La tragédie arabe

La tragédie arabe

Tous les événements politiques du Proche-Orient démontrent l’influence grandissante de l’islamisme dans les pays arabes. Les gouvernements des pays musulmans dits modérés ne peuvent contenir qu’à grand-peine, et souvent illégalement, la popularité de l’islamisme.

Dans tous les pays arabes où les élections seraient parfaitement libres, et où le pluralisme des candidatures serait scrupuleusement respecté, les partis islamistes l’emporteraient sans difficulté. Le cruel paradoxe, c’est que la démocratie pleine et entière favoriserait aussitôt l’arrivée au pouvoir de théocrates extrémistes dont la première action serait de la détruire.
Ce phénomène découle logiquement d’un constat irrécusable : le monothéisme est, dans son principe même, incompatible avec la démocratie, parce qu’il serait évidemment blasphématoire de prétendre opposer la volonté du peuple à la volonté de Dieu. Elles doivent coïncider. Mais qui est en mesure d’affirmer cette coïncidence éventuelle ? La volonté de Dieu ne s’exprimant jamais, et pour cause, sont seuls réputés pouvoir l’exprimer ses représentants autoproclamés, dans n’importe quelle religion. C’est ce qu’on appelle la théocratie, ou gouvernement des prêtres, c’est-à-dire le gouvernement d’une minorité d’individus qui se disent détenteurs d’une vérité révélée absolue et indiscutable.

En Occident, la passion de la liberté individuelle parvint à faire échec à la théocratie judéo-chrétienne et à lui interdire, non sans peine, l’accès au pouvoir politique direct. Elle n’a conservé que le pouvoir dit « spirituel », c’est-à-dire sa capacité de manipulation des esprits qui lui sont soumis dès l’enfance, ce qui représente encore un pouvoir non négligeable.
Néanmoins, la succession de la Renaissance, du siècle des Lumières, de l’Encyclopédie, de la Révolution française et de la séparation de l’Église et de l’État finirent pas retirer à la caste sacerdotale la prétention de régenter la société humaine. Et aujourd’hui, les Israélites et les Chrétiens parviennent en grande majorité à concilier dans leur esprit la croyance religieuse et le sentiment démocratique.

Certains vont même jusqu’à revendiquer une origine chrétienne à la démocratie, petite acrobatie intellectuelle inspirée par ce que les psychologues appellent le « désir de cohérence », qui pousse toute personne raisonnable à résorber ses contradictions internes, afin de vivre autant que possible en paix avec elle-même.

Islam et démocratie

Malheureusement, l’Islam n’a rien connu de cette évolution. La grande majorité des citoyens des pays arabes est inculte, ils ne connaissent à peu près rien de l’histoire du monde et les plus cultivés sont imprégnés des dogmes distillés par les écoles coraniques. Si l’on ajoute à cela leur natalité excessive dans des nations aux maigres ressources agricoles, la permanente envie distillée par les feuilletons télévisés qui leur montrent l’insolente prospérité de l’Occident, et enfin le conflit israélo-palestinien qui exacerbe les tensions, il n’est pas surprenant que se développe chez ces peuples un ressentiment générateur d’agressivité.
La seule richesse des pays arabes, c’est le pétrole. Encore n’est-il une richesse que parce que les Occidentaux ont inventé les moteurs, les automobiles et les avions, et de plus les techniques de prospection et de raffinage. La seule richesse des peuples arabes, c’est encore à nous qu’ils la doivent.

Or, cette richesse va se tarir dans quelques décennies. Quand les Arabes n’auront plus de pétrole tout en étant de plus en plus nombreux, de quoi vivront-ils ? Fanatisés par l’islamisme, il seront fatalement conduits à tenter d’envahir le monde, et le monde sera donc fatalement conduit à les écraser. Si les gouvernements et les élites arabes n’entreprennent pas résolument dès aujourd’hui d’écarter les islamistes du pouvoir politique et de réduire drastiquement la natalité de leurs populations, ils peuvent s’attendre à ce que celles-ci soient victimes avant 2 030 du plus formidable génocide de tous les temps. L’Avenir n’est pas donc pas très souriant, ni pour eux ni pour nous.

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pierre lance fils de zarathoustraLe dernier livre de Pierre Lance : “Le Fils de Zarathoustra“, vient de paraître aux Éditions Véga (315 pages, 22 euros). Ce conte philosophique est une radioscopie de notre civilisation tuberculeuse.

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Comments (32)

  • les consciencistes Répondre

              Je comprends, ô peuple occidental, que vous soyez quelque peu aigri,votre monde est en train de s’éffondrer sous vos pieds et en utilisant vos valeurs débiles d’universalisme et d’athéisme, les peuples migrants se sont à la fois fait bleufés par vos idéaux et les ont utilisés contre vous, ce qui doit vous faire comprendre non pas que vous êtes supérieurs, mais que la niche confortable dans laquelle vous vous êtes installés en dominant le monde a entraînée votre ignorance des réalités de l’humanité, et maintenant que le dynamsime mécanique de l’économie des payx émergents, encore une fois en usant des outils que vous aviez mis à leur disposition va vous transformer en un vaste cercle touristiques et votre bulle keynesienne va peut à peu imloser contre vous.

    En attendant, d’autres peuples subissent les conéquence de votre modèle sociale républicain, fonctionnariale et individualiste et ne font que stagner, comme l’a dit Pierre Lance, effectivement, vous avez permis à certaines économies bédouines de profiter de votre luxe superficiel et d’utiliser vos syllogismes débiles pour se construire des identités nationales, ethniques et religieuses peut être aussi xénophobe et simpliste que les votres, et bien évidemment, certaines autres sociétés n’ont pas profités de cette manne opportune et artificielle, en attendant, l’évidence de votre responsabilité dans les changements du monde a provoqué la haine, et la confrontation a votre construction mentale mélangeant xénophobie, théologie et ultra-laïcisme votre ambition de créer des régimes politiques à votre image ailleurs et vos belles idéologies superflus mêlé à votre domination hypocrite et inhumaine, et surtout encore uen fois votre ignorance de la diversité et de la solidarité humaine nécessaire et non imaginée a provoquyé la haine de la plupart des peuples du monde.

     

    25 novembre 2006 à 15 h 29 min
  • sas Répondre

    La franc maçonnerie est tellement saine, que ses partisan évoquent toujours en argumentation positive, le fait de pouvoir s’en extraire facilement…cela appelle 2 observations et une conclusion. – POURQUOI QUITTER CE QUI EST BIEN ET UTILE ? – Pourquoi éluder la main mise de la maçonnerie(rapte) des lois et organes de la république… amenant de facto à penser l’impéritie et l’inéficacité de la république? Conclusion: les citoyens ne peuve,nt accepter que ce qui est commun à tous ,utile pour la sociétée et connu de tous… qu’il en soit autrement,comme l’exclusive des outils institutionnel, au profit des “damnés”….et c’est la chutte de notre civilisation… En abandonnant la morale chrétiene et le chritianisme pour satisfaire les besoins de domination des “quelques initiés”…nous avons abandonné le fil conducteur qui pouvait emmener le plus grand nombre vers l’harmonie et sagesse….les fondements de la maçonnerie, sont dominateurs , conquérants et nuisibles pour le plus grand nombre… c’est devenu un fait. le problème n’est absolument pas l’existence réelle ou supposée de dieu…c’est la vie sociétale; vous n’etes pas la république, vous n’etes pas la nation Française et vous n’etes surtout pas des démocrates….vous etes l’antithèse de votre triptique: avec vous pas de liberté,pas d’égalité et surtout de fraternité… Vous etes mles instruments de notre faillite. SAS

    24 mai 2006 à 13 h 05 min
  • Florent Répondre

    eh oui, c’est un fait, dés qu’il touche à la religion, Pierre lance dérape, il ne fait plus appel à la raison, ne cherche plus la vérité, ne s’instruit plus, il fait seulement appel à ses préjugés et ses ressentiments, il se base seulement sur son athéisme transmis sans doute, donc sans valeur…Une minute, n’est-ce pas là exactement ce qu’il reproche aux croyants. Ah bien sûr, faites ce que je dist pas ce que je fais! Au fait pour votre phrase, “l’existence d’un seul athé suffit à prouver la non existence de Dieu”, je peux aussi bien la retourner:”l’existence d’un seul chrétien suffit à prouver l’existence de Dieu”, vous voyez on n’en sort pas. Et quant à vous chercher, Dieu n’en a pas besoin, il vous a trouvé depuis longtemps, c’est à présent à vous de lui répondre. Allez quoi, essayez juste un coup pour voir, ça ne mange pas de pain! En tous cas, je vous suggère vivement de lire sur l’histoire du christianisme et surtout du catholicisme, pour une discussion sur le sujet, ça aide. Et aussi de répondre aux arguments des adversaires sans dire qu’il n’y en a pas. Surtout quand ils sont aussi aimables.

