Le mythe de l’antiaméricanisme

Le mythe de l’antiaméricanisme

Je commence à perdre patience devant cette paranoïa de l’antiaméricanisme dans laquelle se complaisent ostentatoirement les séides du « parti de l’étranger », qui a toujours sévi dans notre pays, depuis que les Eduens gaulois s’extasiaient, jusqu’à la trahison, devant les exploits de Jules César.

Ce qui m’horripile le plus dans cette affaire, c’est de voir ces prétendus américanophiles – qui ne sont trop souvent que des bigots du culte de la force – s’obstiner à confondre les États-Unis avec le petit cercle des copains de « Deubeliou ».

Mais Bush ne représente l’Amérique en aucune façon. Président élu à l’arraché par décision de justice, ce qui n’est pas très reluisant pour la première démocratie du monde, Bush junior perd chaque jour un peu plus de chances d’être réélu, depuis que ses concitoyens commencent à comprendre qu’il n’a cessé de leur mentir pour les entraîner dans le bourbier irakien.

La seule chose qui m’ennuie, c’est que l’échec prochain de Bush ramènera probablement à la Maison Blanche un président socialo-démocrate, puisque les Américains, tout comme les Français d’ailleurs, sont enchaînés dans la balançoire droite-gauche qui voue nos républiques à la démarche titubante des ivrognes.

J’aime l’Amérique et je remercie l’Europe de l’avoir enfantée. Les Américains forment un peuple admirable à bien des égards. Ils font preuve de dynamisme, de courage, de confiance en eux-mêmes et ne reculent pas devant les responsabilités.

Dans un article intitulé « La force de l’Amérique », publié dans ma revue « L’Ère nouvelle » en mars 1997, j’écrivais ceci : « Plutôt que jalouser sans cesse les Américains, fustiger leurs tendances dominatrices et parler de leur puissance comme si elle était tombée du ciel, nous ferions mieux de nous interroger sur l’origine psychologique de cette puissance, de nous demander quel est le ferment qui donne à l’économie américaine cette capacité sans pareille de surmonter toutes les difficultés. À mon avis, l’explication de cette formidable puissance d’adaptation et de réaction tient en un seul mot : liberté ! Les citoyens américains sont beaucoup plus libres que nous, non seulement d’entreprendre, mais aussi de choisir dans le marché ce qui leur convient et sous leur seule responsabilité individuelle ». Alors le premier qui m’accuse d’antiaméricanisme, je lui remonte les bretelles !

Démission d’un diplomate américain

Maintenant, je reproduis ci-après une lettre du diplomate américain John H. Brown. Diplômé de Princeton, il rejoignit le département d’État en 1981 et fut envoyé en poste à Londres, Prague, Cracovie, Kiev, Belgrade et, plus récemment, à Moscou. Membre supérieur du service des Affaires étrangères depuis 1997, il remit cette lettre de démission en mars 2003 (traduction de Romain Naudot pour le Réseau Voltaire) :

« Monsieur le secrétaire d’État, Je rejoins mon collègue John Brady Kiesling en soumettant ma démission du Service des Affaires Étrangères (effective dès à présent) parce que je ne saurais, en bonne conscience, soutenir les projets de guerre du président Bush contre l’Irak.

Le président a échoué à expliquer clairement pourquoi nos valeureux soldats, hommes et femmes, devraient être actuellement prêts à sacrifier leur vie dans une guerre contre l’Irak ; à mettre en évidence toutes les implications de cette guerre, incluant notamment l’ampleur des victimes civiles innocentes ; à indiquer les coûts économiques de cette guerre pour les Américains ordinaires ; à clarifier comment la guerre pourrait débarrasser le monde du terrorisme ; à prendre en considération sérieusement l’opinion publique internationale contre la guerre.

Partout à travers le globe, les États-Unis sont en voie d’être associés à l’usage injustifié de la force. La négligence du président envers les opinions des autres nations, confirmée par son mépris de la diplomatie, est en train de donner naissance à un siècle anti-américain.

