La lucidité de Sarkozy en politique étrangère

La lucidité de Sarkozy en politique étrangère

Après avoir émis des réserves profondes concernant la politique environnementale de Nicolas Sarkozy, je me dois de louer sa politique étrangère. La visite qu’il vient d’effectuer à Washington en constitue, à ce jour, le symbole le plus marquant. Dans le discours qu’il a prononcé devant le Congrès, dans les propos qu’il a tenu lors d’une conférence de presse commune avec George Bush, dans ses autres déclarations, Sarkozy a montré bien davantage qu’une amitié envers les États-Unis d’Amérique : une compréhension de ce qui fait l’âme américaine, et, surtout, une lucidité réelle vis-à-vis des enjeux du présent. Le message s’adressait au peuple américain et aussi au peuple français et, au-delà, au reste du monde.

Sarkozy n’a pas simplement proclamé de l’amour pour l’Amérique, il a aussi mis des mots sur cet amour : opiniâtreté, possibilité pour chacun de recommencer sa vie, d’échouer et de recommencer jusqu’à ce que le succès puisse venir. Il a dit ce que nous devons tous à l’Amérique qui nous a sauvés trois fois au cours du XXe siècle, et il a prononcé un mot simple, qu’on n’entendait plus et qu’on pouvait désespérer d’entendre d’un dignitaire français : gratitude. Il a rappelé qu’il fut un temps où la gratitude avait fonctionné non pas de la France vers l’Amérique, mais en sens inverse, lorsque Lafayette était venu au nom de ses idéaux se battre au côté des insurgés et de George Washington. Et il a rappelé ainsi que les idéaux de droit et de liberté faisaient partie de notre patrimoine commun, quels qu’aient été les vicissitudes et les aléas de l’histoire. Il a souligné que la lutte essentielle de ce temps restait celle opposant la liberté au totalitarisme et au fanatisme, et que nous devions mener ensemble ce combat.

La presse et le peuple américains retiendront que la page de l’odieuse arrogance chiraco-villepinienne est tournée, que la France retrouve le sens de l’honneur et qu’en ces temps de guerre, l’Amérique n’est pas seule. En France, des grincements de dents se font entendre, qui devront laisser place peu à peu à une évidence : ce n’est pas seulement Chirac et Villepin qui sont jetés dans les oubliettes de l’histoire, c’est l’ensemble des rêves mégalomaniaques et des calculs cyniques incarnés par le gaullisme et par une haine de la liberté repeinte aux couleurs de l’« antiaméricanisme » où se rejoignaient extrême droite et extrême gauche. On entendra des mots bilieux et pleins de ressentiment : « alignement », par exemple.

Et puis quand la bile et le ressentiment seront évacués, on commencera à déchiffrer ce que Sarkozy vient de faire : sortir la France d’obsessions archaïques et étriquées pour lui permettre de réintégrer le monde tel qu’il est : celui où les nationalismes obsessionnels de puissances déclinantes n’est plus de mise et où la survie et le dynamisme ne sont possibles qu’en ouvrant les bras aux synergies de la mondialisation. L’Europe verra que la France n’est plus la vieille Europe grincheuse, mais qu’elle est porteuse d’un renouveau où l’Europe travaillera avec et non contre l’Amérique. Dans le monde arabe, en Chine, en Russie, on discernera qu’un Occident uni peut constituer une force irrépressible, et on respectera davantage la France que lorsqu’elle jouait, indignement et de manière méprisable, la prostituée auprès de diverses dictatures.

L’économie planétaire se recompose à grande vitesse. Sarkozy comprend que les États-Unis sont au cœur de cette recomposition : s’il laisse les utopies vertes aux utopistes, il pourra incarner l’ultime chance de la France de ne pas succomber. La guerre planétaire est en cours. Sarkozy comprend que, face au fanatisme islamiste, la France a plus à gagner, sur tous les plans, et d’abord sur le plan moral, en étant du côté de la liberté. C’est très bien. Quant à ceux qui disent hâtivement que Nicolas Sarkozy aurait dû attendre un « changement d’administration » à Washington, je leur dirai, en reprenant les mots de George Bush lui-même, que la place d’une présidence américaine dans l’histoire s’écrit lorsque le bruit et le tumulte de l’immédiat ont laissé place à la moyenne durée.

Et j’ajouterai à leur intention que le remplacement de Bush par Hillary Clinton dans quinze mois est très loin d’être assuré. Je leur conseillerais, même, de s’intéresser bien davantage à la candidature de Rudy Giuliani.

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Comments (34)

  • LAURENT DAUIDER Répondre

    http://tunisie-harakati.mylivepage.com

    Sarkozy se rapproche des Etats Unis mais s’éloigne de l’Europe, il fait cavalier seul, du moins s’est l’impression qu’il laisse. Les dossiers des droits de l’homme sont ignorés ou négligés, celui de Sameh Harakati, totalement oublié et pourtant elle souffre en prison en attendant une intervention de notre gouvernement. Tous soutien ou aide sera le bien venu.

