La Syrie, l’Iran et l’ONU

La Syrie, l’Iran et l’ONU

L’annonce par l’ONU, sous la pression de l’Arabie saoudite, et du fait des conditions préalables posées, qu’elle renonçait finalement à inviter l’Iran à la conférence de paix qui s’est ouverte’mercredi 22 janvier à Genève est une faute.

Dans cette région aux acteurs multiples, la guerre en Syrie est d’abord une guerre par procuration, entre chiites et sunnites, c’est-à-dire une guerre entre l’Arabie saoudite, qui soutient l’opposition à Bachar El Assad, principalement à travers le Front islamique, et l’Iran qui soutient Bachar El Assad.

Dans ces conditions, la non participation de l’Iran à Genève 2 est une faute. Aucune solution politique ne pourra être trouvée sans que toutes les parties, y compris l’Iran, soient rassemblées autour de la table des négociations.

L’exclusion de l’Iran hypothèque sérieusement les chances de trouver une solution pérenne au conflit qui déchire la Syrie.

Jacques Myard – député-maire de Maisons-Laffitte

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Comments (2)

  • ARGENSSON Répondre

    Dommage le sujet est intéressant mais l’article est quelque peu enfantin.

    7 février 2014 à 19 h 54 min
  • ummite Répondre

    inviter l’iran pour renforcer la détermination des souverainiste syriens , vous n’y pensez pas !

    rendez vous compte si ce président reste à la tête du pays , quel foutoir dans les futures relations politiques occidentales .
    et puis tonton obama fearit un cauchemar ainsi que les triplés sarkozy -obama-cameron .

    je ne parlerais pas de hollande et sa bande d’al carbone , ils existent pas même en trace sur le papier politique .

    5 février 2014 à 10 h 19 min

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