La vérité sur le Kosovo

La vérité sur le Kosovo

J’entends dire, ici ou là, que le Kosovo est le berceau de la patrie serbe, que les Kosovars sont des immigrés albanais qui s’y sont infiltrés et que l’indépendance du pays n’est qu’une conquête étrangère au détriment de la Serbie. Or, il n’y a pas un mot de vrai dans tout cela. Ce n’est que de la propagande serbo-russe. Hélas, quelques jeunes Serbes naïfs sont prêts à risquer leur vie pour ces sottises. (Guy Millière a publié dans notre N° 217 du 24 avril 1999 (pas en ligne) un excellent article qui confirme largement ce que je j’écris ci-après). Je vais donc m’efforcer de résumer l’essentiel des faits historiques :

1. La Macédoine est cette région des Balkans où des peuples divers sont inextricablement mêlés depuis des temps immémoriaux. (Ce qui explique que l’on ait donné son nom à nos «macédoines» de fruits ou de légumes). La Macédoine de l’Antiquité comprenait une grande partie de ce qui devait être plus tard la Yougoslavie. Elle atteignit son apogée sous le règne de Philippe II (359-336 av. J.-C.).

2. L’Albanie (appelée autrefois l’Epire) fit partie de la Macédoine jusqu’à la fin de l’empire romain. Les Albanais sont un des peuples les plus anciens de cette région, qu’ils occupent depuis le début de l’ère historique. Ils se donnaient eux-mêmes le nom de Skipétars et furent nommés Albani (du latin albus, «blanc», d’où albumen «blanc d’oeuf») par les auteurs anciens. À partir du Ve siècle, les Albanais firent partie de la «Grande Bulgarie». Indépendants à la fin du XIIIe siècle, ils résistèrent au XVe siècle avec la plus grande énergie à l’invasion de l’empire turc, qui ne parvint à les soumettre qu’en 1478.

3. Grand Larousse de 1905 : «Les Serbo-Croates, venant de Galicie (Pologne), s’établirent dans la péninsule balkanique vers 636, avec l’autorisation de l’empereur grec Héraclius. (…) Toute la première période fut marquée par des guerres civiles, des luttes, souvent malheureuses, contre les Grecs, les Bulgares, les Hongrois. Le fait le plus notable de cette époque est la conversion des Serbes au christianisme, sous le règne du grand-joupan Vlastimir (870-880)».

4. Au XVIIIe siècle, les Albanais, malgré l’islamisation forcée de leur culture, tentèrent de retrouver leur indépendance et se soulevèrent en masse contre les Turcs. Ils ne purent réussir et restèrent sous la domination ottomane jusqu’en 1878. Les Albanais sont en majorité de souche occidentale et de type européen tout autant que les Serbes. Ce sont des «musulmans» du bout des lèvres, qui boivent de la bière alcoolisée, mangent du porc, pratiquent très peu les prières et sont d’ailleurs considérés comme des «mécréants» par les islamistes intégristes, qui s’efforcent toutefois de les utiliser.

5. La «purification ethnique» pratiquée par Milosevic et ses comparses fut totalement absurde, car il n’existe pas de différence ethnique appréciable entre les Serbes et les Albanais. Et en tout cas beaucoup moins que, par exemple, en France entre les Basques et les Alsaciens, ou en Espagne entre les Andalous et les Catalans, ou en Allemagne entre les Bavarois et les Frisons, ou en Italie entre les Lombards et les Calabrais. Cette délirante idée de «purification» permettrait de mettre à feu et à sang toutes les nations européennes.

6. Les seules différences notables entre les Serbes et les Albanais sont donc la langue et la religion officielle. Le soutien que la Russie accorde à la Serbie est sans doute beaucoup plus induit par une complicité religieuse et politique que par une solidarité ethnique assez discutable. Au reste, s’il existait une «solidarité slave», pourquoi les Serbes auraient-ils agressé tour à tour les Slovènes ou les Croates, qui sont tout aussi slaves qu’eux-mêmes ?

7. Conclusion : Comme le démontre une fois de plus le conflit du Kosovo, les religions n’ont jamais servi qu’à diviser les hommes, exacerber leurs divergences et attiser leurs querelles. Que ce soit en Irlande, en Palestine ou en Serbie, les «religions d’amour» prolongent les guerres et entretiennent les massacres. Si Dieu existait, il détruirait toutes les religions. Ce sont des «inventions du diable» et des maladies honteuses de l’esprit, qui servent de prétextes à certains êtres primitifs pour retourner à la barbarie en mettant leurs instincts criminels au service de «causes sacrées» ou de «guerres saintes».

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Comments (22)

  • Anonyme Répondre

    Bravo enfin la verite je suis d accord avec toi

    mise a part un point : la religion n est pas la premiere cause des guerre en general

    cest la conquete de la richesse du pays et les speculations banquaires qui sont les causes premieres de presque toutes les guerres

    13 février 2011 à 3 h 47 min
  • Juliette Répondre

    Quelle honte ! Cet article est bourré de mensonges (bravo pour un site qui s’appelle les 4 vérités…). L’étymologie-même du mot Kosovo est serbe, les bâtiments les plus anciens du Kosovo sont chrétiens et serbes (curieusement on ne retrouve pas d’anciennes mosquées albanaises…), les origines des noms sont tous serbes (Pec, Kosovska Mitrovica, Gracanica, Orahovac…). Milsoevic n’a jamais pratiqué de purification ethnique au Kosovo ! Si vous avez les preuves apportez les vite, vous serez très riche car le Tribunal pénal de La Haye qui a tous les droits et moyens du monde les cherche activement depuis plus de 10 ans !!! Honte à celui qui a écrit cet article !

    23 janvier 2011 à 21 h 45 min
  • romain Répondre

    C’est vraiment de la merde votre article, de la désinformation pure de mangeur d’albanais.

    7 décembre 2009 à 8 h 18 min
  • CONSTANTIN (PE)OPLE Répondre

    Ce qui est arrivé à la Serbie, arrivera à la France, sauf que cette dernière le veut.

    ¨Malgrès les blessures de l’histoire, les injustices, la Serbie, elle, ne s’est pas reniée, est resté fidèle à son baptême.

    Longue vie aux serbes et à la Serbie et à tous le speuples d’hommes libres,

     

    Que la France repose en paix.

    15 octobre 2009 à 21 h 24 min
  • Sebaneau Répondre

    Encore un mensonge serbe  qui tombe à l’eau.
    http://www.evropaelire.org/content/Article/1050507.html
    Haradinaj libéré
    Radio Evropa e lirë, 03.04.2008
    Le Tribunal international de la Haye a déclaré  innocent de toutes les charges levées contre lui Ramush Haradinaj, l’ancien premier ministre du Kosovo. La décision d’aujourd’hui arrive  après plus de trois ans de poursuites  contre M. Haradinaj, chef de l’Alliance pour l’Avenir du Kosovo. Le tribunal a aussi déclaré  innocent Idriz Balaj, alors qu’il a condamné Lahi Brahimaj à 6 ans d’emprisonnement.

    3 avril 2008 à 22 h 27 min
  • Sebaneau Répondre

    C’est probablement par accident que Pierre Lance  se trouve dire  la vérité à ce sujet.
    La première bataille de Kosovo n’a pas eu lieu un 28 juin mais  un 15 juin. Les Serbes ne la commémorent le 28 qu’à cause des 13 jours de décalage entre le calendrier julien, auquel leur église s’accroche,  et notre calendrier grégorien.  Ca dit tout sur leur rapport à la réalité.
    Merci pour les mensonges serbes qui manquaient à ma collection : je savoure l’argument comme quoi le dernier Président légal de la Yougoslavie  était croate,  pour faire croire que ce ne seraient pas les Serbes qui ont détruit Vukovar et bombardé Dubrovnik  (et Zadar, et Mostar, et Kijevo, etc. etc. etc.).
    C’est là qu’on voit que l’impudence mensongère peut sublimer la simple crapulerie et,  dans son défi à l’imagination,  atteindre à l’art poétique.  Dobrica Cosic  ne disait rien d’autre;  cependant on se demande quand même quel genre d’être humain il faut être,  ou imaginer que les autres sont,  pour oser s’en servir.

    1 avril 2008 à 0 h 39 min
  • Daniel Répondre

    Luc Sembour :   excellente analyse et observations concernant les préjugés de notre grand Maitre à tous qui adapte ses démonstrations au résultat préalablement défini et figé.   

    Il serait pourtant très instructif de comprendre comment ce type de rejet systématique et total  entre dans le système de violence qu’il prétend  dénoncer.  Cela avec la conviction sincère de l’auteur.  Que de similitudes de comportement avec ceux qui ont dévoyé les religions d’amour  pour les redéfinir selon  leurs propres limites et justifier leur propre violence. 

     En fonction des époques et des circonstances,  les prêcheurs peuvent se servir de la religion comme de l’athéisme pour donner des leçons sans donner l’exemple. Et  dans les 2 cas,  ces donneurs de leçons parlent de "maladies honteuse de l’esprit"…   qu’ils voient fort bien chez les autres. Toujours la paille et la poutre!     P. Lance ne voit pas combien l’obsession conditionne son argumentaire, l’appauvrit  et le décrédibilise.

    Dommage pour lui, pour nous,   et dommageable pour la recherche de Vérité.

     

    29 mars 2008 à 21 h 23 min
  • Jea-Claude THIALET Répondre

    29/03/08    – "Les 4-Vérités"

    Pourquoi s’être donné le mal de "pomper" dans WIKIPEDIA, dans le LAROUSSE ou dans je ne sais quelle autre encyclopédie pour en arriver à l’antienne bien connue des lecteurs de Pierre LANCE : à savoir que les évènements du KOSSOVO, c’est la faute aux religions. Des religions qui sont des "inventions du diable" ! Heureusement pour Lui, Dieu n’existe pas, car il serait le premier responsable (1) selon Pierre LANCE de cette sigtuation qui a coûté des milliers de vie humaines, et en coûtera sans doute encore. Comme si les gouvernements, pas seulement Serbes, et pluparticulièrement les Gouvernements occidentaux n’étaient pour rien dans le drame/

    Nous on veut bien. A condition qu’on rajoute les guerres tribales, les guerres territoriales, les guerres économiques, les guerres ethniques (qui continuent, notamment, à ensanglanter l’Afrique), etc. Une fois de plus, je crains que, voulant trop prouver, Pierre LANCE se soit laissé abuser par ce qui est devenu pour lui une idée fixe, une obsession. S’il n’y avait pas de religions, il n’y aurait pas de guerre, semble-t-il vouloir nous dire. Comme si les hommes, pour s’entretuer, avaient besoin d’un seul prétexte. Moi, je suggérerai plutôt qu’on décide de supprimer, que dis-je ? d’interdire tout ce qui donne sujet à en venir aux mains. Les femmes, le football, les inégalités sociales, financières ou matérielles, etc.

    Mais, pour en revenir au KOSSOVO, je regrette de dire que, à l’origine de tout ce qui se passe aujoud’hui dans cette poudrière que sont depuis deux ou trois siècles les Balkans, il y a eu une religion, une religion conquérante qui s’est répandue partout – en Afrique, en Asie et en Europe – depuis l’Arabie , PAR LE FER ET LE FEU, et qui a obligé des chrétiens à abjurer pour ne pas être contraints à la dhimmitude (autre forme musulmane de l’esclavage). Cette religion, c’est l’Islam. Et , au KOSSOVO comme ailleurs dans les Balkans, les peuples qui ont une mémoire collective ont assimilé l’envahisseur ottoman à l’Islam, ils en conservent le souvenir à travers les siècles. Tout comme d’autres le souvenir d’une inflation hyper-galopante après la Première Guerre Mondiale (je pense aux Allemands), de la grande dépression, d’un génocide, etc.

    CONCLUSION. J’attends que Pierre LANCE me démontre que la PREMIERE et la SECONDE GUERRE MONDIALE, mais aussi toutes les guerre tribales, pour ne citer que ces exemples, ont été exacerbées et attisées par les religions, principalement le Christianisme. Un Christianisme  qu’il a dans le colimateur sans songer un seul instant qu’il fait indirectement le lit de l’Islam. Mais qu’il patiente, si l’on y prend garde, d’ici quelques lustres, il y aura peut-être une "guerre de religion" contre la religion qui prétend s’imposer comme universelle à des peuples de moins en moins christianisés (j’imagine que les "philosophes" et les "intellectuels" auxquels appartient inconstestablement Pierre LANCE, mais aussi les maçons et tous les laïcards, ne sont pas étrangers à cette déchristianisation). Ce sera une guerre entre l’Islam et la Laïcité… Lâïcité, un mot qui, pécisémùent est tout à fait étranger à l’Islam !  Et il sera temps de parler aux "musulmans modérés" de l’Ere nouvelle, du Nouvel Âge, etc. Amprs si tous les Pierre LANCE du monde se donnaient la main pour supprimer l’Islam ? Pour le Christianisme, c’est déjà en bonne voie …

         Bon dimanche à toutes et à tous, Jean-Claude THIALET

    (1) Le concernant, je n’oserai écrire "à l’insu de son plein gré", pas plus que "responsable, mais pas coupable " !!! 

    29 mars 2008 à 18 h 29 min
  • François Répondre

    A JQueisse,

    Je ne connais aucune revendication sécessionniste de la part des Niçois ou alors ils ne sont pas nombreux.

    Cordialement,

    28 mars 2008 à 9 h 58 min
  • Anonyme Répondre

    Je trouve étrange ce négationisme historique qui conduit à dépouiller les Serbes de leurs provinces au profit des Albanais et des Kossovars musulmans de surcroît.

    Ces populations musulmanes ont activement collaboré avec les nazis (Division SS Handschar) et  les pires communistes avec Enver Hodja alors que les Serbes se sont fait tuer deux fois de suite pour nous et ont subi la dictature de Tito le Croate, grand ami de la France !