J’avais rejoint le ministère des Affaires étrangères parce que j’aime notre pays. Avec tout mon respect, Monsieur le secrétaire d’État, je mets un terme à cette vocation, avec le cœur lourd, mais pour les mêmes raisons pour lesquelles j’avais embrassé cette carrière. Sincèrement,

John H. Brown, Officier du service diplomatique ».

Je me demande si nos inconditionnels de Bush-la-gâchette vont accuser l’officier Brown d’antiaméricanisme.

Achetez sur Amazon

ACHETER

Partager cette publication

Comments (17)

  • Ktorza Répondre

    M. Lance, voilà que maintenant vous vous faîtes menaçant (j’ai très peur,…). Malgré votre argumentaire, je persiste à vous traiter d’antibushiste et d’anti-américain: d’ailleurs, vous me faîtes penser à Besancenot: “j’aime l’Amérique mais pas Bush: Bush n’est pas l’Amérique”. Pourtant, les Américains l’ont élu (puis réélu) triomphalement. Quant à vos analyses politiques, elles sont bonnes à jeter aux orties (et vous avec). Félicitations pour votre pronostic sur la défaite de Bush!

    7 mai 2005 à 1 h 15 min
  • mr manigault Répondre

    beaucoup de défoulements mais pas de lecture de l’essentiel,la réussite individuelle basée sur la confiance et l’utilisation massive populaire de la psychologie ,depuis votre article la victoire de Bush entraine des nouveaux besoins et des nouvelles therapies pour aider les traumatisés de la défaite de son adversaire.impossible de concevoir la moindre possibilité de semblables réactions dans le cas d’une nouvelle victoire de Chirac,à croire que nos veaux aux hormones ne sont pas vraiment les memes…je plaisante,je connais votre journal et je le croyais disparu,bravo continuer :un deffenseur des scientifiques hors norme ,ceux que j’ai connu E Guillé M Beljanski ei Loic Le Ribault

    25 novembre 2004 à 21 h 21 min
  • nico Répondre

    yann, Sache qu’il y a une différence entre disserter et donner son avis. Si tu n’en as pas c’est ton problème mais moi depuis mon canapé je dis non à la guerre et j’affirme qu’être POUR la guerre (armes de destruction massive à l’appui) relève de la thérapie de groupe sur le thème: “pourquoi j’ai des envies de meurtres collectifs” Pour toi ce serait plutot : “pourquoi je n’ai pas d’opinion” A bon entendeur…

    8 mars 2004 à 21 h 33 min
  • yann Répondre

    Nico, Quand on a jamais mis les pieds dans un pays en guerre, il est normal de ne pas disserter sur la “guerre”. C’ est vrai pour la génération canapé comme c’ est vrai pour vous. à bon entendeur.

    5 mars 2004 à 11 h 10 min
  • nico Répondre

    Au secours Les pro-Bush semblent tout aussi détraqués que lui. Pas étonnant qu’on en arrive la avec des réflexions aussi nébuleuses que grotesques. Ecouter vous soutenir la guerre. Moi je l’ai pas faite mais mon grand-pere l’a subie et il me semble que rien ne pourra vous faire changer d’avis tant que vous ne l’aureez pas vécu vous meme. Je vous vois bien devant votre télé, votrés sur votre canapé cuir à jouir de la puissance et de la détermination de nos amis américains. C’est tellement bon de se sentir en sécurité. Les innocents déchiquetés en morceaux ou entrain de mourir de faim c’est super à regarder, c’est de la télé réalité autrement plus croustillante que Loft Story. A la campagne, on tue les mauvaises herbes par la racine, sinon ca repousse encore plus vite. Et qu’est-ce qui est entrain de se passer a votre avis? Vraiment, un conseil : prenez des vacances, changer d’air et vous verrez ca ira peut etre mieux. Pour les incurables, un séjour à Bagdad vous fera le plus grand bien. Amicalement votre

