La politique étrangère pour la France

La politique étrangère pour la France

La politique étrangère n’a jamais été, en France – c’est le cas presque partout – un facteur électoral important, mais la campagne présidentielle fait qu’on en parle de temps en temps, sans que pour autant aucune ligne directrice n’ait été clairement dessinée par aucun des candidats.

Ceci étant, il existe depuis douze ans une politique étrangère purement chiraquienne, le vrai ministre des Affaires étrangères ayant été Chirac lui-même, le Quai d’Orsay n’étant, quant à lui, qu’un organisme d’exécution des décisions prises à l’Élysée. Cette politique peut se résumer de la façon suivante :

1) Un anti-américanisme quasi-systématique. Chirac n’a jamais manqué de se proclamer anti-libéral – le libéralisme étant à ses yeux incarné par les États-Unis – mettant sur le même pied le libéralisme et les régimes marxistes-léninistes générateurs de dictature et de misère. N’a-t-il pas proclamé que la Russie post-soviétique était un modèle de démocratie, jusqu’à décerner, en signe d’amitié et de considération, la grand-croix de la Légion d’honneur au lieutenant-colonnel du KGB, Vladimir Poutine, fidèle en cela à ses convictions de jeunesse, quand il vendait « L’Humanité » sur les trottoirs de Paris, comme il l’a rappelé récemment.

2) L’Europe est souhaitable, surtout si l’on peut y jouer un rôle de premier plan. L’ennui est que le bientôt ex-chef d’État qu’est Chirac, a fortement compromis l’Union européenne par suite du référendum négatif de juin 2005. Ce qui, en fait, n’était pas dirigé contre l’Europe mais contre la Turquie et surtout contre sa personne que les Français, déjà, dans leur majorité, ne voulaient plus : sans oublier les admonestations distribuées au pays de l’Europe centrale et orientale qui avaient osé ne pas se joindre à la campagne anti-américaine dirigée par Chirac et son ministre des Affaires étrangères à la veille de la guerre contre son ami Saddam Hussein.

3) Un tiers-mondisme permanent, c’est-à-dire une très forte démagogie en faveur des pays du tiers-monde, en particulier l’Afrique, continent du chaos, de l’incurie et de la corruption malgré les millions et les millions de dollars déversés depuis des décennies, dans un esprit de « co-développement », comme on dit, avec, de surcroît, les remises de dette, même au Gabon, pays riche de son pétrole, et, pour couronner le tout, une condamnation de la colonisation française. En réalité, le facteur personnel a été la motivation essentielle d’une politique qui a contribué à appauvrir la France et à favoriser l’immigration.

4) S’agissant du Proche Orient, c’est un peu la même observation qui s’impose, notamment à l’égard des Palestiniens à qui une aide très importante a été distribuée ; mais où sont donc passés tous ces dollars dans un petit pays où règnent la violence, la misère et la corruption?

Bref, anti-israélien, pro-arabe, anti-américain, on est en droit de se demander si Chirac n’a pas mené tout simplement une politique anti-occidentale.

Le fond des choses, en ce domaine, c’est qu’une politique étrangère, si elle ne s’appuie pas sur une politique intérieure saine, n’est qu’illusions et gesticulations onéreuses. Or, la situation de la France, aujourd’hui, est la suivante :

Notre pays a les plus mauvais résultats de tous les Européens sur la croissance, sur l’emploi, sur le fonctionnement de ses services publics, y compris la justice, sur l’efficacité de son système scolaire, de son système de santé, sur l’insécurité due à l’immigration, avec une industrie menacée dans son ensemble et une croissance qui sera, non pas de 2,5 % comme on l’annonce, mais plutôt de 1,2 %. Donc, augmentation à prévoir de la dette publique et du chômage.

Soyons enfin sérieux. Le jour où la France aura payé ses dettes, où la croissance sera de 3,5 % et le chômage de 4,5 % comme en Grande-Bretagne, où les territoires perdus auront été reconquis – le « 9-3 » et bien d’autres – où la sécurité sera assurée à toute heure, où les « flux migratoires » seront maîtrisés et inversés – y compris à Mayotte et en Guyane – le jour où la France aura été rendue au peuple français honnête et laborieux, ce jour-là seulement, la voix de la France dans le monde sera écoutée et respectée.

En attendant, il faut reconnaître au Président Jacques Chirac un record ; celui des prélèvements obligatoires, disons plus simplement, les impôts. Ils n’ont jamais été aussi lourds dans toute l’histoire de la France. C’est même un record du monde.
Alors, franchement, bravo M. le Président.

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Comments (18)

  • damiano Répondre

     

    Mr CHIRAC N AVAIT PAS DE VISION DE SON PAYS . IL ETAIT UN TOUT FRAGMENTE MAINTENANT NOUS SOMMES LIBRES C EST A DIRE LA FRANCE  MAITRESSE DE SON CHOIX C EST A DIRE QUE NOUS SAVONS OU SE TROUVE L ENNEMI.

    il y a l ‘ennemi extèrieur probablement quelques pays mais certainement pas les USA OU ISRAEL 6

    iL Y AUSSI L ENNEMI INTERIEUR UN ENNEMI DETERMINE  L EXTREME GAUCHE ET L EXTREME DROITE DE LE PEN  UN PERSONNAGE ,,,,,??????

    26 septembre 2007 à 14 h 06 min
  • soufiane Répondre

    Ce n’est pas parce que la France est  – après les ETATS-UNIS –   le pays qui possède de loin le plus d’ambassades (généralement somptueusement logées aux frais des contribuables !) dans le monde, ce n’est pas parce qu”elle siège au Conseil de Sécurité, ce qui, certes, lui permet de faire entendre (mais non écouter, d’ailleurs) sa voix, que l’on peut prétendre la voir jouer un rôle important pour peser sur la conduite du monde.

    De toute façon, cela irait a contrario des soi-disants européïstes que sont les Marie-Ségolène ROYAL, les Nicolas SARKÖZY ou les François BAYROU. Tout comme cela irait d’ailleurs à l’encontre-même des "intentions" de l’UNION EUROPENNE qui prétend aboutir à un "Gouvernement européen" (en attendant un "Gouvernement mondial").  Même si l’on tient compte que, dans tous les domaines, le rôle de l’UNION  s’est borné à ouvrir les pays membres à tous les produits étrangers, comme à toutes les immigrations, et à impôser des lois et des règlements plus ou moins compréhensibles.

    Alors, si l’on est cohérent, au lieu de s’interroger gravement pour savoir "quelle politique étrangère pour la France ? ", surtout si l’on a voté OUI à MAASTRICHT, et OUI au referendum sur le projet de traité baptisé CONSTITUTION, il faudrait plutôt se demander QUELLE POLITIQUE DE LA FRANCE FACE A L’UNION EUROPEENNE , Et c’est la raison pour laquelle, les deux "grands" candidats (ceux des sondages et des médias) ont préféré, plutôt que s’engager sur une "politique étrangère", aller faire un petit tour pour se "montrer" (se donner une "dimension internationale) sous l’oeil des caméras et devant les micros, qui aux ETATS-UNIS, au PROCHE-ORIENT, en ALLEMAGNE et en ALGERIE (j’en oublie), qui en CHINE, au CHILI, en ALGERIE (par LANG interposé), au PROCHE-ORIENT, ou en ANGLETERRE (là aussi, j’en oublie sans doute encore). Ce qui leur a permis, selon le pays visité, de tenir des propos qui ne tenaient pas compte de la politique (souvent incohérente, j’en conviens) suivie par le gouvernement de leur pays, et même de ne pas craindre de promettre ici ou là des choses qui contredisaient dans un pays ce qu’ils avaient promis à une autre (et vice-versa) ou même d’y faire des promesses qui démentaient celles qu’ils avaient faites à leurs éventuels électeurs. Cela m’avait amené, dans je ne sais plus quel "post" à suggérer qu’il soit interdit à tout candidat à la Présidence d’aller pérorer à l’étranger pendant toute la durée d’un campagne  – et même de la précampagne – électorale.