    Il vaut mieux avoir été un ennemi de la France qu’un allié, c’est bien connu !

    A ce compte là, il y a lieu d’arracher par la force à la France :

    La Catalogne du Nord de Perpignan à Montpellier, le Pays Basque, la Corse, le comté de Nice, l’alsace qui est peuplée de germains plus ou moins françisés de force, les flandres, et enfin les bretons qui devrait être regroupée avec les celtes d’outre-manche. Je ne parle pas de Paca, du 93 et de Roubaix où la population musulmane est ou sera très bientôt majoritaire et qui doivent faire partie de l’ensemble maghrébin.

    Nous n’avons aucune raison de continuer à opprimer ces populations contre leur volonté (cf les émeutes des banlieues) au nom de la sacro sainte indivisibilité de la république qui est une foutaise. En outre en Europe, ça n’a plus aucun sens. On a vu ce que cet acharnement a donné en Algérie. Il semble urgent de libérer ces contrées du joug colonialiste !

     

     

     

    27 mars 2008 à 18 h 02 min
  • EIFF Répondre

    Au-delà des mythes et des revendications sur le Kosovo, et au regard de la situation actuelle, le devoir de l’Europe et de la communauté internationale serait maintenant de partager le territoire de manière égale entre les 2 communautés.

    Les euro-mondialistes se sont empressés de reconnaitre l’annexion illégitime du Kosovo par les bandes mafieuses connectées aux réseaux islamistes les plus radicaux sans tenir compte du sort des Serbes. Encore une fois, cette Europe immigrationniste éthnomasochiste, qui poursuit aveuglément son rêve totalitaire de destruction des identités, pratique la politique de 2 poids 2 mesures, toujours favorable au camp du djihad et de la désintégration des souverainetés nationales. s’est donné l’illusion d’une victoire droitdelhommiste en reconnaissant ce Kosovo albanais conquis avec l’argent de l’islamisme mondial

    Le projet Eurabia avance, les colonies allogènes s’installent et grossissent au coeur de nos "démocraties libérales", les petits kosovos croissent chaque jour, lorsque les miliciens et les barbares frapperont à la porte de monsieur Lance ils ne chercheront pas à savoir s’il est de souche gauloise, franque ou romaine, ils lui poseront la question : musulman ou infidèle !!!!!

    27 mars 2008 à 15 h 52 min
  • Flamur Répondre

       CouCou Maxim !

         C’est courageux de dire tout ce que tu viens de dire, fin pour ceux qui se prennent des érudits, comme toi par exemple.

        Moi je voulais juste te dire que si tu REGARDES BIEN les églises "orthodoxs" au Kosovo, tu VERRAS (JE T’ASSURE) que ces églises-là ne sont pas CONSTRUITES comme les églises en Serbie, surtout à Graçanica. Regardes biens mon vieux, elles sont des églises SUR LES BASES romaines!   Pardons, mais c’est ce que TES OEILS  vont appercevoir!!! vont confirmer!!!

        Ciao de Paris (Prishtina)

    27 mars 2008 à 11 h 27 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    P.LANCE ne s’intéresse nullement aux subtilités et aux réalités Albano-serbes, desquelles il ne sait presque RIEN, n’ayant qu’un vernis livresque de tout. Il se fait expert "en Kosovo" avec le même ridicule qu’il s’est fait tour à tour expert en ethnologie (les Celtes), économiste politique, expert scientifique ( physicien, chimiste, médecin, etc.), théologien pointu du christianisme (sans être chrétien bien sûr)…

    Le Kosovo n’est qu’un prétexte, un support parmi des milliers d’autres à sa DEMONSTRATION, aboutissant paragraphe 7, à l’énoncé de la seule DECOUVERTE fracassante de toute sa vie:  le fait religieux est intrinsèquement mauvais et les croyants sont forcément tous des nains intellectuels. Aucun esprit n’avait  jamais enfanté pareille splendide avancée conceptuelle. Heureusement que P.LANCE, par la seule puissance de ses neurones magnifiquement organisées, dont il ne nous fait profiter que par pure altruisme, est là pour sauver l’humanité et déjouer les machinations infernales du « diable » (tiens d’où sort-il celui-là ?).

    Tel Lucifer, porteur de la lumière, brandissant la torche incandescente qui éclaire la nuit des hommes, d’un pas ferme et glorieux, P. LANCE mène ses adeptes vers un salut certain. Amen.

    LS à Abu Dhabi

    26 mars 2008 à 21 h 36 min
  • grepon le texan Répondre

    "…Conclusion : Comme le démontre une fois de plus le conflit du Kosovo, les religions n’ont jamais servi qu’à diviser les hommes, exacerber leurs divergences et attiser leurs querelles."

