La libération des otages colombiennes est un leurre

La libération des otages colombiennes est un leurre

La libération par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) de deux otages, Clara Rojas, ex-collaboratrice d’Ingrid Betancourt et Consuelo Gonzalez – après 6 ans et 7 ans de captivité – est humainement réjouissante. Il peut sembler incongru de la critiquer quand on n’est pas impliqué, soi-même ou par ses proches.

Mais il le faut. Cette libération a fait le jeu d’Hugo Chavez et des FARC. Le président vénézuélien a été à l’origine de cette opération, menée en collaboration avec Bogota et le Comité international de la Croix Rouge (CICR) dans la jungle colombienne. Il en a aussitôt entrepris l’exploitation politique, demandant le retrait des FARC – et de l’ELN (Armée de libération nationale – guévariste) – de la liste des groupes terroristes dans laquelle les États-Unis et l’Europe les ont insérées en 2005.

Principale force rebelle, les FARC, branche armée du Parti communiste colombien née en 1964, ont 18 000 hommes et femmes répartis dans 35 à 40 % du territoire, majoritairement dans les jungles du sud-est et dans les plaines au pied de la Cordillère des Andes. Et aussi dans les villes. Prétendant représenter les pauvres du monde rural contre les classes riches, elles se financent par la prise d’otages – elles en détiennent plus de 750 – l’extorsion, le détournement et la participation directe ou indirecte au marché de la drogue.

Les hommes otages passent la nuit enchaînés à un arbre. Dans leurs actions terroristes, les FARC utilisent des bombonnes de gaz qui tuent beaucoup de civils autour des cibles. Elles recrutent sur le volontariat, mais recherchent et fusillent les déserteurs. Elles affectent les guérilleros démoralisés aux missions-suicides : leur disparition évite la contagion.

À travers le monde, les médias encensent Chavez, et diabolisent Alvaro Uribe, le président colombien. Celui-ci, dont le père a été tué par les FARC, a lancé contre elles une guerre sans merci. Elles veulent récupérer 500 guérilleros contre la libération de 45 otages, dont Ingrid Betancourt. Et elles demandent la démilitarisation d’une zone de 800 km2 pour mener des négociations. Leur but est de contrôler à nouveau un territoire sans armée gouvernementale, comme ce fut le cas dans la région du Caguan, du 7 novembre 1998 au 20 février 2002, dans une zone de 41 000 km2, à 700 km au sud de Bogota. Cette « zone de retrait » leur avait été accordée par l’ex-président Andrès Pastrana, pendant son mandat (1998-2002), pour ouvrir la voie à un plan de paix définitif.

Le chef de l’État n’avait pas exigé, en échange, un cessez-le-feu préalable. La guérilla continua, parallèlement au dialogue du Caguan à enlever ou tuer civils, militaires et policiers par centaines. Elle mit ses otages dans des camps de concentration, sans crainte de l’armée et de la justice, éloignées sur ordre du président Pastrana. Elle se réarma, et cultiva intensément la coca dans ces territoires. Et, sur les motifs les plus futiles, elle rompait fréquemment un dialogue qui n’a mené à rien. On comprend pourquoi les FARC n’ont pas accepté la zone de rencontre de 150 km2, sans armée gouvernementale ni guérilleros armés, proposée par Alvaro Uribe avec l’appui enthousiaste de Nicolas Sarkozy, pour négocier l’échange des prisonniers.

En outre, la guérilla n’a guère envie de se départir d’Ingrid Betancourt : sans elle, elle retournera à l’oubli. Chavez, dont le projet de réforme constitutionnelle a été rejeté par 51 % des électeurs le 2 décembre dernier, utilise la libération des otages pour faire oublier ses échecs de politique intérieure.

