La grande réinitialisation néo-communiste

La grande réinitialisation néo-communiste

Le récent sommet du G20, censé permettre la rencontre entre les dirigeants des vingt pays les plus développés du monde, a vu intervenir deux hommes qui ne sont pas chefs d’État ou de gouvernement et auxquels on a donné néanmoins la parole.

L’un d’eux est Bill Gates, l’un des hommes les plus riches du monde qui, sous couvert de philanthropie, entend avoir une influence planétaire.

Il est le principal financier de l’organisation mondiale de la santé, après la Chine communiste, et il a joué un rôle très important dans la campagne mondiale pour la dissémination des vaccins contre le Covid-19 et du passeport vaccinal.

L’autre est Klaus Schwab, le théoricien de la grande réinitialisation, un projet néo-communiste visant la création d’un gouvernement mondial non démocratique éliminant la souveraineté des peuples, restreignant la liberté individuelle jusqu’à l’asphyxier, et abolissant la propriété privée.

L’un des slogans de la grande réinitialisation est : « Vous ne posséderez rien, et vous serez heureux. »

Il n’est pas ajouté que, façon 1984 de George Orwell, Big Brother veillera sur vous à chaque instant et dictera votre comportement et ce que vous devez penser, mais c’est partout en filigrane du discours sur la grande réinitialisation.

Et Klaus Schwab a eu l’opportunité de dessiner les grandes lignes du futur tel qu’il l’imagine.

Son discours, comme celui de Bill Gates, n’a pas été contesté.

Cela signifie qu’il a été accepté, et il l’a été en particulier par Xi Jinping, souvent invité à Davos pour les réunions du Forum économique mondial, créé et présidé par Klaus Schwab.

Le principal vecteur de l’avancée du projet néo-communiste conçu par Klaus Schwab est le soi-disant « dérèglement climatique » (parfois appelé aussi « réchauffement global anthropique ») et l’incrimination du dioxyde de carbone.

Sous prétexte de « sauver la planète », le « dérèglement climatique » permet, précisément, l’avancée vers le gouvernement mondial non démocratique, l’abolition graduelle de la liberté individuelle et de la propriété privée.

Pour que l’avancée s’opère, Klaus Schwab a veillé sur la formation de dirigeants politiques, qu’il a appelés « Young Global Leaders », et nombre de ces dirigeants sont au pouvoir dans le monde occidental.

Macron est l’un d’entre eux.

Klaus Schwab a vendu son projet à de multiples dirigeants d’entreprises transnationales de dimension planétaires telles que Microsoft, mais Google, Apple, Facebook, font partie aussi du projet, tout comme des entreprises financières telles que Black Rock et Vanguard.

Une transformation du monde est en cours.

Les dirigeants politiques qui résistent sont éliminés.

Des sursauts peuvent se produire et, en Europe, l’accès au pouvoir de Giorgia Meloni en Italie est l’un de ces sursauts.

L’élection de Jair Bolsonaro à la présidence du Brésil en 2018 avait été un sursaut aussi.

Jair Bolsonaro est censé avoir été, voici peu, battu par un candidat gauchiste sénile et corrompu.

Tout indique que l’élection a été frauduleuse et des millions de Brésiliens n’acceptent pas, mais devront se soumettre.

La diffamation a déferlé contre Jair Bolsonaro pendant quatre ans.

L’élection de Donald Trump en 2016 avait été un immense sursaut.

Donald Trump est censé avoir été battu en 2020 par un vieillard sénile et corrompu incapable de faire campagne.

Tout indique aussi que l’élection a été frauduleuse, là encore, et une large partie du peuple américain ne l’a pas accepté, mais a dû se soumettre.

La diffamation a déferlé contre Donald Trump pendant plus de quatre ans, et elle continue. Des élections frelatées ont eu lieu aux États-Unis voici peu.

Donald Trump est maintenant candidat à la présidence des États-Unis et entend revenir au pouvoir en 2024.

Ce sera une élection cruciale.

Ou bien Donald Trump sera réélu, et le projet de Klaus Schwab pourra être arrêté.

Ou bien Donald Trump sera éliminé, et Klaus Schwab aura gagné.

J’ai appelé mon plus récent livre « Après la démocratie ? » car c’est, au travers de ce qui se passe présentement aux États-Unis, ce qui est en jeu : nous sommes tout au bord du basculement dans un monde post-démocratique.

Nous saurons bientôt si le basculement est pleinement accompli, et irréversible.

Partager cette publication

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *