Le libéralisme américain, histoire d’un détournement

Le libéralisme américain, histoire d’un détournement

VIENT DE PARAITRE AUX BELLES-LETTRES :  LE LIBERALISME AMERICAIN – Histoire d’un   Détournement ; Par Alain LAURENT

 Le propos du livre est d’établir l’histoire méconnue de la falsification social-étatiste du mot et de l’idée de libéralisme intervenue en Grande-Bretagne puis aux Etats-Unis au cours de la première moitié du XX° siècle – et de dénoncer la diffusion de ce nouvel usage (ou mésusage) en flagrante contradiction avec le sens qui lui a légué la tradition libérale classique. Ce faisant, il s’y agit aussi de rétablir l’histoire non moins méconnue et passionnante de la résistance finalement victorieuse des vrais libéraux américains à ce gauchissement sémantique. Caricaturés en France comme « ultra-libéraux » et faussement présentés en « néo-libéraux », ils ont cependant été contraints de s’identifier sous les labels de « conservatives » ou de « libertarians ». Un détour dans l’Europe continentale au moment des plus basses eaux libérales (1920-1960) rappelle que c’est cependant de là qu’est venue la contre-offensive libérale classique qui a redonné au libéralisme sa dynamique  dans sa vérité retrouvée : responsabilité individuelle, libre marché, primat du droit de propriété…

 Table des matières (abrégée) :

 Introduction : contre l’imposture de Canto-Sperber, pour qui « le libéralisme est l’inventeur de l’Etat-providence et doit s’accomplir dans le socialisme » – ce qui revient à tenter d’acclimater insidieusement en France le sens américain du libéralisme (= social-démocratie gauchisée…) pour en faire un argument supplémentaire de rejet du prétendu « ultra-libéralisme ».

 Première partie : Le gauchissement anglo-américain du libéralisme

1)En Angleterre (1880-1930) : J.S. Mill, Hobhouse, Lloyd George et Keynes

2)Aux Etats-Unis (1930…) : l’avènement des liberals avec le New Deal ; J. Dewey, le Big Government de Roosevelt, Rawls puis le « politically correct »…

Deuxième partie : La persistance du libéralisme classique en Europe continentale (1880-1960)

3)Les contrefaçons du « socialisme libéral » et la résistance des libéraux classiques

4) Du colloque Walter Lippmann (1938) à la création de la Mont-Pèlerin Society (1947) :
 le premier « néo-libéralisme », critiqué par Mises- l’homme-clé du renouveau libéral

Troisième partie : La redécouverte et la réaffirmation américaines du libéralisme

5)La préhistoire du « revival » (1920-1947) : des premiers réfractaires au liberalism à
l’émergence des libertarians (A.J. Nock, F. Knight, Hazlitt, Rand…)

6)Les « néo-libéraux » américains (1950-60…) : de vrais héritiers innovateurs du libéra-
lisme classique européen et des critiques impitoyables du liberalism

7)Le renfort anti-liberalism des premiers néo-conservateurs (F. Meyer, J. Burnham)

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Comments (1)

  • Nicolas Luxivor Répondre

    Le mouvement libertarien n’a rien de libéral. Rothbard, qui fonde toute sa théorie sur la lutte des classes à l’instar de Lenine, usurpe effectivement les valeurs libérales. Comprenez par primat du droit de propriété un retour aux valeurs féodales. C’est à dire que les seigneurs, propriétaires terriens, définissent un Droit Naturel et le font appliquer dans leurs propriétés. En calculant un tant soit peu les conséquences de cela, on comprend que le respect de tous les Hommes est loin d’être acquit. Les libertariens sont des usurpateurs des valeurs libérales. C’est une faction de plus qui à trouvé un vocabulaire ressemblant au libéralisme mais qui a oublié son pilier : le respect de tous les Hommes à travers une égalité en droit. Livre de propagande ?

    7 avril 2006 à 22 h 23 min

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