    19 mai 2006 à 18 h 02 min
  • grandpas Répondre

    J’attends avec impatience une réaction de Scaphandre Autonome Saumâtre dans le cas où il lise l’intervention du frére “ptdroitderepose” et peut être cofirmer son soupcon sur M Lance qui est non fondé.

    8 mai 2006 à 21 h 26 min
  • ptdroitdereponse Répondre

    Pierre, Vous parler de Dieu ou de croyances diverses et variées dont vous ne partager pas l’idéologie ni aucune idéologie……….. sauf la vôtre bien évidemment. Tous les hommes sont différents. Ayez au moins le bonheur d’en accepter les différences même si celles-ci vous chagrinne! Liberté, Egalité & Fraternité

    8 mai 2006 à 11 h 58 min
  • ptdroitdereponse Répondre

    FM au GODF, je ne vois dans votre vision des choses qu’une vulgaire attaque sur ce que vous ne connaissez pas. Vous instruisez, certes intelligemment, un procès mettant pêle-mêle les associations dogmatiques, les sectes et enfin la FM. Nullement intéressé de vous convaincre de quoi que se soit, il faut savoir tout de même qu’il est bien plus facile d’en sortir que d’y entrer contrairement aux sectes et autres églises. Si on “entre” en FM, c’est une démarche tout à fait personnelle voire égoïste afin d’essayer de s’améliorer soi même et de manière différentes des autres (ce n’est pas une école) sur le plan moral, éthique, spirituel et de la connaissance. Pour ceux dont la démarche personnelle fonctionne, il apparaît effectivement aussi un progrès social personnel. Non pas du fait d’un quelconque copinage, mais d’un réel progrès personnel (moral, spirituel, etc.…) dont le regard des autres dans le monde familial, amical et … professionnel est perceptible. Mais bien sûr, cette démarche personnelle est fastidieuse et bien plus délicate que le dénigrement. Car il est bien plus facile de détruire (dénigrement par exemple) que de construire. Mais cela, vous ne pouvez le comprendre que si votre démarche, maçonnique ou non, vous amène à être plus tolérant et à rechercher vraiment le chemin de la vérité. Quant à l’association « L’Ère Nouvelle » dont vous avez l’air d’avoir une certaine affection, alors que vous semblez dire que vous n’appartenez à aucune organisation et que vous vous reconnaissez uniquement dans la France (c’est d’ailleurs fort respectable), semble pour le moins une organisation populiste. Les thèmes abordés sont effectivement pour nombre d’articles forts justifiés. Cependant, la manière dont ce journal les aborde m’amène à croire à une dérive d’extrémistes (droite, gauche, écolo), c’est à dire d’insatisfaits permanents contrariés, arborant un “look” moderne. Les pamphlétaires sont les biens venus (même et surtout en FM). Cependant, il est nécessaire que leurs discours soient construits. Mon cher Pierre, je vois dans votre discours beaucoup de craintes (parfois justifiées dans ce que vous écrivez notamment dans les “4 Vérités” ou les livres dont vous faites publicité dans ces mêmes sites internet) et de haines non justifiées. Je ne suis ni littéraire, ni écrivain, ni intellectuel. Cependant, je sais lire et essaye de comprendre. Vous lire, même si votre plume semble agréable, dénote une violence qui n’apporte rien ni à vous ni à ceux qui vous lisent. Cordialement et sincèrement, Pat

    8 mai 2006 à 11 h 55 min
  • grandpas Répondre

    P Lance Si l’on suit votre raisonnement,l’existence d’un seul anti-communiste suffit à prouver l’inexistence du communisme.Vous devriez l’annoncer au 120 millions de victimes de cette idéologie. J’ai connu des athées parfaitement idiots. Coordialement.

    7 mai 2006 à 9 h 12 min
  • Pierre LANCE Répondre

    Et ils continuent ! Incurables et désespérants ! Et ils demandent que l’on réfute leurs arguments, alors qu’ils ne présentent pas un seul argument, mais seulement une croyance (inculquée, donc sans valeur personnelle). Et il faudrait “chercher Dieu”. Désolé, mais si Dieu existait, ce serait à lui de me chercher. Comme dit une de mes amies : “Si Dieu existe, il sait où me trouver.” En réalité, le fait qu’UN SEUL athée puisse exister suffit à prouver l’inexistence de Dieu. Maintenant, si vous voulez des arguments, les bibliothèques en sont pleines. Mais en fait, la vérité ne vous intéresse pas. Vous voulez seulement garder vos illusions, exactement comme les marxistes obstinés. Cela n’a rien à voir avec l’intelligence. C’est une question de fierté, de courage et de santé. Je vous souhaite tout cela très amicalement.

    6 mai 2006 à 1 h 18 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Dan87. Je ne crois pas trahir votre propos en le complétant comme suit : rechercher la Vérité en Dieu, c’est reconnaître que la Vérité n’appartient pas à l’Homme et que par cnséquent, aucun homme ne peut déclarer qu’il la possède. Par ailleurs, ce n’est parce que l’Islam est une religion monothéîste (1) qu’il a, dans la vie moderne d’aujourd’hui, tous les défauts. Mais bien plutôt parce que la religion musulmane mélange le religieux avec le politique et le social, ce qui lui interdit de reconnaître la démocratie comme forme de gouvernement. Et aussi parce que le Coran (contrairement aux Evangiles) ayant été dicté par Dieu, on ne peut y changer un seul de ses “règlements”, ni même les faire évoluer. D’où le décalage grandissant entre l’Occident et son modernisme (au sens large du mot)technologique, et les pays où l’Islam est la religion dominante. Je ne sais plus quelle américaine d’origine arabe et restée musulmane a récemment, notamment sur Al Djazirah, donné une interview où elle explique qu’on a davantage affaire à une guerre entre deux “époques” : le modernisme et ce quon appelle improprement “Le Moyen-Age” (2). Et encore, les terres d’Islam ont la chance, pour la plupart, de regorger de pétrole, sinon elles seraient encore plus arriérées… Ma conclusion, pour éviter de faire encore plus long, est que le monothéïsme a bon dos. Et je voudrais bien savoir ce que notre ami Pierre Lance penserait si notre Civilisation en était restée à la religion Celtique polythéïste. Le religion n’est un carcan que pour tous ceux qui se laissent enfermer dans ses règles dès lors que celles-ci veulent codifier le moindre de leurs gestes, voire de leurs pesnées. Mais elle permet aussi d’opposer des barrières naturelles pour permettre aux individus qui vivent en communauté une certaine sécurité(3). On le voit aujourd’hui, en Occident, où les gens ont supprimé la religion sans savoir s’imposer à eux-même des règles pour la vie en société. Les clubs, les associations, etc. n’ont-ils pas eux-mêmes éducté des règles qui leur permettent de vivre ? L’erreur fondamentale de Pierre Lance, selon moi, est qu’il voit en tout homme un être aussi évolué que lui. On en est loin. Ainsi, progressivement, faute de religion, faute de gouvernants capables de faire appliquer les lois qu’eux-mêmes ou leurs prédesseurs ont fait voter, on retombe dans la jungle ou le Far-West où c’est le plus fort, et pas forcément le plus policé ou le plus évolué, qui subsistera. Jusqu’à ce qu’il soit capable d’imposer ses propres lois, voire sa propre religion, comme cela se passe dans les “familles” de la mafia. Et je crains fort que, dans sa négation de tout carcan religieux, Pierre Lance ne fasse preuve d’angélisme et ne soit à ranger dans le club des idiots utiles pour lesquels tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… pourvu qu’il soit de provenance exotique … Il ne le pense certes pas. Mais en voulant détruire tout ce qui est “catholique”, il procède du même raisonnement ! Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior P.S. ceci étant, j’accepte les critiques (ci-dessus) de Pierre lance, comme de tou(e)s les autres. Elles me permettent de confronter et de réfléchir… (1) ce qui, rappelons-le, n’est pas le cas du Christianisme auquel les musulmans précisément reproche notamment d’avoir déïfié le Christ ! (2) contrairement à ce que nous enseigne l’Education (prétendue) Nationale, à son époque, le Moyen-Age était une période évoluée. Les femmes y avaient la plus grande liberté. Une liberté que l’Islam d’aujourd’hui ne reconnaît toujours pas à “ses” femmes ! (3) ce qui me fait penser au cynique Voltaire qui avait dit en substance : je ne croit pas en Dieu ni en la vie éternelle, mais je le cache à mon domestique sinon il s’empresserait de me couper la gorge pour me dévaliser…