     

    6 décembre 2007 à 0 h 14 min
  • LAURENT DAUIDER Répondre

    tunisie-harakati.mylivepage.com

    Sarkozy s’est rapproché des Etats-Unis pour mieux s’éloigner de l’Europe,

    6 décembre 2007 à 0 h 08 min
  • françois Répondre

    Une question: La France ne joue plus la prostituiée  auprés de certaines dictatures?

    30 novembre 2007 à 13 h 19 min
  • Anonyme Répondre

    Jean : " au moment même où une majorité d´américains veut en finir avec cette guerre."

    C’est ca, Jean, les conflits, c’est bien connu, ca se décide au suffrage universel ! Tu parles d’un "Brain trust"!

    Best,

    Mancney

    26 novembre 2007 à 15 h 57 min
  • Anonyme Répondre

    Jean : " C´est aux irakiens de règler leurs problèmes chez eux".

    C’est ca, on connait, et en 44 c’etait a nous de le faire.  Clown!

    Mancney

    25 novembre 2007 à 2 h 59 min
  • Jean Répondre

    Dix mille Franch troops in Iraq now!

    Sûrement pas maintenant, au moment même où une majorité d´américains veut en finir avec cette guerre.

    C´est aux irakiens de règler leurs problèmes chez eux.

    Envoyer unilatéralement des soldats sans demander l´avis des irakiens équivaudrait à les envoyer en mission suicide.

    24 novembre 2007 à 14 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    Dix mille Franch troops in Iraq now!
    Best,
    Mancney

    23 novembre 2007 à 18 h 46 min
  • Jean75 Répondre

    Bof, la "gratitude" de Sarko ne va jusqu´à envoyer nos soldats se faire tuer (pour rien) en Irak.

    Malheureusement, Sarko, contrairement à ce qu´il laissait entendre avant les élections, n´a pas retiré tous nos soldats et il a même parlé "d´y rester tout le temps qu´il faudra" ce qui est une absurdité sans nom et une promesse vaine alors que les militants afghans opposés au gouvernement marionnette de Mr Karzaï contrôlent déjà plus de la moitié du pays.

     

    23 novembre 2007 à 15 h 50 min
  • Jean Répondre

    Des mots, des mots, des mots…  et des beaux discours !

    Voilà tout ce à quoi se résume l’action de Sarkozy depuis son élection. Gérard Pierre l’a bien exprimé. C’est aussi ce que j’avais toujours dit peu avant les élections: ce sera du Chirac 2 avec bien plus de vaseline dans la comm.

    D’ailleurs les Américains n’ont pas été dupes, ils attendent du concret. Et du vrai !

    Sarkozy n’a eu droit qu’à une réception protocolaire à Washington, où il a encore eu de belles paroles.

    Reçue le lendemain de son départ, Merkel, plus proche, a été reçue chez Bush à Crawford. Et ce ne seront pas les mêmes résultats….

    21 novembre 2007 à 12 h 01 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures

    Vous êtes le parfait exemple du français anti-américain, ne soutenant ce pays que lorsque les caciques socialistes approuvent,vous êtes au même niveau que J C Thailet nationaliste croyant à la grandeur de la France.

    Les hommes politques que vous citez Aznar,Berlusconne et Blair n’ont pour les deux premiers perdu les élections  pour des raisons autres que celles que vous citez.

    Le premier ministre espagnol suite au massacer de Madrid perpetrés par vos amis islamiques,je vous rappelle que les mêmes assassins ont agit en France.

    Le premier ministre italien a été battu par une coalition hétéroclite de gauchistes et une vieille carne politique.

    Pour Tony Blair ;il est parti de lui même et son parti est encore au pouvoir et n’ a pas perdu d’éléctions.

    Si l’ on suit votre raisonnement,Chirac devraie être encore aupouvoir

    21 novembre 2007 à 9 h 03 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures : " La France n’a jamais été anti-américaine."

    C’est ca, et Jaures a toujours été intelligent!

    Best
    Mancney

    19 novembre 2007 à 18 h 27 min
  • [email protected] Répondre

    Jaures:   "idées néo-conservatrice (plus de droit à l’avortement, peine de mort, enseignement du créationnisme à l’école, …) ?"

    grepon:  Well.  Les neo-conservateurs comme categorie se foutent de l’avortement, de la peine de mort, ou de la creationisme.   Les neo-cons sont a la fois assez relaxe sur des problematiques "sociales" et assez militariste en ce qui concerne le besoin de l’Amerique de poursuivre un "foreign policy" muscle, au nom de la liberte et non seulement de la raison d’etat.  Les questions comme le droit a l’avortement etc sont plus classiquement des positions "conservatrices" (sans "neo-"), ou pour mieux les demarquer des neos va-en-geurre, nous disons parfois ici "paleo-".    Bush a commence "paleo" d’aillieurs.   Il a critique l’operation au Kosovo en disant que c’etait mal avise d’aller faire du "nation building."    Lui, ile etait pour la peine de mort(ex gouverneur du Texas!), contre l’avortement(c’est un chretien renait), et contre le =banissement= de l’enseignement du creationisme ou de la priere des ecoles.   Nuance:   Souvent le conservateurs ne sont pas contre l’enseignment de l’evolution a l’ecole(publique).   Presque universellement ils sont contre l’organisation de la priere a l’ecole publique =par= l’ecole.   Ils veulent par contre absolument que les etudiants aient le droit a la priere si ils veulent bien prier, et parfois ils veulent quelque trous dans des ceremonies ou programmes divers pour permettre ca aux croyants….   Certes, on trouveraient certains paleoconservateurs qui vont bien plus loins, mais voyons, la plupart d’entre eux savent lire la Constitution:    The Congress shall make no law respecting the establishment of religion.   Le but c’etait quand meme de permettre la pratique de divers croyances sans choisir un seul, par la loi, comme a ete ait partout aillieurs par le passe(Eglises d’etat…).   Ceux qui font chier dans l’affaire sont les zeles de l’ACLU, organisation d’origine communiste redevenu assez communiste, qui veut une interpretation de la constitution qui n’est pas ecrit dedans.  Ils veulent bannir la religion totalement de la vie publique.   Les conservateurs reagissent legitimement contre ce zele athee qui veut etablir l’atheeisme comme religion d’etat.    Pour revenir au sujet maintenant, les neos se foutent un peu de ce genre de "issue" secondaire donc distrayant pour les discours et dialogues politiques.

    18 novembre 2007 à 15 h 53 min
  • Jaures Répondre

    La France n’a jamais été anti-américaine.  C’est là un fantasme Millièresque. Mis à part quelques derniers Staliniens et la frange la plus dure de l’extrème-droite, le peuple Français a toujours respecté l’Amérique sans se gèner pour choisir un chemin différent quand elle le jugeait opportun.
    La France Mitterrandienne s’est alliée à Bush père contre Saddam lors de l’invasion du Koweit, et sans état d’âme. Elle soutenu Clinton dans son intervention en Serbie et Chirac est le premier chef d’état a avoir survolé le World Trade Center après l’attentat du 11 Septembre. Dans la semaine qui a suivi, des milliers de villes ont observé une minute de silence lors de manifestations ou cérémonies. Et jamais, contrairement aux américains, la France n’a incité à un boycotte des produits américains.Ne pas s’être rangé auprès de Bush dans l’invasion de l’Irak fut une décision sage, soutenue par tous les peuples d’Europe qui ont sanctionné les dirigeants qui  ne les ont pas suivi: Aznar, Blair, Berlusconi,  sont passé à la trappe. Et beaucoup d’Américains reconnaissent aujourd’hui que les Français avaient raison.
    Enfin, que pense Millière des dernières déclarations de son chouchou Kouchner qui vient de déclarer que "la colonisation Israellienne est la principale cause de la guerre israello-Palestinienne" ?

    18 novembre 2007 à 15 h 11 min
  • Gérard Pierre Répondre

         Nicolas Sarkozy est entièrement pétri de cette matière dont on fabrique les légitimistes.

       Le légitimiste est quelqu’un qui s’est senti une fibre sociale sous le front populaire, puis a éprouvé une forte indisposition vis-à-vis du désordre sous Vichy, avant de détester le totalitarisme après la Libération. Apologiste de la pensée majoritaire du moment, il vit dans l’air du temps et cultive une logique mâtinée d’amnésie. Intelligent, il intellectualise sa soumission à la pensée convenable en la promouvant au rang de diplomatie.

       Qui est réellement Nicolas Sarkozy ? ……… sinon un de ces Rastignac pour qui l’incohérence verbale suffit à tenir lieu de suite dans les idées ! ! !

       Accueillant envers l’islam qui le reçoit à la mosquée de Paris, Européen lorsqu’il se rend à Bruxelles, marin pêcheur lorsqu’il foule les quais du Guilvinec, familier au milieu des ouvrières d’une usine, ondoyant sur le sujet de l’entrée de la Turquie dans l’Europe, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il fut autre chose qu’Américain devant le Congrés.

       Qu’il ait pu à ce point abuser monsieur Guy Millière sur la solidité de ses positions me peine un peu.

    18 novembre 2007 à 14 h 18 min
  • R. Daneel Olivaw Répondre

    Bien que pour des raisons différentes je partage un tantinet l’avis de Jaurès.

    Une fois de plus j’apprécie l’article de Guy Millière pour toutes les raisons qu’il invoque : en effet c’était une nécessité fondamentale de passer de l’antiaméricanisme d’état dont nous avait affublé le duo diabolique chirac-villepin, à une espèce de proaméricanisme d’état affiché par le Président Sarkozy.

    C’est sûr que tous ces discours étaient de beaux discours de belles déclarations, percutantes et émouvantes. Tout cela était nécessaire. Oui les mots ont été bien choisis : ceux qui aiment vraiment les Etats-Unis ont été heureux que les américains soient enfin pris pour ce qu’ils sont et que la France leur dise sa reconnaissance. Ceux qui aiment vraiment le Président George Bush et qui voient en lui le véritable homme d’état capable de prendre et assumer des décisions difficiles et leurs conséquences se sont réjouis aussi.