    Mon avis personnel, à propos de la "politique étrangère" est que nos Présidents de la République présents et à venir (et les Ministres des Relations Extérieures qui les suivent comme des toutous) n’ont, en l’état actuel des choses, pas la possibilité de p… plus haut que leur C.. Et que, s’il est digne de sa fonction, le président élu au soir du 6 mai, aura des tâches bien plus urgentes sur le plan intérieur, même si les engagements sur certaines théâtres l’obligent à s’occuper, peut-être dans l’urgence, des intérêts immédiats dela France, de ses soldats, ou de certains intérêts. Parmi les tâches urgentes, sans doute, sa,s doute devra-t-il se soucier, dès le début, de commencer par redonner à la FRANCE le droit de manifester ses différences (pas seulement "culturellles") au sein d’une UNION EUROPENNE aussi éteignoir que castratrice.

    Quand la France se sera débarassée de ce "carcan", alors, peut-être, pourra-t-on reparler d’une "politique étrangère pour la France". Il faudra plus d’un quinquennat pour cela. L’HERCULE qui pourrait nettoyer en cinq ans les écuries de la Cinquième République encombrées par les "immondices" accumulés par l’UMP, le PS, l’UDF, etc.n’est sans doute pas né. Ou alors, il faudra que les soixante-millions et quelques de Français lui donnent un sacré coup de main !

    27 avril 2007 à 0 h 21 min
  • sas Répondre

    a c130……tu as la subtilité ,la legerté et la grâce……du même avion en question……lourd,pataud et un brin dur à décoller…..

    sas

    3 avril 2007 à 14 h 25 min
  • Anonyme Répondre

    Hello Gérard Pierre ,
    Vous écrivez : " pourquoi traiter avec une organisation criminelle comme le FLN ? " alors qu’il n’y avait aucune urgence. "

    Bonne question. Je crois que le Général en avait marre, avait d’autres chats a fouetter, avait d’autres projets pour la France, et a voulu vider l’abces au plus vite. Je comprends tres bien ce genre de méthode, du style, "allez, ca suffit, on se casse!"
    La soupe avec les Harkis, excellente idée, évidemment, n’a pas du etre prete assez tot, sans cela il s’en serait servi, c’est sur. Il a probablement pensé : "ras le bol de ces c…s, ca suffit, on se casse, et on aura toujours le petrol et le gaz par contrats commerciaux". Et puis si, si, il y avait urgence, parlez en a l’OAS, a notre armée, aux pressions internationales, etc…
    " Si ca gagne pas, ca débarrasse". C’est bien ca.  Who cares? Encore une fois, il y avait d’autres problemes plus graves a considérer. La période "colo" c’etait terminée, ce n’etait PLUS l’époque, et c’est bien comme ca, DONC on basarde le total, ou plutot on donne l’indépendance a tout le monde. Why not? Non, mais vous vous voyez aujourd’hui avec le Mali, le Niger, le Senegal, la Cote d’Ivoire, le Benin, la Guinee, le Tchad, le Centre Afrique, etc. etc.. au sein de la République?!?! Vous voyez qui pour nous débarrasser de ces pays? Chirac?
    Il a fallu un sacré courage pour ROMPRE cet ordre des choses de la colo, pour dire a la France : " Ca y est, demain, tu as des millions de citoyens en moins, des millions de km2 de territoire en moins …  parce que les temps ont changés".

    Appelez moi quand vous irez faire le schippendale, je ne veux pas vous laisser seul pour ca.

    Best,
    Mancney

    1 avril 2007 à 14 h 31 min
  • Anonyme Répondre

    En attendant sans 2 Francs Macons, Churchill et Roosvelt, la France serait encore une colonie nazi….

    On peut reecrire toute l’histoire de l’humanite comme ca….

    Et si Churchill n’avait pas ete un quarteron indien ? et si De Gaulle mesurait 1m70…?

    Et si…blabla.

    En fait c’est une belle excuse pour innoncenter les Francais en les faisant passer pour un peuple pur, irresponsable et innocent depuis 2 siecle….Comme l’a si bien percu Stranger, c’est du Soral, un melange de rousseauisme (pour le cote innocence primordiale) et de nationalisme paranoiaque a la petite semaine, genre bar du comptoir Gare de l’Est, 12:24, autour d’un ballon de rouge…

    Allez SAS, t’en fais pas c’est pas la faute aux Franc Macs, c’est les Chinois, le Peril Jaune, tu connais ?

    1 avril 2007 à 12 h 16 min
  • SAS Répondre

    A STRANGER……peu importe que tu ne sois pas convaincu……il en est pourtant ainsi et tu peux remonter en 1789…..où c’etait les maçon anglais qui drivaient la france……

    "nous mettrons à la tête de vos états, des gens amoraux ou qui auront des secrets a cacher, et ainsi il rouleront pour nous…." n’est ce pas ce que nous avons depuis 30 ans…????

    Quant au cannal de suez……du début jusqu’à la gabgie financière…..c’etait et ce   fut une oeuvre totalement maçonique….DE lesseps LE FRANC MACON aux financement franco/britanique…..tout porte la trace des fils du diable…

    sas

    31 mars 2007 à 15 h 36 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Bonjour Mancney.

       Que De Gaulle n’ait pas voulu donner neuf millions de passeports français aux Algériens ne me désole pas. Lorsqu’il demandait à un partisan de l’Algérie française: " Imaginez vous Ferhat Abbas président de la république ? " la réponse honnête pouvait difficilement être affirmative.

       En revanche, ce que je ne comprend pas, et ce que je n’admets toujours pas, c’est: " pourquoi traiter avec une organisation criminelle comme le FLN ? " alors qu’il n’y avait aucune urgence. Certains militaires français travaillaient à éliminer cette organisation mafieuse en préparant les harkis et toute une élite intellectuelle à prendre en compte la perspective d’une indépendance inéluctable. Le capitaine Grillot à la tête du commando Georges, dont la devise était  " chasser la misère ", ne poursuivait pas d’autre but. Ils furent nombreux à préparer un avenir à l’Algérie, avenir au travers duquel ils souhaitaient que ce pays nouvellement indépendant le devint en restant étroitement associé à la France. Au lieu de cela, De Gaulle opta pour une sorte de solution pouvant se résumer par :  " Si ça gagne pas, … ça débarasse ! ".

       Si on appelle cela de la haute politique, alors, en dépit de mes soixante trois ans, de ma calvitie totale et de ma surcharge pondérale, je ne devrais pas m’étonner d’être un jour sollicité pour un rôle de chippendale. Tout devient possible, y compris le contraire de tout.

    31 mars 2007 à 10 h 33 min
  • Pierre Répondre

    Tres bon article de Christian Lambert.  Une carence tres importante tout de meme, il y a trois candidats chiraquiens, a savoir Royale-Sarkosy-Bayrou.

     

    Cordialement

    30 mars 2007 à 13 h 46 min
  • The Stranger Répondre

    Je ne suis pas convaincu par l’analyse de Sas : en gros depuis 30 ans les loges et les grandes nations (US et Israël) gouverneraient la France par l’argent et leurs influences occultes. Remarquons que quand on remplace les "puissances extérieures" par le "grand capital" on obtient du Soral. Le problème de cette analyse est que ce complot aurait pu commencer avant, par exemple au lendemain de la première guerre mondiale quand les Etats-Unis sont devenus la banque des Européens.  Pourquoi  les  "puissances extérieures" auraient attendu les années 1970 pour financer nos "roitelets" ?

    La réponse, il faut aller la chercher dans la très bonne analyse de Gérard Pierre. C’est vrai que Suez a été le premier renoncement de la politique étrangère de la France qui a annoncé non seulement la fin de la décolonisation mais encore et surtout la fin de l’influence française directe dans le monde. Cela dit, contrairement au Royaume Uni, elle ne s’est pas alignée sur les positions américaines et a développé en marge sa bombe nucléaire. Avec le recul on peut se demander à quoi a servi cet outil de dissuasion sinon à se marginaliser davantage. Cette force nucléaire était peut-être même plus une posture, un caprice, qu’a repris à son compte le général, qu’un véritable garant de l’indépendance nationale. Si la France se retire de l’organisation intégrée de l’OTAN, elle est toujours restée dans l’Alliance. Car il ne faut pas se leurrer, qu’aurions nous fait devant une invasion soviétique ?

    Quant au déclin français, il faudrait être fou ou être un homme politique (nos gouvernants ont tous peu ou prou contribué à l’incurie actuelle et donc quelque chose à cacher) pour ne pas remarquer que depuis trente ans, il s’accélère. Est-ce que cela tient à nos présidents de plus en plus médiocres ? Il est notable que depuis Pompidou, chaque président successeur est plus médiocre que le précédent. En la matière, si la médiocrité se mesurait, Chirac serait le mètre-étalon, comme dirait Audiard !

    30 mars 2007 à 2 h 30 min
  • Annika Répondre

      La politique extérieure de la France? Voyons, voyons… elle se résume à la stratégie suivante :                  

    1. Opposition systématique aux actions ‘impérialistes’ américaines (=actions américaines auxquelles la France n’a pas donné son approbation)
      1. La France se sert de l’appui des Nations Unis et du droit de veto contre ‘l’impérialiste’.
      2. La France promet à la Turquie l’adhésion en tant que membre de l’E.U. en échange pour sa coopération avec la stratégie No. 1.  (la carotte devant l’âne pendant que les U.S. se préparent à une guerre que la France oppose).
      3. Politique française d’ouverture et de soutien des algériens, ceci après 40 ans d’absence, et une semaine seulement APRES ledit ‘veto’.  Chirac debarque a Alger en grande fanfarre…
      4. La politique Américaine de soutien d’Israël engendre en hexagone un  anti-Israélite si nauséabond qu’un ambassadeur français (supposé ‘diplomate’)  exprime publiquement sans honte et sans outrage  « Israël, this shitty little country=Israël, ce petit pays merdique ».  Ceci alors que le Ministre des Affaires Etrangères, Michel Barnier encourage et approuve la résurrection du partit sanglant batiste a Paris – en nommant cette organisation un partit de « résistance » !  http://memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=ia&ID=IA19704

     Hier à Vichy, comme aujourd’hui à Paris, la France s’aligne avec des faux amis.  Ou trouvera t’elle son salut quand elle aura re-re-re-besoin de l’Amérique ? Chez les arabes peut-être ?

    29 mars 2007 à 16 h 29 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    29/03/07    – "Les-4-Vérités" –

    Ce n’est pas parce que la France est  – après les ETATS-UNIS –   le pays qui possède de loin le plus d’ambassades (généralement somptueusement logées aux frais des contribuables !) dans le monde, ce n’est pas parce qu”elle siège au Conseil de Sécurité, ce qui, certes, lui permet de faire entendre (mais non écouter, d’ailleurs) sa voix, que l’on peut prétendre la voir jouer un rôle important pour peser sur la conduite du monde.

    De toute façon, cela irait a contrario des soi-disants européïstes que sont les Marie-Ségolène ROYAL, les Nicolas SARKÖZY ou les François BAYROU. Tout comme cela irait d’ailleurs à l’encontre-même des "intentions" de l’UNION EUROPENNE qui prétend aboutir à un "Gouvernement européen" (en attendant un "Gouvernement mondial").  Même si l’on tient compte que, dans tous les domaines, le rôle de l’UNION  s’est borné à ouvrir les pays membres à tous les produits étrangers, comme à toutes les immigrations, et à impôser des lois et des règlements plus ou moins compréhensibles.

    Alors, si l’on est cohérent, au lieu de s’interroger gravement pour savoir "quelle politique étrangère pour la France ? ", surtout si l’on a voté OUI à MAASTRICHT, et OUI au referendum sur le projet de traité baptisé CONSTITUTION, il faudrait plutôt se demander QUELLE POLITIQUE DE LA FRANCE FACE A L’UNION EUROPEENNE , Et c’est la raison pour laquelle, les deux "grands" candidats (ceux des sondages et des médias) ont préféré, plutôt que s’engager sur une "politique étrangère", aller faire un petit tour pour se "montrer" (se donner une "dimension internationale) sous l’oeil des caméras et devant les micros, qui aux ETATS-UNIS, au PROCHE-ORIENT, en ALLEMAGNE et en ALGERIE (j’en oublie), qui en CHINE, au CHILI, en ALGERIE (par LANG interposé), au PROCHE-ORIENT, ou en ANGLETERRE (là aussi, j’en oublie sans doute encore). Ce qui leur a permis, selon le pays visité, de tenir des propos qui ne tenaient pas compte de la politique (souvent incohérente, j’en conviens) suivie par le gouvernement de leur pays, et même de ne pas craindre de promettre ici ou là des choses qui contredisaient dans un pays ce qu’ils avaient promis à une autre (et vice-versa) ou même d’y faire des promesses qui démentaient celles qu’ils avaient faites à leurs éventuels électeurs. Cela m’avait amené, dans je ne sais plus quel "post" à suggérer qu’il soit interdit à tout candidat à la Présidence d’aller pérorer à l’étranger pendant toute la durée d’un campagne  – et même de la précampagne – électorale.