    2 mai 2006 à 15 h 58 min
  • Hélios Répondre

    À Pierre Lance, Touchez à la religion tant que vous voudrez mais faites-le avec des arguments fondés et non par des jugements à l’emporte-pièce qui décrédibilisent vos textes. De plus répondez aux arguments qu’on vous oppose et ne vous contentez pas de discréditer les gens qui ne partagent pas votre approche en les traitant de ridicules. C’est votre approche que je critique et non votre personne. Le monothéisme est par essence intolérant, voilà une affirmation qui demande à être nuancée, ce n’est pas le monothéisme en tant que tel qui l’est mais la certitude d’être seul à posséder la vérité. En cela le christianisme a aussi été intolérant dans le passé, mais il se trouve que l’intolérance dont il a fait preuve est contraire à son esprit et constitue, dans les faits une négation de son message. Aimez vos ennemis, faites le bien à qui vous persécute, c’est dans l’évangile, pas vrai? On est bien loin et même très loin de l’inquisition! On est aussi à des années lumière du coran et de l’islam! Je trouve par ailleurs étrange que vous considériez ceux qui vous critiquent comme des catholiques, et si certains d’entre eux ne le sont pas ou sont athées ou agnostiques de quoi aurez-vous l’air? La foi n’est nullement un prérequis pour apprécier les qualités d’une croyance, et pour en reconnaître la futilité ou les dangers il n’est nullement nécessaire d’être athée. La lucidité n’est pas l’apanage des seuls incroyants et ces derniers n’échappent pas systématiquement à l’aveuglement volontaire. Je vous invite donc à plus de curiosité en ce qui concerne les matières religieuses, en savoir plus vous sera profitable ainsi qu’à vos lecteurs, votre opinion et vos critiques à l’égard de la religion n’en seront que mieux fondées. Et ainsi vous pourrez avoir recours à de VRAIS ARGUMENTS pour répliquer à vos critiques. Helios

    2 mai 2006 à 14 h 58 min
  • dan87 Répondre

    Suite et fin Pour ma part, je préfère l’idée du monothéisme: un seul Dieu qui rejoint l’idée d’une seule vérité comme fondant la Vie. Je n’arrive pas à concevoir d’une manière satisfaisante l’idée de plusieurs régles pour gérer un seul ensemble. Si plusieurs régles cohabitent, c’est qu’elles sont organisées sous l’égide d’une seule qui les précède. Mais je me trompe peut être!

    2 mai 2006 à 14 h 17 min
  • dan87 Répondre

    Catte idée que vous posez en préalable à votre analyse comme “un constat irrécusable: le monothéisme est , dans son principe même, incompatible avec la démocratie, parcequ’il serait évidemment blasphématoire de prétendre opposer la volonté du peuple à la volonté de Dieu”. Cette phrase posée comme une évidence peutêtre vraie selon votre vision extérieure et le cadre dans lequel vous avez défini le monothéisme justifiant de ne pas y entrer. Mais soyez assuré que celui qui cherche Dieu le cherche comme (je suppose que) vous cherchez la Vérité. Sauf (peut être) qu’il imagine une vérité vivante. Celui qui cherche Dieu avec le désir réel de le trouver ne se laisse pas enfermer dans une religion des hommes. Il ressent comme plutôt vrai et enrichissant le message global d’une religion sans jamais entériner une idée qui lui laisse un gout amer. S’il n’est pas honnête avec lui même, il va défendre la religion totalement parceque çà l’arrange, ou la rejeter totalement parceque çà l’arrange également. De plus acceptation ou rejet peuvent alors varier au cours d’une vie puisque l’intérêt n’est pas toujours du même côté. C’est d’ailleurs ainsi que la Vie a pour nos certitudes un humour particulièrement délicat, étonnant… On peut dire un humour vivant. Pour un esprit curieux, trop vivant pour ne pas s’en étonner! et se détourner de l’appris et du certain pour tenter de discerner qui ou quoi tire les ficelles derrière le mur… et selon quelles régles? Et cela n’appartient à aucune religion puisque çà ne peut pas s’enfermer dans aucun dogme. Cà ne se définit pas, çà se vit (en direct) et çà se cherche sans limites. Je plains de tout coeur ceux qui n’essaient pas cette voie de connaissance de soi et du mystère de la vie. Pour ma part; je préfère l’idée du monothéisme, un seul Dieu qui rejoint l’idée d’une seule vérité comme fondant la Vie. Je n’arrive pa

    2 mai 2006 à 14 h 11 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Bravo, SAS, d’avoir si bien répondu à Pierre Lance. Si le catholique pratiquant que je suis veut bien convenir que la Religion, les religions, font commettre à certains hommes des erreurs, voire des crimes, je pense qu’il en est de même pour toutes les croyances. Que ce soit en matière de philosophie, de politique, d’écologie, etc. Il y a des cons, des sectaires, des imbéciles, des salauds, etc. qui se donne bonne conscience au nom d’une “croyance” qu’elle leur ait été inculquée, ou qu’ils se la soit forgée. Et cela en même proportion dans toutes les tranches de la société. A commencer, j’imagine, par l’Académie Française. Sans oublier bien sûr l’Assemblée Nationale, et, bien entendu, les partis politiques, mais aussi les Associations, les Clubs (y compris de boulistes ou de pêcheurs !, etc.. La plupart de ces gens, soit parce qu’ils ne se sont pas débarrassés de leurs préjugés ou de leurs présupposés, soit parce qu’ils s’en sont créés d’autres, arrivent ainsi à se tromper en croyant détenir la vérité (1), sans se rendre compte qu’il ne s’agit-là que d’une vérité qu’ils se sont fabriquées. Et pour peu qu’ils soient sectaires … Je crains que Pierre Lance, débarassé de tous les préjugés ou présupposés que lui a, ou qu’aurait pu (ce qui revient au même) lui enseigner à la mamelle la religion de ses pères, n’en soit parvenu au syllogisme que, tout étant mauvais dans la Religion (de préférence Catholique, qu’il assimille à toutes les autres), tout ce qui échappe à ses “contraintes” est nécessairement bon… Je crains qu’il fasse erreur dans la mesure où il y a très peu d’êtres qui soient capables, ayant échappé à l’emprise de la Religion, de s’élever, de progresser, d’évoluer. La grande majorité, hélas ! régresse. On ne le voit que trop dans cette civilisation de pacotille (le mot me fait penser à la pacotille que les explorateurs distribuaient aux bons sauvages !) où l’on a remplacé les valeurs morales enseignées par le Christianisme, par la religion du consumérisme à laquelle on a donné une fausse bonne conscience en inculquant aux gens un faux humanisme qui incite à se “libérer” en mettant la main à la poche pour aider les causes humanitaires sans se soucier de savoir où va l’argent ainsi récupéré. Sans même s’inquiéter de savoir combien cela coûtait de récupérer cet argent (l’exemple récent des “pièces jaunes” – sur lequel le bon peuple a fermé les yeux ! – est là pour le prouver…) ni même, surtout, de savoir ce que l’on en faisait et dans quelles poches secrètes il tombait. Cordialement, Jean-Claude lahitte senior (1) je ne sais pas pourquoi, mais il me vient à l’esprit ce mot de l’historien Henri Amouroux (que j’ai connu naguère comme journaliste, et même comme patron de journal) : “L’ignorance est une grande vérité, mais il ne faut pas en abuser !”, phrase qui me suggère celle-ci : “le manque de croyance en Dieu est une grande vérité, mais il ne faut pas en abuser !” On le sait, il ne faut jamais abuser des bonnes choses …