    5 mars 2004 à 1 h 26 min
  • Didier Répondre

    Je me souviens avec émotion avoir médité longuement devant cette petite plage bordée de douces collines en cette belle soirée d’été. Ils y ont répandu le sang de leur jeunesse venu d’ailleur, de très loin, quand nous étions soumis. Sur ce modeste lopin de sable, un millier de morts en 24 heures… Ils l’ont appelé Omaha beach, pas un seul Français. C’est sans doute un peu celà qui fonde leur autorité aujourd’hui. Votre discours M. Lance, m’inspire la méfiance car vous semblez aimer les Américains lorsqu’ils souffrent après Le 11 Septembre, lorsqu’ils versent leur sang pour laver nos erreurs, les dollars de leurs contribuables pour alimenter le plan Marshall, l’OTAN… mais pas lorsqu’ils perçoivent les dividendes de leur action. Pareil à ces antisémites honteux et refoulés qui disent aimer les Juifs au sortir de la Shoah mais pas dans la croissance de leur travail et la prospérité. Vous ne savez pas de quoi vous parlez car vous ne connaissez pas votre sujet d’article et vous devenez ridicule. Les USA, ce sont 200 ans de démocratie avec une seule constitution; en France au bout de la cinquième cela ne fonctionne toujours pas et il y a 60 ans c’était Pétain… En toute sérénité, peu nous importe votre avis fondé l’indigence d’analyse, M. Bush sera réélu aisément et bien plus tard il sera reconnu comme un grand homme et nos arrières petits enfants reconnaitront son portrait sur leurs billets de banque.

    1 mars 2004 à 15 h 29 min
  • HyPNOS Répondre

    Monsieur Lance, Je pense comme beaucoup ici que vous faites erreur. L’anti-américanisme existe bel et bien en France. Et les mesures d’ostracisme à l’encontre de la France par les US, ne sont que le juste retour des choses. Mais revenons à une réalité que vous semblez (feignez) ignorer. La quasi-unanimité de la classe politique hexagonale désigne “l’impérialisme américain” et non M. Bush comme l’unique responsable de tous les maux de la planète (capitalisme, terrorisme, effet de serre, famine, guerres, tout est selon eux imputable aux US). Pour des raisons différentes, de l’extrème droite à l’extrème gauche l’anti-américanisme se rejoint en une vue convergente. Pourquoi ? Commençons par l’extrème droite incarnée par Lepen son représentant. Antisémite notoire, il considère les US comme un grand pays peuplé de juifs soutenant le sionisme. Il est donc anti-américain Passons ensuite à l’UMP représentée par Chirac. Obstiné à rentrer dans l’histoire en singeant de Gaulle, Chirac a voulu se positionner comme le chef des non-alignés. Par ailleurs, ses liens amicaux et personnels avec Saddam le poussaient nécessairement dans le camp de la mort et des gaz de combat utilisés sur des populations civiles. Enfin, par clientélisme invétéré ou par crainte d’attentats islamiques sur notre sol, il a préféré rallier le camp arabe plutôt que le camp américain. Question de choix. Pétain avait, lui, choisi le camp allemand et préféré la paix à la guerre (car la guerre était pour lui aussi, la pire des solutions). On sait où cela a mené la France. Reste la gauche et l’extrème-gauche. Les deux sont anti-améraicaines par nature, puisque les USA symbolisent le capitalisme et le libéralisme, ennemis héréditaires du marxisme et du trotskysme. Enfin, les verts qui voient dans les musulmans (fussent-ils intégristes comme Tariq Ramadan ou Talibans) un formidable réservoir de voix pour sauver leurs partis déclinants. Ainsi donc de gauche à droite, on trouve une convergence d’idées anti-américaines qui se retrouve du reste dans les sondages (75% de français anti-américains, 30% pro-saddam). Voilà ce qui fait que notre pays est gangréné idéologiquement et va payer très cher l’éloignement de ceux qui nous ont sauvé de l’allemagne Nazi, de l’hégémonie soviétique et qui nous ont élevé au rang de superpuissance grace au plan Marshall. Nous allons payer en lettres de sang notre alliance avec les didactures algérienne, marocaine, syrienne, Tunisienne, Russe ou encore chinoise qui n’auront d’ailleurs que faire de la chûte d’une démocratie lorsque notre beau pays sombrera dans la guerre civile. Qui nous tendra la main ? Les talibans ? Les ayatollah ? Les russes ? les chinois ? Qui ? Enfin, je voudrais juste dire une chose à propos des armes de destruction massives de Saddam : Sommes-nous à ce point sourds et aveugles ? La presse est-elle à ce point contrôlée que nous ne puissions plus voir les évidences ? Il fallait prouver l’existence d’armes de destructions massives ?? Que dire alors des centaines de milliers de morts gazés par Ali le chimique ?? excusez-moi cette macabre comparaison, mais il ne s’agissait pas de Régent ou de Gaucho causant la mort d’abeilles. Quel cynisme de la part des dirigeants qui ont nié cette évidence, quel accablante complicité à l’égard d’un monstre, d’un criminel contre l’humanité. Notre pays est donc aux mains de journalistes corrompu, d’un pouvoir amis des totalitarismes, la Novlangue est employée tous les jours pour détourner les concepts et le sens des mots. On façonne les consciences dans un moule électoral rigide. On pénalise, comme dans toute dictature, les propos qui vont à l’encontre de la politique menée. Danger !! Notre pays figure dans la liste des pays où la presse est muselée (cf reporters sans frontières). Les écrivains se font condamner (Houellebecq, J.A Léger et j’en passe). Même, en écrivant ces lignes, je ne suis pas rassuré (de quoi pourrait-on m’accuser pour me faire taire ? d’incitation à la haine raciale ? de diffamation ? etc…)Il y a donc danger et urgence de s’éxiler. A part l’amérique, je ne vois pas où demander l’asile politique.