    Mon avis personnel, à propos de la "politique étrangère" est que nos Présidents de la République présents et à venir (et les Ministres des Relations Extérieures qui les suivent comme des toutous) n’ont, en l’état actuel des choses, pas la possibilité de p… plus haut que leur C.. Et que, s’il est digne de sa fonction, le président élu au soir du 6 mai, aura des tâches bien plus urgentes sur le plan intérieur, même si les engagements sur certaines théâtres l’obligent à s’occuper, peut-être dans l’urgence, des intérêts immédiats dela France, de ses soldats, ou de certains intérêts. Parmi les tâches urgentes, sans doute, sa,s doute devra-t-il se soucier, dès le début, de commencer par redonner à la FRANCE le droit de manifester ses différences (pas seulement "culturellles") au sein d’une UNION EUROPENNE aussi éteignoir que castratrice.

    Quand la France se sera débarassée de ce "carcan", alors, peut-être, pourra-t-on reparler d’une "politique étrangère pour la France". Il faudra plus d’un quinquennat pour cela. L’HERCULE qui pourrait nettoyer en cinq ans les écuries de la Cinquième République encombrées par les "immondices" accumulés par l’UMP, le PS, l’UDF, etc.n’est sans doute pas né. Ou alors, il faudra que les soixante-millions et quelques de Français lui donnent un sacré coup de main !

        Cordialement, Jean-Claude THIALET 

    29 mars 2007 à 15 h 50 min
  • Anonyme Répondre

    Excellent article Christian Lambert, merci.

    Gerard Pierre : " Pourquoi De Gaulle précipita-t-il l’Algérie d’alors dans les bras d’un F.L.N. militairement vaincu sur le terrain et qui ne représentait que lui-même,"
    Hello G.P., permettez moi ce relever le rare point ou je ne vous suis pas : 
    La réponse a VOTRE question est connue : c’est parce qu’il n’a pas voulu donner 9 MILLIONS de passeports Francais aux Algériens, ce qui aurait fait pres de 20% de la population Francaise. Sur ce point, le Général fut visionnaire, mais son erreur est d’avoir appelé Chirac en politique; si il avait su!

    Best,
    Mancney

    29 mars 2007 à 14 h 56 min
  • ChaudRizo Répondre

    sauf erreur de ma part la politique étrangère anti occidentale de la france est une constante et a commencé des siècles avant chirac. c’est bien la france qui appuyait l’empire ottoman, et qui l’a favorisé alors que ce sont les polonais et les autricheins qui ont empêché la prise de vienne au 17eme siècle. et depuis ça n’a pas cessé jusqu’au gaullisme.

    29 mars 2007 à 12 h 43 min
  • EIFF Répondre

    Chirac s’est engouffré avec délectation sur la pente glissante créée avant lui par les socialistes et tonton Mitterrand (grand maitre du chômage et de l’immigration massive des années 80-90). Il aura réussi à hisser la politique à un niveau de clownerie et de cirque jamais égalé auparavant, et restera l’homme de la capitulation et de l’islamisation.

    29 mars 2007 à 11 h 41 min
  • Scottkiller Répondre

    La réponse : Interets personnels exclusivment.

    Au bout du compte islamisation de la france et tout ce qui va avec. Et lorsqu’on regarde comment sont devenus des pays riches comme l’algérie, le liban,l’iran, grâce au concours de l’islam, on y devine aisement le devenir de la France.

