La réalité sur la colonisation de l’Algérie

La réalité sur la colonisation de l’Algérie

Emmanuel Macron a déclaré : « la colonisation est un crime contre l’humanité. »

Afin d’éviter qu’il ne réécrive notre histoire, ce rappel devrait remettre les choses à leur juste place.

Le nom d’Alger est une déformation française du catalan « Aljer ». L’appellation « Algérie » provient du nom de la ville d’Alger. Étendu pour désigner l’ensemble du pays conquis depuis Alger, le nom Algérie, utilisé pour la première fois en 1686 par Fontenelle dans Entretiens sur la pluralité des mondes, est officiellement adopté le 14 octobre 1839.

On l’oublie souvent mais l’identité algérienne n’existait pas avant 1830. Jusqu’au VIIIe siècle, les populations qui y vivaient étaient d’origine phénicienne, berbère, romaine et de religion majoritairement chrétienne.

Ce sont les Arabes, peuple nomade venant du Moyen-Orient, qui ont envahi toute l’Afrique du Nord et converti de force toutes ces populations. Ainsi, et après quelques siècles de domination arabo-islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico-romaine.

Plus tard, au XVIe siècle, en soufflant habilement sur les nombreuses divisions existant entre les différentes tribus de la région, les Ottomans en prirent le contrôle avec Alger pour capitale.

C’est alors que se développa, pendant près de 300 ans, la piraterie barbaresque, arraisonnant tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Ainsi, dans l’Alger des corsaires du XVIe siècle, il y avait plus de 30 000 esclaves enchaînés.

Plusieurs tentatives de destruction de ces bases furent alors entreprises. D’abord par Charles Quint, à l’action duquel succédèrent les bombardements anglais, puis ceux des Néerlandais, et même ceux de la jeune nation américaine également victime de ces perfidies.

Seul le débarquement des troupes françaises en 1830 mit fin définitivement à trois siècles d’atrocités.

En 1962, la France a légué à l’Algérie, non pas des « broutilles ou des choses sans valeur », mais un héritage exceptionnel, à savoir 54 000 kilomètres de routes et pistes (80 000 avec les pistes sahariennes), 31 routes nationales dont près de 9 000 kilomètres étaient goudronnés, 4 300 km de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, 23 ports aménagés (dont 10 accessibles aux grands cargos et dont 5 pouvaient être desservis par des paquebots), 34 phares maritimes, une douzaine d’aérodromes principaux, des centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.), des milliers de bâtiments administratifs, de casernes, de bâtiments officiels, 31 centrales hydroélectriques ou thermiques, une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc., des milliers d’écoles, d’instituts de formations, de lycées, d’universités avec 800 000 enfants scolarisés dans 17 000 classes (soit autant d’instituteurs, dont deux tiers de Français), un hôpital universitaire de 2 000 lits à Alger, trois grands hôpitaux de chefs-lieux à Alger, Oran et Constantine, 14 hôpitaux spécialisés et 112 hôpitaux polyvalents, soit le chiffre exceptionnel d’un lit pour 300 habitants.

Sans parler d’une agriculture florissante laissée en jachère après l’indépendance, à telle enseigne qu’aujourd’hui l’Algérie doit importer du concentré de tomates, des pois chiches et de la semoule pour le couscous !

Tout ce que la France légua à l’Algérie avait été construit à partir du néant, dans un pays qui n’avait jamais existé et dont même son nom lui fut donné par la France. Tout avait été payé par les impôts des Français. Daniel Lefeuvre a montré qu’en 1959, toutes dépenses confondues, l’Algérie engloutissait 20 % du budget de l’État français, soit davantage que les budgets additionnés de l’Éducation nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du Logement, de l’Industrie et du Commerce !

Si De Gaulle n’avait pas décidé de se séparer du « boulet algérien », dans quel état serait actuellement cette région ?

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Comments (6)

  • Sansillusions Répondre

    La cohorte des représentants de l’Algérie sort ses claviers pour baver une fois de plus sur la France et prétendre, en mentant honteusement, que ce territoire a apporté des richesses à la France, alors qu’elle n’a jamais été qu’un boulet pour nos finances. Le pétrole et le gaz ? Nous avons financé les recherches et démarré les premières extractions….à votre profit exclusif. Et si l’Algérie actuelle est si intéressante, pourquoi vous pressez vous en abusant à outrance des accords – qu’ils faudrait dénoncer – pour venir vous abreuver à notre CAF. Au passage, reprenez vos tueurs chez vous, la meurtrière de Lola y compris. Jamais il ne sera possible de s’entendre avec des gens qui nous bavent dessus sans cesse et qui ne méritent que notre mépris. A de très rares exceptions près.

    16 novembre 2022 à 0 h 23 min
  • Aldebaran Répondre

    Bonjour,
    après d’innombrables preuve données sur l’origine de l’Algérie, il y a encore des personnes qui donnent leur version complètement fausse. Bien avant que le royaume de France ne soit la France (1789) , le royaume ou la régence ou la république ‘Algérie était appelé Algérie par les autres pays en devenir comme les états-unis.
    Arrêtez vos mensonges ou prenez vos informations là où c’est vrai.

    15 novembre 2022 à 15 h 01 min
  • Bouhafs Répondre

    Est-ce que l’Algérie n’a rien rapporté à la France ? Ni pétrole ni gaz ni agriculture ni pêches ni main-d’œuvre bons marchés ni soldats bon marché,Sans compter tous les essais nucléaires dans le désert

    15 novembre 2022 à 13 h 27 min
  • Mimir Répondre

    Article mensongère
    La preuve

    https://youtu.be/fCRjyosNhUk

    15 novembre 2022 à 10 h 50 min
  • Stormshadow Répondre

    Aller dire ça à un algérien, aujourd’hui

    15 novembre 2022 à 9 h 03 min
    • Diego Répondre

      Un autre schizophrène. Elle est très légère ton histoire, il faut consulter un bon psychologue.

      16 novembre 2022 à 7 h 02 min

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