    Mais ce sont des mots. Et si le peuple américain a été lui très touché et heureux des paroles de Nicolas Sarkozy, je pense que George Bush, tout en appréciant la prise de position bruyante de notre président, ne s’y est peut-être pas laissé prendre. Ce sont de belles paroles certes mais justement ce sont de trop belles paroles, trop claironnées, comme si on n’avait que cela à offrir donc on en remet une couche, comme si toutes ces paroles remplissaient un vide. On ne peut pas dire qu’on est l’ami mais que des amis ne sont pas toujours du même avis. Justement c’est là que le bât risque de blesser.

    Regardez en comparaison Angela Merkel. L’Allemagne avec Shroder a été aussi virulente et aussi opposée à Bush et contre la guerre en Irak que la France et pourtant Angela Merkel à l’heure actuelle n’a aucun besoin de faire de grands discours aux envolées lyriques : personne ne s’y trompe, personne n’a de doute et le Président Bush SAIT qu’il a en elle une véritable alliée, non pas un caniche, mais quelqu’un sur qui compter, solide et sûre, qui n’est pas "une amie ou une alliée … mais". Toutes ses prises de position, tous ses ACTES parlent pour elle. Elle sait que si on n’est pas POUR c’est qu’on est CONTRE et elle sait que l’occident a un besoin fondamental de montrer un front uni face aux ennemis de l’occident. Pas besoin d’esbouffre et de publicité : elle, comme Margaret Thatcher avec Reagan, n’a pas besoin de bla-bla. Elle est là et sera là si besoin est. C’est tout ! Je ne suis pas aussi sûre de la solidité de Sarkozy, surtout quand c’est chez Védrines qu’il prend ses avis …

    18 novembre 2007 à 7 h 02 min
  • Anonyme Répondre

    Sad : " … apprenez a regarder a 360 degrés pour ne pas manquer la realité  : les terroristes ne sont pas tous (ni musulmans ni tous sourtout) terroristes".

    Vous sortez d’ou, vous, exactement, pour donner des lecons, apres avoir écrit de telles con..ies?

    Mancney

     

    18 novembre 2007 à 0 h 32 min
  • sylvie Répondre

           Seule petite ombre au tabeau de la visite ,par ailleurs tout à fait positive,de Sarkozy aux Etats Unis,son coup de téléphone passé à Hillary Clinton,celle -ci n’ayant à mon avis et fort heureusement,aucune chance d’ètre élue en 2008!!!!                                                                                               

    17 novembre 2007 à 14 h 09 min
  • SAS Répondre

    l politique étrangère de paul de naguy bocsa de sarközy…….commence dèrrière le périphérique

    et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est pas brillant…..

    sas

    17 novembre 2007 à 12 h 36 min
  • Anonyme Répondre

    Je peux dire que pour la 1ere fois depuis des années, j’ai été fier de la France et du discours d’un Président français.  Les américains ont ressenti comme un soulagement lorsque NIcolas Sarkozy a rappelé avec force les liens d’amitié entre la France et les Etats-unis. Je pense que pendant la sombre période chiraquienne, les américains ont vraiment senti de la tristesse (et non de la haine) à notre égard. Ce retour à la raison, s’accompagn aussi d’un retour en grâce et d’ores et déjà, le commerce ira beaucoup mieux de ce coté de l’atlantique.

     NS a largement mérité l’ovation qu’il a eu devant le congrès, tant la philosopie de son discours ne peut être qu’universelle : liberté, amitié, lutte contre l’obscurantisme et le totalitarisme, promotion de la réussite, libre entreprise..  J’ai remarqué aussi que l’ovation était UNANIME, tant coté démocrate que républicain. Heureusement, la gauche américaine, n’est pas aussi stupide que celle qui règne en France.

    Coté élection, Rudy Giuliani est effectivement le mieux placé en sondages coté républicain. Je pense un peu comme grepon le texan, qu’il n’est pas le mieux qualifié pour le job. Je verrais mieux un Ron Paul ou encore un Mc Cain. Leur cote au sein de PR ne me permet pas trop d’espérer les voir représenter les couleurs du parti républicain. Coté Démocrate, le scénario Clinton risque de ressembler furieusement au scénario Ségolène. Toutefois, je ne sais pas quel serait le pire candidat démocrate, tant je les trouve tous globalement inquiétants, à commencer par Barack Hussein Obama qui me semble le plus perfide de tous (et qui ment délibérément sur son passé musulman). Il me fait penser à ces images de contes où l’on voit un loup avec une peau de brebis sur le dos. Bref, pourrait-on imaginer un pire candidat qu’un homme qui se dit évangéliste alors qu’il a des liens prouvés avec les réseaux islamistes ?

    Un bon test a eu lieu cette semaine, avec le retrait d’une loi qui devait permettre aux clandestins d’avoir un permis de conduire. Ouf, on est pas passé loin d’utopia; mais le revers est clairement pour les démocrates.. A suivre, mais d’ici 15 mois, rien est écrit.