    Si c’est le cas, je suis heureux de vivre "divise" avec le reste du monde dans un pays encore principalement chretien, au lieu d’un continent post-chretien-devenant-rapidement-musulman.   Nous, nous reproduisons toujours, et ce n’est pas cause par la preponderance de croyances c’est fortement correllee quand meme.   De votre cote de l’atlantique les croyants dans l’etat providence et son pure materialisme socialiste se foncent dans le mur avec comme seul redemption l’autosatisfaction anti-humaniste qu’ils peuvent tirer de l’idee qu’ils nuiront pas autant a Gaia comme ca.  Ce faisant, ils ne doivent pas trop s’imaginer ce que feront la population de remplacement avec le jardin europeen qu’ils laissent.  Un tuyaux:  Ca peut finir par ressembler pas mal au jardins laisse par l’israel a la population de remplacement de Gaza.    

    En conclusion, la religion et les croyances spirituelle, il y en aura toujours.  La question c’est, lesquelles vont vaincre.   L’anti-humanisme materialiste europeen sombrera.  Ca c’est certain.   L’islam va le remplacer, tres probablement.   La France francais sera donc un sujet strictement historique dans peut de temps, a moins de savoir QUELLES religions sont les pires pour la sante de sa culture.  La religion la plus totalitaire, le plus en expansion chez vous, est celle qu’il faut savoir mettre en echec. 

    26 mars 2008 à 21 h 28 min
  • Miki Répondre

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    lundi, 03 mars 2008

    Les pays qui ont reconnu l’indépendance du Kosovo ont agi comme des naufragés sans boussole.

    Une guerre de désinformation
    Le siècle dernier a hissé la désinformation au rang d’arme de guerre. Elle a été une auxiliaire précieuse de tous les totalitarismes dans leur ascension au pouvoir et dans la conservation de celui-ci.
    Mais la désinformation, comme le fait observer Vladimir Volkoff, est une bille qui ne roule que sur un plan adéquatement incliné. Pour être désinformé, il faut y être prédisposé. Et nos sociétés fortement médiatisées présentent, de ce point de vue, toutes les dispositions requises. A la relativisation de la vérité, de la justice, de la morale, à la dégradation de la culture générale, à la simplification des faits par le filtre des médias, s’ajoute un sentimentalisme obligatoire qui conduit à une représentation toujours plus pervertie et plus influençable des réalités du monde.
    Si tous les grands événements sont désormais marqués par une forte dose de mise en scène à destination des médias et de l’étranger, l’Histoire retiendra sans doute la guerre civile yougoslave comme un cas exceptionnel de manipulation médiatique et de désinformation institutionnalisée. Affirmer que tout ce qui a été diffusé à son sujet en Occident est empreint d’aveuglement ou d’hypocrisie semblerait exagéré et partisan ; pourtant, à considérer avec un peu de recul la tempête de dénonciations et d’injures soulevée autour du malheur yougoslave, on doit bien constater que ce qui devait être de l’information s’est réduit à une propagande comparable aux grandes campagnes de diabolisation qui ont accompagné et suivi les deux guerres mondiales. Avec cette différence que les journaux, cette fois-ci, n’étaient pas soumis aux ordres des Etats-majors, et que la nation sur laquelle ils s’acharnaient n’était en guerre avec aucun de leurs pays.
    Les guerres récentes ont donc réactivé des théories de la propagande que l’on croyait inopérantes. Et les inquiétudes qui vont avec sur le fonctionnement des médias en régime démocratique.