La France a aussi joué un rôle – capital – dans la libération de Clara Rojas et Consuelo Gonzalez. Reprenant la politique de Chirac et Villepin, Nicolas Sarkozy a braqué les projecteurs sur Ingrid Betancourt et les FARC, qui n’intéressaient pas l’opinion internationale avant que Paris s’occupât d’eux. Ça va continuer : Bernard Kouchner a annoncé que les émissaires de la France, l’Espagne et la Suisse étaient « repartis déjà » pour renouer le contact avec les FARC. Et que lui-même se rendrait bientôt en Colombie pour rencontrer le président Alvaro Uribe. En quoi le drame colombien concerne-t-il la France ? Ingrid Betancourt, ex-candidate à la présidence colombienne, a aussi la nationalité française. Mais cela ne justifie pas un tel engagement.

Sarkozy espère-t-il des contrats commerciaux avec le Venezuela, gros producteur de pétrole ? Sans doute. Il cherche aussi à faire oublier les problèmes intérieurs. Enfin, sa démarche s’inscrit dans l’idéologie mondialiste – quelque peu utopique – prônant l’émergence d’une conscience universelle, fondée sur les droits de l’homme.

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Comments (11)

  • sas Répondre

    Tu sais quoi jean claude ???? sas se régalerait si d’aventure les FARC en quette de reconnaissance et pris dans leurs propres surencheres de narco-trafiquants…..et pretextant l’immobilisme des conservateurs droits commune comme URIBE;…….avaient la bonne idée d vennir faire des attentats en FRANCE…..je paierais cher pour assister à cela

    et voir la gueule du marsupulamy de neuilly….

    ….que pourrais t il dire alors aux français….car cette solidarité outrancière affairiste et communautaire aves les delloye…me parait hors des intérêts goyims.

    sas

    22 janvier 2008 à 11 h 34 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    21/01/08 "Les 4-Vérités" (jour anniversaire de l’assassinat de LOUIS XVI)

    Si, bien évidemment, l’on doit se réjouir de la libération de deux des otages (deux seulement sur plusieurs centaines !) détenus par les FARC, il est à regretter que, dans le "package" négocié par l’innénarrable CHAVEZ qui en a profité pour redorer quelque peu son blason, NE FIGURE PAS INGRID BETANCOURT. Non pas  –  pour ce qui me concerne du moins  – parce que je trouve que la franco-colombienne aurait mérité un traitement de faveur, mais, tout simplement,  du fait que je commence à me lasser du tamtam compativo-politico-médiatique fait autour d’une femme  – certes malheureuse – à laquelle on pourrait dire "Qu’alliezè-vous faire dans cette galère ?". N’avait-elle pas reçu maintes mises en garde de la part des autorités de son pays ?

    Oui, mais voilà, la dame s’imaginait sans doute que la "démocrate" qu’elle prétendait être, pensait peut-être qu’elle avait à faire  –  avec les narco-terroristes des FARC –  à d’authentiques "démocrates" en lutte contre la "dictature" du présient URIBE. Et qu’elle allait, par sa tournée médiatique, récolter  – en se rendant sur des terres notoirement insécures  – des voix supplémentaires qui lui permettraient de distancer son principal concurrent. Toute faute se paie. Celle-là plus lourdement !

    Pour être franc, j’aurais souhaité qu’en libérant la charmante Ingrid BETANCOURT, les FARC nous délivrent enfin de l’insupportable présence médiatique des enfants DELLOYE-BETANCOURT. Certes, on peut trouver touchant d’entendre ces adolescents parler dans un excellent français, et avec beaucoup d’à-propos, et même d’aplomb,  du sort de leur malheureuse maman en s’efforçant, quand ils y pensent ( ou quand on le leur souffle dans les couloisses ?) d’évoquer de loin en loin le sort des autres centaines d’otages. Mais on peut également trouver odieux  – c’est mon cas – la manière dont ils traitent publiquement certains de nos hommes politiques (ce qui pourrait me réjouir, venant d’autres personnes) qui, pourtant, se décarcassent en faveur de la (encore) jeune captive.

    A ce sujet, je garderai encore longtemps en mémoire l’attitude d’une des filles DELLOYE  – c’était un matin du printemps dernier, chez Chrisophe HONDELATTE, sur RTL – qui avait mis plus bas que terre certain Premier Ministre (Dominique de VILLEPIN, piur ne pas le nommer) sous prétexte que la FRANCE, lui particulièrement,  n’en faisait pas assez … La donzelle était allée jusqu’à "menacer" (façon de parler, certes) le Premier Ministre, d’aller (elle ou quelqu’un de sa famille) à la Maison Blanche solliciter le président George W. BUSH en personne ! Le comble ayant été que, soit par compassion, soit par galanterie vis à vis d’une jeune personne aux allures touchantes, soit   – comme on peut le penser – simplement par crainte que ce qui aurait pu être considéré à tort comme un esclandre injustifié face à une pauvre victime que l’on plaint dans toutes les chaumières (particulièrement, celles, j’imagine, habitées par les autruches !) et qui est devenu l’héroïne des médias. Particulièrement quand l’actualité ne leur offre pas pas d’autres sujets plus importants à traiter. 

    Alors, de grâce, Monsieur le Président SARKÖZY demandez aux FARC de libérer au plus vite votre protégée, la protégée de la FRANCE, que dis-je, la fiancée de la FRANCE. Pourquoi pas en guise de cadeau de mariage ? En y ajoutant   – pour donner le change – quelques autres otages anonymes qui croupissent depuis plus longtemps qu’Ingrid BETANCOURT dans la jungle colombienne. Et qui, j’ose l’écrire, n’ayant aucune accointance avec les monde politique, médiatique, financier ou autres, peuvent être considérés, mieux que la "candidate BETANCOURT, comme d’innocentes victimes; Mais on le sait, il y a dans le monde actuel des victimes qui sont plus "victimes" que d’autres dès lors qu’elles appartiennent à telle ou telle catégorie. Les journalistes en font partie, certes, mais pas seulement eux. En tout cas, sûrement pas les citoyennes ou les citoyens "lambda" … Simple question : qui, en France ett ailleurs dans le monde  ( exceptés leurs proches) serait capable de donner le nom d’un seul "otage" en dehors, bien sûr, ce celui d’Ingrid BETANCOURT dont la photo s’étale tous les soirs à l Télévisiin comme naguère celle d’un certaine … Florence AUBENAS !

        Cordialement, Jean-Claude THIALET

       

     

     

    21 janvier 2008 à 18 h 54 min
  • Anonyme Répondre

    Ca y est, Vitruve, grace a vous et a son Altesse SAS, (vous faites une belle paire, tous les deux!), grace a vous disais-je,  on les a trouvés! Ils sont la :
    http://www.colombiajournal.org/farcphotos.htm

    Best,

    Mancney

    21 janvier 2008 à 2 h 44 min
  • sas Répondre

    Vitruve…..très bon commentaire qui aurait pu être mien….

    vitruve…tu es notre homme….

    sas te salutante

    20 janvier 2008 à 14 h 12 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE
    Dans leurs séries de propagande ( 24, NCIS, JAG, Belisarius etc…) les states mettent en oeuvre des satellites-espions capables de pister une bagnole en temps réel entre autres merveilles technologiques, avec vision infrarouge, radar, micro-ondes etc….
    Et voici qu’en Colombie,on n’est pas capable de découvrir, au mètre près, une armée en campagne dans la jungle , avec toute sa logistique, ses bordels, ses cuisines, ses campements et tout le saint frusquin …
    Qu’on ne vienne pas me contrer ( je vois déjà venir certains) avec des histoires de couverture végétale impénétrable ( nos petits satellites français ont une cartographie des toutes les essences rares en nos forêts, comme l’alisier par exemple, simplement en reconnaissant leur signature thermique, voir l’ONF…)alors un Keyhole qui peut lire un journal à 300km, qui donne le modèle d’un zinc 1/2 heure aprés qu’il ait décollé, rien qu’en analysant sa signature résiduelle etc, etc ?, ni en me parlant de petites équipes se déplaçant à la queue leu leu , on est pas dans predator1, ce sont des milliers de personnes, dispersées certes, mais les FARC ont une logistique, des groupes électrogènes et tutti quanti, on ne peut vivre , se reproduire, trimballer les otages, ses femmes et ses gosses pendant 10 ans dans des conditions qui deviendraient vite inhumaines, voire mortelles  si l’on veut rester indétectable.
    Alors, juste une question dans quel intérêt , pour qui , pourquoi, ne met-on pas le paquet pour les localiser et les encercler et enfin entamer des négociations en position de force?

