La liberté du peuple iranien

La liberté du peuple iranien

À de très rares exceptions près, les commentaires de la grande presse face aux événements qui ont suivi l’élection présidentielle iranienne ont été, en Occident, d’une grande timidité.

Ce qui se passe est pourtant d’une importance considérable. Quel que soit l’avenir, le régime mis en place par l’ayatollah Khomeiny il y a trente ans a vécu. Ou bien Khamenei et Ahmadinejad noieront la révolte dans un bain de sang et ils apparaîtront d’une manière un peu plus obscène pour ce qu’ils sont, des dictateurs sans scrupule et des fanatiques meurtriers. Ou bien la révolte les submergera et un changement de régime aura lieu.

Tout en souhaitant, bien sûr, la seconde issue, je crains la première. Mais, quand bien même ce serait la première qui surviendrait, il deviendrait bien plus difficile à un diplomate ou un homme politique occidental de prétendre encore qu’on peut négocier quoi que ce soit avec des gens pareils et il deviendrait impossible de fermer davantage les yeux sur les dangers que l’arme nucléaire aux mains de tels personnages pourrait représenter.

Ce qui survient actuellement constitue une leçon de dignité et d’éthique face au « pragmatisme » de ceux qui ne cessent de répéter que les peuples musulmans ne peuvent aspirer à la liberté. Le peuple iranien, aujourd’hui, en ce moment, fait preuve d’un courage immense et exprime que trente années, cela suffit. Ceux qui sont à l’écoute des slogans scandés dans les rues de Téhéran et de toutes les grandes villes du pays savent que ce qu’on entend n’est pas une demande de recomptage des voix, mais, bien plus souvent, des cris qui disent : « Mort aux tyrans » ou « Mort aux dictateurs ».

Des appels se font en direction de Moussavi, mais celui-ci se trouve porté par un mouvement qui le dépasse de beaucoup et dont il n’est en rien l’organisateur. Il peut devenir son chef de file, mais seulement à condition de se placer lui-même à l’écoute du peuple.
On entend aussi, parmi les cris, « Allah est le plus grand », mais nul mieux que Khamenei ou Ahmadinejad ne comprend ce que cela signifie, à savoir que ni Khamenei ni Ahmadinejad, ni quelque dignitaire islamique, n’est légitime.

Parmi les Iraniens qui sont dans les rues aujourd’hui, nombreux sont ceux qui sont passés par l’Irak et ont vu ce dont nul ne parle en Europe : un pays libéré d’un tyran qui a été jugé et exécuté, un pays où la presse et les élections sont libres. Dans les manifestations iraniennes, la référence à l’Irak est explicite. Les manifestants pensent que le sort réservé à Saddam Hussein devrait attendre Khamenei et Ahmadinejad.

La déstabilisation de l’ordre autocratique qui régnait dans le monde musulman et à laquelle songeait George Walker Bush produit ses effets. Ceux qui pensent que des élections libres en terres musulmanes portent toujours au pouvoir des islamistes devraient examiner de plus près les résultats des récentes élections municipales irakiennes, des élections libanaises qui ont vu un recul net du Hezbollah, ou des élections au Koweit.

Personne ne soulignera l’aveuglement, la lâcheté, le cynisme et l’absence de perspective de l’administration Obama. Voici deux semaines, Barack Obama, dans son discours du Caire faisait la cour aux islamistes et léchait les pieds de Khamenei et d’Ahmadinejad. Pendant plus de huit jours d’émeutes en Iran, il a choisi le camp du pouvoir en place et de la répression au nom de la « stabilité », et a fini par tenir des propos minimalistes vaguement favorables à la liberté.

Je me souviens de temps où les États-Unis étaient, d’emblée, du côté de la liberté contre le totalitarisme. Ce fut le cas sous des Présidents de gauche tels Kennedy, sous des conservateurs tels Reagan ou George Walker Bush. Obama incarne une gauche américaine qui n’est en rien la gauche idéaliste d’autrefois, mais une gauche extrême, radicale, tiers-mondiste, ouverte à l’islamisme, tendant la main aux dictateurs.
Il est des gens qu’Obama fait encore rêver. On a les rêves qu’on peut. Moi, je préfère espérer pour la liberté du peuple iranien.
J’ai écrit voici un an que, même s’il était élu, Obama ne serait pas Président, je persiste et je signe. Non : Obama ne se conduit pas en Président des États-Unis !

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Comments (67)

  • grepon Répondre

    Par ou commencer?

    Pour revenir a l’exemple d’Iran, ce que nous voulon, (a part le clique dans le White House ajourdui qui aime bien des dictatures) est d’imposer un ETAT DE LIBERTE sur le monde.   Si c’est une forme de "gestion", alors nous sommes d’accord…les Etats Unis voudraient imposer ca sur la planete entier, pour ainsi finir avec les guerres.

    Pour prendre le reste de votre article en sens inverse, cette histoire de CO2 et du rechauffement catastrophique est la plus grande fraude "scientifique" de tout les temps.   Ca ne tient pas debout par une analyse scientifique.  L’effet "greenhouse" est domine par le vapeur de l’eau, qui recouvre largement le spectrums d’emission/adsorption de CO2, qui est un gaz a effet de serre tres minoritaire d’effet tres secondaire, dont plus de 95% des sources sont dites "naturel".   Aussi, par le passe, le taux de CO2 dans l’air a toujours SUIVI les rechauffements dans le temps, merci tout simplement a l’effet des oceans rechauffant, laissant echapper leur CO2 dissout a fur et a mesure du rechauffement de l’eau, par la surface commune avec l’air.    Il n y a pas de quoi dans leur theorie trouver une catastrophe.   Au contraire, un petit rechauffement comme prevu par des scienfifiques serieuses a tout les chance d’etre mieux pour l’homme, globalement pris s’entend, car c’est ce qu’on a vue par le passe.   Nous sommes actuellement entre periodes glaciale tout de meme, et les brieves periodes de froid par l’histoire ecrit ont ete mauvais pour les hommes.  

    Alors, cette histoire ne tient pas l’eau scientifiquement.   Par contre, on peut comprendre ce (presque entierement faux) phenomene de "Climate Change" par CO2 parfaitement en suivant l’argent, et en etuidiant les buts des pasteques et autres idiots utiles des tyrans gauchistes.   Prennons Al Gore pour commencer, qui n’a meme pas son diplome de theologie, mais qui s’est fait une fortune, qui va toujours en croissant, autour de cette tartufferie, toute en brulant de CO2 comme vous et moi aimerait bien pouvoir le faire.  Personnellement je vais commencer a prendre tout ca au serieux le moment que Al Gore commence a le faire.   Entre temps, ca continue a avoir toute l’aire d’une escroquerie combine a un argument politique pour donner encore plus de pouvoir sur nos vies a des tyrans gauchistes.

    Pour le reste de l’histoire, pourquoi bordel voudrais vous qu’on remplace sous terre le brute qu’on a brule?   C’est l’envers de ma question plus haut:  Voulez vous qu’on laisse tout ca sous terre?   Ca ne sert strictement a rien la ou ca se trouve.   Alors, nous allons l’utliser comme source principal de carburant jusquau meme de son remplacement par quelque chose globalement moins cher, par effet d’offre et demande.  

    Il y a nullement besoin que ce soit un "biofuel" qui remplace le brute, bien que c’est un piste parmi d’autres.  Allez suivre quelques cours de physique pour comprendre ce que c’est que l’energie, comment le mesurer, le stocker, le transformer d’un forme a l’autre.   Une analyse de ce type sur la production de la biofuel majoritaire aux Etats-Unis demontre dans un rien de temps, et sans appel, que l’ethanol tire de maize est une pure perte, sans avantages economique.  C’est un produit politique des gauchistes corrompus et autres corrompus, cree par mandat federale, et les sous des imposes.   Au Brezil le rendement de leur programme base sur la caine de sucre, parait-il, est bien plus interessant, avec le codicil de l’impacte sur les ressources de ce pays.   Ce qui pourrait etre plus interessant serait peut-etre quelque autre alcool ou hydrocarbure tire des sous-produits de la photosynthese, autre que l’ethanol du moins, qui est sense etre bu dans l’ordre naturel de l’univers.

    Pour ce qui en est de forets, aux Etats-Unis du moins, il y a bien plus de foret aujourdui que a l’epoch ou les amerindiens dominaient sur ces terres.   Veridique.   En effet, tout se passe comme si la propriete prive et la resultante gestion intelligent des ressources sous un regime capitaliste a pour effet secondaire un "exces" de forets et non pas le contraire.   Je veut dire excessive, si dans votre imagination un etat "naturel" des choses, avec des tribus de l’age de pierre parsemes dedans, avec le taux de forestation qui allait avec, est Le Bien, ou le Jardin d’Eden, ou quelque chose comme ca.   Perso, je prefer la realite.

     

     

    15 juillet 2009 à 16 h 48 min
  • IOSA Répondre

    Grepon@….

    Franchement, j’ai comme un doute sur votre sincérité en ce qui concerne les motivations des USA sur notre devenir, j’oserai même penser que les USA veulent tout simplement imposer une vue bien à eux sur la gestion du monde.

    Quand au fait qu’il restera toujours du pétrole et compte tenu qu’il faut des millions d’années pour que la nature reconstitue cette ressource à base de carbonifères et que la déforestation généralisée ne le permet pas……je ne vois pas comment votre affirmation peut tenir ?

    N’importe qui, peut vous prouver que lorsque l’on pompe dans un réservoir ( ex: une voiture qui roule) il arrive toujours un moment où le véhicule s’arrête par faute de carburant.

    Le problème n’est pas de remplacer le carburant par un autre, mais bien la mise en place du biocarburant, qui implique toujours de la surface de culture……et comment va t’ on en trouver de cette surface ? En pratiquant la déforestation qui induira toujours une quantité supplémentaire de CO² dans l’atmosphère, qui à son tour participera au réchauffement de la planète, qui détruira le phytoplancton ?

    Et on va respirer comment ?

    IOSA

    14 juillet 2009 à 19 h 53 min
  • grepon Répondre

    "je crois que vous connaissez déjà la réponse en ce qui concerne les peuplades coraniques et de la nécessité absolue d’en finir avec le pétrole détenu par elles ( par la consommation excessive des pays industrialisés)."

    Excessive?   Que voulez vous faire avec?   La laisser sous terre?

    D’aillieurs, votre scenario imaginaire ou on se trouverait soudain en panne seche, c’est fantaisiste.   Ca va prendre du temps.  Tellement de temps que les forces de l’offre et demande sur temps aurait remplace largement le besoin de ce type de carburant…ou du moins de cette source de ce type de carburant…avant qu’on aurait pu epuiser ce ressource.   En fin de compte il y aura toujours de l’essence et enormement de brute restera sous la terre jusqua la fin des temps(explosion du soleil).  Aussi tout le long de l’exploitation des gisements connu aujourdhui, le fous d’allah vont rester de pauvres imbeciles.    Si certains d’entre eux arrivent a faire explosent  quelque bombes nucleaire ici et la, ca va allez encore pire pour eux:  encore, sur le temps.  A la difference des jeux, le monde reel se deroule sur le temps, pas dans l’immediat sur un echiquier, ou quelque bout de carton imprime.   Revenons au sujet dans 40 ans…ou bien pour faire fast forward sur le sujet, regarder par le passe.    Pour les voitures, il y avait une longue transition entre les chevaux etc et la dominance de l’automobile.   La transition du charbon a l’huile a pris encore plus de temps.   Pour ce qui en est de la permance de la pauvrete et l’imbecilete des fous d’Allah, il n y a que a regarder comment ca va depuis des centaines d’annees.

    14 juillet 2009 à 4 h 59 min
  • grepon Répondre

    "Passons mes autres affirmations, qui ne méritent même pas d’être discutées.

    Je suis d’accord.    Vous devez votre securite, votre etat physique(*) de paix, largement aux Etats-Unis, qui reste prepare a la geurre avec tyrans, et qui livre la guerre aux tyrannies assez souvent, pendant que vous vous amusez dans votre paradis insoutenable.

    (*) Paix "physique" pour ne pas inclure "psychologique" car votre etat mentale, on n y est pour rien.   Vous faites ca a vous meme.

    13 juillet 2009 à 17 h 43 min
  • IOSA Répondre

    Grepon@…..

    Donc nous sommes d’accord sur la nécessaire main-mise du pétrole, comme moyen de guerre stratégiques, défensifs et offensifs.

    Et nous toujours d’accord si je dis que la première puissance qui n’a plus une seule goutte de carburant est une puissance qui perdra la guerre en cas de conflit armé (armement traditionnel sans l’usage de l’arme nucléaire).

    Reste donc l’ultime question……. cette puissance ( en panne sèche) acceptera t’elle de soumettre sans faire usage de l’arme nucléaire ( quitte à tout faire péter) ?

    je crois que vous connaissez déjà la réponse en ce qui concerne les peuplades coraniques et de la nécessité absolue d’en finir avec le pétrole détenu par elles ( par la consommation excessive des pays industrialisés).

    IOSA

    ps: What is the sound of one hand clapping? ……aucun, applaudir implique l’usage des deux mains, ce qui indique de votre part une mauvaise connaissance de la langue française, d’ où une mauvaise transmission à autrui du sens réel de votre question ( c’est comme affirmer qu’ un humain peut directement respirer  l’ oxygène contenu dans l’eau….. sans branchies). 

    .

    13 juillet 2009 à 17 h 16 min
  • Thomas Berthet Répondre

    Ya du pétrole, on adore ça, on en a besoin, mais on en veut pas s’il vient d’Irak. Faire la guerre, ça rapporte de l’argent, mais ce n’est pas pour ça, même en partie, qu’on l’a fait. Passons mes autres affirmations, qui ne méritent même pas d’être discutées. Après avoir magistralement brisé, mis en pièces des pseudo évidences, des sophismes, Garapon rétablit la vérité, retrouve ce qui est clair et immédiat pour l’intellect : ON FAIT LA GUERRE POUR FAIRE LA PAIX. Comment n’y ais je pas pensé plutôt ?!! c’est si simple comme maxime. Digne des Shadoks. Faudrait l’expliquer à la planète entière, comme ça on va tous faire la guerre pour faire la paix. D’une logique indubitable. Une maxime digne de Kant, universalisable à souhait ; si on se tue tous, il n’y aurait plus personne pour faire la guerre. Donc faisons la guerre pour faire la paix. Ce n’est bien sur, qu’une universalisation de cette proposition, parmi tant d’autres possibles, tant sa validité est sans limites. Et si éprouvée … les preuves abondent : La corée du Nord, L’Afrique subsaharienne. Même chez eux : Guantanamo, la peine de mort ( sans parler de leur politique sociale, fier reflet de leurs grands principes : une couverture santé et un système universitaire ouvert à tous, une prise en charge des sinistrés sociaux : la Nouvelle Orléans, les expulsés par la l’éclatement de la bulle immobilière, les traders apprauvris par les conséquences de cette éclatement ) Même chez nous : CIA’ airline survolant l’Europe, avec l’accord des gouvernements, pour pouvoir “interroger” des ressortissants européens dans les règles de l’art, sans tomber sous le Convention de Genève contre la torture, se trouvant en l’air et non sur terre, chez nous et non chez eux. Voyons, c’est évident, la conquête de puissance est par essence machiavélique, mais les gentils politiciens américains ne sont pas comme tout le monde, ils sont gentils, eux, ils pensent à vous, à nous, eux. Bien sur. Effectivement, Garapon ne manque pas de compétences : non seulement il maitrise le français à merveille, mais en plus, il sait traquer la malhonnêteté intelectuelle, le sophisme, pour leur substituer son jugement, solide, pertinent, plein de bon sens. Evident, en un mot. Garapon, je vous remercie de m’avoir éclairé : ma sottise confinait à l’hypocrisie. Face à un penseur tel que vous, je ne puis que m’incliner et fuir, honteux. Vous avez gagnez le combat de la sottise contre l’honnêteté. Fécilitations. Bonne continuation. Je suis ravi d’avoir trouvé un lieu de discussion sérieuse, et honteux de n’avoir pu en être digne.

    13 juillet 2009 à 16 h 34 min
  • grepon Répondre

    "Que vaut une escadrille de bombardiers et de chasseurs sans carburant ?

    Que vaut une troupe de commandos sans moyens de locomotion ?"

    Alors IOSA, je vous repond avec une question:  What is the sound of one hand clapping?

    La response a vos questions est dedans quelque part, j’espere.  Voyez, sans petrole, aucun armee ennemi sur place en Iraq a degommer, et aucun besoin de le faire…que ce soit mano-a-mano comme vous semblez preferer ou a coups de JDAM(ma preference).   C’est quand meme bien simple.   Aucun armee demesure n’a pu existe dans le coin sans le petrole.   Pour l’exprimer autrement, pensez maintenant comme un malin pseudocapitaliste franchouille:    Les chefs des fabriques d’armes francaises et copains de Chirac n’aurait pas pense a vendre des armes sur credit a des sortes de bedouins illetres, ou autres fermiers peculier d’un coin perdu. sans contre partie de sous, ou revenus futurs, venant de quelque chose.    Dans le cas de l’Iraq, c’etait la mainmise de Saddam sur le petrole iraquien….comme quoi c’est la France qui chercait toujours au 21ieme siecle, de tirer une rente de la misere des autres…alors que les mechants americains n’avait autre idee que de liberer les gens de ce pays, et elliminer une mence a la paix le faisant.

    11 juillet 2009 à 22 h 51 min
  • IOSA Répondre

    Grepon@…..

    Pour vous répondre plus clairement………Suprématie Americaine sur la Totalité du Globe Terrestre est l’objectif des USA et le meilleur moyen d’ y parvenir c’est de mettre en panne sèche tout ce qui roule ou vole, parce que la mobilité d’une troupe est assurément le point fort lors d’ une attaque sur le sol ennemi.

    Que vaut une escadrille de bombardiers et de chasseurs sans carburant ?

    Que vaut une troupe de commandos sans moyens de locomotion ?

    IOSA

    10 juillet 2009 à 21 h 22 min
  • grepon Répondre

    "….va arriver un moment où les belligérants devront s’affronter directement sur le terrain et non derrière un clavier…et que rêver de mieux que de survoler le sol ennemi, en hélicoptères barder d’armes dernière génération et de tirer sur des cibles à pieds ///"

    IOSA, pour me rendre parfaitement claire pour tous, je vous donne trois exemples:

    BON:    Les Marines vont porte a porte a Falluja, au lieu de laisser faire l’aviation..

    MAUVAIS:   Les Russes entourant une ville en Chechnya la bombarde par l’artillierie sans merci, avec intention de tout niveller avant d’entrer.

    BRUTE:    Une flotille de B-52 larguent des bombes san merci sur une colonne des Guardes Repubilicaines lors de la "premiere" "Guerre du Golfe", y compris et surtout de gros bombes traditionels non-guidees, malgre la question oui ou non si les iraquiens se battaient en retraite sur cette route, histoire de ne plus en avoir affaire, de ces salauds.

    J’espere que j’ai ete claire sur le sujet, meme si votre idee a vous m’echappe encore.

    10 juillet 2009 à 7 h 36 min
  • grepon Répondre

    La guerre peut-etre rentable dans l’immediat, mais pas si on le fait a l’americain.   A quelques exceptions pres, nous depensons, et depensons seulement, quand on fait la guerre.   L’idee comme quoi nous avons tire une benefice directe de quelque conflit que ce soit, de memoire du vivant, me laisse pantois.   Thomas Berthet sait ecrire en francais, mais les idees qu’ils expriment manque de sens.

    Pour l’histoire comme quoi c’est de la Tartufferie de dire que la guerre en Iraq n’etait pas pour le petrole…ben, encore une absurdite: Les americains preparent pour la guerre, restent pret pour faire la guerre, font des jeux de guerre, et maintiennent des alliances et font de la diplomatie…et meme parfois font la guerre ….POUR AVOIR LA PAIX.  De notre experience, les democraties et des peuples libres font tres peu souvent la guerre entre eux.   Les tyrannies, SI.   Ils y vont presque inevitablement.   Alors nous renversons des dictatures, commencant avec ceux qui se portent volontaire, en foutant des troubles a repetition.

    Saddamm Hussein s’est porte volontaire.  Bien sur que la capacite de Saddam a faire la guerre a plusieurs reprises, et a developper ADM(Osirak, armes chimiques qu’il a utiliser sur les iraniens et kurdes etc), et a donner armes et entrainement et sous aux terroristes…auraient ete un millieme de ce qu’ils etaient sans le petrole.   Donc, dans ce sens tres limite il n y aurait pas eu de guerre contre Saddam Hussein sans le petrole Iraquien.  Mais come je vous  a deja explique tres clairement ci-dessus, il n y aurait pas eu un Saddam Husssein sans le petrole, ni une bonne 90% de la population iraquien.  Ce coin serait reconnu dans  l’ouest pour le tourisme archeologique, c’est tout.

    Pour vos peines a essayez d’expliquez votre distinction strategique et economique concernant…ben j’ai du mal a deceler quoi…laissez tomber, franchement.     Les Etats Unis patrouilles toutes les mers du monde, et ils s’interposent entre pays ennemis partout dans le monde, pour maintenir la paix, pour maintenir la liberte de navigtation des mers et des airs pour tous, et  pour guarantir la liberte de faire du commerce pour tous(ou presque…les  dictatures ont parfois des difficultes avec  nous).   Le resultat c’est un monde ou la prosperite est en croissance, et la misere en recul.

    Sans tartufferies.      Votre probleme dans cette affaire de comprennette, c’est VOUS.   Il vous faut que les Etats-Unis soient machiavellique, alors que c’est vous qui vous limite a ce type d’analyse.

    9 juillet 2009 à 19 h 00 min
  • IOSA Répondre

    Grepon@…

    Faire du fric par la guerre ( vente d’arme et tests réels sur terrain) celà je le comprends parfaitement.

    Comme je comprends aussi que va arriver un moment où les belligérants devront s’affronter directement sur le terrain et non derrière un clavier…et que rêver de mieux que de survoler le sol ennemi, en hélicoptères barder d’armes dernière génération et de tirer sur des cibles à pieds (faute de carburant, de DCA et d’aviation) un peu comme en Irak ?

    Oui, je sais en Irak ce n’ était pas le carburant qui manquait, mais juste les moyens technologiques de riposte….

    IOSA

    9 juillet 2009 à 13 h 06 min
  • thomas berthet Répondre

    Par intérêt économique, je veux parler d’une finalité directement et immédiatement traduisible en termes économiques, susceptible de faire l’objet d’opérations économiques.

    Par intérêt stratégique, je veux parler d’une finalité ayant pour objet le maintien, l’accroissement ou la conquête de puissance. Ainsi, garantir militairement, et pas nécessairement économiquement, l’une des sources d’approvisionnement en énergie des européens, représente un intérêt stratégique, et pas nécessairement économique. On peut avoir intérêt à garantir la sécurité de quelqu’un, à ce que quelqu’un d’autre ne le fasse pas à sa place, sans pour autant vendre ce qui permet de rendre cette sécurité effective. Se porter caution en quelque sorte. Etre indirectement indispensable.

    Si l’on admet que tout ce qui est économique est stratégique, source de puissance, mais que tout ce qui est stratégique n’est pas économique, objet de commerce, je suppose que la distinction entre l’économique et le stratégique peut tenir.

    Et je maintiens qu’il est possible que la proposition " faire la guerre est une activité rentable en elle même" soit une conséquence possible des propositions
    " les ressources en pétrole ne valent pas le cout de la guerre" ET
    " les américains ont assez de pétrole chez eux pour ne pas vouloir celui du Moyen-Orient".
    CAR :

    Pourquoi faire la guerre si ce n’est pas pour gagner du pétrole, si ce n’est pas en raison de justifications à la Tartuffe telles que allons tuer ces pauvres pour en aider un peu tellement qu’on est les gentils ?
    Parce que faire la guerre est une activité rentable en elle même
    ( et parce que contrôler militairement, et pas nécessairement économiquement, une source d’énergie des européens est stratégiquement intéressant . )

    J’espère que mon argument est clair, j’espère obtenir une critique clair. MR Garapon,  veuillez vous exprimer dans un français correct, j’ai beaucoup de mal à vous comprendre. A défaut, écrivez en anglais. Il serait dommage de rater une discussion en raison d’une impossibilité de communiquer convenablement.

    9 juillet 2009 à 1 h 42 min
  • grepon Répondre

    "Néanmoins et malgré ses arguments, il fort possible que la stratégie américaine soit sur du long terme en ce qui concerne le pétrole….."

    Si quelqun aux States a une strategie concernant le petrole, les Democrats et le Congress s’en  foutent eperdument.   Ce qu’ils font c’est tout sauf une strategie de type concurrentielle.    A moins que les asservis seront les anciens citoyens americains eux memes, devenus sujets d’un gouvernment liberticide demesure…genre, comme vous avez en Europe, IOSA. 

    8 juillet 2009 à 1 h 13 min
  • grepon Répondre

    "Par contre, je crois pouvoir lire entre vos lignes que faire la guerre est bien une activité rentable en elle-même…"

    Bien sur que vous ne pouvez pas lire cela entre mes lignes.  C’est pas la peine de deformer pour argumenter.  

    Pour le reste, votre idee comme quoit le petrole a une valeur "strategique" pour l’Europe a part pour son valeur "economique", je ne vois pas de quoi vous parlez, ou meme dans quelle langue.  

    Par aillieurs, a part le gaz et le petrole (et pourquoi pas des ports donnant sur des mers non-glacee si on est Russe), quelle autre interet peut il avoir, cet region?   La population seraient meme un dixieme de ce que c’est actuellement sans le petrole et gaz.  Sans le petrole et le gaz personne ne sauraient les nom des religions et leaders tribus dans ces coins la, a part peut-etre pour amateur de National Geographic et autres specialistes.   Sans ce denree "strategique" mais non pas "economique" Il n y aurait quand meme aucun sous dans le coin pour acheter des armements D’Assault ou des systemes de telecom Alcatel ou des constructions Bouygues.   Il n y aurait aucun sous pour acheter de quoi faire des centrifuges.   Il y aurait les revenus a retirer des touristes venus pour regarde les ruines d’anciennes civilisations du coin.  Ca, je vous le donne.  J’aimerais bien y aller voir tout ca directement.

     

    8 juillet 2009 à 1 h 08 min
  • thomas berthet Répondre

    We are the :

    Je remplace "zone géographique irakienne" par "Moyen Orient", "Middle East". Dès lors,  je crois qu’il est clair que je parle de l’intérêt stratégique de contrôler cette région en raison de la forte présence de pétrole en son seing et de la valeur stratégique de cette denrée pour les européens. Je parle d’intérêt stratégique, et non économique, contrairement à ce que vous semblez avoir compris, si j’ai moi-même réussi à bien vous comprendre.

    Par ailleurs, je crois avoir clairement exprimé mon point de vue sur l’intérêt économique de faire la guerre maintenant, afin de pouvoir la faire plus tard.

    Ainsi, je ne comprends pas votre critique axée sur l’intérêt économique du pétrole alors que je parle d’intérêt stratégique. Par contre, je crois pouvoir lire entre vos lignes que faire la guerre est bien une activité rentable en elle-même, sans qu’il soit nécessaire de prendre en compte des intérêts pétroliers ou autres. Ce qui va dans mon sens, je vous en remercie.

    With all the necessary due respect, of course.

    7 juillet 2009 à 17 h 42 min
  • IOSA Répondre

    Interessante la discussion de wearethe@…..

    Néanmoins et malgré ses arguments, il fort possible que la stratégie américaine soit sur du long terme en ce qui concerne le pétrole…..

    Allez donc savoir si les USA  dans le rôle du plombier pacificateur de la planète…fait tout pour que les réserves pétrolifières (sauf la leur évidemment) soient épuisées par la consommation excessive des pays industrialisés ?

    Auquel cas…qui aurait le moyen d’asservir les autres peuples, nous y compris ?

    IOSA

     

    6 juillet 2009 à 22 h 33 min
  • WeAreThe Répondre

    M. Berthet, with all due respect, (c.a.d. rien du tout), notre activite en Iraq n’arrive pas a un quiziememe de l’effort que nous avons mis au Vietnam, et je ne me souviens pas de trouvailles de petroles dans le coin, avant, pendant, ou apres ce long conflit dans ce jungle.

    ET, la somme des revenus du petrole retirable de l’Iraq ne peuvent pas repaye, mais jamais, nos depenses dans ce conflit.

    ET LE COMBLE, nous avons des reserves de petrole et gaz proprement enrormes sous nos cotes et sous les Etats-Unis meme que nous nous empechons nous memes de retirer, histoire d’epicer les choses, n’esce pas?

    Alors, pourquoi sommes nous en Iraq, Qutar, Afghanistan, le Golfe =Perse=?    Demandez l’avis des mullahs d’Iran, why don’t you?    Les Perses ont de la potentielle, d’apres nous.    Et alors l’Iraq demandez vous?  Ben, Saddam s’est porte volontaire pour etre depose, dans la "legalite internationale" le plus pure, et c’etait d’une facilite(par rapport a nos guerres "serieuses")…il nous a invite, carrement.   Les Perses par contre, ils vont se liberer eux memes apres qu’une bonne centaine de sites gouvernmentales aurait ete implose d’un coup.  Ce ne sont pas des arabes, quand meme.

    Mais de rien,
    -le CIA

    6 juillet 2009 à 8 h 26 min
  • Thomas Berthet Répondre

    Cher Jaurès, J’adhère à votre rejet des déclarations tentant de justifier cette guerre en Irak. Vos explications au sujet de l’Iran me conviennent tout à fait. Merci beaucoup. Je partage vos explications sur la pertinence et la prudence d’Obama face aux événements iraniens. Par contre, je ne pense pas que M. Jackson ne mérite pas ces hommages, et je pense qu’il s’agit bien de l’une des plus grandes “stars” du 20 ème siècle. Par ailleurs, je ne pense pas que la crise économique et l’intervention salvatrice de la puissance publique implique un rejet total du système économique et un retour complet de la puissance publique. Je serais curieux de discuter de ces deux points, à défaut de trouver de meilleur défenseur de la néoconserverie que cet étrange Millière.

    6 juillet 2009 à 0 h 42 min
  • Thomas Berthet Répondre

    Cher Jaurès, J’adhère à votre rejet des déclarations tentant de justifier cette guerre en Irak. Vos explications au sujet de l’Iran me conviennent tout à fait. Merci beaucoup. Je partage vos explications sur la pertinence et la prudence d’Obama face aux événements iraniens. Par contre, je ne pense pas que M. Jackson ne mérite pas ces hommages, et je pense qu’il s’agit bien de l’une des plus grandes “stars” du 20 ème siècle. Par ailleurs, je ne pense pas que la crise économique et l’intervention salvatrice de la puissance publique implique un rejet total du système économique et un retour complet de la puissance publique. Je serais curieux de discuter de ces deux points, à défaut de trouver de meilleur défenseur de la néoconserverie que cet étrange Millière.

    5 juillet 2009 à 16 h 54 min
  • Thomas Berthet Répondre

    Mancney : “C’est sur que quand on utilise les “déclarations publiques” pour expliquer la marche du Monde, on risque de passer sérieusement a coté des réalités. Les raisons majeures sont tres souvents celles qui ne sont PAS publiées; exemple connu : Quand le Général DeGaulle a permis l’indépendance de l’Algérie, aucun canard n’a jamais écrit que c’était essentiellement pour ne pas avoir a donner la citoyenneté francaise a neuf millions d’arabes. Et d’ailleurs cette raison a été tellement discrete et mal comprise… qu’on les a aujourd’hui, les neuf millions d’arabes. Il y a eu un sacré “aveuglement” collectif, n’est-ce-pas? Et qui perdure…” Les raisons publiques sont intéressantes dans la mesure où leur connaissance commune, via les média, implique pour ceux qui les ont formulées de maintenir une apparente cohérence entre leurs actes et ces raisons, sous peine de perdre toute crédibilité. (cf : néoconservateurs et autres ). Si l’on peut parler de raisons “cachées” et “réelles”, je pense qu’il est plus pertinent de considérer que les motifs des néoconservateurs n’étaient pas de causer une déstabilisation rampante de la région par l’écrasement de l’Irak mais de satisfaire des intérêts économiques, élécotoraux et militaires. Partir en guerre, faire tourner l’armée américaine, lui fournir des vivres et des armes, permet d’entretenir le tissu des industries militaires américaines, qui sans cette demande guerrière, perdraient toute pertinence économique et feraient faillite. Comme tout acteur économique, l’industrie militaire doit être compétitive, pour vendre mieux et plus, pour tenir face à ses concurrents, pour rester rentable et viable. Ne plus avoir d’industrie militaire compétitive, c’est ne plus fournir suffisamment d’armes aux militaires, c’est ne plus pouvoir faire convenablement la guerre. Donc, pour pouvoir faire la guerre plus tard, il faut la faire maintenant, afin que la machine de guerre ne rouille pas. La zone géographique irakienne est très riche en pétrole et se trouve entre l’Europe et la Russie, entités dont les intérêts ne se confondent pas et ne convergent qu’épisodiquement. L’Irak représente ainsi un grand intérêt stratégique pour les USA. Non pas en raison de leur besoin en pétrole : ils ont de bonnes réserves au nord de l’Amérique du Sud et au Canada, qui se trouvent dans leur périmètre de contrôle, contrairement à l’Irak. Mais pour s’assurer que la Russie n’ait pas le monopole de la satisfaction du besoin des européens en pétrole. ( par charité ? ). Par ailleurs, après s’être fait si facilement explosé l’un des emblèmes de leur culture, il s’avérait judicieux de la part des gouvernants, en l’absence d’explications acceptables et de justifications légitimes, de saisir et de détourner l’attention de l’américain furieux, en lui offrant le spectacle du jeu de guerre chez les “Muslims”. Occuper l’américain, l’abrutir, ne pas perdre sa confiance, se faire réelir. Ainsi, encore une fois, les explications des événements du Moyen Orient visant à justifier l’intervention américaine en Irak sont moins valable que d’autres. Elles souffrent d’une incohérence patente entre les raisons publiques et les raisons “cachées” les plus probables et les plus simples. Les raisons “cachées” les plus improbables et les plus empâtées, telles que : “faisons chuter un régime de façon à provoquer une réaction en chaine dont le moteur serait l’envie de mieux suscitée par le spectacle de cette chute et cette possibilité d’amélioration.” sont elles aussi incohérentes avec les “raisons publiques”. De plus, ces raisons ” néoconservatrices” expliquent moins bien que d’autres raisons les événements de cette région, comme le soulèvement iranien, que d’autres raisons, telles l’intention propre des iraniens, motivée par des facteurs internes à leur société.

    5 juillet 2009 à 16 h 10 min
  • IOSA Répondre

    Nathaniel@…

    je suis d’accord avec vous, le 21 eme siècle sera le dernier tournant pour affranchir les milliards d’hommes et de femmes de leur condition de soumission religieuse, mais seulement après la der’ des der’…..

    Lorsque  chaque femme et homme auront donné leur dernier enfant en sacrifice rituel et que chaque peuple n’aura plus que ses propres larmes de sang  en offrande…… à celui qui ne vient jamais à leurs prières.

    Le retour d’Adam et Eve sera sans doute celui d’Eve et d’ Adam.

    IOSA

    4 juillet 2009 à 10 h 09 min
  • Anonyme Répondre

    Iosa et Kamarad:

    Vous avez raison, nous sommes à un tournant, nous verrons bien. Quelqu’un disait (je ne sais plus qui): "le XXIème siècle sera religieux ou ne le sera pas".

    3 juillet 2009 à 9 h 39 min
  • Kamarad Répondre

    Nathaniel, il faut faire des choix et je ne vous reproche pas les vôtres.

    Vous avez le mérite d’être cohérent et de ne pas tenir un discours primaire. Pour le reste, "wait and see" : je pense que nous arrivons au bout d’un cycle, que des évènements très importants vont se produire à court terme, mais je ne sais absolument pas sur quoi cela débouchera.

    2 juillet 2009 à 20 h 46 min
  • IOSA Répondre

    Nathaniel@….

    ll est toujours possible de vivre sur sa terre natale ( la France), même avec les gauchos…..mais sans les musulmans, les chrétiens, les machins choses, etc, etc.

    Le tout c’est de comprendre que la mer(bip)e…. vient toujours des religions.

    IOSA 

    2 juillet 2009 à 20 h 19 min
  • Anonyme Répondre

    Kamarad:

    C’est vrai, il y a des dictateurs de toutes les couleurs.

    On ne peut pas blâmer les USA d’avoir des interets sur Terre (tous les pays en ont). Soyons clair: TOUT est question d’argent.

    Mes idéaux politiques sont différents de ceux que véhiculent les USA, mais encore plus éloignés du socialisme et de l’islam.

    Hélas, Kamarad, quitte à choisir entre USA d’un côté et socialisme-Islam de l’autre, le choix est vite fait.

    Je suis conscient qu’aux USA, rien n’est tout blanc, tout gentil.  Mais force est de constater que les USA sont l’un des derniers pays occidentaux qui existent. Ce serait triste de le mettre au même niveau que la France,usée par ses propres idéaux, n’est ce pas?

    Le problème ici, Kamarad, c’est que votre opinion à vous vous pousse naturellement à gauche. Dans mon cas, c’est à droite. Nous ne pouvons donc pas nous entendre sur cette situation.

    La démocratie d’aujourd’hui est loin d’être le meilleur systéme politique pouvant exister. Mais de ceux que l’on nous propose aujourd’hui, il est le moins mauvais. 

    A cause de la mondialisation, nous ne pouvons plus ne pas nous impliquer dans un événement ayant lieu à l’autre bout de la planéte. Dans ce cadre, (et là je céde la place à l’utopie), si tous les pays du monde avaient des systémes démocratiques, nous vivrions en paix. Ce n’est pas le cas et ça ne le sera jamais. Il faut donc sé défendre, quitte à utiliser les armes (ce que la France ne fait plus).

    Que vous le vouliez ou non, je préfére vivre avec les amerloques qu’avec les gauchos et les musulmans. Non pas que j’aime les américains, mais parce que je n’aime pas l’Islam et le socialisme, vecteur d’appauvrissement culturel et civilisationnel.

    Et Sarkon qui trahit son bord politique en nous faisant croire que l’opposition droite-gauche n’a plus raison d’être. Il se fiche de nous………..

    2 juillet 2009 à 11 h 02 min
  • Kamarad Répondre

    Nathaniel, vous ne voulez pas regarder la réalité en face : il y a d’une part les "bons" dictateurs qui servent les intérêts des USA et de l’Occident en général et d’autre part les "mauvais" dictateurs, qui ont le tort de ne pas se laisser dicter leur conduite.

    Les premiers doivent être ardemment soutenus politiquement (conseillers divers, ONG…) et militairement (OTAN, ONU…), tandis que les seconds doivent être déstabilisés politiquement (distribution massive de fonds secrets pour encourager la corruption et les trafics en tout genre, manipulation de l’opinion, exacerbation des haines ethniques, embargo, mesures de rétorsion économiques…) ou militairement (guerre, coup d’état, mercenaires grassement payés et armés grâce au trafic de drogue…)

    "Reste à virer le dictateur et à imposer durablement la démocratie. Sinon tout n’est qu’hypocrisie" dites-vous, mais c’est justement là que réside l’hypocrisie car les USA comptent parmi leurs alliés des criminels de guerre à la pelle et ne virent les dictateurs que lorsqu’ils les gênent.

    Enfin, sachez que la démocratie ne s’impose pas, elles se gagne. Sauf évidemment à Hollywood où l’on voit de beaux GI’s braquer leur Colt 45 vers des enfants de cinq ans en leur hurlant : "Je vous ordonne d’être libres !"

    (Si le chewing-gum et le coca développaient le cerveau, ça se saurait)

    1 juillet 2009 à 22 h 45 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures:

    Ls écoles fondées par Platon n’ont plus rien à voir avec les écoles de philosophie aujourd’hui.

    Si l’esprit est incapable d’apprendre à philosopher seul, sans coup de pouce artificiel, c’est qu’il ne s’y prête pas, c’est tout.

    1 juillet 2009 à 8 h 24 min
  • grepon Répondre

    Certains m’accuse d’instrumentaliser les problemes des iraniens pour revenir au sujet d’Obama, le president-abject des etats unis.

    Et voila que Obama et son State Department viennent de reagir tres rapidement, avec des paroles tres ferme, sur le sujet des affaires internes d’un autre etat Honduras.  Pour Obama et son Dept of State, le president (gauchiste) d’Honduras qui voulait faire une troisieme terme (alors que la loi d’Honduras ne le permet pas) est toujours le president de Honduras, et l’action de l’armee pour lui enlever du pouvoir a ete illegale, malgre le fait que la loi est tres claire sur le sujet, et que les autres deux branches du gouvernement democratique de Honduras ont rejeter comme illegale les plans du president de rester en fonction.  

    C’est pas terrible de la part du President des Etats-Unis.   Il intervient CONTRE le peuple de Honduras et CONTRE les etablissements democratique et legale de Honduras RAPIDEMENT dans une situation qui s’est deroule suivant les lois de ce pays, ET SANS VIOLENCE.   Alors que pour l’election en IRAN, il ne voulait pas dire grande chose sur la fraude evidente de la dicatature lors de leur recente "election".  Puis, il a pris un bon delais d’une semaine pour finalement se decider de deplorer "la violence" mais non pas le regime ou sa nature.

    "Money quote" de cete affaire:   Obama s’est excuse pour ne pas avoir ete tres rapidement et tres clairement du cote des iraniens cherchant leur vote et leur liberte, parceque il ne voulait pas etre "meddlesome" dans les affaires d’un etat souverain.    Maintenant que c’est un politicien socialiste allie a Chavez et Castro et Morales et Cie, qui veut se faire nominer President a Vie, Obama se met en action rapidement.   Allez savoir.

    1 juillet 2009 à 3 h 54 min
  • Anonyme Répondre

    Kamarad:

    Dites moi, que pensez vous des dicateurs africains qui maintiennent volontairement leurs populations dans une misére absolue en pillant les ressources des pays? Ayant lu quelques un de vos commentaires, je devine que vous répondrez: "c’est la faute de l’ingérence des blancs, c’est la faute des européens et des américains". Bien.Que faudrait il faire? Continier à envoyer de l’aide? Inutile, inefficace, vous ne changerez en rien la situation des affamés du pays. Reste à virer le dictateur et à imposer durablement la démocratie. Sinon tout n’est qu’hypocrisie. Et quel est le seul pays au monde à avoir essayé d’imposer cette démocratie à des pays qui en avaient cruellement besoin? Les Etats-Unis!

    30 juin 2009 à 8 h 57 min
  • jaures Répondre

    nathaniel:Les philosophes ont toujours été, de Socrate à Heidegger, des enseignants, des professeurs, des pédagogues. La première leçon d’un professeur de philosophie est justement le doute. Ne jamais faire confiance à l’interprète d’un texte mais au texte lui-même. Et situer ensuite ce discours dans son contexte pour comprendre ce qui le rend possible.

    Michael Jackson n’était qu’un produit du show biz qui n’a fait que réunir plusieurs sous-genres d’un art mineur, grace à l’appui d’un immense professionnel, Quincy Jones, compositeur, notamment pour Count Basie (mais on entre là en une autre catégorie).

    29 juin 2009 à 23 h 04 min
  • jdean12 Répondre

    La plupart des commentaires sur ce site sont à pleurer. On se croirait dans une cour de récréation de CP… Thomas Berthet et Jaurès j’admire votre stoïcisme à vouloir éclairer ces têtes bien bornées qui croient que tout se résout à coup de revolver ou de missile.

    29 juin 2009 à 21 h 31 min
  • Kamarad Répondre

    Ne pas juger l’Iran à l’aune de Téhéran : Ahmanidejab a été confortablement réélu, mais cette élection n’est pas démocratique puisqu’elle ne convient pas aux intérêts impérialistes des USA.

    Par suite, l’ingérence dans un Iran souverain se justifie aux yeux des tartuffes pour les mêmes raisons.

    L’élection de George Bush, après avoir usurpé la place qui revenait de droit à Al Gore, n’a pas en son temps suscité un tel battage médiatique. Et le coup de poing des hommes de main du clan  Bush pour faire interrompre le recomptage des voix en Floride a peu ému nos médias.

    La démocratie n’a de valeur et de sens que lorsqu’elle se confond avec l’oligarchie machiavélique qui, après avoir installé une marionnette dans le bureau ovale, dirige les USA.

    Dernier exemple en date, le Honduras.

    29 juin 2009 à 21 h 15 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures:

    Quant à Michael Jackson, si on est en droit d’être indifférent au personnage, avouez tout de même que sa musique a beaucoup marqué,  et non seulement quelques blacks du bronx.

    29 juin 2009 à 9 h 14 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures:

    Vous semblez ne pas avoir compris mon commentaire.

    Lorsque je parle de recopier la pensée d’autrui, il s’agit non pas, des "auteurs", mais de ceux qui les enseignent. Et ce qui doit être remis en cause c’est justement leur legitimité à imposer des vues concernant des pensées que chacun peut intérpreter différemment. Nous parlions d’école de philosophie, c’est à dire qu’un professeur transmet à ses étudiants ce qu’il croit avoir compris. Il est toujours intéressant de connaître l’avis d’autrui, mais de là à ériger cette connaissance en valeur de référence, c’est assez réducteur.

    Rien ne remplacera l’étude personnelle de tel ou tel philosophe, en se passant de "méthodes" dont rien n’indique si elles sont justes ou non. Vous parlez de doutes, et bien c’est là qu’elles se situent. Je vous le répéte: contrairement aux mathématiques ou à la physique qui sont des sciences finies, la philosophie est une discipline qui en appelle directement à l’esprit, à la réfélexion, et non à la méthode et la mécanicité.

    29 juin 2009 à 8 h 14 min
  • whodonut Répondre

    "Quelle aurait-dû être la bonne attitude d’Obama ? Envoyer des GI’s ? Soutenir explicitement la révolte en donnant ainsi loisir aux tyrans de mater encore plus durement la révolte sous prétexte d’une intervention étrangère ?"

    Les gardes republicaines, les vrais de vrais, n’ont pas ete lache sur le peuple….encore.   Est ils sont quand meme une organisation "terrorist" par toute definition semblable a une realite reel.  Ceci etant, ce serait pas une si mauvaise idee que ca, si ces derniers avait pour peur principale une pluie de JDAMS et missiles croisieres sur leur sites sensibles, batiments, camps, bureaux, et surtout, chefs, donneurs d’ordres, et pourquoi pas, une selection de mullahs particulierement penible…    Mais bien sur, avec les Democrates au Congress(*), et Obama cherchant a baiser la main de Khamenei et Amadamnnutjob aussitot que possible, ils ne craignent rien.

     (*) Les Democrats ont refuse de nommer aucun organisation a l’interieur de l’Iran comme etant "terroriste" pour lier les mains de nos militaires lors des massacres hebdomadaire venant de "shaped charges" faites en Iran.     Aujourdhui ils ne parlent plus de terrorisme, mais de "man caused desasters".  Sans blague.

    29 juin 2009 à 3 h 32 min
  • grepon Répondre

    "Les élections qui se déroulent en Irak n’ont guère de signification puisqu’elles ne dessinent aucun projet politique mais seulement le rapport des forces religieux entre sunnites et chiites. "

    On vous connait Jaures.  Le seul "projet politique" digne du nom c’est un programme socialiste athee.   Pour vous, le fait que l’activite politique des Irakiens se tourne autour des preoccupations des Irakiens est illegitime.   Pour ce qui en est du devenir de l’Irak, comme la gauche et les medias americaine, la seule bonne nouvelle parvenant de l’Iraq c’est toujour l’evidence de la faillite des neocons.   Le reste ne pas bon pour un reportage.   Ainsi, vous vous rendez ignorant de ce qui se passe dans ce pays, et en Iran d’aillieurs par effet de filtrage.

    29 juin 2009 à 3 h 21 min
  • grepon Répondre

    "Les élections qui se déroulent en Irak n’ont guère de signification puisqu’elles ne dessinent aucun projet politique mais seulement le rapport des forces religieux entre sunnites et chiites. "

    On vous connait Jaures.  Le seul "projet politique" digne du nom c’est un programme socialiste athee.   Pour vous, le fait que l’activite politique des Irakiens se tourne autour des preoccupations des Irakiens est illegitime.   Pour ce qui en est du devenir de l’Irak, comme la gauche et les medias americaine, la seule bonne nouvelle parvenant de l’Iraq c’est toujour l’evidence de la faillite des neocons.   Le reste ne pas bon pour un reportage.   Ainsi, vous vous rendez ignorant de ce qui se passe dans ce pays, et en Iran d’aillieurs par effet de filtrage.

    28 juin 2009 à 23 h 39 min
  • Jaures Répondre

    Nathaniel, pouvez-vous comprendre les mathématiques sans en connaître les rêgles de base ? Pouvez-vous aborder la physiologie sans rien connaître de l’anatomie ? Il en est de même de la philosophie ou de toute autre forme de la pensée. Comme un musicien ne peut composer sans connaître le répertoire, comme un peintre a passé son temps à recopier les toiles des grands maîtres avant de créer son propre univers, il importe de suivre la pensée des grands philosophes pour construire la sienne. Montaigne allait plus loin en recommandant d’en connaître également la vie. Les lire ne veut pas dire en adopter les systèmes, mais de comprendre quels concepts peuvent apparaître dans un contexte donné. Cette approche permet, comme disait Kant, "de penser ce qui nous pense", bref, d’avoir une attitude critique permanente de notre pensée. Les références permettent cette approche critique. C’est ce manque de références qui fait qualifier par les journalistes (et même le ministre de la culture) Michael Jackson de "génie musical". Si ce chanteur de variété est un génie, alors que sont Mozart, Wagner ou Ravel ?

    Qu’un être intelligent accède au pouvoir est en effet utopique. Alain disait qu’un être intelligent est naturellement enclin au doute et à la mansuétude. Avez-vous déjà vu quelqu’un arriver au pouvoir avec un tel état d’esprit ?

    28 juin 2009 à 21 h 53 min
  • jaures Répondre

    Cher Thomas Berthet, n’attendez-pas la moindre attention de Millière à vos questions. Depuis des années que je souligne ses contradictions multiples et répétées, il n’a jamais daigné descendre de l’Olympe de pacotille qu’il s’est forgé pour ne pas être dérangé dans ses opinions obtues.

    Sur l’Iran, se servir d’une révolte réprimée dans le sang pour rêgler ses comptes avec Obama (dont il avait affirmé qu’il ne serait jamais élu) est lamentable. Affirmer encore, après 6 années de guerre et des centaines de milliers de morts que l’intervention en Irak était une bonne chose est affligeant. Les élections qui se déroulent en Irak n’ont guère de signification puisqu’elles ne dessinent aucun projet politique mais seulement le rapport des forces religieux entre sunnites et chiites. Seule l’occupation américaine qui sépare par la force les différentes factions maintient un semblant de calme (avec plusieurs centaines de morts chaque mois tout de même). Nul ne sait ce qu’il adviendra quand les GI’s seront rentrés.

    En Iran, la situation est différente. Le dictateur a été mis à bas par le peuple en 1979. Parmi toutes les factions en présence après le départ du Shah, c’est la tendance islamique dure qui s’est imposée. Mais les sédiments des autres partis (libéraux, socio-démocrates, communistes, …) qui avaient participé à la révolution existent encore. La révolte présente sera sans doute réprimée mais les tyrans savent que, pour que rien ne change, ils devront changer.

    En Irak, où le dictateur a été remplacé par une occupation militaire étrangère, la situation du pays réel est en hibernation. Le jour où cette occupation cessera, les factions entameront un rapport de forces dont personne ne peut augurer du résultat.

    Quelle aurait-dû être la bonne attitude d’Obama ? Envoyer des GI’s ? Soutenir explicitement la révolte en donnant ainsi loisir aux tyrans de mater encore plus durement la révolte sous prétexte d’une intervention étrangère ? Quels démocrates Iraniens ont demandé cela ? Il est vrai que, quels que soient les évènements futurs, la dictature est affaiblie, divisée. Les dignitaires religieux vont à leur tour entrer en conflit entre ceux qui souhaitent garder leur pouvoir en l’état coûte que coûte et ceux qui, pour en préserver l’essentiel, seront prêts à évoluer. L’URSS a connu une situation comparable quand les nouveaux apparatchiks, ont préféré troquer leurs dachas grotesques contre des villas sur la côte d’azur et des clubs de foot. Quitte à larguer les pays de l’est.

    28 juin 2009 à 10 h 27 min
  • Anonyme Répondre

    Thomas Berthet ; " Ainsi, essayer d’imputer le début de soulèvement iranien à l’intervention amérakienne, en accord avec la théorie de Bush, est non seulement injustifié et fortement critiquable (..) "

    –  Non, ceci n’est pas "injustifié et fortement critiquable", c’est seulement incomplet… forcément.
    Comme l’a parfaitement expliqué Grepon, qui a les connaissances réelles pour traiter ce sujet, un début de Démocratie en Irak, due semble-t-il a l’intervention des alliées, est une forte incitation pour les Iraniens a faire de meme, car ils n’ont pas envie de passer pour des couillons devant les arabes Irakiens en conservant chez eux un régime médiéval. Simple bon sens.
    Evidemment, il y a aussi d’autres raisons au soulevement en Iran, comme pour l’intervention en Iraq, sujet déja tres débattu, quoique pas toujours bien compris…
    C’est sur que quand on utilise les "déclarations publiques" pour expliquer la marche du Monde, on risque de passer sérieusement a coté des réalités. Les raisons majeures sont tres souvents celles qui ne sont PAS publiées; exemple connu : Quand le Général DeGaulle a permis l’indépendance de l’Algérie, aucun canard n’a jamais écrit que c’était essentiellement pour ne pas avoir a donner la citoyenneté francaise a neuf millions d’arabes. Et d’ailleurs cette raison a été tellement discrete et mal comprise… qu’on les a aujourd’hui, les neuf millions d’arabes. Il y a eu un sacré "aveuglement" collectif, n’est-ce-pas?  Et qui perdure…

    Best,

    Mancney

    28 juin 2009 à 6 h 45 min
  • Anonyme Répondre

    Bien le bonsoir à tous et à toutes !

    Hélas, Thomas Berthet! Les meilleurs philosophes sont ceux qui n’ont suivi aucune école de ce type! Je ne parle pas de vous individuellement, mais en général. Aujourd’hui, on enseigne aux "apprentis philosophes" la façon de "philosopher", sans savoir que la philosophie, tout comme la culture, est quelque chose d’éminemment personnel et ne saurait être régulé par tel ou tel cours magistral. Nous devons apprendre à penser seuls, sans l’aide de quiconque car dans le cas inverse, nous nous contentons de copier la philosophie de notre enseignant, ce qui n’est pas le but, n’est ce pas?

    De ce fait, et ne le prenez pas personnellement, ce n’est nullement dirigé contre vous, je ne porte pas les écoles dites de philosophie dans mon cœur car elles ont pour objectif de fournir des méthodes "préfabriquées" dans l’espoir que ceux qui en sortent trouveront un emploi. C’est triste de limiter la Philosophie à ce simple détail…

    Pour ce qui est du contenu, vous avez raison dans ce que vous dites. Mais avez vous déjà vu dans l’Histoire un être intelligent accéder au pouvoir? Intelligent dans le sens propre du terme, évidemment…

    Banania (excusez l’usage de ce sobriquet) ne déroge pas à la règle. Les inquiétudes de Mr Millière sont légitimes dans la mesure où nous assistons à un radical changement de politique à la Maison Blanche. Sachant que la précédente était durement anti-islamiste et que celle ci se dit absolument opposée à elle, cela voudrait dire que l’on abandonne l’anti-islamisme. Et ceci serait dangereux pour l’avenir de la planète entière, ne croyez vous pas?

    Nathaniel.

    27 juin 2009 à 22 h 44 min
  • Thomas Berthet Répondre

    A Vozuti, “la théorie de Bush” serait : “faisons chuter un régime de façon à provoquer une réaction en chaine dont le moteur serait l’envie de mieux suscitée par le spectacle de cette chute et cette possibilité d’amélioration.” D’emblée, les conditions d’application de cette “théorie” ne sont probablement pas réunies : -les conditions matérielles sont peu pertinentes : – la propagande médiatique iranienne ne présente surement pas l’Irak comme le nouveau paradis sur terre. – les perses ne sentent pas identiques aux arabes, comme le rappelle Gouron – l’Iran est un régime théocratique faussement démocratique alors que l’Irak était un régime dictatorial absolument laïque et non démocratique : la ressemblance est énorme !! Ce sont des régimes … L’analogie prend!!! – il n’y a aucune nécessite logique dans l’imputation de l’opposition iranienne à l’intervention amérakienne : – on peut vouloir l’effet sans vouloir la cause, car un même effet peut avoir plusieurs causes différentes et respectivement suffisantes. Par ailleurs, que dire de cette version de “la théorie de Bush” ? Elle me parait sans rapport avec la “théorie” ayant justifiée l’intervention amérakienne. Si je me souviens bien des déclarations médiatiques de ce grand président, de l’explication d’un étudiant canadien, et du cri du coeur d’un fermier texan, “la théorie de Bush ” peut se formuler ainsi : “il y a des méchants, donc il y a des gentils, or il faut aider les gentils, donc il faut attaquer les méchants.” Quel est la cohérence entre une principe d’action active et un principe de coup de pouce et de laisser faire ? entre : “il y a des méchants, donc il y a des gentils, or il faut aider les gentils, donc il faut attaquer les méchants.” ET “faisons chuter un régime de façon à provoquer une réaction en chaine dont le moteur serait l’envie de mieux suscitée par le spectacle de cette chute et cette possibilité d’amélioration.” Selon moi, aucune. Mais expliquez moi, je ne demande que ça. Ainsi, essayer d’imputer le début de soulèvement iranien à l’intervention amérakienne, en accord avec la théorie de Bush, est non seulement injustifié et fortement critiquable, mais, plus encore, présuppose de reconnaitre que cette théorie est vide, creuse, que son contenu se modifie en fonction des faits, au lieu de chercher à les prédire et les expliquer. Opportunisme, opportunisme… Sinon, pourquoi Obama peut-on m’expliquer pourquoi Obama est le pire président possible, sans faire référence à son passé mais seulement à ses idées et ses actes présents. En espérant, Mr Orlowski, avoir répondu à ces exigences que tout un chacun se doit de respecter.

    27 juin 2009 à 17 h 55 min
  • Anonyme Répondre

    Merci pour cet article, juste, intelligent et placé dans la perspective des lumières. M. Millière vous auriez pu être aux cotés de Jefferson ou Adams, qui ont combattu pour la prévalence du droit et de la liberté.
    Je suis fier de lire en français un tel article.

    Au vu des écrits de la communauté iranienne résistante, votre article est juste et équilibré. je conseille ce site pour ceux qui veulent en savoir plus :

    http://www.iran-resist.org/

    27 juin 2009 à 16 h 12 min
  • Thomas Berthet Répondre

    A Vozuti, “la théorie de Bush” serait : “faisons chuter un régime de façon à provoquer une réaction en chaine dont le moteur serait l’envie de mieux suscitée par le spectacle de cette chute et cette possibilité d’amélioration.” D’emblée, les conditions d’application de cette “théorie” ne sont probablement pas réunies : -les conditions matérielles sont peu pertinentes : – la propagande médiatique iranienne ne présente surement pas l’Irak comme le nouveau paradis sur terre. – les perses ne sentent pas identiques aux arabes, comme le rappelle Gouron – l’Iran est un régime théocratique faussement démocratique alors que l’Irak était un régime dictatorial absolument laïque et non démocratique : la ressemblance est énorme !! Ce sont des régimes … L’analogie prend!!! – il n’y a aucune nécessite logique dans l’imputation de l’opposition iranienne à l’intervention amérakienne : – on peut vouloir l’effet sans vouloir la cause, car un même effet peut avoir plusieurs causes différentes et respectivement suffisantes. Par ailleurs, que dire de cette version de “la théorie de Bush” ? Elle me parait sans rapport avec la “théorie” ayant justifiée l’intervention amérakienne. Si je me souviens bien des déclarations médiatiques de ce grand président, de l’explication d’un étudiant canadien, et du cri du coeur d’un fermier texan, “la théorie de Bush ” peut se formuler ainsi : “il y a des méchants, donc il y a des gentils, or il faut aider les gentils, donc il faut attaquer les méchants.” Quel est la cohérence entre une principe d’action active et un principe de coup de pouce et de laisser faire ? entre : “il y a des méchants, donc il y a des gentils, or il faut aider les gentils, donc il faut attaquer les méchants.” ET “faisons chuter un régime de façon à provoquer une réaction en chaine dont le moteur serait l’envie de mieux suscitée par le spectacle de cette chute et cette possibilité d’amélioration.” Selon moi, aucune. Mais expliquez moi, je ne demande que ça. Ainsi, essayer d’imputer le début de soulèvement iranien à l’intervention amérakienne, en accord avec la théorie de Bush, est non seulement injustifié et fortement critiquable, mais, plus encore, présuppose de reconnaitre que cette théorie est vide, creuse, que son contenu se modifie en fonction des faits, au lieu de chercher à les prédire et les expliquer. Opportunisme, opportunisme… Sinon, pourquoi Obama peut-on m’expliquer pourquoi Obama est le pire président possible, sans faire référence à son passé mais seulement à ses idées et ses actes présents. En espérant, Mr Orlowski, avoir répondu à ces exigences que tout un chacun se doit de respecter.

    27 juin 2009 à 15 h 33 min
  • Anonyme Répondre

    Grepon : " C’est quand meme admettre quelque chose de terrible pour un/une perse, que les arabes ont pu atteindre une semblance de démocratie ou de liberte avant les perses."
    –  Absolument exact. Gros prejudice Perse/Arabe, (et non, ce n’est pas du racisme).
    Peut-etre aurait-on pu écrire "implicite" : "Dans les manifestations iraniennes, la référence à l’Irak est implicite."
    D’apres World Factbook (CIA), il y aurait 3% d’arabes en Iran…. ca fait beaucoup moins qu’en France.

    Best,

    Mancney

    27 juin 2009 à 15 h 22 min
  • grepon Répondre

    "Dans les manifestations iraniennes, la référence à l’Irak est explicite."

    Je trouve que "explicite" est un peu fort.   J’ai des iraniens pur souche dans mon entourage aux States, ayant acces a des individus de plusieurs milieux en Iran, ET, entre les infos d’eux, et des medias, je n’ai pas encore vu une reference explicite a l’Iraq.    Je voudrais bien voir ces references, mais connaissant des perses, je me demande si on va pouvoir les voir.   C’est quand meme admetter quelque chose de terrible pour un/une perse, que les arabes ont pu atteindre une semblance de democratie ou de liberte avant les perses.    Les perses ont quand meme des idees prejugees aigues sur les arabes.   Ainsi, j’attends a voir des acrobaties verbales importantes evivantes toute reference aux arabes, pour ne pas parler d’autres sources exterieures.

    27 juin 2009 à 3 h 54 min
  • Anonyme Répondre

    Intéressantes discussions… vraiment.  Et j’en vois meme certains qui se marrent dans leur coin. Enfin, pour ceux qui souhaitent tres philosophoquement avancer un peu le bouchon, voici in site sympa :
    http://www.budsgunshop.com/catalog/index.php

    Best,

    Mancney

    26 juin 2009 à 22 h 35 min
  • Barney Répondre

    Mr Milliere, l horreur : encore 3 ans et demi d Obanga, allie des mollah. Deprimant.

    L Amerique, la vraie, est morte.

    26 juin 2009 à 13 h 57 min
  • Alexandre Répondre

    Comme toujours, Guy Millière sait donner une voix à la vraie droite !

    Bravo pour cet article !

    26 juin 2009 à 12 h 32 min
  • Bête noire Teuton Répondre

     

    1917 , ce sont ces foutus Bolchevics qui ont donné l’alerte et des ennemis il y en eut point

    http://www.youtube.com/watch?v=aeGhidMsXZI&feature=PlayList&p=F0029BEB33F4D6D2&index=0&playnext=1

     

    26 juin 2009 à 7 h 29 min
  • vozuti Répondre

    Mr Berthet ,vous partez du principe que l’aveuglement ne peut venir que de l’incompétence mais on peut etre aveuglé par  la passion ,la peur ,l’intéret  ect,sans  simuler.                                                                 En ce qui concerne l’influence de l’irak sur l’iran, il ne faut pas oublier que les iranniens voyagent beaucoup en irak et surtout que le mimétisme est un moteur beaucoup plus puissant que la logique dans le comportement humain et c’est sur ce principe que la guerre en irak a été lancée en vue de changer le monde arabe.Apres avoir infiniment critiqué Bush parceque les faits n’étaient pas en rapport avec sa théorie,il serait malhonnete d’imputer au hazard l’évolution des faits qui commencent à lui donner raison.

    26 juin 2009 à 2 h 40 min
  • Frank Répondre

    Obama est le digne successeur de Jimmy Carter qui a mis au pouvoir les mollahs. Obama qui s’est excuse aupres de la theocratie iranienne ne s’est surtout pas excuse aupres du peuple iranien pour leur avoir impose cette dictature horrible.

    25 juin 2009 à 19 h 48 min
  • TEO Répondre

    Article excellent de M.Milliere, comme d’habitude.

    En ce qui concerne la position de l’article sur l’Iran: Il faut suivre l’adage qu’entre deux maux, il faut choisir le moindre. Tout le monde connait le radicalisme des acteurs du gouvernement present: une politique de rupture ne peut aller que vers le mieux pour tous les citoyens Iraniens…..Et le reste de la planete!!!!

    En reponse a M.Berthet: etre etudiant en Philosophie IMPLIQUE d’etre humble, de s’informer et de savoir ecouter. C’est une responsabilite que l’on a comme Philosophe.

    Lisez des revues de sciences politiques serieuses telle que "The Economist" qui vous fourniront les informations adequates pour juger plus precidement les articles de M.Milliere.

    Cordialement
    Thierry Orlowski

    25 juin 2009 à 16 h 57 min
  • TEO Répondre

    Article excellent de M.Milliere, comme d’habitude.

    En ce qui concerne la position de l’article sur l’Iran: Il faut suivre l’adage qu’entre deux maux, il faut choisir le moindre. Tout le monde connait le radicalisme des acteurs du gouvernement present: une politique de rupture ne peut aller que vers le mieux pour tous les citoyens Iraniens…..Et le reste de la planete!!!!

    En reponse a M.Berthet: etre etudiant en Philosophie IMPLIQUE d’etre humble, de s’informer et de savoir ecouter. C’est une responsabilite que l’on a comme Philosophe.

    Lisez des revues de sciences politiques serieuses telle que "The Economist" qui vous fourniront les informations adequates pour juger plus precidement les articles de M.Milliere.

    Cordialement
    Thierry Orlowski

    25 juin 2009 à 16 h 52 min
  • vozuti Répondre

    Mr Berthet,lorsqu’un probleme général survient, la lacheté et le cynisme de chaque individu les amene souvent à choisir la strategie de l’autruche qui consite à  mettre la tete dans le sable.De cette maniere les problemes sont pour plus tard et pour les autres.Jusqu’à présent le recorman du monde du cynisme et de la lacheté était Chirac qui s’est maintenu 40 ans au pouvoir sans jamais prendre une bonne décision;mais Obama semble avoir les qualités pour le dépasser.

    25 juin 2009 à 16 h 23 min
  • Thomas Berthet Répondre

    A tous, je suis confus. Je me présentais dans le souci de ne pas critiquer le visage masqué. Je présentais mon cursus universitaire afin que Mr Guy Millière accorde un certain intérêt à cette critique. Ce n’était nullement destiné à être publié. Je n’ai donc rien à répondre à ce sujet, à part qu’il n’est pas dans mon habitude de balancer ma carte de visite sur la place publique. Veuillez m’excuser de cette ridicule intervention. A Mr M2, Les termes “aveugle” et “manque de perspective” sont effectivement compatibles. Les termes “lâche” et “cynique” ne seraient pas contradictoire si on les réinterprète à lumière du terme “aveugle”. Etant donné que le terme “aveugle” n’est pas compatible avec le terme “lâche” et le terme ” cynique”, je ne vois pas comment il serait compatible avec les deux. On pourrait dire que : untel est lâche car il fait preuve de cynisme en simulant l’aveuglement pour ne pas agir. Dans ce cas, je pense qu’il serait plus convenable de dire que untel est lâche car il simule faussement l’aveuglement pour ne pas agir. Il n’est pas cynique, il est juste lâche, suffisamment lâche pour ne pas assumer sa lâcheté. Je ne continuerai pas les tentatives infructueuses de réinterprétations. Peux-être saurez vous me fournir une interprétation convenable que je saurais comprendre. J’en doute. Et quoiqu’il en soit, les deux premières contradictions sont suffisamment fortes pour considérer ces termes comme incomptibles, à mon sens. A Vik ( Madame, Monsieur ? ). Je suis tout à fait d’accord pour dire que l’Iran n’est pas un Etat de Droit, notamment en raison de la concentration institutionnelle, en dernier ressort, des pouvoirs Législatif, Judiciaire et Exécutif, entre les mains du Guide Suprême. Cependant, même si seulement la moitié, voir moins, de la population iranienne vote, même si les candidats sont islamiquement correcte, même si leur mandat envers le peuple est fictif, et leur mandat envers le Guide réel, une pratique, certes fictive et caricatural, de la démocratie existe. Ce mot n’est pas inconnu, les espérances qu’il porte non plus. Pourquoi, alors, imputer le début de soulèvement de la société civile iranienne au désir du réve amérikien, plutôt qu’au désir libéral et démocratique de cette même société civile, désir outrageusement frustré et corrélativement exacerbé par ces dernières élections ? Je ne connais pas la pertinence de l’analogie entre les sociétés civile iraniennes et irakiennes. Cependant, il me parait trop facile d’imputer ce début de soulèvement au rêve amérikien, ou plutôt au chaos irakien. De plus, apprécier certains effets de l’intervention américaine, tel que la suppression de Saddam, n’implique pas d’en apprécier la cause ; l’intervention. On peut vouloir supprimer les dictateurs iraniens au même titre que l’a été le dictateur irakien, sans pour autant vouloir employer la même méthode ni les mêmes moyens : une ingérence américaine. Dès lors, cette tentative, cette énième tentative, de justification de l’intervention américaine en Irak, me parait encore une fois inopérante, et en l’occurrence insultante pour la société civile iranienne.