     

     

    16 novembre 2007 à 20 h 49 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    16/11/07    – "Les 4-Vérités" –

    Pathétique Guy MILLIERE ! Ses seules raisons d’exister : les ETATS-UNIS d’AMERIQUE façon George W. BUSH et l’ISRAËL. Et n’importe quel "pseudo" homme d’ETAT français peut être la pire calamité pour son pays, il trouvera grâce, ou retour en grâce , sous la plume de notre ami, pour peu qu’il fasse allégeance sans réserves à l’un ET à l’autre.

    Ainsi, dans un précédent article, Guy MILLIERE, non sans raison, avait dressé un bilan  –  on ne peut plus mitigé –  des six premiers mois du nouveau président. Ce qui ne m’avait pas empêché de relever que notre ami laissait percer le bout de la plume en accordant quelques mérites à Nicolas SARKÖZY du fait de l’amitié que celui-ci affiche à l’égard de George W.BUSH et de l’ISRAËL.

    Chassez le naturel, il revient (très vite) au galop, les critiques que Guy MILLIERE portait à l’encontre de celui que 53% des votants (en "démocratie, on appelle cela une "large victoire !) ont porté le 6 mai à la Magistrature suprême, tombent dans les oubliettes au regard du récent voyage qui a permis à Nicolas SARKÖZY de renouveler son allégeance aux seules autorités que Guy MILLIERE reconnaisse :

        – George W. BUSH. Après avoir renouvelé son discours de va-t-en-guerre contre l’IRAN ("la perspective d’un IRAN doté de l’arme automique (1) est inacceptable pour la FRANCE (2) … Nul ne doit douter de notre détermination…")(3) Nicolas a été (ré)adoubé – le 25 octobre – lors d’une réunion officielle. Karen HUGHES, sous secrétaire d’Etat chargée de la Diplomatie et des Affaires publiques américaines (ouf !) a déclaré devant les PARLEMENTAIRES AMERICAINS : "Plus de 130 participants à nos programmes (???!!!! : on demande des noms …) depuis 1945 sont devenus des leaders dans leur pays, y compris l’actuel Premier Ministre de Grande-Bretagne (Gordon BROWN), le président de la France (Nicolas SARKÖZY) et le président de la Turquie (Abdullah GÜL)’"(4) On ne peut pas mieux prouver l’inféodation du nouveau président le la République à la politique américaine. Cela me rappelle celle qu’avaient les dirigeants du P.C."F" (dont plusieurs candidats à la Présidentielle !) à l’égard de l’URSS.

         – les ORGANISATIONS JUIVES aux ETATS-UNIS. On ne sait trop pourquoi, à part "LIBé" et "FRANCE 3" dans son journal de 13hoo (information non reprise dans le "19-20" (???!!!!) – les médias français n’ont pas fait état de la visite, à WASHINGTON,  rendue par Nicolas SARKÖZY à  diverses organisations juives  – dont l’AMERICAN JEWISH COMITEE – qui lui ont remis le prix  "LIGHT OF THE NATION’" (on pense aux titres que se décernaient certains potentats communistes : le "phare" de ceci ou de cela, etc.!).

    Remarque : j’ai emprunté une partie de ces citations à "RIVAROL" (16/11/07) < http://www.rivarol.com >

    Il est permis de se demander quels engagements Nicolas SARKÖZY a pu prendre à WASHINGTON tant lors de sa visite officielle (au Gouvernement américain) que de sa visite officieuse pour mériter ces signe de reconnaissance (comme on dit en "analyse transactionnelle"). Des engagements qui risquent de mettre ce qui nous reste d’ARMEE FRANCAISE (elle peine à suivre dans le peu de terriroires extérieurs où elle engagée) en première position dans la guerre d’IRAN annoncée… Une guerre qui, sauf si elle se réduit à un déluge d’armes de dissuasion massive sur un pays dont les habitants finiront par regrette un shah évincé par l’oncle SAM !(5)

    Voilà, en tout cas, de qui avoir fait remonter Nicolas SARKÖZY de cent bonnes coudées dans les grâces de Guy MILLIERE. Pas seulement de George W. BUSH et d’Ehoud OLMERT dont je gage qu’ils n’en attendaient pas tant d’un homme que; quoi qu’ils fasse pour entrer dans leur jeu, ne sera qu’un "pion" !

         Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) pourqoi ne pas évoquer le danger  PAKISTAN (puissance aotomiquep qui est en train de sombrer dans l’islamiste ,

    (2) entendez par là "pour les ETATS UNIS D’AMERIQUE et l’ISRAËL !

    (3) à déclarer la guerre à l’IRAN ?