    27 février 2004 à 14 h 31 min
  • dolf Répondre

    tenez monsieur lance, juste une preuve d’antiamericanisme primaire sur le net par ex: http://fr.news.yahoo.com/040225/202/3nvig.html voila. chaque semaine on a droit a une “news” comme celle la, nous expliquant a quel point les americains “seraient” des gros cons bas de plafond et neo nazis…. donc vraiment si vous avez pas envie d’ecrire, si vous etes pas en forme, retenez vous, ca vous evitera decrire de telles coneries.

    25 février 2004 à 19 h 16 min
  • lola Répondre

    Il est bizarre Pierre Lance! Quelquefois on à envie de le bombarder de coup de poings, d’autres fois de l’embrasser avec tendresse. C’est le cas avec cet article! Certains agresseurs sont si virulents qu’ils parviennent à nous faire douter de notre propre bon sens. Mais voilà, de temps à autre, la voix autoritaire de l’un ou l’autre de nos compatriotes nous rappelle que nous sommes encore des hommes libres, Dieu merci.

    24 février 2004 à 9 h 44 min
  • Français Répondre

    Félicitation pour cette article, Les USA ont ruinés l’irak dans la plus pure injustice comme ils l’avaient fait et continuent de le faire de la Serbie. Les USA n’ont pas aidés Massoud contre les talibans malgré ses appels aux secours répétés. Les USA ont viré la France d’Algérie pour faire main basse sur notre pétrole et notre gaz du Sahara (en soutenant les islamistes). Leur attitude n’est pas claire avec la Tchétchénie. Les US ont souvent soutenus et continuent de soutenir les plus radicaux des islamistes quand ça les arrange. Je ne suis pas anti-américain, je songe même à m’expatrier là-bas. Je ne suis pas antisémite non plus, je pratique souvent les rites israéliques que j’apprécie beaucoup. Si j’admire la liberté et l’économie américaine, je ne supporte pas le manichéisme et la simplification. Et il éxiste effectivement une montée très forte d’une propagande pro-américaine à destination des Français. Moi j’aime la France et j’aime moins les francophobes de tout poil. Claire-Marie

    24 février 2004 à 0 h 52 min
  • Lola Répondre

    Que dit le proverbe déjà? Ah oui, ya que la vérité qui blesse! Nous verrons si Tarik Ramadan obtient son visa pour les USA…