    2 mai 2006 à 10 h 13 min
  • Adolphos Répondre

    “Vous êtes, bien sûr, unanimes à condamner l’Islam, en oubliant que Mahomet, s’inspirant d’ailleurs du judéo-christianisme, n’a fait que pousser le monothéisme jusqu’à ses extrêmes conséquences logiques, ce que Staline fit plus récemment avec le marxisme.” N’êtes-vous pas vous même en train de “pousser un peu loin” les conséquences de vos présuposés anti-religieux ? “Les staliniens avaient très bien compris que le socialisme ne pouvait s’instaurer que par la dictature. Et de la même manière, les musulmans ont très bien compris, eux, qu’il en est de même du monothéisme. ” C’est à dire qu’il y aurait un monothéisme modéré chrétien qui conduit aux capitalisme et aux droits de l’homme, et un monothéisme extréme qui conduit à la dictature ? Pourtant, ce sont les Islamistes qui se sont présenté aux elections contre les dictateurs athés en Algérie..

    2 mai 2006 à 6 h 54 min
  • Ali Répondre

    Voici un interview de Mustapha Cherif :islamologue,philosophe specialiste du dialogue des cultures. Bonne lecture pour ceux qui veulent apprendre quelque chose de bon sens d’un inculte. mes salutations, Ali le lien: http://mustapha-cherif.blogspot.com/2006/04/lislamun-bouc-missaire-pour-occulter.html ”la liberte n’est pas possible que si la verite ne l’est pas”

    1 mai 2006 à 20 h 46 min
  • SAS Répondre

    A pierre lance, c’est grâce à des interventions “anodines” et “récurrantes” comme les vôtres, mais à tour de bras et d’intervention….que vous installez les autres religions, dont l’islam (ne vous déplaise) en terre de gaule. La chrétienté est inérante à la france (fille aînée de l’eglise) d’une telle manière , qu’il e soit possible de passer une lame de couteau entre l’une et l’autre sans commetre de dégats irreversibles et irréparables…..le meilleurs exemple que je peux vous donner en est la morale et sa permissivité actuelle promotionnée par les mêmes anticléricaux marxaux/maçonniques…..votre resultat il est là et quantifiable. SAS l’athée à fondements chrétiens, dit que si il n’est pas possible de se rassembler et de renverser la situation à notre avantage “gaulois”….sur ces simples principes communéments admis et partagés….NOUS NE LE FERONS SUR RIEN…. Donc à chaque fois , mr lance que vous avez envi de gerber sur la religion en gébérale et d’egratigner la religion chrétienne en particulier….réfléchissez y bien à 2 fois…car ce ne sera plus à l’insue de votre plein gré…vous oeuvrerez à la destruction de la france en pleine conscience, et a vous prendre pour ICARE, faites attention à ne point vous cramer vos ailes… sas porte glaive au service de l’intérêt général et gaulois.

    1 mai 2006 à 15 h 01 min
  • Pierre LANCE Répondre

    A Helios, Luc Sembourg, Jean-Claude Lahitte et consorts… Ah, messieurs, vous êtes merveilleux ! Tant que je dis comme vous, je suis un brillant esprit d’une lucidité exemplaire (parbleu !) Mais dès que je m’éloigne de votre ronron catholique, je deviens “simpliste, borgne, myope, aveuglé, etc.” Et vous ne vous rendez même pas compte que vous vous posez ainsi en souverains juges du vrai et du faux, en toute humilité chrétienne, bien entendu. Vous êtes tout bonnement ridicules. Si encore vous étiez idiots… Mais pas du tout ! Vous êtes intelligents, cultivés, sachant vous exprimer et argumenter et tant que l’on ne touche pas à la religion, vos propos sont intéressants et sensés. Mais hélas, on vous a inoculé sous le nom de christianisme une sorte de ténia intellectuel qui vous ronge la cervelle et dont vous ne pourrez sans doute jamais vous débarrasser. Je crains que vous ne mourriez dans ce triste état et l’on peut seulement espérer que vos enfants ou petits-enfants, si vous ne les avez pas trop contaminés, parviendront à se délivrer de cette peste monothéiste qui condamne vos intelligences à aligner sottise sur sottise. Vous êtes, bien sûr, unanimes à condamner l’Islam, en oubliant que Mahomet, s’inspirant d’ailleurs du judéo-christianisme, n’a fait que pousser le monothéisme jusqu’à ses extrêmes conséquences logiques, ce que Staline fit plus récemment avec le marxisme. D’ailleurs vos positions “modérées” sont assez analogues à celles des socialistes par rapport aux communistes. Les staliniens avaient très bien compris que le socialisme ne pouvait s’instaurer que par la dictature. Et de la même manière, les musulmans ont très bien compris, eux, qu’il en est de même du monothéisme. Mais vous, non, vous ne voulez surtout pas voir cela et vous vous voilez la face, en vous fabriquant un monothéisme douillet et consensuel capable de s’accommoder de tout ce qui lui est contraire. Grand bien vous fasse ! Gardez vos bésicles teintées si vous ne pouvez vous en passer. Mais abstenez-vous au moins de donner des leçons à ceux qui ont la vue perçante et qui n’ont pas peur du Soleil. Cordialement.

    1 mai 2006 à 1 h 09 min
  • dan87 Répondre

    Pierre Lance: Attention, obsession. Analyse faussée faisant suite au refus catégorique de compréhension d’aspects spirituels qui définissent l’homme et surtout cette étrange liberté dont nous disposons sans véritablement la maitriser (mort entre autres). Vu de l’extérieur (mais ai-je raison?), votre analyse répond de fait au “devoir de cohérence” que vous dénoncez chez les religieux. Et si, parcequ’ils sont resté ouverts (donc humbles face à l’inconnu), des gens avaient intégré une dimension spirituelle et une connaissance qui vous échappent? …les croyances seraient de quel côté? Quand vous dénoncez les contradictions des religieux qui ont limité à leur vision restreinte, pragmatique et intéressée le message spirituel qu’ils prétendaient transmettre, vous avez raison (les droits de l’Homme subissent un peu le même sort). Cela n’enlève pas la haute valeur du message d’origine comme appel au meilleur de soi-même. Tout adulte y est appelé naturellement par le biais de sa conscience, qu’il se définisse dans une voie athée ou religieuse. Le point d’aboutissement ne peut qu’être le même. C’est la force et l’objectivité avec lesquelles on cherche la Vérité jamais définitivement acquise qui fait la différence; et on ne sait jamais par quel cheminement l’autre est arrivé à sa conclusion! intéressante même si elle nous déplait. Pourvu qu’il ne nous contraigne pas à en adopter le chemin et les conclusions. Il me semble que les diverses violences que nous subissons au quotidien telle l’exclusion, les détournements de fonds publics à des fins privées, dont les privilèges des fonctionnaires, n’ont pas grand chose à voir avec les religions monothéistes. Mais ça pourrait revenir avec l’islam non parcequ’elle est une religion monothéiste mais parcequ’elle ferme l’individu à ce qu’il a de plus cher: lui même. Et Dieu n’y est pour rien! A Hélios Merci pour vos réponses qui nous enrichissent de données structurées et objectives. Je crois en la compréhension comme vrai chemin d’évolution générale et l’analyse mettant en évidence la peur des islamistes est excellente. Ce type d’analyse dénoue les conflits en les replaçant sur le terrain de la compréhension accessible à tous, quel que soit la déformation préalable. Cependant, pour que le travail de fourmi fasse bouger les mentalités et touche même les réfractaires ces analyses doivent être disponibles. Elles sont des analyses de fond et non de forme comme le font trop ceux qui croient que la politique consiste à tailler en pièce l’adversaire. Aussi , je demande à Alain Dumait s’il ne pourrait envisager une sélection des meilleures interventions (celles qui construisent la compréhension)qu’il nous donnerait le moyen de consulter soit par le biais du journal: une feuille double supplémentaire en fonction des besoins ou si matériellement impossible un site internet de stockage. merci.

    30 avril 2006 à 19 h 33 min
  • SAS Répondre

    A red, avec ou sans majuscule, cela ne retir rien à ce qu’ils “sont” réellement et dans leur grande majorité…..et le problème qu’ils posent au reste du monde…. sas

    30 avril 2006 à 18 h 12 min
  • R. Ed. Répondre

    Pour éclairer la lanterne d’Hélios. C’est la raison pour laquelle juif peut s’écrire de deux manières. Juif, majuscule quand il s’agit du “peuple” juif, minuscule quand il s’agit de l’adepte de la religion. En effet, c’est chrétien, juif, orthodoxe, musulman etc… et Français, Arabe(là, je dois me forcer un petit peu), Albanais,Turc etc… C’est islam, la religion et Islam, la “civilisation ?”

    28 avril 2006 à 18 h 21 min
  • alain D Répondre

    “le monothéisme est, dans son principe même, incompatible avec la démocratie, parce qu’il serait évidemment blasphématoire de prétendre opposer la volonté du peuple à la volonté de Dieu.” Quand monsieur Lance veut parler de l’islam, il ne peut s’empêcher de bouffer du curé et du rabbin. Deux exemples: 1°Israël: démocratie à la proportionnelle, forme la plus aboutie de démocratie où il est nécessaire aux différentes coalitions qui accedent au pouvoir de faire des compromis.2°Le Royaume Uni qui comme son nom ne l’indique pas est une démocratie parlementaire dont l’hymne national est “god save the queen”. Voilà deux exemples de démocraties vivantes et dynamiques extrèmement liées à un monothéisme, le judaïsme et le christianisme. Tiens, comment se fait-il que je n’aie pas réussi à trouver de tels exemples pour l’islam?? Pouvez vous me répondre monsieur Pierre Lance? ps: Pierre comme le premier pape, avez vous pensé monsieur Lance à changer votre prénom? je suggère Monolithe, Dolmen ou… Pietre)

    28 avril 2006 à 16 h 31 min
  • sas Répondre

    Je rêve…le parti de harmoud abas vient pleurer auprès de chirac…pour avoir du blé…”pour payer ses fonctionnaires”… chirac spécialiste esscience du maintient des avantages des fonctionnaires…se sent obligé d’avoir des idéeés…sur une ingérance manifeste , qui consisterait a zapper le gouvernement démocratiquement élu qu’est le HAMAS…..et faire payer les fonctionnaires palestiniens par la banque mondiale???? putain ,mais il ne peut pas s’occuper de son cul et de la france ???? sas

    28 avril 2006 à 15 h 23 min
  • Helios Répondre

    À christophe azzolin Il y a tout un abîme entre la démocratie israélienne et la prétendue démocratie islamique d’Iran. Comme il y a un abîme tout aussi béant entre le pouvoir religieux écrasant de l’Iran et le prétendu pouvoir religieux en Israël. On ne peut en toute objectivité faire de parallèle entre les deux pays. En Iran tous les partis politiques sont religieux et le conseil des gardiens de la révolution islamique(les Ayatollahs non élus détenteurs du pouvoir suprême) se réserve le droit d’accepter ou de refuser toutes et chacune des candidatures au parlement national, ils possèdent aussi le pouvoir de refuser la nomination des ministres et peuvent destituer le président élu. Un grand nombre de candidats “réformistes” (entendre par là islamistes mais pragmatiques) ont vu leurs candidatures rejetées par les Ayatollahs et n’ont donc pas eu leurs noms inscrits sur les bulletins de vote. Les iraniens mécontents ne sont pas allés voter, le taux d’abstention a été par conséquent très élevé lors des dernières élections qui ont porté au pouvoir Ahmadinedjad. Ceux qui sont allés voter avaient le choix entre les fanatiques corrompus et les fanatiques exaltés, le choix est tombé sur les exaltés. De toute évidence le choix n’est pas démocratique puisqu’au départ seules les formations d’obédience religieuse sont admises, c’est un peu comme un restaurant dont les clients n’auraient le choix qu’entre le pâté de dinde et le pâté de poulet! En Israël toutes les formations politiques sont admises et la religion ne constitue pas un critère pour qui veut se porter candidat, il existe bien entendu des partis religieux et certains d’entre eux sont fanatiques, certains fanatiques israéliens sont violents, mais chose certaine ils ne sont pas au pouvoir. Il faut faire la distinction entre les hommes politiques de la ligne dure qu’on désigne sous le vocable de faucons et les colombes, ceux qui sont plus conciliants, mais il ne s’agit aucunement d’orientations religieuses, simplement d’approches différentes du conflit qui prévaut entre Israël et ses voisins. L’état d’Israël n’est pas basé sur la religion mais sur la nationalité. Il ne faut pas confondre judaïsme et nation juive. Les juifs non croyants et non pratiquants appartiennent autant à la nation juive que ceux qui croient et pratiquent leur religion. Bien à vous Helios

    28 avril 2006 à 10 h 15 min
  • grandpas Répondre

    Monsieur Lance Je vous avez mis un court commentaire sur le sujet mais je ne sait pas pourquoi,il a terminé sa course chez votre collégue Milliére. Va savoir Charles! On prendun seul verre de rhum le matin et à jeun.Ensuite les petites pilules roses et hop on est d’attaque.Sus aux mécréants! Donc l’islam n’est pas u ne religion mais un dogme totalitaire. Miantenant le Bergerac!

