L’avenir du monde et l’égalitarisme socialiste

L’avenir du monde et l’égalitarisme socialiste

Nos hommes politiques, assoiffés de pouvoir, ne s’intéressent vraiment qu’aux gains de voix, à court terme, qu’ils peuvent retirer de leur élection.

D’où une prédilection de façade pour l’idéologie de gauche et la flatterie à courte vue des plus pauvres, de loin les plus nombreux.

Cela guide l’essentiel de leur action politique, de sorte qu’ils en viennent à ne manifester qu’un intérêt limité pour le futur, alors que la plupart des technologies et des grandes idées qui vont façonner notre avenir sont déjà à portée de main.

Il semble à peu près évident que le monde court à son anéantissement, s’il assoit son futur sur un équilibre précaire entre forces de destruction terrifiantes et manipulations outrancières des esprits.

Ce qui manque le plus, c’est un but.

Où voulons-nous aller ? Personne n’en sait rien !

Tous nos « bidules » nationaux ou internationaux règlent « au mieux », ou tentent de le faire, les difficultés qui se présentent, mais, en l’absence d’une « doctrine commune » permettant de savoir quoi faire, nous pataugeons dans un marais où s’effondrent sans contrepartie les valeurs d’autrefois.

Les hommes souhaitent plus de liberté et d’autonomie, alors que, sans que cela apparaisse nettement, ils sont de plus en plus asservis par des États qui prétendent tout faire.

Tout se passe comme si une intelligence artificielle (ou non), imbue d’elle-même, voulait façonner le monde à son gré, sans trop se préoccuper du sort des hommes et de leurs « satanées valeurs ».
Et le grand enjeu du monde est précisément de faire en sorte qu’elle s’en préoccupe davantage.

Et la France dans tout cela ?

Pas besoin d’imagination futuriste pour discerner qu’elle est en train de glisser vers un statut de pays sous-développé ou en voie de sous-développement.

Faire le beau et caracoler avec les grands de ce monde ne suffisent plus pour gagner du prestige.

Il faut sérieusement faire face à ce qui nous attend dans les toutes prochaines années, en tenant compte du fait que nous entrons de plain-pied dans ce que l’on pourrait appeler le siècle de la SUPER-INTELLIGENCE.

Trois constats sont à prendre en considération.

Premier constat : L’économie mondiale, grâce aux machines, progresse de manière exponentielle, en dépit de nombreuses crises, ce qui change de beaucoup la donne d’autrefois.

Deuxième constat : Aucun dirigeant n’a la capacité de régler les grandes questions qui se posent au monde.

Troisième constat : L’optimisation, que l’on pouvait espérer des immenses progrès réalisés, est contrebalancée par « une récalcitrance » difficile à surmonter dans un monde où le socialo-communisme, en dépit de tout le mal dont il est responsable sous ses différentes formes, demeure un dogme fondamental aussi bien à gauche qu’à droite (droite qui, d’ailleurs, court depuis toujours après la gauche).

La conclusion me semble claire : pour que les bienfaits civilisateurs puissent profiter au plus de monde possible, il faut arrêter d’aduler les tenants d’idéologies égalisatrices qui tirent vers le bas, et porter un autre regard sur les élites, surtout scientifiques, poussant vers le haut, sur lesquelles repose notre avenir.

Les pays qui, comme les USA, la Chine ou l’Allemagne, ont opté pour la voie du progrès surpasseront vite les autres – et de plus en plus vite – et les autres pays sombreront dans la médiocrité en essayant, volens nolens, de les suivre.

Pour commander, c’est ici.

Partager cette publication

Comments (1)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    il est curieux que Mr Douplitzky ne fasse pas précisément mentions de :

    – la robotisation ( ce qui est de nos jours banalement répandu et dit )

    – de l’ intelligence artificielle ( idem )

    – des progrès dans l’ infiniment petit ( y compris et surtout en physique )

    – des progrès dans les neuro – sciences

    etc … etc …

    ce qui m’ a toujours frappé chez les ” politiques ” ( y compris chez les journalistes politiques ) ce n’ est pas seulement leur inculture dans le domaine de l’ économie , de la psychologie ” collective ” , ce dernier point étant paradoxal, mais surtout pour tout ce qui touche aux sciences fondamentales

    voilà peut être pourquoi les citoyens-lecteurs sont si mal informés de ce que peut être véritablement leur avenir et s’ y préparer

    on reste dans un discours politique convenu et académique

    22 février 2018 à 14 h 38 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *