Le coronavirus et l’horreur chinoise

Le coronavirus et l’horreur chinoise

La situation en Chine ne s’améliore pas.

Les autorités chinoises disent que le nombre de cas de malades affectés par le coronavirus de Wuhan est en diminution, mais affichent en même temps un nombre de morts en augmentation constante, et il est vraisemblable que le nombre des morts en Chine soit, en réalité, bien plus important.

Le nombre de malades hors de Chine, lui, continue à croître.

Les rares informations qui sortent de la Corée du Nord font état de cadavres qu’on brûle pour les faire disparaître.

Des foyers de contamination sont apparus en Corée du Sud et en Italie.

Des gens restent en quarantaine sur des bateaux de croisière.

Le nombre de personnes placées en quarantaine en Chine même dépasse le chiffre de cent millions.

L’économie chinoise restera paralysée au moins jusqu’en avril. Les autorités chinoises continuent à faire preuve de brutalité, d’incompétence et d’opacité.

Le nombre de médecins est très insuffisant, et ne pourra pas augmenter car le gouvernement chinois refuse toute aide venue de l’extérieur du pays, sans doute pour que des médecins étrangers ne puissent constater l’ampleur du désastre et l’irrespect total de la vie humaine qui est la règle en Chine.

Des scientifiques extérieurs à la Chine viennent tout juste d’être autorisés à se rendre en Chine pour étudier de plus près les sources du coronavirus, et contribuer à trouver des remèdes adéquats.

Trois mois après le début de l’épidémie!

Il est vraiment à souhaiter que ceux qui faisaient l’éloge d’un «modèle chinois» ouvrent les yeux et constatent les horreurs produites par le communisme : un régime communiste se conduit ainsi, et est effectivement brutal, incompétent, opaque.

Lorsqu’il a le choix entre préserver des vies et préserver sa façon de régir une société, il choisit toujours de préserver sa façon de régir une société.

On doit constater que rien ne sert jamais vraiment de leçon à certains concernant les horreurs du communisme.

Nul ne devrait oublier que, si le régime chinois est moins féroce que le régime nord-coréen, il n’en est pas moins le régime le plus abominable de la terre si l’on regarde le nombre de morts, qui frôle les cent millions depuis 1949.

Je continue à craindre que ceux qui faisaient l’éloge du modèle chinois persistent, passé le désastre.

Ceux qui se sont fiés aux chiffres de croissance affichés par la Chine et qui voyaient déjà la Chine devenir première puissance du monde se taisent aujourd’hui.

Ils reprendront sans doute leurs discours ineptes demain.

Et il sera inutile de leur dire ce que j’ai déjà dit: les chiffres de croissance affichés par la Chine sont faux, et la Chine ne deviendra jamais la première puissance du monde.

J’ai déjà eu l’occasion de souligner qu’ont été propulsés, par de fins analystes, en position de futures premières puissances du monde au cours des cinq dernières décennies l’Allemagne et le Japon, avant que ce soit le tour de la Chine.

J’ajouterai aujourd’hui qu’il y avait des gens qui, à la fin des années 1970, osaient écrire que l’Union soviétique avait un tel dynamisme économique que son niveau de vie et sa prospérité dépasseraient bientôt ceux des États-Unis.

Une décennie plus tard, le mur de Berlin tombait.

L’empire soviétique s’est effondré un peu plus tard, et le monde entier a pu voir que ce que Ronald Reagan et ses conseillers décrivaient était vrai : l’Union soviétique avait une armée puissante et prédatrice, mais une économie du tiers-monde.

La Chine, je l’ai déjà dit cent fois aussi, a des unités de production qui ne sont pas des unités de production du tiers-monde, parce qu’elle a facilité l’implantation dans le pays d’entreprises occidentales en leur offrant une main-d’œuvre à bas prix (et en pillant leur propriété intellectuelle), mais elle reste un pays du tiers-monde.

Les pôles de développement en Chine vont de pair avec des campagnes moyenâgeuses, des conditions sanitaires consternantes, des taux de pollution alarmants qui peuvent rendre l’air irrespirable et transforment les rivières en égouts à ciel ouvert.

La Chine, et c’est son point commun avec l’Union soviétique, se dote d’une armée puissante.

Elle ne devrait pas fasciner. Elle devrait inquiéter. Un seul dirigeant occidental ose la regarder en face. Il s’appelle Donald ­Trump. Peut-on le dire?

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Comments (1)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    sacré Millière !

    une lucidité sur Donald digne d’ un tableau de Jérôme Bosch !

    3 mars 2020 à 12 h 01 min

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