L’Allemagne dit non à l’immigration massive !

L’Allemagne dit non à l’immigration massive !

Angela Merkel a été sèchement battue, pour sa désastreuse politique migratoire, dimanche 13 mars.

Des élections avaient lieu dans 3 Länder, deux de l’ancienne Alle­magne de l’Ouest (Bade-Wur­temberg et Rhénanie-Palatinat) et un de l’Est (Saxe-Anhalt).

Dans les trois cas, la CDU, le parti conservateur d’Angela Merkel enregistre un revers électoral sévère.

Elle est battue par la gauche dans le Bade-Wurtemberg (où elle recule de 12 points !) et la Rhénanie-Palatinat.

Mais, paradoxalement, le revers est plus explicite encore dans le seul de ces 3 Länder où la CDU reste en tête, la Saxe-Anhalt.

Car, dans ce dernier Land, elle est talonnée par le jeune parti de droite eurosceptique Alter­native für Deutschland (AfD), qui réalise une percée historique à 24,4 % des voix.
La vraie leçon du scrutin se trouve précisément ici : la CDU n’a plus le monopole de la représentation des électeurs de droite en Allemagne.

Précisons au passage qu’Alter­native für Deutschland n’est pas un parti d’extrême droite, comme on l’a souvent entendu ces derniers jours. Ce n’est même pas un parti populiste (il était encore, voici peu, un parti d’intellectuels). C’est un parti « souverainiste ».

AfD réclame le retour au mark et refuse que les Allemands paient pour les démagogues de l’Euro­pe du Sud (France socialiste comprise, hélas !).

Et, depuis des mois, ce parti est le principal opposant à la désastreuse politique migratoire d’Angela Merkel.

Le succès d’AfD et le revers de la CDU, c’est donc très clairement le non du peuple allemand – après bon nombre de peuples européens, notamment à l’est aux idéologues qui veulent une immigration massive.

Tous les commentateurs français affirment que Merkel ne va pas changer d’un iota sa ligne politique en matière migratoire. C’est, hélas, possible. Son choix est idéologique et non rationnel ; il n’y a donc pas de raison qu’un revers électoral lui fasse davantage ouvrir les yeux que les viols de Cologne.

Mais Merkel n’est pas seule. Un certain nombre de dirigeants de la CDU (et plus encore de la CSU bavaroise, plus à droite que la CDU) ont déjà critiqué sa politique migratoire.

Tout indique que ces critiques vont s’intensifier. Les prochaines élections législatives doivent avoir lieu dans un an. D’ici là, la CDU doit absolument changer de politique migratoire, faute de quoi, malgré ses excellents résultats économiques, elle sera battue !

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Comments (12)

  • DESOYER Répondre

    Le peuple prend peu conscience des dangers de l’immigration. C’est bien connu: “Les dieux rendent aveugles ceux qu’ils veulent perdre”!

    15 mars 2016 à 19 h 05 min
  • druant philippe Répondre

    “Non. L’AFD, comme tout parti populiste joue sur les peurs et ratisse donc partout.”

    L’ abruti de service n’ a pu s’ empêcher de déposer sa carte de visite idéologique comme un chien déposerait sa crotte sur un trottoir .

    15 mars 2016 à 16 h 04 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      dans le milieu ( sans connotation … marseillaise ) du Media, c’ est à dire dans ce monde qui pense correctement ( au sens propre ), extrême droite et populiste sont synonymes … ainsi, jamais vous n’ entendrez le Media parler de Mélenchon ou de ses semblables à l’ étranger comme de ” populistes “

      15 mars 2016 à 17 h 20 min
  • druant philippe Répondre

    Le caddie du supermarché est encore rempli , dès lors, nul mouvement massif pour dégommer les rats chrétiens socialos mondialistes n’ aura lieu .
    L’ oncle Adolf a pu bénéficier du ressentiment éprouvé par les Allemands après la signature du traité d’ armistice humiliant et de la misère qui régnait à l’ époque . pour prendre le pouvoir .
    Je ne vois que l’ armée ou une rebellion populaire énorme pour dégommer cette salope de Merkel : idem pour la France

    15 mars 2016 à 15 h 56 min
  • Anomalie Répondre

    “Précisons au passage qu’Alter­native für Deutschland n’est pas un parti d’extrême droite, comme on l’a souvent entendu ces derniers jours. Ce n’est même pas un parti populiste (il était encore, voici peu, un parti d’intellectuels). C’est un parti « souverainiste » ”

    Ce que vous écrivez date un peu. C’était vrai avant juillet 2015, ça ne l’est plus. L’AfD est aujourd’hui un parti national-populiste à l’instar de son voisin autrichien du FPÖ, depuis le “putsch” de Frauke Petry qui a justement réorienté le parti d’un corpus souverainiste (proche du UKIP anglais) à un corpus anti-Islam et nationaliste. L’aile “économiste” et intellectuelle a été évincée au profit d’une aile plus populiste et politique. Le leader du parti en Saxe-Anhalt est d’ailleurs une ancienne figure bien connue du NPD. Souvenons-nous que la Saxe-Anhalt avait déjà donné 12,9% au parti néonazi de la DVU en 1998, et que le Land est considéré comme un laboratoire du phénomène rouge-brun, où les aller-retours entre die Linke (extrême gauche) et le NPD (néonazi) ne se comptent plus.