    28 avril 2006 à 9 h 49 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Il est étonnant que le brillant esprit de Pierre Lance, dès qu’il touche à la religion, se laisse aveugler sur certains points, par ses préjugés ou ses présupposés. Son article, même s’il décrit bien ce qu’il intitule “la tragédie arabe” me paraît basé sur un syllogisme du genre “Tout ce qui est rare est cher, un cheval bon marché est rare, donc un cheval bon marché est cher”. C’est ainsi qu’il fait reposer “sa” “tragédie arabe” sur un monothéïsme paralysant, ce qui sous-entendrait que les pays ayant pratiqué, ou pratiquant des religions monothéïstes telle que le christianisme ou le judaïsme, n’auraient jamais pu évoluer. En réalité qu’Allah soit un Dieu Unique, ou multiple(1), c’est la formulation même de l’islam qui est en cause dans la mesure où religion “dictée par Dieu”, elle impose à ses croyants de ne pas changer un ïota aux leçons divines dans leur manière de vivre. Tout le problème des pratiquants ou non qui baignent dans l’Islam est là : ils doivent se soumettre. A Dieu, au évènements, au “Mektoub”, etc. Et c’est cela qui les empêche de changer, de se changer, d’évoluer. Et qui – même – les rend incapables d’exploiter par eux-mêmes les “richesses” qu’ils tiennent aussi bien du sol ou du sous-sol sur lequel il vivent, que des qualités qu’ils ont reçues à la naissance. Dans ses “Lettres Persanes”, Montesquieu faisait déjà écrire à Usbek, à propos de la Perse, que sans les Juifs qui exploitaient le commerce et l'”industrie” et les Arméniens qui se livraient à l’agriculture, ç’en serait fait de la prospérité de la Perse. L’Islam (et pas parce qu’elle est une “religion monothéïste”, je tiens à le souligner) est une religion aliénante(2) qui, au fil des siècles, a tranformé ses pratiquants en parasites qui ont besoin, pour prospérer, de “dhimmis” qui travaillent, exploitent, créent, inventent, à leur place. Ne sont-ils pas, eux, avant tout des poètes ? Malheureusement, lorsque les “poètes” croissent et multiplient avec les “ventres de leurs femmes”, ils finissent par devenir tellement nombreux que les “dhimmis” ne peuvent plus les entretenir… Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior. P.S. Les Arabes le savent : le pétrole qui les “abreuve” n’est pas éternel. Mais, pour bien les connaître, je sais qu’il est dans leur “philosophie” d’être capables de vivre dans des palais et d’accepter de se retrouver du jour au lendemain sous une tente de nomade. Il y a un Job (rien à voir avec le travail !) qui sommeille en chaque musulman. C’est ce que d’aucuns appellent le “fatalisme musulman”… (1) ce qu’est d’ailleurs, dans un certain sens – et je ne joue pas sur le mots – le Christianisme. “Polytéïsme” que lui reproche particulièrement les Mahométans ! (2) ce que n’est pas le Christianisme, n’en déplaise à Pierre Lance Lance auquel je rappellerai ce mot d’un anonyme : “Si le Fils de Dieu avait écrit, il eût fallu appliquer à la lettre la Loi nouvelle, et nous serions devenus esclaves des mots”. Que je sache, à part dans quelques minuscules sectes, les Chrétiens n’ont jamais “esclaves” d’une religion qu’il peuvent appliquer dans son esprit (l’amour du prochain, la charité). Alors que, le Judaïsme dont est issu directement l’islam, lorsqu’il est pratiqué tel que l’enseigne la Torah, c’est-à-dire à la lettre, empêche, comme l’Alcoran, toute “liberté” sprirituelle, toute évolution à tous les sens du mot !

    27 avril 2006 à 17 h 02 min
  • christophe azzolin Répondre

    a Helios bien qu est etant totalement d accord avec vous sur le fond je ne pense tout de meme que la religion y a une part plus importante en israel que vous ne voulez bien l accorder et j en prend pour preuve que les colonies en territoire palestien sont habitees par des religieux(probablement les seuls qui ont suffisament la foi) et rappelez vous egalement l assassinat de Rabbin.vous meme vous dites que les refugies palestiniens ne peuvent revenir sur leur terre d origine et ceci probablement parce qu ils ne sont pas juifs .De plus ne peut on pas considerer l iran comme une democratie theocratique a l instar d israel avec deux partis l un “modere” et l autre plus rigoriste. le choix est faible je le concede mais apres tout avons nous plus de choix en France. amicalement c.A

    27 avril 2006 à 16 h 07 min
  • Adolphos Répondre

    “le monothéisme est, dans son principe même, incompatible avec la démocratie, parce qu’il serait évidemment blasphématoire de prétendre opposer la volonté du peuple à la volonté de Dieu.” D’autre sont passé à la guillotine parce qu’ils étaient ennemi de la Volonté Générale, du Peuple, de la Raison, ou ont finis dans un Goulag au nom de l’Histoire. Donc, votre idée n’a pas l’air trés solide. Par ailleur, vous semblez oublier que tous ces régimes sont des régimes Socialistes. Vous croyez vraiment qu’ils enseignent les vertus du libéralisme ? Déja, en France… Donc la seule doctrine d’oposition disponible, c’est l’Islamisme.. Mais l’Islamisme n’est pas le seule danger pour nous : l’Algérie à un programme de recherche nucléaire…

    27 avril 2006 à 11 h 03 min
  • R. Ed. Répondre

    A propos des Juifs et des Palestiniens (peuple sémite): A la création de l’état d’Israël, 600 à 700 mille Palestiniens ont quitté la région et se sont retrouvés dans des “camps de réfugiés”. D’un autre côté, la même proportion de Juifs ont dû quitter les pays arabes. Ces derniers ont pu s’intégrer dans le nouvel Israël, ce qui n’a pas été le cas des pays arabes qui n’ont pas voulu accepter les Palestiniens. Ceux-ci sont donc restés dans les camps (pour alimenter la haine des Juifs) et on entend les jeunes de la “déjà” troisième génération : on veut rentrer “chez nous” !!! La meilleure, c’est qu’ils n’y ont jamais mis les pieds, chez eux, et que la plupart devraient demander leur chemin pour pouvoir y arriver.

    27 avril 2006 à 10 h 40 min
  • Luc Sembour Répondre

    Pierre LANCE nous avait gratifié la semaine passée d’un article remarquable auquel pas une syllabe n’était à retirer. Pour ce qui est des religions, il est moins à l’aise car tel un borgne daltonien myope, à qui la stéréoscopie, les couleurs et la vision de loin sont interdites, il est incapable de distinguer la différence totale de NATURE entre l’Islam et le Christianisme, il ne connaît que les ancrages théologiques les moins importants de ces 2 religions, et il réduit les dimensions historiques à des schémas gravement faux. Excusez du peu. P.LANCE a pourtant raison de dire que la démocratie et des élections libres partout en pays musulmans amèneraient au pouvoir des partis islamistes qui livrés à eux-mêmes, abrogeraient immédiatement la démocratie. Ceci n’est pas vraiment étonnant puisque conforme en tous points à l’islam, comme aux expériences survenues en Algérie, en Irak, en Iran. Le constat irrécusable « le monothéisme est, dans son principe même, incompatible avec la démocratie » est une phrase qui n’est pas vraiment digne de figurer dans 4V car trop facile à récuser. Helios a cité les 2 paroles fondamentales du Christ qui infirment définitivement cette incompatibilité présumée en ce qui concerne le christianisme : «…César…. », « mon royaume… » Le christianisme par vocation et pour les mêmes raisons théologiques, n’est aucunement plus à l’aise dans une théocratie, même une théocratie chrétienne et encore moins à l’aise dans un « gouvernement des prêtres », même de prêtres exclusivement chrétiens. La caste sacerdotale chrétienne n’a jamais eu le monopole de la vérité, même si la tentation de le croire est forte. Elle a toujours eu une conscience aigüe (parfois orgueilleuse et hypertrophiée) de son rôle de simple vecteur de la transmission d’une foi qui par nature et essence, NE PEUT ET NE DOIT JAMAIS être imposée. L’obligation réside dans le fait de la proposer, mais pas de l’imposer. La mission est de DIRE, pas du tout de CONVERTIR, comme l’on rappelé des saints catholiques très prosélytes. La foi ne peut donc, de par l’ordre formel précis, confirmé, du fondateur (le Christ), qu’être librement CONSENTIE, sinon justement elle n’a aucune valeur et aucun intérêt. Tout dérapage (Inquisition, Croisade guerrière religieuse etc.), est en fait sanctionné à la fois par la lettre et par l’esprit des textes fondateurs et a toujours eu des effets induits à court et à long terme qui sont contre-productifs, voire catastrophiques. L’important n’est que d’élargir un royaume qui N’est PAS de ce monde. Si P.LANCE n’était pas myope, il verrait que malgré ses efforts (et peut-être très marginalement en réaction à eux), la foi chrétienne est probablement aujourd’hui aussi vivante que sous Louis IX et Louis XIV. Aux obsèques de quel individu est-il imaginable d’obtenir sans invitation ou convocation, la présence de presque 200 chefs d’état, et de millions de gens endeuillés? Absolument aucun. L’islam est entièrement une autre affaire. Ce n’est d’ailleurs pas une religion au sens chrétien puisque la foi y est non optionnelle ni « apostasiable ». De plus environ 90% des préceptes coraniques sont séculiers, juridiques et politiques. Ils concernent donc « César » et lui seul. Il s’agit de textes de loi établissant des obligations relevant d’une idéologie extra-religieuse. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que l’incompatibilité avec la démocratie soit formelle et totale. Ceci n’a rien à voir avec le caractère monothéiste de l’islam. Ceci serait vrai même si Mahomet avait désigné 3 idoles polythéistes comme «bonnes à adorer» (ce qu’il fit d’ailleurs un jour, avant de se rétracter, dans les fameux versets dits sataniques), ou 1001 idoles. Enfin il n’est pas, et il ne sera jamais question dans l’éternité des siècles futurs, d’amender l’islam. L’islam possède des textes fondateurs dont la nature est justement d’être absolument « inamendables », puisqu’incréés avant même le Big Bang du départ de l’Univers. Il n’y a rien donc à espérer de ce côté là, ni pour les musulmans ni pour nous. La natalité étant inscrite dans les obligations islamiques, le planning familial cher à P.LANCE à de mauvais jours devant lui. Enfin, un génocide arabe est impossible, puisqu’il y a des mahométans en masse partout, même à Washington. Qu’une grosse guerre éclate au Moyen Orient et y vitrifie quelque villes n’est pas du tout impensable cependant. Tout ceci ne changera pas les dynamiques et logiques internes de l’islam ni du christianisme, dont l’affrontement ne cessera jamais. Luc SEMBOUR [email protected]