    25 juin 2009 à 15 h 17 min
  • La bête blonde Teuton Répondre

    1789 : " Ce sont ces foutus nobles qui ont donné l’alerte et il n’y avait point d’ennemis. " Souvenez-vous, " mon cher " Guy Millière " !

    http://www.youtube.com/watch?v=m3FrpSKF67s

    25 juin 2009 à 13 h 17 min
  • Lambda Répondre

    Des fois, et  même souvent, je suis bien content de ne pas avoir de titre(s). Et surtout, de n’avoir pas fréquenté de "grandes écoles". Et pas seulement en lisant les 4V…
    La révolte iranienne ? Possible après tout. La précédente, celle qui a viré le shah, a été largement soutenue par des pays pourtant "amis", pourquoi serait-ce différent aujourd’hui ? Franchement, si j’étais à la place d’obama (bien qu’impensable…), je ne sais pas du tout ce que je ferais. Ce monsieur a déjà conclu un nombre incalculable d’erreurs, et peut-être tente-t-il d’en éviter une de plus, qui sait ?.. L’exemple irakien donnerait des idéées, pourquoi pas ? Après tout, tous les iraniens ne sont pas forcément dénués de raison, et ils ont, malgré la censure, accès à un certain nombre d’informations.
    BHO a tendu la main aux mollahs, il faut maintenant qu’il assume, comme on dit. Pour moi, je persiste à penser que ce monsieur est toujours musulman – il m’étonnerait que le roi d’Arabie se laisse approcher et autorise le baise-main de la part d’un apostat, fut-il au fauteuil du grand satan…
    Cela dit, intervenir chez les autres c’est bien, il me semble que, intervenir chez soi, ça reste malgré tout vraiment prioritaire… Surtout quand on est dans un pareil bourbier…

    25 juin 2009 à 12 h 30 min
  • patrick Répondre

    Remarquable – comme presque tujours- mon cher guy Millières.

    25 juin 2009 à 11 h 06 min
  • vik Répondre

    Bonjour,

    Monsieur Thomas BERTHET : Vous relevez, dans l’article de M Guy MILLIERE, et à juste raison certaines contradictions comme " aveugle/manque de perspective ; lâche/cynique" ! Au-delà de la sémantique, ou plutôt du sens des mots auxquels j’attache, comme vous, une grande importance, sur le fond, vraiment le fond, l’auteur a raison ! En effet, en Iran le peuple, après les résultats du vote, ne serait jamais descendu dans la rue comme il l’a fait, avec courage,  s’il n’avait pas eu pour exemple celui de l’Irak, son voisin ! Et là, la politique initiée par l’ex-président, W. BUSH, commence à porter ses fruits, et les peuples de la région à vouloir engranger des dividendes ! Pour ma part, " je hais les coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir la face des choses (de leur point de vue) n’osent rien entreprendre -dixit MOLIERE, en dehors des mots mis entre parenthèse) ! Et c’est exactement le cas de la politique américaine initiée par Barak Hussein OBAMA, qui n’a et n’aura jamais la stature d’un homme politique !

    Quant à la grande presse, comme à son habitude, elle manque d’audace dans son propos ! Peut-être par lâcheté, certainement pour paraître toujours politiquement correcte (toujours de son point de vue)!…

    VIK

    25 juin 2009 à 9 h 50 min
  • M2 Répondre

    Cher Monsieur L3 au carré, vous nous interrogiez de la manière suivante : "Je laisse aux lecteurs le soin de mettre en relation les termes "aveugle" / "manque de perspective" et "lâche" / "cynique". "

    Et bien un lecteur, du moins, vous réponds, un M2 en HEC qui a un L3 en Sc Po et qui n’est pas un P4 de l’intellect… puisqu’il est de bon ton d’afficher ses titres.

    Réponse:

    cynique car aveugle face aux conséquences d’une pareille attitude; 

    en revanche, aveugle et manque de perspective semblent aller de pair,

    lâche et cynique sont à lier à aveugle: lâche car volontairement aveugle, n’est-ce pas une forme de cynisme? Bien entendu, il ne s’agit pas là du cynisme de Diogène…

    Je relève votre attitude chevaleresque vous qui déclariez : 

    "Bien entendu, je m’attends à ce que cette discussion au sujet des dites contradictions se déroule sur la place publique, blog ou autres. Le contraire me paraitrait sans grand intérêt",

    Cependant, je me permet de relever une annonce de pédanterie :

    "Je serai grandement intéressé de comprendre comment des opinions telles que celles que vous sembler (sic!) défendre au fil de vos diverses interventions médiatiques peuvent être justifiées par une argumentation analytique, philosophique".

    Autretement dit, vous n’avez sans doute pas découvert assez de philosophes pour être éclairé.

    25 juin 2009 à 9 h 10 min
  • Thomas Berthet Répondre

    Monsieur, Je n’ai pris connaissance de votre personne qu’après avoir écrit mon commentaire. Peut-être ne me serais-je pas permis de vous imputer une absence de maitrise de la langue française. Je suis étudiant en L3 de droit et L3 de philosophie à Paris I. J’espère obtenir un éclaircissement sur ces contradictions que je crois avoir relevé. En effet, il me parait inconcevable qu’un individu apparemment membre de l’Université française tombe dans ce genre de travers. Bien entendu, je m’attends à ce que cette discussion au sujet des dites contradictions se déroule sur la place publique, blog ou autres. Le contraire me paraitrait sans grand intérêt. Accessoirement, j’ai cru comprendre que vous considériez fonder vos propos sur des philosophes politiques. Je serai grandement intéressé de comprendre comment des opinions telles que celles que vous sembler défendre au fil de vos diverses interventions médiatiques peuvent être justifiées par une argumentation analytique, philosophique. En effet, s’il y a une chose que je crois avoir apprise au cours de mes études commençantes en philosophie, c’est de pouvoir distinguer entre une argument, composée de propositions liées entre elles par des inférences logiques, et une suite insignifiante de propositions collées les unes aux autres sans véritables inférences logiques. Peut être le faible avancement de mes études ne permet pas encore d’accéder à la compréhension de votre pensée. Dans ce cas, daignez excuser mon outrecuidance.

    25 juin 2009 à 2 h 42 min
  • vozuti Répondre

    Les Iraniens sont influencés par la democratie en Iraq.Avec le recul on commence à voir que Bush avait vu juste en misant plus sur l’Iraq que sur l’Afghanistan (ou une victoire semble impossible) et en gardant une approche menaçante face aux enemis.La strategie inverse et naive d’Obama montre déja ces limites en Iran et en Corée du nord (qui a attendu l’arrivée d’Obama pour reprendre son programme nucléaire).

    25 juin 2009 à 2 h 23 min
  • IOSA Répondre

    M.Millière…

    Ne jetez pas la pierre uniquement sur Obama car en France, on n’est surement pas mieux lotis que les Américains et question lèche…… le notre de Président pourrait en donner.

    Mais c’est vrai, pourvu que le peuple Iranien connaisse enfin cette liberté (chacun l’espère), il devra l’obtenir tout seul et sans l’aide effective des autres peuples démocratiques qui s’en lavent les mains avant d’essuyer une larme à l’oeil ( avec le secret espoir de là réussite pour les opprimés, ce qui nous épargnerait d’engager ouvertement un conflit futur à cause de l’arme atomique).

    IOSA

     

    25 juin 2009 à 1 h 12 min
  • Florin Répondre

    Bof ! N’est pas Reagan qui veut – et surtout pas le ch’ti messie-sans-papiers.

    Cela dit, imaginer que le p’tit barbu incarne le mal, et le grand barbu incarne la liberté, c’est aller un peu vite en besogne. Moussavi a été un proche de feu Khoméyni, le grand Satan que Giscard logeait à Neauphle-le-Château, et à ce titre, on doit rester méfiant avec ce "démocrate".

    24 juin 2009 à 23 h 34 min
  • Thomas Berthet Répondre

    Je ne commenterai pas l’analogie entre la situation des iraniens et celle des irakiens. Je ne commenterai pas l’éloge de Bush. Je commenterai plutôt le blâme d’Obama, plus précisément la forme linguistique de ce blâme. En espérant que mon commentaire amènera certains lecteurs à reconsidérer la pertinence de cette analogie plus que problématique et de ces jugements de valeurs moins que justifiés. On ne peut affirmer qu’une personne est “aveugle” et “cynique”. La qualification d’un même sujet par ces deux termes est contradictoire. Le cynique est celui qui brave les convenances. Or braver les convenances, cela présuppose d’en avoir conscience. On ne peut être aveuglé par son environnement tout en ayant conscience de ce qu’est cet environnement. Par conséquent, le cynique, celui qui brave les convenances, est tout sauf aveugle. Affirmer le contraire est faux, en raison de la contradiction entre ces deux termes. On ne peut affirmer qu’une personne est “lâche” et “manque de perspective”, pour la même raison. Un lâche est quelqu’un qui manque de courage. Un courageux est quelqu’un qui après avoir évalué les risques d’une action, l’effectue en dépit de ces risques craints, et en raison des bénéfices escomptés. Dans ces deux cas, il s’agit d’un attitude différente face au risque. Or l’évaluation du risque présuppose, pour le moins, la prévision de conséquences futures. On ne peut prévoir les conséquences futures tout en manquant de perspectives ( on peut les rater, ce qui est différent ). Par conséquent, le lâche, celui qui fuit les risques, ne peut “manquer de perspectives”. Je laisse aux lecteurs le soin de mettre en relation les termes “aveugle” / “manque de perspective” et “lâche” / “cynique”. Si l’on se permet de lancer de grandes affirmations, la moindre des prudence est d’éviter la contradiction, à défaut d’en démontrer la vérité.

    24 juin 2009 à 23 h 24 min
  • david Répondre

    Magistral ! !!

    24 juin 2009 à 23 h 14 min

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