    23 février 2004 à 15 h 13 min
  • JLD Répondre

    Une fois de plus, la nullité intellectuelle de Mr Lance n’est plus à démontrer. Il fait bien parti de cette droite médiocre, avec Chirac et Raffarin, qui gouverne depuis trop longtemps ce pays. J’ai toujours pensé que la gauche n’avait pas le monopole de la stupidité. Mr Lance aurait certainement préféré voir Saddam continuer à tromper le monde, bafouer les résolutions de l’ONU, avec ses désirs de mégalomane. De plus, les “séides du parti de l’étranger” ne sont pas les pro-Bush, mais bien les pro-Saddam et tous les “idiots utiles”, comme nous l’avons vu durant la guerre en Irak. L’anti-américanisme en France n’est pas un mythe, comme cela s’est vérifié au cours du 20ème siècle, sur le plan international. La France a toujours essayé de monter l’Europe contre les Etats-Unis, sans aucun succés heureusement, et même d’affaiblir l’OTAN. On peut dire, que c’est le pays européen le plus anti-américain. Au lieu de s’appuyer sur les arguments lamentables de notre presse, comme le fait Mr Lance, nous pouvons dire 2 choses: -D’abord, d’aprés le rapport de David Kay(personne envoyée en Irak pour trouver les ADM), Saddam et ses copains, travaillaient bien sur ce type d’arme(laboratoires, expérience humaine…), et les services secrets irakiens ont tout fait pour cacher ces activité aux yeux du monde. Voir le site http://www.departmentofintelligence.com, lien “Sécurité Internationale”. Dés la chute du régime irakien, le premier général à se rendre à la coalition, était un officier spécialisé dans les armes bactériologiques. Une revue française spécialisée dans le domaine militaire (la revue “Raid”), indique que des forces spéciales ont trouvé un camp d’entraînement pour l’emploi d’ADM. Enfin, Saddam soutenait bien des terroristes, tels que le groupe Ansar Al-Islam, qui était un mouvement islamiste kurde. -En outre, je conseille d’aller voir un site (www.checkpoint-online.ch, lien “Monde”), mis à jour par des officiers de l’armée suisse, qui font des analyses édifiantes sur la guerre en Irak, et sa reconstruction. Finalement, pour ce qui est de l’avenir de Bush en politique, je ne pense pas qu’on ait beacoup à s’inquiétet. Cela dit, quand on lit des analyses du type de Mr Lance, on peut légitimement penser, que l’ignorance ou la mauvaise foi, rêgnent en maître dans ce pays. La France est retombée dans l’obscurantisme, tout comme au Moyen-Age!

    23 février 2004 à 13 h 01 min
  • alain D Répondre

    J’ai l’impression que les leaders de ce site manquent parfois d’inspiration et plutôt que de s’abstenir une fois de temps en temps, ils insistent et pondent des textes sans queue ni tête… Peut être ce texte fait-il partie d’un règlement de compte personnel avec monsieur Millière, dans ce cas l’argumentaire tient mal la route…Choisir Bush contre Saddam c’est trahir le pays? On peut se demnder si monsieur Lance n’aurait pas bénéficié des largesses baassistes, comme de nombreux politiques français( de bons patriotes ceux-là?). Quant aux armes de destruction massive, rira bien qui rira le dernier…Cela fait bientôt trois ans que Ben Laden se cache il n’a toujours pas été trouvé…alors on voudrait qu’en moins d’un an on trouve des armes chimiques dans un pays grand comme la France??Patience!!!!

    22 février 2004 à 22 h 52 min
  • Didier Répondre

    Cher Monsieur Lance, tous les lecteurs de ce magnifique journal attendaient vos écrits, comme souvent, couchés sur papier de soie, délicatement chantournés de fine broderie et de dentelle vaporeuse. « Paranoïa ostentatoire » , « séides du parti de l’étranger », « trahison », « bigots de la culture de la force », « Bush-la-gâchette » c’est lorsque l’excessif rejoint le dérisoire que l’on reconnaît avec compassion, que vous n’êtes toujours pas guéri de cette maladie de l’écorché vif qui vous afflige, de temps en temps.