    15 mars 2016 à 13 h 53 min
    • Jaures Répondre

      Ce que vous dîtes est juste , Anomalie.
      J’ajoute que le score de la DVU de 1998 faisait suite à une importante migration de Bosniaque.

      15 mars 2016 à 14 h 22 min
  • Jaures Répondre

    Les analyses vont ici un peu vite en besogne.
    L’AFD n’est arrivé en tête dans aucun Lander.
    Il fait son meilleur score en Saxe-Anhalt mais essentiellement au détriment de la gauche, le CDU ne perd que 3 points à 30%. Les électeurs de gauche, voir d’extrême gauche se seraient-ils convertis soudainement à la droite ? Non. L’AFD, comme tout parti populiste joue sur les peurs et ratisse donc partout.
    Dans les deux autres Landers, c’est le SPD et les écologistes qui prennent la première place. Les deux partis n’ont absolument pas désavoués Merkel sur sa politique migratoire mais sur les autres aspects de sa politique.
    Dire que ” L’Allemagne dit non à l’immigration massive !” n’est donc pas pertinent.
    Merkel est contestée sur sa politique migratoire par une partie de l’opinion (essentiellement à l’Est) mais surtout sur d’autres aspects de sa politique, notamment économique.
    Et quand je dis qu’elle est contestée cela ne signifie nullement qu’elle ne soit pas encore largement majoritaire en Allemagne.

    15 mars 2016 à 13 h 27 min
  • Le Ket Répondre

    ” WIR SIND DAS VOLK ! ” = Nous sommes le peuple !

    Lentement, mais sûrement, les Allemands prennent conscience qu’ils ont été muselés pendant 70 ans.

    Les instances internationales, les lobbies et les dirigeants occidentaux ont imposé à l’Allemagne une repentance quotidienne, une culpabilisation permanente et une auto-flagellation obligatoire et ce, durant des décennies !

    Depuis peu, une nouvelle génération se débarrasse de ce joug infâmant et manifeste publiquement le refus d’une lobotomisation imposée des cerveaux, suite à l’aveux de la chancelière MERKEL le samedi 10 octobre 2010, devant le congrès de la CDU :
    ” Le multikulti a échoué, lamentablement échoué…”

    Partant de cette constatation, confirmée ensuite par Cameron et Sarkozy, certains mouvements et partis germaniques ont tiré les conclusions d’un changement radical de politique à court et moyen terme, et particulièrement en ce qui concerne celle de l’immigration de masse (l’Allemagne compte environ 6 millions d’immigrés turcs, naturalisés ou non), mettant en péril les valeurs propres à la Germanie.

    Les partis au Pouvoir, prompts à châtier et à emprisonner les “révisionnistes”, nouveaux déviationnistes (typiques de l’URSS), ont ignoré le mécontentement social sous-jacent qui s’est traduit petit à petit dans les urnes et aboutira sans AUCUN DOUTE en une grosse lame de fond électorale en novembre 2017, balayant les utopies des euro-mondialistes du gouvernement.

    Que ce soit en Allemagne, au Danemark, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni ou en France, les mouvements prétendus “populistes”, mais plus prosaïquement patriotiques et nationalistes ont de beaux jours devant eux, étant donné que les partis traditionnels de la Gôche bobo et de la Droite cosmopolite refusent d’appliquer les légitimes aspirations de ceux “d’en bas”, car ancrés sur leurs utopies et leur fumeuse idéologie du “Vivr’ensemble” et du “Pasdamalgam”, empaquetée sous l’emballage de la “société citoyenne” et du métissage démocrasseux à tous les étages !

    15 mars 2016 à 13 h 08 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” Wir sind das Volk ” slogan que reprenait en choeur les ” fuyards ” de R.D.A. réfugiés dans les jardins de l’ Ambassade de R.F.A. à Prague !

      15 mars 2016 à 14 h 01 min
  • Hilarion Répondre

    Dans un pays démocratique, le peuple qui ne peut être consulté pour chaque décision à prendre, donne mandat à des élus aux idées auxquelles il adhère.
    Dans une dictature, c’est un gouvernement qui conduit une politique à laquelle le peuple est prié de bien vouloir adhérer, par la force le cas échéant.
    Dans le cas de l’Allemagne, il semble bien que l’on s’éloigne de la première proposition pour s’acheminer vers la seconde.
    Il semblerait exister une troisième voie mais à plus long terme celle là: changer de peuple. On a quelques raisons de croire que les européïstes semblent l’avoir envisagée.

    15 mars 2016 à 11 h 51 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      C’ est Markus de la S.T.A.S.I. qui disait que ;… ” si le Peuple votait mal il fallait changer le Peuple “

      15 mars 2016 à 14 h 04 min
  • Gertrude Répondre

    Dans l’un des Länder, le remplacement de la CDU par les Verts ne signifie nullement un rejet de l’immigration massive.
    Si les Allemands avaient voulu dire réellement “non” à la désastreuse politique migratoire de Merkel, l’AfD aurait emporté les (ou des) Länder.
    Cela me fait furieusement penser au résultat des régionales du 2e tour à Calais : 57,77 % à X. Bertrand contre 42,23 % à M. Le Pen.

    15 mars 2016 à 10 h 37 min

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