    Qu’ils fassent appel à nos pandores, aprés tout ils ont bien retrouvé le voleur du scooter du fiston à Sarko en un temps record!  LOL!

    VALE

    19 janvier 2008 à 18 h 43 min
  • CC15 Répondre

    14 janvier 2008 ,enlevement de six touristes par la guerilla.

    Pour deux otages liberes,les FARC en kidnappent 6.

    6-2=4 supplementaires……….

    merci chavez

    SOURCE:http://leblogdrzz.over-blog.com

    18 janvier 2008 à 10 h 00 min
  • Anonyme Répondre

    Voici au moins de quoi nous distraire un instant du ressassement des rancœurs suscitées par notre politique nationale, ce dont certains semblent d’ailleurs ne pas toujours vouloir débattre aussi librement qu’il y paraît.

    Curieux ce post de Patino ! Ne se nommerait-il pas plutôt Latino ? vont s’interroger les guetteurs montant la garde aux créneaux de l’occident.
    Ne s’agit-il pas d’une manifestation de l’avant-garde de cet envahisseur supplémentaire que connaissent déjà les States et qu’a épargné jusqu’ici à l’Europe la largeur d’un océan ?
    Allons, ce n’est qu’une plaisanterie !
    N’empêche qu’après 20 ans en France, l’intégration ne semble pas être au rendez-vous, à en juger par l’emploi d’une autre langue que celle du pays d’accueil ; à moins qu’il s’agisse tout bonnement d’une affirmation d’ordre identitaire.

    17 janvier 2008 à 10 h 03 min
  • Patino Répondre

    Miercoles 15 -01-2008 Paris

    Yo soy un Colombiano que vive a  en Francia  desde hace 20 anos . 
    Y no desconozco la verdad de mi pais al que adoro, y que no dejo de reconocer que dia a dia cae mas bajo  tanto en crueldad como en pobreza sin dejar a un lado la miseria mental  y humana de la narcoguerrilla que lo unico que nos trae con sus ideas y acciones es descredito y verguenza mundial. 

    PORQUE  ESO DE IDEAS COMUNISTAS  ME MUERO DE LA RISA. yo no se nada de comunismo pero  jamas yo he oido decir que secuestrar, traficar, matar y otras monstrosidades sean ideas politicas; de ningun partido politico en Colombia aqui en Francia o en la Patagonia.   Eso es falso  y si eso que ellos dicen es verdad Karl Max estaba borracho.

    Solo espero es que el senor Presidente Frances no vaya a canjear guerrilleros por rehenes y haga venir aqui los querrillos por que ahi si que yo  y miles de gente mas quedaremos mas confundidos con la politica pues Mr Sarkosy  habla de emigracion seleccionada y escogida  haga tan horrible intercambio Quedaremos todos  desconcertados. Espero que esos no sean los seleccionados; para  remplazar  mucha de la gente que verdaderamente merece venir a este pais que vienen a trabajar  a aportar  ideas y  conocimientos  importantes .

    Deseo una salida digna y racional de este  conflicto en espera que tanto la Francia, Espana,suecia; USA ,  Alemania ,y otros encuentren el mejor camino para llegar al fin de esta penosa y triste situacion.
    Yo a dios gracias no tengo a nadie en este conflicto pero me entristece  enormemente todas ,todas las Flias sin exepcion  que esperan dia a dia una liberacion o una prueba de vidade sus seres queridos.