    Rappel historique sur la guerre en Yougoslavie
    Dès le début du conflit yougoslave en effet, les faiseurs d’opinion mondiaux ont unanimement désigné le coupable pour ne pas dire l’ennemi : c’était la Serbie, non seulement comme Etat colonisateur et centralisateur, non seulement comme gouvernement cynique et belliqueux, mais encore comme peuple cruel et barbare. Tout ce qui n’était pas serbe en Yougoslavie avait raison, tous les référendums (lui disaient „ non à la Yougoslavie étaient validés, tous ceux qui lui disaient « oui » ignorés ; aux yeux des „ gendarmes ., européens, les frontières extérieures du pays étaient du coton, et les frontières intérieures, régionales, du béton.
    De semblables attentats au droit et à la convivialité internationale se sont multipliés jusqu’à faire de l’espace yougoslave un terrain vague où les lois ordinaires de la raison ne comptaient plus.
    C’est ainsi que la Yougoslavie fédérale fut stigmatisée comme „ bras séculier de la politique serbe » à l’heure même (juin 1991) où son Président, son Premier ministre et son ministre des Affaires étrangères, ainsi que la majorité de ses diplomates, étaient des Croates !
    C’est ainsi que l’Armée fédérale fut immédiatement qualifiée de « serbe » alors que la plupart de ses cadres ne l’étaient pas, qu’une seule des cinq régions militaires (la Macédoine) était commandée par un général serbe, et que ses unités d’interposition en Slavonie ou dans la Krajina tiraient sur les volontaires serbes autant que sur les miliciens croates.
    C’est ainsi qu’on réactualisa des qualificatifs tout droit issus de la propagande communiste d’avant-guerre, du type « hégémonisme grand-serbe », « Yougoslavie – prison des peuples », « oppresseurs serbes », etc.
    C’est ainsi qu’on relaya sans trop de précaution des images provenant de la TV (le Zagreb et montrant des civils « croates, massacrés, qui s’avéraient être sans aucun doute possible des Serbes (quoi de plus facile que de filmer les victimes de ses propres pogroms ?). Peu de télévisions rectifièrent. Fallait-il que les Serbes de Croatie eussent la peau verte ou bleue pour ne pas alimenter – même à titre posthume – la propagande larmoyante de la « jeune démocratie » sécessionniste ?
    Dans le même temps, les rédactions jetaient au panier sans sourciller des enregistrements vidéo documentés, précis, accablants, des listes interminables de villages détruits, de victimes dûment recensées et autopsiées, pour la seule raison qu’ils provenaient de la Serbie communiste. Un de nos amis, qui avait apporté de tels documents à un présentateur connu de la télévision française, s’est même entendu répliquer que les morts serbes, tout simplement, ne l’intéressaient pas !
    Obnubilé par sa bonne conscience, ses raisonnements économiques et ses abstraits échafaudages démocratiques, l’Occident n’a jamais pu se représenter le drame qu’il allait causer en ratifiant à la légère le démembrement instantané de ce pays où l’on ne peut tracer de frontières justes, et où les frontières injustes seront toujours tracées par des ruisseaux de sang… ». Au lieu d’examiner prudemment les rapports ethniques extraordinairement complexes du pays le plus bariolé d’Europe, on a choisi de trancher dans le vif, selon le critère le plus inepte, en déclarant, bons, des démocrates qui ne le sont pas encore et mauvais des communistes qui ne le sont plus.

    L’opinion, ça se travaille
    Pour la plupart des médias américains, l’intervention militaire en Irak en 2003 était une « guerre juste ». Tout comme étaient justes, pour les opinions des pays occidentaux, les interventions en Afghanistan et au Kosovo. Dans « L’opinion, ça se travaille », Serge Halimi et Dominique Vidal, journalistes du Monde diplomatique, ont monté un dossier accablant consacré à l’attitude des médias durant les « guerres justes » menées par les coalitions occidentales. Documents à l’appui, les auteurs montrent notamment comment furent justifiées les attaques aériennes contre Belgrade pour imposer le retrait des troupes serbes du Kosovo. Au printemps 1999, la plupart des médias faisaient état d’un véritable génocide perpétré par l’armée serbe contre les Albanais du Kosovo. Des chiffres alarmants furent cités – de 100 000 à 500 000 morts -, repris par de nombreux journaux et télévisions. Le mot de « génocide » fut même avancé. Nul doute que l’Otan devait intervenir. Quelques mois plus tard, quand l’armée serbe se fut retirée de Serbie sous la pression internationale, le Tribunal international de La Haye mena une enquête pour mesurer l’étendue du massacre. Finalement, le rapport publié à l’automne 1999 fit état de 2018 morts et ne mentionna l’existence d’aucun charnier. S’il y eut bien des assassinats de civils, on était très loin des massacres de masse et des 100 000 morts annoncés quelques mois plus tôt.
    Accoutumée à user du balancier pipé à deux poids et deux mesures, de plus en plus indifférente à tout ce qui dépasse ses intérêts économiques, l’Europe ne semble toujours pas avoir envisagé les conséquences de sa politique envers la Serbie.

    C’est contre cette ignorance, cette suffisance, cette ineptie que les Serbes du monde entier se sont élevés aujourd’hui, humblement, sans invectives ni haine, avec pour seul objectif préserver leur identité et défendre leur patrie.
    Faut-il considérer l’exemple des guerres justes d’Irak ou du Kosovo comme des ratés de l’information en régime démocratique, ou au contraire révèlent-ils leur vraie nature ? Le débat est ouvert. Gageons que les interventions, les débats, les opinions, les images, les vidéos, les commentaires, etc présents sur http://www.kosovojesrbija.fr permettront à chacun de se faire son « opinion » plus juste.

    26 mars 2008 à 21 h 25 min
  • ... Répondre

    La nation serbe n’est pas née au Kosovo, le premier état serbe n’est pas né au Kosovo et les plus anciens monastères serbes ne se trouvent pas au Kosovo. Ce sont des faits.