    Merci Ben Chirac and Co. J’espère que Dieu leur pardonnera… Moi jamais (je suis pourtant chrétien croyant)

     

     

    28 mars 2007 à 21 h 38 min
  • sas Répondre

    depuis 30 ans la france n’a plus de politique exterieure……vu que des puissances extèrieures financent et soutiennent nos roitelets…..et que les reseaux maçonniques trustent et parasitent les rouages instituitionnels…..donc par exemple le mont sinai exige…..et nos valeureuses merdes……courrent et ploient.

    SAS

    28 mars 2007 à 21 h 11 min
  • Gérard Pierre Répondre

       Depuis 1974, la France n’a plus de politique étrangère. Elle simplement une politique étrange à l’extérieur de ses limites territoriales.

       Charles Maurice de Talleyrand Périgord, dit le Prince des diplomates, fut l’un de nos grands maîtres en matière de politique étrangère, qualifiée à l’époque de " relations extérieures ". Visionnaire, il savait inscrire l’avenir de la France dans une réflexion élevée qu’il parvenait souvent à faire partager par les princes des puissances étrangères parfois hostiles.

       Plus prés de nous, Théophile Delcassé sut briser l’isolement diplomatique de la France des années 1900 en renforçant sa position dans l’Europe dans une perspective de guerre contre l’Allemagne. Ce fut l’ère dite de l’entente cordiale.

       Aprés Suez, en novembre 1956, la France soumise au diktat des deux grandes puissances de l’époque abandonna l’état d’Israël à son sort hasardeux, contraignant du même coup ce dernier à ne plus compter que sur ses propres moyens et ses propres forces. L’avènement de De Gaulle, en 1958, consacra ce lâchage en redéfinissant des " sympathies nationales " contre nature. Le pétrole n’explique pas tout.

    > Pourquoi De Gaulle précipita-t-il l’Algérie d’alors dans les bras d’un F.L.N. militairement vaincu sur le terrain et qui ne représentait que lui-même, c’est-à-dire démocratiquement parlant : PERSONNE …?

    > Pourquoi De Gaulle leur abandonna-t-il sans contre partie les gisements de pétrole de Hassi Messaoud que la France venait de mettre au jour et qu’elle exploitait depuis 1956 ?

    > Pourquoi Giscard d’Estaing et Chirac instaurèrent-ils le regroupement familial alors que, jusque là, les travailleurs maghrébins retournaient naturellement dans leurs pays d’origine, sans avoir jamais revendiqué le principe de ce regroupement ?

    > Pourquoi Giscard d’Estaing ne soutint-il pas son " ami " Mohammad Reza Pahlavi en 1979 ? …… pourquoi a-t-on couvé le serpent Ruhollah Khomeyni à Neauphle-le-Château durant son règne ?

    > Pourquoi soutient-on la cause ostensiblement criminelle des palestiniens ?…… pourquoi prend-on des gants avec un Hezbollah ouvertement antidémocratique au Liban ? …… pourquoi se couche-t-on devant un Abdelaziz Boutefika fieleusement anti français, … sauf lorsqu’il a des inquiétudes pour sa santé ? …… pourquoi fait-on des salamalecs à un Boubakeur occupé à fortifier la présence d’un islam dévastateur sur le sol de France ? …… de quels services distingués ou émérites s’est-il rendu le héraut pour se voir attribuer les hautes distinctions nationales que bien des français courageux ne recevront jamais ?…… quel est l’apport culturel des madrasas sur le sol de notre pays à la civilisation bi millénaire ?…

       Quelle est la ligne directrice de tout cela ? …… quelle analyse géopolitique préside à l’avènement d’un tel faisceau de renoncements ? …… politique étrangère, … ou étrange politique ? ! ! !

       Médite qui voudra, … comprenne qui pourra.

    28 mars 2007 à 15 h 51 min
  • PORKY Répondre

    C’ est vrai, à lui seul , il a mené son entreprise de démolition et  il va coulé des jours paisibles en tant que retraité…..    à vomir.

    certains on eu la tête coupée pour moins que ça !

    28 mars 2007 à 10 h 51 min

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