    27 avril 2006 à 4 h 14 min
  • Helios Répondre

    À christophe azzolin Israël est un état laïc, il s’agit d’une démocratie parlementaire. Tous les partis politiques y sont représentés de la droite religieuse à la gauche communiste. Le rôle de la religion dans la politique israélienne est marginal et dépend habituellement de la place qu’occupent les partis religieux dans les coalitions gouvernementales, Israël est aussi un pays multiconfessionnel, près de trois millions d’israéliens sont des palestiniens parlant arabe et la majorité d’entre eux sont des musulmans, contrairement à l’opinion colportée dans les pays arabes ils jouissent des mêmes droits et libertés que les israéliens de confession juive. Mentionnons aussi que plusieurs juifs israéliens ne professent aucune religion, ils se déclarent athées ou agnostiques. Cependant Israël existe en tant que foyer national pour le peuple juif, tout juif de la diaspora a le droit d’émigrer en Israël, cependant les réfugiés palestiniens de Gaza et de la Cisjordanie n’ont pas le droit de réintégrer leur terre d’origine, c’est là un des éléments du contentieux israélo-palestinien qui n’est pas proche d’être réglé. À l’exemple de plusieurs pays du moyen-orient Israël est le produit de l’histoire récente. Après l’effondrement de l’empire ottoman lequel a coïncidé avec la fin de la première guerre mondiale, tous les états du croissant fertile et de l’Arabie ont vu le jour: Liban, Syrie, Jordanie, Irak, Arabie Saoudite et les émirats du golfe persique, seule la Palestine est demeurée sous protectorat britannique. L’immigration juive, l’achat des terres par les juifs immigrés en Palestine et l’accroissement de la population juive particulièrement dans les années 30 et 40 a ravivé les tensions latentes entre les juifs et les palestiniens, de part et d’autres des violences ont été perpétrées, finalement on en est venu à la partition du territoire sous l’égide du conseil de sécurité de l’ONU en 1948, cette partition a été suivie de la création de l’état d’Israël. Tant les arabes que les juifs étaient insatisfaits de la partition du territoire palestinien ce qui a donné lieu au premier conflit israélo-arabe lequel a tourné, comme d’ailleurs toutes les guerres subséquentes, à l’avantage des israéliens, il a été suivi d’un cesser-le-feu. La guerre ayant fait fuir un grand nombre de palestiniens de leurs foyers, ils se sont retrouvés réfugiés dans les territoires arabes limitrophes et n’ont pas été autorisés à réintégrer leurs foyers en Palestine ni à élire domicile dans les pays arabes voisins. Les réfugiés palestiniens sont de ce fait devenus un élément central de la crise du moyen-orient. Cette crise perdure depuis ce temps et ne semble pas devoir trouver une solution satisfaisante à moyen terme. cordialement Helios

    27 avril 2006 à 2 h 11 min
  • christophe azzolin Répondre

    a helios vous avez me semble t il oublie la theocratie israelienne qui a pour base l ethnie et la religion mais celle ci ,il est vrai, ne vient pas immediatement a l esprit .par ailleur quand on sait qu islam signifie soumission on peut douter de sa compatibilite avec la democratie voire meme la liberte .bien a vous