    Y SENORES DE LA GUERRILLA LO UNICO QUE UDS INSPIRAN ES ASCO -REPUGNANCIA – LAGRIMAS   – DESOLACION -Y  MUERTE.

    16 janvier 2008 à 21 h 46 min
  • Patrice Répondre

    Malheureusement pour Mme Betancourt, je pense que Sembour a raison.
    En libérant des otages proches de celle ci, les farc démontrent qu’ils ont compris son importance, qu’ils peuvent la libérer quand ils le veulent, mais que le prix déjà proposé par la France n’est pas encore assez élevé.
    Pourtant, en temps que contribuable, je suis curieux de savoir combien ces discussions avec ces voyous nous ont déjà couté.
    Au final, Mme Betancourt n’est qu’une aventurière de la politique, fille à papa née avec une cuillère en argent dans la bouche, dont le sort m’importe peu.

    16 janvier 2008 à 20 h 26 min
  • Hébert Répondre

    Je ne suis pas d’accord avec cette analyse d’un point de vue stratégique. La libération des otages ne rend pas les FARCS plus sympathiques, loin de là, les ex-otages sont autant de témoins vivants qui à l’instar des rescapés des camps de la mort ou du goulag peuvent témoigner écrire, informer. Chavez est un idiot utile dans cette histoire, les otages libérés ne sont pas prêts d’accréditer ses thèses ou même ses prises de positions. On gagne toujours à mettre à avant la défense des victimes et à tout faire pour les protéger : plus la communauté internationale est informée de la réalité plus la pression augmente de toutes parts et moins la pseudo position idéologique des FARCS reste tenable. Quel cafouillage pour Chavez qui demande à ce que les FARCS soient retirés de la liste des organisations terroristes alors qu’en même temps les témoignages des otages prouvent de facto  la nature criminelle et  radicalement contraire aux droits élémentaires humains à commencer par la liberté. Chavez tout compte fait ne va pas se promotionner à ce jeu là, tout au plus apparait-il comme le frère de lait de ces  camarades sylvestres. Sans doute se rendent-ils services entre-eux, mais les uns ne valent pas mieux que les autres tout compte fait.

     Regardez ce qui se passe avec des sites activistes comme Bellacio sur le net : ils ne parlent jamais ou presque pas de la libération des otages, de loin il préféreraient qu’on oublie les détails et les récits des victimes … Et bien non seulement il ne faut rien taire, mais en plus il faut tout faire pour sauver ces vies : elles sont des livres vivants, des rescapés, le contraire de l’oubli. Quelqu’un de mort ne témoigne plus, c’est ce qui se passa en URSS et nous en payons encore les conséquences aujourd’hui.

    16 janvier 2008 à 9 h 05 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Le silence impressionnant des USA dans l’affaire Betancourt, alors qu’ils ont une énorme influence sur tout ce qui se passe en Colombie depuis toujours, ne serait-ce que parce que la drogue trouve le gros de ses clients chez eux, en dit long sur cette affaire.

    Il n’existe rien de plus traitre, criminel, pourri et pervers qu’un milieu de drogués/dealers/exploitants. Allié à une idéologie communiste où l’individu n’est abolument RIEN,on imagine avec qui il faut se mouiller pour négocier.

    La vérité est qu’il n’y a strictement rien à gagner pour les français à vouloir faire des efforts d’Etat pour retirer Mme Betancourt (illustre inconnue) du caca où elle est. Sa situation personnelle dans l’échiquier des FARC est probablement bien pire depuis qu’elle reçoit une telle attention médiatique. Quelle que soit son issue, tout le monde sera perdant dans cette histoire, sauf celui qui pourra se vanter de l’avoir conclue favorablement. Egoïste calcul des protagonistes.

    L’histoire malheureuse de Mme Betancourt aurait au contraire pu être l’occasion rêvée de déclencher une énorme campagne de diabolisation des FARC afin de ruiner au maximum leur crédit politique. Occasion magnifiquement ratée.    

    16 janvier 2008 à 2 h 28 min

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