    26 mars 2008 à 18 h 39 min
  • dagmar Répondre

    je suis étonnée que tous les intellos se ventent par leurs connaisences de l’ histoire. Sur cela il faut rappeller aux algériens et tunesiens que leurs racines sont romains. ET rapellons aussi à ce titre aux français que les Franc ont fait partie des barbares, terme très héterogène, avec les germaniques, qui on conquis/ détruit l’empire romain (affaibli, je sais) et que M. Lance n’a pas donc à se croire héritier de la cuture romain ( il ne l’a pas dit, mais comme occident se veut l’heritier de cette culture,  je le rapelle). Et si la culture et la legislation romaine a laissé la trace dans nos esprits, malgré le saccage des francs ( et autres), et pas dans les esprits des algeriens, c’est que le problème n’est pas purement mécanique. L’histoire est complexe .

    Il ne s’agit pas de promuvoir telle ou telle religion. Mais les bijoux de l’architecture ortodoxe, construits par les serbes et non albanais,  sont brulés et saccagés par les albanais, tandis que je n’ai pas la connaissence des bijoux architecturals albanais  au Kosovo. Kosovo est le coeur de la serbie depuis 13ème sciècle, c’est à dire 800 ans. La Corse est francaise que depuis la révolution francaise, donc à peu près 200 ans.  Les Corses ont selon M. LAnce droit à un état independent.

    et si il n’y a pas de différence entre serbes et albanais ( pas plus que entre un breton et un limousin) comment cela se fait que Kouchner les distinguait et contribuait à les chasser de leur patrie?de leurs maisons? Et même refusait de soigner les serbes tout en soignant les albanais. D’ailleur les serbes deveraient porter plainte contre lui au tribunal international pour le crime de guerre de non assistance en  danger et fraude au serment de HIppocrat

     tiendriez vois les mêmes propos si une horde de co-citoyens vous chasse de votre maison, que vous avez payé, vous l’incendie?, en disant que il suffit d’être blanc pour en avoir le droit? Je vous rapelle aussi que beaucoup d’algériens ont les yeux bleus. Donnez leur à ce titre votre maison, MOnsieur LANCE?????.  

    26 mars 2008 à 18 h 05 min
  • EIFF Répondre

    Avez-vous remarquez, nos dhimmis de la république et nos zhumanitaires islamo-positifs avancent à pas feutrés lorsqu’il s’agit de défendre le peuple tibétain colonisé par les communistes alors qu’ils s’étaient bousculés pour venir au secours des miliciens barbares mafieux de l’UCK et des purificateurs éthniques albanais venus éradiqués l’héritage serbo-chrétien du Kosovo ?

     

    Aussi : LE KOSOVO EST SERBE, COMME LE MASSACHUSETTS EST AMÉRICAIN
    par Maurice G. Dantec
     : http://www.egards.qc.ca/3859.php

     

    26 mars 2008 à 15 h 55 min
  • Maksim 1389 Répondre

    pffff… Apprenez l’histoire mon cher!

    Le Kosovo est le berceau de la nation Serbe! Les serbes y sont mort tout au long de leur vie, comme en temoigne le jour de la fete nationale le 28 juin, le jour ou en 1389, les serbes sont mort pour la liberté!

    Et que temoignez vous des Milliers d’Eglises qui etaient presentent au Kosovo!? Le Kosovo-metochie est la terre chretienne ou il y a le plus d’eglise concentrée au Monde!

    Les Serbes sont un  tres ancien peuple, on retrouve meme des trace en Egypte, avant leur migration vers le caucase puis le nord de la russie, vers la norvege… Il sont ensuite redescendu, dans ce que l’on appel la "Serbie Blanche", vers la republique Tcheque. D’ailleur un peuple s’y trouve, en Allemagne, a la frontiere de la tchequie: les Sorabes. Dans leur langue cela se dit "Serbscina". Cela ressemble fort avec le mot "Serbie" en Serbe: "Srbija" [Seurbija]. C de la que viennent les Serbes. Puis ils sont redescendus vers le Kosovo et montenegro vers le 6e s. ap J-C.

    Les albanais eux, sont initialement des tribus, ils n’ont cessés de migrés a travers les balkans. Ils se sont mélangés avec tous les peuples présents, serbes, grecques, bulgares, turcs… Ce qui n’en fait donc absilument pas, comme ils le revendiquent, une "race" "ethniquement pure"!

    Voila, sinon en ce qui est de la religion, si votre cerveau fermé et aveugle d’Athé ne peu le comprendre, sachez que les hommes de pouvoir se servent de celle-ci, la detourne pour des pretexte politique, et de pouvoir. il n’y a pa de guerre religieuse, tout comme il est incocevable de fairenune "guerre sainte"! auquel cas cela releve du fanatisme, mais le fanatique n’est pas religieux!

    Le vrai religieux ne va pas faire la guerre a tout va. Vous n’en entendez pas parler. Le vrai religieux est souvent persécuté. C’est peut -etre pour cela que les chretien sont toujours les personnes les plus persecutés au monde!? Pourquoi toutes les dictature etait anti-religion? (communisme, nazisme), pcq la religion permet a l’Homme de se developper intellectuellement, socialement, spirituelement, dans tous les domaines!

    Bien a vous.

    Maksim

    kosovopolje.blogspot.com

    26 mars 2008 à 13 h 46 min
  • Emeric Répondre

    Pour une fois (?), Monsieur Lance écrit n’importe quoi.

    D’abord, les "faits marquants" qu’il résume tronquent complètement l’histoire des Balkans, notamment dans sa dimension slave, et procèdent par coupes si arbitraires (enfin, pas tant que ça… on le voit venir à 200 km…) qu’il est pénible de les équilibrer. On peut quand même suggérer l’étude de la typologie du Kosovo pour éclairer quel peuple a occupé majoritairement les derniers siècles, on peut aussi s’intéresser au patrimoine de la région, voir s’il est le produit d’une culture orthodoxe ou musulmane… mais passons, après tout, nous retorquera l’auteur, les Albanais étaient de toute façon avant les Serbes.

    C’est vrai, mais invoquer le critère de l’ancienneté paraît complètement irrationnel: l’histoire est un métissage (he oui…), la continuité historique est pratiquement indémontrable et impondérable et d’ailleurs, à ce prix là, les Albanais auront toujours tous les droits puisqu’ils sont les héritiers des premiers habitants et les sémites (dans leur ensemble) ont des droits inaliénables sur presque tout le pourtour méditerranéen, tandis que nos gaulois devraient se contenter de bien peu, sans parler des barbares dont la place est bien plus à l’est. La seule ancienneté rationnelle, c’est celle à l’échelle de nos pères, où l’ancienneté justifie une appropriation culturelle et sentimentale des terres. Au-delà, on plonge dans le mysticisme et l’arbitraire.

    En somme, au regard des motifs historiques malhonnêtes et fomenteurs de guerre (l’ancienneté sur un territoire) qui donnent raison aux Albanais selon Monsieur Lance, la religion apparaît comme une cause de séparation rationnelle, totalement fondée et compréhensible. Elle a l’avantage d’être un clivage bien actuel, qu’il le veuille ou non et il y aurait beaucoup à dire sur l’aveu du bout des lèvres des Albanais musulmans face à la résistance acharnée des Serbes, confrontés au même oppresseur. Mais admettons (c’est gentil de le faire) qu’il ait raison et que la religion ne soit qu’un abrutissement et un facteur de guerre, qu’elle ne nous dise rien des valeurs d’un peuple.

    Il reste alors la lecture politique et là rien à dire hélas:  les Serbes se sont faits enfler par la démographie albanaise. Les décisions de Tito, destinées à équilibrer la Yougoslavie en réduisant la domination (démographique notamment) des Serbes, ont si bien porté leur fruit qu’elles ont inversé les rapports de force et aliéné les chances de l’unité nationale: les peuples indépendantistes ont repris du poil de la bête en voyant les Serbes affaiblis; tandis que les principaux défenseurs de l’unité (les Serbes) se retrouvaient lésés et désormais indifférents voire haineux à l’égard yougoslave, il répondait aussi au retour du nationalisme post communisme, soit en revendiquant une grande Serbie, soit en s’appropriant l’état yougoslave. Mais c’était trop tard pour faire machine arrière, à moins de programmer un génocide ou des expulsions par centaines de miliers. Ils l’ont fait, on sait avec quelles conséquences en Bosnie. Aujourd’hui c’est la même chose au Kosovo, alors oui, la situation est irréversible, sauf à tuer tout le monde, mais, au moins qu’on admette l’injustice de la situation serbe et que cette violence est en grande partie le fruit d’un abaissement délibéré des Serbes, cela aidera à panser les plaies et à faire la partition du Kosovo, puisqu’il existe des zones où les Serbes sont (encore) majoritaires.

    Et il y en aurait des nuances et réponses à faire…encore et encore, mais qu’on en parle plus.

    26 mars 2008 à 13 h 28 min
  • François Répondre

    Haineux, stupide et ridicule, comme d’habitude.

    Cordialement,

    26 mars 2008 à 12 h 15 min
  • tina Répondre

    Excellent article! Bravo!

    26 mars 2008 à 12 h 01 min

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