L’axe Iran-Corée du Nord

L’axe Iran-Corée du Nord

Qu’y a-t-il de commun entre la théocratie chiite de l’ayatollah Khamenei et l’État communiste athée de Kim Jong-Un ?

Les deux sont des dictatures brutales envers leur population et sont animées de sinistres intentions envers l’extérieur.

Et les deux ont un ennemi commun : l’Amérique. George W. Bush les appelait « l’Axe du Mal ».

Les deux pays constituent un axe de prolifération nucléaire.

La gauche américaine et les leaders européens, connus pour leur aveuglement et leur couardise, ont toujours le fantasme d’ôter les armes nucléaires aux puissances qui en possèdent mais ne s’en serviront pas, tandis qu’ils laissent toute latitude aux deux pays qui n’ont pas d’armes nucléaires, mais seraient capables de s’en servir.

Le plus troublant est que ces deux États voyous ont bénéficié de nombreux soutiens.

La Chine et la Russie ont toutes deux un long passé de coopération et de commerce d’armes conventionnelles avec ces deux parias.
La gauche américaine et les leaders européens se gardent bien de rappeler l’histoire récente.
Or, il y a eu un « Accord nucléaire » avec la Corée du Nord, signé par Bill Clinton en 1994, avant un accord du même type signé avec l’Iran en 2015.
Les deux « traités » ont été aussitôt violés. Parce que le tyran nord-coréen est peut-être désormais détenteur de la bombe à hydrogène, on commence à s’émouvoir de ses tirs de missiles.

Mais on veut encore ignorer à tout prix le lien entre les deux parias.

L’Amérique ayant été sauvagement attaquée par mer (1941), puis sur terre (2001), Trump entend devancer une attaque prévisible par l’espace.

Comme le fait observer John Bolton (que Trump consulte), 25 ans de diplomatie et de sanctions (et l’inutile ONU) n’ont abouti à rien et, si Kim obtenait enfin une arme assez puissante pour un chaos nucléaire, l’Iran pourrait l’avoir aussi dès le lendemain.

L’Iran était à bout de souffle, du fait des sanctions économiques qui marchaient très bien avant qu’Obama intervienne. Désormais, l’argent coule à flots dans les mains des mollahs.

La gauche américaine et les leaders européens se pâment devant le président Rouhani. On en oublie aux ordres de qui il est.
L’ambassadeur d’Iran à Paris promet un futur commercial radieux dans le journal de la mairie du XVIe.

Kim, lui, n’a ni avantages ni émissaires policés et, comme il cultive une apparence grotesque, on le prend pour un fou – qu’il n’est pas.

Mais, l’Iran constitue un danger plus grand que la Corée du Nord car, si Kim veut essentiellement ne pas être balayé par un changement de régime, l’Iran, comme l’État Islamique sunnite, veut imposer un califat mondial.

Donald Trump ne va pas se défausser de ses responsabilités et transmettre aux générations futures le legs monstrueux que lui ont laissé les démocrates.

Pour ce qui concerne Kim, aucune voie, diplomatique ou militaire, n’est facile. Dans les coulisses, Trump a déjà obtenu beaucoup de la Chine. Si ces pressions ne suffisent pas, il ne reculera pas devant une intervention armée.

Là, la difficulté réside en partie dans le fait que Kim et ses installations nucléaires sont protégés par des kilomètres de souterrains. L’armée américaine doit renforcer sa défense anti-missile affaiblie par Obama et trouver les moyens de tuer dans l’œuf la menace nucléaire nord-coréenne.

Trump, après avoir cédé par deux fois, non sans réticence, à Mc Master et à Tillerson, vient de prendre, seul, une décision mixte sur l’Iran : il refuse de signer de nouveau, à l’échéance du 15 octobre, que l’Iran « est en conformité avec les accords signés », puisque les preuves abondent que ce n’est pas le cas.

Mais, au lieu de se retirer dès à présent, il donne au Congrès 60 jours pour bâtir un projet de révision et annonce qu’à défaut, il « mettra fin pour de bon à l’accord inacceptable de 2015 » et que les sanctions américaines reprendront comme avant.

Il gagne du temps pour examiner ses options, car le retour au statu quo ante est exclu, du fait de l’argent si imprudemment libéré qui permet à l’Iran d’être le banquier mondial du terrorisme.

Enfin, par une autre décision, aussi audacieuse qu’inattendue, Trump sanctionne durement la Garde Révolutionnaire Iranienne, « organisation terroriste », épine dorsale militaire et économique de « ce régime fanatique corrompu ».

Toutes les parties sont donc invitées à revoir leur position. Le message est simple : il faudra choisir de commercer avec les Gardes Révolutionnaires ou avec les États-Unis.

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Comments (7)

  • vozuti Répondre

    L’establishment ne sait plus quoi inventer pour dénigrer trump.
    Une élue démocrate n’a pas hésité à utiliser la mort d’un soldat pour déclencher un énorme buzz médiatique,en déclarant sans honte qu’elle avait entendu les condoléances de trump à la famille du soldat,et que selon elle,les mots de réconfort du président auraient été maladroits.l’acharnement médiatique(sur le thème “trump est tellement insensible qu’il fait pleurer les veuves”) s’est finalement arrêté lorsque le général kelly,qui a lui-même perdu un fils en Afghanistan,a déclaré que c’est lui qui a expliqué à trump ce qu’il devait dire aux familles de soldats en deuil.
    Puis bush et obama sont sortis de leur retraite pour venir expliquer (séparément) que la démocratie était en danger, à cause de la baisse de l’immigration et des délocalisations.
    Dans le dictionnaire personnel de bush et obama,le terme “démocratie” signifie “ouverture totale des frontières”. et pour défendre la démocratie,c.à.dire l’ouverture totale des frontières,il faut faire tomber un président démocratiquement élu en crachant sur lui quotidiennement.

    20 octobre 2017 à 15 h 13 min
    • vozuti Répondre

      on peut ajouter qu’après avoir écrit frénétiquement pendant des mois sur une collusion imaginaire entre trump et la russie,les médias américains deviennent subitement silencieux sur ce sujet de collusion avec la russie,puisque c’est finalement hillary clinton qui est désormais visée par une enquête pour avoir touché des millions de dollars en provenance de russie, en échange d’avoir accepté de céder une mine d’uranium aux russes.une dizaine d’agents secrets russes impliqués dans la transaction ont été arrêtés en 2010 par le FBI et hillary clinton les avait rapidement renvoyés en russie, pour éviter que l’enquête remonte jusqu’à elle.

      20 octobre 2017 à 23 h 06 min
      • Gérard Pierre Répondre

        Nous avons tous deux les mêmes informations.

        21 octobre 2017 à 14 h 53 min
  • champar Répondre

    Vous écrivez n’importe quoi : L’Iran n’est pas une dictature similaire à la Corée du Nord, les citoyens sont libres de sortir et de rentrer dans leur pays, la présence policière n’est pas oppressante, la liberté d’entreprendre et de circuler est totale.
    Avez-vous remarqué qu’il y a des élections en Iran et que les minorités chrétiennes, zoroastriennes sont représentées au parlement.
    Il y a des contraintes vestimentaires légères (aucun voile intégral en tout cas pour les femmes), les hommes ne se promènent pas non plus en short.
    Il y a aussi l’obligation de ne pas quitter l’islam pour les musulmans, cela est d’ailleurs commun à tous les pays musulmans.
    Aucune comparaison n’est possible avec la Corée du Nord !
    Allez faire une visite en Iran cela vous évitera de raconter des âneries.

    20 octobre 2017 à 13 h 15 min
  • TRICOT Répondre

    De l’Iran et l’Arabie Saoudite, quel est selon vous le pays le plus fermé au progrès et le plus dictatorial?

    17 octobre 2017 à 17 h 10 min
    • Gérard Pierre Répondre

      Il n’est pas aisé de répondre à votre question.

      Pour ce qui est d’une dictature, à la rigueur, tout le monde peut s’accorder sur une définition consensuelle du terme :

      « Système politique totalitaire dans lequel une personne ou un collectif de personnes DICTE à chaque citoyenne et à chaque citoyen :
      ¤ ce qu’il DOIT faire,
      ¤ce qu’à la limite il PEUT faire,
      ¤ et SURTOUT, …… ce qu’il ne DOIT PAS faire ! »

      Par contre, …… qu’est-ce que le PROGRÈS ?

      Vaste sujet !

      Aussi, de façon un peu empirique, aurais-je tendance à vous dire qu’en matière dictatoriale l’un donnera difficilement à l’autre une leçon d’ouverture sur l’Humain.

      Pour ce qui est du progrès, dans l’acception plus ressentie que raisonnée de ce terme, je laisserais un très léger avantage à l’Arabie Saoudite. Ce pays a « l’intelligence » de chercher à faire semblant de composer avec Israël et les États-Unis, … ce qui, pour le monde occidental, permet d’entretenir l’espoir que son petit jeu pourrait peut-être un jour évoluer à son avantage !

      En revanche, l’Iran n’entretient pas l’illusion, elle la voile, simplement ! … Ce pays a cloué ses babouches ! … il ne bougera pas !

      19 octobre 2017 à 11 h 25 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    vous êtes devenus fou aux ” 4V² “

    17 octobre 2017 à 11 h 53 min

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