    (4) à propos de la TURQUIE, je dois à l’honnêteté de dire que, tout récemment, Nicolas SARKÖZY aurait  manifesté son refus  – lors d’un discours au Parlement européen – de voir la TURQUIE dans l’UNION EUROPENNE. "Il (Nicolas SARKÖZY) ne veut pas être celui qui va expliquer aux écoliers français que les frontières de l’Europe se trouvent en Syrie" (sic) a indiqué un porte-parole de l’ELYSEE. Quand on se souvient d’autres propos tenus par l’Elyséen à "Bruxelles" en faveur de l’entrée de la Turquie dans l’U.E. on se demande si Nicolas SARKÖZY n’est pas un maître du … tango. Mais quand on se rappelle que, pour jutifier le "lâchage" de l’ALGERIE FRANCAISE, un autre Elyséen avait déclaré : "JE NE VEUX PAS QUE COLOMBEY LES DEUX EGLISES DEVIENNE COLOMBEY LES DEUX EGLISES" et que l’on voit les résultats (plus de 1500 mosquées en France, dont un grand nombre de "mosquées cathédrales"!) 45 ans après, il est permis d’avoir des inquiétudes.

    (5) pas assez démocrate, mon prince; selon un leit-motiv connu. Ce qui peut aissi se traduire, lorsque le pays a un pétrole qu’il entend vendre où et comme il veut,  par "pas assez souple !"

    16 novembre 2007 à 17 h 41 min
  • Frédéric Répondre

    Cher Jaurès,

    si il y a une chose sur laquelle j’aimerai qu’on prenne exemple sur les USA, c’est la peine de mort. J’estime pour ma part qu’elle n’aurait JAMAIS due être abolie en France. Je précise bien sûr que je ne la souhaite que pour les crimes les plus graves.

    Cordialement,

    Frédéric Valandré.

    16 novembre 2007 à 16 h 38 min
  • Jaures Répondre

    Alors il suffisait de cela pour être adulé de G.Millière ! Dire à l’Amérique qu’on l’aime ! Finalement notre universitaire se contente de bien peu. Car enfin, Sarkozy a-t-il dit qu’il enverrait des soldats en Irak ? Qu’il renonce au protocole de Kyoto ? Qu’il convertit la France aux idées néo-conservatrice (plus de droit à l’avortement, peine de mort, enseignement du créationnisme à l’école, …) ?

    Si c’est ainsi, alors moi je dis également que j’aime l’Amérique, que j’y ai des amis et que, comme 6 américains sur 10, je juge lamentable le bilan de Bush. Suis-je à nouveau considéré par Millière ou me classe t-il toujours parmi les islamo-marxistes ? 

    15 novembre 2007 à 13 h 29 min
  • sas Répondre

    au M.A.C de l’erradication nationnale…..rtétiste pro…..et visionnaire comme pas 2 (ray charles ou montagnié…)

    juste un chiffre qui vient de tomber et à méditer: encore un….

    6250 suicide depuis 1995 chaez les veterands de la guerre d’Irak au USA……soit 120 par semaine

    …….Haaaa CONSCIENCE QUAND TU NOUS TARAUDE…….

    sas

    15 novembre 2007 à 12 h 24 min
  • EIFF Répondre

    Sarkozy ? Ah oui, le promoteur de l’islam de France, l’ami de Bouteflika et de Kadhafi. Kouchner ? Ah oui, le socialo, soutien indéfectible de l’UCK, de la Bosnie réislamisée et des mafieux tchétchènes. Bush ? Ah oui, le neuneu, l’ami de la Turquie négationniste et des princes wahhabites, partenaires priviligiés du projet Eurabia et Americabia.

    15 novembre 2007 à 9 h 50 min
  • sas Répondre

    Le seul appel du pied…….. visible qui a été percu devant le congré américain par paul nicolas de naguy bocsa sarközy…….;c’étaient les allusions maçonniques, lafayette,washington, humaniste, universalisme, droit de l hommiste et otanisme…. et tout le bardas habituel

    les initiés parlent aux initiés…..intégrant dé facto la problématique israéliene dans ce discour d’amour concernant francais et anglosaxons….

    …..on a bien compris la retape,suivit le catalogue habituel

    on est quelques uns encore à bien avoir compris ce que veut nous vendre le……."boutiquier oriental"……on se croirait au sentier ma parole !!!!!

    aléa jacta es…..sas

    14 novembre 2007 à 23 h 41 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour Il y a bientôt qarante ans, mes parents ont fait construire un puit. Le puisatier est venu, il a bien creusé à la verticale quand la roche était tendre, puis quand elle est devenue dure, il a creusé à l’horizontale. Que penser d’un tel puisatier dont l’inconsistance fait qu’il est sûr de ne jamais trouver de l’eau ? Eh bien SARKO c’est la même chose, il est copain copain avec BUSH parce que c’est facile et que cela ne coûte rien sur tous les plans. Quand les choses difficiles arrivent, qu’il faut résoudre le problème du chomage, de l’immigration, de la dette de la france. Notre SARKO dont le KARCHER est en panne, creuse à l’horizontale, en clair, il fait des discours et des discours, il est très “conscient de beaucoup de choses” mais ne fera jamais rien de valable. En son temps DE GAULLE fustigeait tous ceux qui faisaient de beaux discours et bêlaient l’europe l’europe comme des cabris et il concluait: tout cela mène à pas grand chose. C’est exactement la ou nous mène SARKOSY et ce pas grand chose, c’est la faillite de la france. à bientôt

    14 novembre 2007 à 21 h 34 min
  • ozone Répondre

    Pour l’instant,ont va rapidement augmenter la participation dans la stupide "aventure" Afghanne condamné d’avance,il parait qu’on est en faillite,mais pas pour ça,c’est la dime de l’allegeance,puisque qu’on aime bien Elvis,faut suivre le "nonosse",puis suivra le bouclage de la mise sous tutelle de l’economie,les multis-fonds ne vont pas se gener,l’amour d’Elvis va nous couter cher.

    14 novembre 2007 à 21 h 21 min
  • Sad Répondre

    Votre analise dois être motiver par une fatigue aigu ou une fort utilisation de documents que vous rendent aveugles aux realites politiques, sociales et économiques du Monde ainsi que la place voulu et possible de la France dans ce Monde.

    Sarkozy faisant appel a l’histoire pour justifier l’alliance refusés a des erreurs d’appreciation d’un pays ami et même plus, depuis que leurs evolution et fort lié.  Je l’entends mais sourtout je le comprends politique et sans fondement. Un ami a le devoir de faire savoir a son ami quand il est dans l’erreur.

    Puis les terroristes ne sont pas tous ni musulmans ni tous sourtout terroristes, il est venu le temp ou un enfant qui se cache de peur de l uniforme que l’intimidé peu être qualifié de terroriste. Je les hais ceux qui tout, peu m’importe en quel nom, et encore moins celui de la liberté, peu m’importe la couleur de cette dite liberté.

    La France et l’Amerique on une tradition de soutien face aux alias de l’evolution social et politique du Monde, VIVA, mais qu’ils doivent se suivra dans toutes mesaventures par discipline et sans droit a contester l’avis de l’ami , cela me concerne et me consterne.

    Retournez a vos documents et apprenez a regarder a 360 degrés pour ne pas manquer la realité, pas les perceptions.

    je me suis eforcer de ne pas rentrer dans les details pour ne pas a avoir l’air de entamer votre LIBERTE en vous donnant des lecons de politique.

    Un Ami,  et de l’amerique et de tous. Attendant des jours meilleurs.

    14 novembre 2007 à 16 h 01 min
  • Yann Répondre

    Il me faut ma dose hebdomadaire de Millière depuis la mort de Raymond Devos. Cette franche partie de rigolade chaque fois plus intense est un pur cadeau et je ne saurais trop en remercier l’acteur génial et hilarant qui interprète le rôle de Guy Milliere avec une telle constance qu’on pourrait parfois croire qu’il existe réellement. Chapeau l’artiste !

    14 novembre 2007 à 15 h 15 min
  • sas Répondre

    Pathétiques cet article……et ces commentaires

    veuillez préparer vos bardas pour la PERSE ,messieurs les tétards, comme en 1914 ou 1945, d’autres , plus initiés que vous, et en d’autres lieux et pour d’obscurs raisons……préparent en sous main "la chair à canon" goyimième….ils se nourrissent de votre sang messieurs…quand 1 des leurs tombe , c’est mille des votre qui agonisent…..black,portoricain et maintenant du goyim d’europe…

    ……on aura encore à ce moment là et dans ces mêmes colonnes, tel les adm de saddam,……du : j’savais pas…..m’suis trompé……j’ ai pas vu……si on m’avait dit….

    pathétique de pathos……

    sas.

    14 novembre 2007 à 12 h 22 min
  • dave Répondre

    Il était temps que la France renoue de VRAIS liens d’amitiés avec notre allié américain. J’aime l’Amérique, avec ces qualités et ces défauts. J’aime sa capacité à inover, à rebondir, à se projeter en avant… La France que j’aimerais aimer se trouve sans doute aux USA. Ce qui ne m’empêche pas de vivre et d’aimer mon pays, en espérant qu’un jour il changera… Mais ce n’est pas ce enième jour de grêve qui me fait espérer.

    14 novembre 2007 à 10 h 09 min
  • Helios Répondre

    Il y a lieu de faire le lien entre la dénonciation de la repentance et l’expression de la gratitude de la France à l’égard des États Unis d’Amérique. Repentance pour le passé colonial et antiaméricanisme sont les deux faces de la même médaille qu’une certaine France, il n’y a pas si longtemps, arborait comme un blason, drôle de blason où se trouve gravée comme une devise la haine de soi. 

    Sarkozy a mis au panier "l’Acte National de Contrition" à l’égard des peuples colonisés, il a clairement annoncé que les liens d’égal à égal excluent tout masochisme et que la culpabilisation systématique ne peut que gâcher les relations que la France entretient avec des états indépendants supposément adultes et maîtres de leur destin. Ce faisant il a contribué à assainir les rapports entre la France et l’Afrique.

    Sarkozy a rompu avec la pensée magique, il a clairement dénoncé l’illusion d’une France plus forte dans sa tentative de faire contrepoids à l’Amérique. On ne peut faire contrepoids quand on est juché sur le même plateau de la balance, la seule façon consiste à passer carrément de l’autre côté en s’alliant aux adversaires de l’occident autrement dit à ses propres ennemis (ce que Chirac a presque réussi à accomplir).

    Il importe dans les moments difficiles de savoir choisir son camp. L’Europe retrouve sa vulnérabilité de naguère. L’échec de la démocratie dans une Russie nostalgique de l’empire soviétique et les ambitions nucléaires d’un Iran violemment antioccidental ne sont pas de bon augure pour la paix et la sécurité en Europe. L’Europe, doit-on le rappeler est incapable de se défendre par ses propres moyens. D’autre part si elle se détache de l’Amérique elle ne pèsera pas lourd dans une vingtaine d’année, le centre de gravité économique de l’Eurasie se déplace inexorablement vers l’Est. Les Amériques regardent de plus en plus du côté du Pacifique et de moins en moins du côté de l’Atlantique, l’Occident risque par conséquent de s’affaiblir.

    Sarkozy s’est empressé de redresser la barre, il était temps, son discours au congrès ne laisse aucune place au doute, l’intérêt de la France (et par le fait même celui de l’Europe) est dans une alliance la plus étroite possible avec les États Unis, une alliance basée sur des valeurs communes mais aussi sur des intérêts communs et surtout sur un destin commun.

    Il nous reste à espérer que les français (et bon nombre d’européens) finissent par s’ouvrir les yeux, renoncer aux illusions et aux fausses idées n’est pas chose facile, la gauche sclérosée et la droite constipée tenteront de ralentir et même d’annuler les changements, et l’histoire nous enseigne qu’à chaque fois que les européens ont refusé de prendre acte des réalités, les conséquences ont été tragiques.

    Pour l’instant l’évolution actuelle est porteuse d’espoir, il nous reste à souhaiter qu’elle devienne irréversible

    Helios 

    14 novembre 2007 à 7 h 16 min
  • grepon le texan Répondre

    "….le remplacement de Bush par Hillary Clinton dans quinze mois est très loin d’être assuré. Je leur conseillerais, même, de s’intéresser bien davantage à la candidature de Rudy Giuliani. "

    Oui.  Les medias aux Etats-Unis sont pour Hillary a tel point qu’ils ne voient pas encore qu’elle n’est pas elisible…a moins qu’un candidat tier ne viennent plomber la vote pour du candidat republicain, comme Ross Perot l’a fait dans la faveur de Bill Clinton contre George Bush.   Le probleme d’Hillary est que la majorite des electeurs probables disent qu’ils ne votereient =jamais= pour Hillary.   On dit que ses "negatives" sont trop haut.   De l’autre cote, le probleme de Rudy est qu’il n’est pas un conservateur.  Son histoire de gerence a New York comprend une position tres soft sur l’immigration illegale et sur le droit du port d’armes.  C’est deja deux sujets qui peuvent plomber un candidat chez les paleo-conservateurs.  Ajouter a cela sa position un peu trop nuance sur l’avortement(il dit que c’est un affaire de states rights, et perso je suis d’accord), et il y a une belle liste de faiblesses.   Perso je prefere voir Fred Thompson en tete de liste, car c’est un conservateur vrai de vrai qui peut absorber une bonne partie de la vote qui va pour l’instant aux candidats plus faibles comme Huckabee, Hunter, Ron Paul, et meme Romney(avec les bizarreries percues dans sa religion).  Il donc est bien trop top pour dire que ca va etre Giulani qui va battre Hillary.  Par contre, a moins qu’il n y a pas un candidat independant qui viennent nous refoutre un troisieme mandat Clinton, il y a que peu de doute que Hillary perdraient l’election generale par une marge confortable.

    Cheers, Grepon le texan

    14 novembre 2007 à 1 h 41 min
  • Paul Répondre

    Excellente analyse de G. Milliere. La France semble en effet sortir de son complexe d’Asterix, ce qui énerve les partisans du passé (gaullistes, communistes, extrême-gauche et extrême-droite), mais ravira les adultes qui voient le monde bouger et certains jeunes qui aimeraient faire carrière sans avoir à s’exiler outre-manche.

    N. Sarkozy enfonce une porte ouverte en affirmant que la France est un allié politique des USA du fait de leur passé commun. Les dogmatiques réactionnaires – ou progressistes adeptes de la "table rase du passé" s’en effraient et ils ont raison. Les mythes de la France seule contre tous s’effondrent. Sarkozy réintégre la France dans le concert des nations démocratiques qui rèvent d’un monde enfin débarrasé des pestes nationalistes, marxistes, racistes ou intégristes. Certes, la France ne peut plus prétendre au leadership avec ses 60 millions d’habitants, mais elle peut au moins se raccrocher au leader américain et en obtenir des récompenses. Dans une interview récente à TF1, Georges W Bush a bien fait comprendre qu’il ne voulait plus "punir la France" comme il le faisait savoir en 2003, et qu’il appréciait notre nouveau chef de l’Etat. Il est probable que H. Clinton et R. Guiliany l’apprécieront aussi. Une nouvelle ére s’ouvre… Et si on en profitait pour fourguer des TGV aux américains ? Avec des lignes droites de 6000 km, le marché est prometteur !

    14 novembre 2007 à 0 h 59 min

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