA REPUBLIQUE, LES SYNDICATS, L’ONU, L’OMS, LES DROITS DE L’HOMME, LES DROITS DE L’ENFANT, L’UNESCO, L’EMANCIPATION DE LA FEMME, L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE, AMNESTY INTERNATIONAL, GREEN-PEACE, MEDECINS SANS FRONTIERES, MEDECINS DU MONDE, LE PRIX NOBEL, LA CROIX ROUGE, etc, etc, etc… et soit dit en passant nous avons aussi marché sur la Lune.
    Ce ne sont ni les bantous, ni les zoulous, ni les papous, ni les sénégalais, ni les algériens que je sache.

    Vivement Marine, que nous retrouvions enfin amour-propre, fierté, dignité et un minimum de respect… celui qu’on doit aux grands peuples.

    Hollande et Sarko s’intéressent aux français pour le pouvoir.
    Marine s’intéresse au pouvoir pour les français.

    22 janvier 2012 à 8 h 57 min
  • Desmoulins Aline Répondre

    La dépense publique est bien plus élevée que 1100 milliards d’Euros mais de l’ordre de 1692,7 milliards d’euros pour être plus précis.(520 milliards de dettes supplémentaires rien que ces 4 dernières années) Mais il faudrait provisionner aussi les retraites des fonctionnaires payées par l’Etat (1200 milliards d’Euros ) sans faire du hors bilan. Et aussi 77 milliards de la société de Financement de l’Economie Française pour financer le plan d’aide aux banques par exemple ou les 93 milliards de la CADES pour la sécu, les 91 milliards d’Euros de l’ACOSS toujours pour la sécu, l’endettement des hôpitaux à hauteur de 20 milliards d’Euros, l’allocation chômage, etc. etc. En vérité la dette est plus proche de 3 100 milliards ! En 2012 (comme d’ailleurs aussi en 2013), la seule Sécurité Sociale française devra emprunter la même somme que le Portugal et l’Autriche réunis. C’est la stricte vérité. Il n’y aura donc pas de miracle et le standard de vie risque de s’effondrer à terme pour beaucoup d’entre nous. La vraie crise va donc commencer après les élections avec son cortège impressionnant de laissés pour compte, de chômeurs, de malheureux, de sans abri et de clochards. Livre idéaliste “les corps indécents” qui traite du désarroi de la jeunesse à travers un récit sentimental. Il y aura hélas des gens acculés au désespoir, aux anti-dépresseurs et donc au suicide. (Ceux qui perdent leur emploi et qui ont des crédits à rembourser seront par exemple les plus vulnérables). Le pire est donc bien devant nous. Avec en plus une immigration-invasion extra-européenne et ses conséquences : Insécurité et perte probable de notre belle culture française. On ne peut plus l’occulter.

    21 janvier 2012 à 20 h 54 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    L’Europe est comparable à une classe où le bon élève décrochant des 20 à répétition se fait sermoner par les cancres. L’enseignant intervient alors et décide de diminuer la note du bon élève de 10 points, ceci lui permettra de redistribuer les 10 autres points aux médiocres de la classe. La moyenne de la classe restera ainsi constante et tout le monde, sauf le bon élève bien sûr, sera content.
    Orwell n’aurait jamais pensé à cela, comme quoi le progrès n’est pas toujours là où on s’attend à le trouver. En langage clair cela s’appelel du socialisme.

    21 janvier 2012 à 12 h 09 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Il est bon de rappeler qu’il existe une bonne et une mauvaise gauche , mais aussi une "droite des affaires privées" et une "droite de la morale civique" …. François Bayrou  joue sur les deux tableaux , sans compter qu’il est pour encore plus de "fédéralisme" européen …
                              Sa devise pourrait être :
    " Quand je serai au pouvoir je ferai ce qui doit être fait "
                                 oui…mais QUOI  ?  ?   ?

    21 janvier 2012 à 9 h 51 min
  • Troubadour Répondre

    Hubert de beaufort écrit: “Tout Français, tout Européen, tout Occidental perçoit que la crise que nous traversons est grave puisqu’elle est à la fois financière, économique et géopolitique.” Je dirai plutôt qu’elle est d’abord théologique, l’Eglise catholique qui était le pouvoir spirituel de l’Occident, est en faillite; la masse vit sans religion, sans morale, la famille est disloquée et les fausses religions prospèrent. L’Islam totalitaire par essence, si on peut encore s’exprimer librement, prospère sur les décombres de la chrétienté malade du Concile, Concile qui n’est qu’un ralliement au libéralisme moderne. La crise n’est pas qu’économique. Attention au réductionnisme à l’économie de ce qui est une décadence beaucoup plus profonde. Perte de la vraie foi à l’échelle d’un continent. ** Les chiffres retenus ** Pourquoi pas ? Un déficit de notre balance commerciale de 80 milliards d’euros, déficit dû à une industrie qui a perdu la moitié de son potentiel en 25 ans, face à une Allemagne qui engrange un surplus de 150 milliards d’euro. Oui, donc la “dévaluation compétitive” s’impose avec “un protectionnisme raisonné” pour sortir de ce gouffre. Deux gros mots pour les idéologues au pouvoir. La crise est d’abord idéologique puisque les partis au pouvoir ne veulent pas de ces remèdes pragmatiques. Crève la France plutôt que meure le principe de la monnaie unique et du libre échange. l’euro est un dogme. C’est une crise idéologique à conséquences économiques. Une dépense publique de 1 100 milliards d’euros qui équivaut à 56 % du PIB contre 48 % outre Rhin. Une différence de 160 milliards d’euro. Pourquoi ? C’est vrai, nous cumulons le socialisme et le libre échangisme. Les libéraux veulent réduire les dépenses publiques mais en laissant le libre échangisme réduire la création interne de richesse. Ils sont inconséquents sur les causes. La cause unique dans leur esprit c’est l’excès de dépenses publiques alors que la création de richesse se délocalise à cause de leur libre échangisme. Ils réduisent l’analyse à une cause alors qu’il y en a d’autres générées par leur idéologie libérale. Réduisez les dépenses publiques très bonne idée, mais dans cinq ans avec le libre échange, vous aurez Renault au Maroc et fermé en France car le salaire du marocain est de 200 euros. le libéral n’assume pas les conséquences monstrueuses de son libre échangisme. Il pèche par réductionnisme comme le socialiste, il lui manque une doctrine sociale chrétienne. C’est notre apostasie qui crée la crise. Réductionnisme matérialiste et réductionnisme idéologique, c’est un enfermement. le pouvoir spirituel est perverti. Cordialement

    21 janvier 2012 à 9 h 47 min

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