    26 avril 2006 à 16 h 05 min
  • Helios Répondre

    L’approche de Pierre Lance dans cet article est simpliste. En premier lieu les théocraties même en terre d’islam sont rares, la seule connue actuellement est la théocratie iranienne. Les partis islamistes qui accèdent au pouvoir ne donnent pas lieu à des théocraties au sens propre du terme. Le clergé musulman sunnite contrairement au shiite n’a pas d’assises ni de prétentions politiques, son influence n’en est pas moins immense sur le plan législatif, cependant les religieux ne détiennent pas de pouvoir politique réel, ils se contentent d’inspirer les lois et de plaider haut et fort pour que l’organisation de la société soit conforme à la charia. Quand au christianisme, il n’a jamais donné lieu à une théocratie. Sauf erreur, au moyen âge tous les textes législatifs occidentaux découlaient du droit romain, l’influence de l’Église sur ce plan a été bénéfique dans la mesure où elle a servi à adoucir la sévérité de plusieurs lois pour les rendre compatible avec le message chrétien. L’histoire de l’Europe, particulièrement celle de la France et de l’Angleterre n’est pas exempte de tensions et de conflits entre l’Église et le pouvoir monarchique. Que le Pape ait cherché à influer sur la politique et à “jouer” les monarques l’un contre l’autre, ne signifie pas qu’il ait détenu un pouvoir absolu sur la conduite des affaires. L’inverse est aussi vrai, puisque très souvent les monarques cherchaient à contrôler l’Église et assujettir ainsi le pouvoir spirituel. Quant à la séparation de l’Église et de l’état elle se trouve dès l’origine dans les évangiles. C’est le Christ lui-même qui a dit: “Rendez-donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu!” Et le fameux: “mon royaume n’est pas de ce monde”. Malgré tout l’Église s’est laissée tentée par le pouvoir temporel, mais il s’agissait justement d’une tentation et non d’une vocation. Contrairement à ce qu’affirme Pierre Lance le monothéisme n’est pas incompatible avec la démocratie, cette affirmation vaut uniquement pour l’islam lequel impose un modèle politico-religieux stricte et immuable où le pluralisme et la démocratie qui lui est consubstantielle sont totalement exclus. La démocratie aux Etats Unis est un fait bien établi dès l’origine, or la foi chrétienne des pères fondateurs ne les a pas empêché d’inscrire en toutes lettres dans la constitution la séparation du religieux et de la politique. L’antipathie à l’égard des religions en général ne sert d’aucune façon le débat, elle ne fait qu’induire des polémiques stériles. Dans ce domaine les lecteurs sont en droit de s’attendre à un minimum d’objectivité. J’aimerai à présent partager avec les lecteurs mes perceptions en ce qui concerne le problème que pose l’islam au monde occidental. ce qui suit a déjà été publié à la suite d’un autre article, mais j’estime qu’il est utile de le reproduire. La peur ressentie par nombre d’occidentaux face à l’islam est fondée, cette peur toutefois les empêche de prendre conscience qu’en contrepartie, du côté des musulmans il existe une peur de l’occident qui, à l’évidence est plus grande et plus profonde. La peur des occidentaux s’explique par la démographie galopante des musulmans et la diffusion de l’idéologie totalitaire des intégristes. La peur des musulmans “modérés” (entendre par là les intégristes “pacifiques”) c’est de voir l’islam perdre toute pertinence en tant que source de la législation, mode d’organisation de la société et code de conduite. Contrairement au christianisme dont les préceptes imprègnent le psychisme, même chez ceux qui l’ont abandonné, l’islam dégarni de ses contraintes rituelles et de son code de conduite laisse peu d’empreintes dans l’esprit des gens. Car l’islam est essentiellement une religion faite de conformismes, elle laisse peu de place à la spiritualité, et bien qu’il existe un mysticisme musulman, il est davantage tributaire du christianisme que de l’islam. La conscience individuelle tient peu de place dans l’islam, le musulman est celui qui se conforme aux directives précises en ce qui concerne la prière, le jeûne, le pèlerinage, les interdits alimentaires, les relations sexuelles et les gestes de purification. Accomplir les obligations et respecter les conditions de purification qui en garantissent la validité est l’expression même de la soumission à Allah dont les prescriptions, émanant de sa sagesse infinie, ne peuvent en aucun cas être questionnées. D’emblée la foi musulmane interdit de penser. J’en veux pour exemple l’interdiction du vin et des boissons alcoolisées, en boire constitue une transgression de la loi divine. Cependant après la mort, les pieux musulmans qui accèdent au paradis, peuvent boire du vin à volonté, il y a même des ruisseaux de vin qui coulent pour eux à perpétuité. Cette évidente contradiction ne pose aucun problème au musulman, si la vue d’une bouteille de vin peut provoquer chez lui une réaction de révulsion, en revanche il n’éprouvera aucun sentiment de culpabilité en s’imaginant ivre au paradis! Cette interdiction de penser est source de confort psychologique, c’est le bénéfice immédiat de l’adhésion à cette religion. Il s’opère alors une sorte d’anesthésie de la conscience, le croyant, pour peu qu’il se conforme aux prescriptions, accède à la quiétude morale. Sa vie durant il s’évertuera à demeurer dans cette zone de confort que j’appellerai “le jardin d’Eden musulman”. Cependant le cadre de la vie moderne et sa complexité ont ouvert des brèches dans la clôture du “jardin d’Eden”, les musulmans se sont mis à penser, ils se sont posés des questions et ont commencé à douter. Du coup la fragilité de l’édifice a été mise en lumière, de la fin de la première guerre mondiale jusqu’au choc pétrolier des années 70, le monde musulman semblait avoir pris le virage de la modernité, on ne rencontrait aucune femme voilée en public, les femmes s’habillaient à la mode du jour, la mixité dans les écoles et dans les transports en commun était totale, les relations hommes femmes se libéraient graduellement du carcan de la famille et de la tradition, la prière, le jeûne, la continence et les tabous alimentaires étaient de moins en moins respectés, le mode de vie à l’occidental était la norme. Avec le retroscope on peut aujourd’hui affirmer que l’islam s’atrophiait graduellement, même si l’attachement à la religion persistait, l’évolution semblait irréversible. Que s’est-il alors passé? d’où est venu ce renversement de vapeur qui a fait basculer le monde musulman dans l’intégrisme? La réponse à cette question n’est pas simple, plusieurs facteurs ont probablement interagi dans le processus, il est possible d’évoquer quelques hypothèses: -La démographie galopante et les problèmes économiques des pays musulmans ont rendu le mode de vie à l’occidentale de moins en moins accessible à la majorité de la population, d’où le ressentiment face à ce mode de vie et à ceux qui l’incarnaient. -La modernisation apparente était superficielle, elle ne s’était pas accompagnée d’une modernisation des schémas de pensée. Les écoles et même les universités se préoccupaient uniquement de bourrage de crâne, les sciences au même titre que le coran étaient apprises par coeur, la curiosité intellectuelle, les idées et l’innovation sont demeurées restreintes. -La lenteur et la difficulté rencontrées par certains pays tel que l’Égypte, la Syrie, l’Irak et l’Iran à se réapproprier leur passé et à en faire, en dehors de l’islam, un élément significatif d’identité culturelle. -L’absence de démocratie, les régimes à parti unique, les restrictions sur la liberté d’expression, le non respect des droits et libertés et la répression politique ont décimé l’opposition démocratique laissant le champ libre à l’opposition religieuse qui en a largement profité. -La persistance à l’intérieur des régimes à parti unique de mesures de discrimination à l’égard des minorités religieuses particulièrement chrétiennes et généralement associées à l’occident. -La propagande anti occidentale de source gouvernementale particulièrement dans les pays arabes professant le socialisme d’état et l’anticolonialisme. -La défaite arabe à la guerre des six jours et l’exacerbation du sentiment d’humiliation et d’impuissance face à Israël perçu comme avant-poste du monde occidental en terre d’Islam. -Le choc pétrolier, le spectacle de la dépendance de l’occident à l’égard du pétrole et l’enrichissement des monarchies pétrolières ont procuré aux musulmans un sentiment de puissance. Les pétrodollars, en particulier ceux provenant de l’arabie saoudite, ont alimenté les mosquées, les madrasas, les associations islamiques caritatives, le prosélytisme islamique et ont financé les partis islamistes. La table était mise pour la réaction islamiste. Munie de ressources financières presque sans limite et portée par le ressentiment qu’elle alimentait contre tout ce qui est occidental, elle a réussi en moins de deux décennies à asseoir son emprise sur le monde musulman en réussissant entre autres à nouer des ententes de non agression et de collaboration avec les régimes que naguère elle dénonçait. À l’avantage stratégique, la réaction islamiste a joint des manoeuvres tactiques efficaces alternant et mélangeant l’intimidation à la séduction pour faire rentrer dans le bercail les brebis égarés, la mesure de loin la plus spectaculaire consistait à voiler les femmes. La minorité s’est voilée par conviction ou par fanatisme, la majorité par conformisme sous la pression “sociale” ou comme en Algérie sous la menace. La tactique la plus efficace consistait à ramener les musulmans dans “leur jardin d’Eden”, en fait une opération à deux volets: le premier consistait à dénigrer le mode de vie occidental, à mettre en relief l’absence de valeurs morales des occidentaux et à menacer de l’enfer ceux qui s’y conformaient. Le second consistait à endoctriner les gens et leur inculquer l’observance la plus stricte des obligations et des interdits comme seule voie pour accéder au statut de bon musulman et ainsi mériter le paradis. La réaction islamiste a réussi à encapsuler les musulmans mais tout danger pour l’islam n’est pas écarté, l’argent qui coule à flot ne tardera pas à manquer dans une trentaine d’années. Les pays musulmans tirant de l’arrière dans tous les domaines ne pourront pas opposer de résistance efficace contre les assauts de la civilisation occidentale, les ressources pétrolières taries, les monarchies obscurantistes d’Arabie retourneront à leurs dromadaires. L’islam intégriste qui se nourrit de coran et de dollars aura de la difficulté à se maintenir à l’aide du seul coran. Il n’y a donc pas de temps à perdre, la fenêtre d’opportunité de trente ans doit être exploitée pour établir l’islam d’une manière définitive. La seule avenue qui s’offre est d’islamiser l’occident pour enrayer le danger à sa source. Les facteurs aidant sont de nature démographiques, l’immigration et la natalité musulmanes couplées à la dénatalité occidentale. Les facteurs déterminants sont le prosélytisme à outrance et l’exploitation de l’ouverture et de la tolérance de l’occident pour le paralyser en attendant de lui imposer le programme islamiste. Certains expansionnismes naissent de la peur. L’expansionnisme islamique actuel est de ceux-là même s’il se nourrit des fantasmes des invasions musulmanes du septième et du huitième siècle. Le danger qui guette la civilisation occidentale n’a d’égal que sa difficulté à y faire face d’une façon rationnelle et structurée. Si le seul fait de reconnaître ouvertement que l’islam pose un problème éveille autant de réactions émotives, à quoi devrions-nous nous attendre si l’on proposait concrètement des avenues de solution au problème? Les sociétés occidentales par peur du conflit laissent perdurer le problème, leur inaction si elle se prolonge rendra le conflit inévitable, c’est pour cela que le travail de fourmi est essentiel, il consiste à informer OBJECTIVEMENT les gens et à les inviter à réfléchir. Helios

    26 avril 2006 à 7 h 09 min

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