    22 février 2004 à 18 h 49 min
  • Ron Répondre

    Une inversion des culpabilités de plus en Froggystan. Ainsi les pro-Bush envahissent l’espace public français? Il fallait oser, mais comme on dit : plus c’est gros etc… Puisque plus rien n’a de sens dans ce pays. Continuons de faire la fine bouche en regardant à l’horizon et tant pis si notre propre président est une crapule mégalomane. Peut-être fera-t-on illusion quelques semaines de plus sur la scène internationale ? Agitons un peu plus fort nos petits bras dans le vide? Pourquoi pas ? Qu’on ne s’étonne pas ensuite que les français soient idéologiquement sous-développés. J’étais plutôt pour Gore en 2000, mais quelle importance aujourd’hui? Bush sera réélu et c’est très bien comme ça. La désinformation française n’y changera rien, bien au contraire. Bush sera réélu et l’Occident fera encore parler de lui. Rock’n Roll, Deal with it.

    22 février 2004 à 17 h 15 min
  • untel Répondre

    Cela me parrait extrêmement complexe. Nous ne pouvons emettre une opinion qu’en fonction des éléments en notre possession, hors ces éléments sont-ils, à l’instar des ADM, crédibles? Nos critères basés sur les ecrits journalistiques tendancieux sont loin d’être fiables. Mon sentiment personnel, les Etats Unis sont beaux grand et forts et il nous protégent. Mais surtout ils protégent leurs intérêts.

    22 février 2004 à 10 h 56 min
  • AGAMEMNON Répondre

    Cher Pierre Lance, je ne suis pour une fois pas d’accord avec vous. Il ne faut jamais hurler avec les loups. Tout d’abord, l’anti-américanisme en France n’est hélas pas un mythe et c’est tellement évident qu’il n’est, je pense, pas nécessaire de s’étendre là-dessus. Mais, surout, celui-ci a pris une dimension véritablement hystérique depuis que G.W. BUSH est devenu président des Etats-Unis, comme si les idées que celui-ci incarne étaient par trop insupportables à une partie de nos concitoyens. On reconnait là d’ailleurs un peu de cette hystérie collective qui faisait défiler aux cris de “No pasaran !” (sic) des dizaines de milliers de jeunes boeufs manipulés à la veille du 21 avril 2002, comme si la démocratie, les élections, etc. étaient tolérables à condition qu’elles ne perturbent pas trop le jeu. G. W. BUSH ne sera probablement pas réélu parce qu’il aurait “menti”, nous dit-on : il n’y avait pas d’ADM en Irak. Soit. Mais les “va-t-en paix” Français n’ont-ils pas menti également ? Quels étaient les ressorts cachés de leur pacifisme à l’égard de Saddam ? Combien de pots de vin versés ? Combien de barils ? Ont-ils exigé que Milosevic détienne des ADM pour aller bombarder la petite Serbie ? Et exigent-ils aujourd’hui que Aristide ait des ADM pour prôner une intervention en Haiti ? Non. Vous me direz, ça n’est pas la même chose : en ex Yougoslavie hier et en Haiti aujourd’hui, c’était et c’est pour des raisons “humanitaires”. Parce que, pour l’Irak de Saddam, sans doute n’y avait-il aucune raison humanitaire pour intervenir ? Je n’étais personnellement très chaud pour une intervention en Irak, mais il faut reconnaitre que les raisons de la plupart de ceux qui étaient “contre” étaient à vomir. Alors, quand, pour une fois, un homme qui en a les moyens se lève pour dire que “ça suffit”, je dis Bravo. Voilà pourquoi, même si je suis très minoritaire dans ce pays , j’approuve pour ma part M. BUSH, qui n’aurait aujourd’hui aucun problème pour se faire réélire si, comme son prédécesseur démocrate, il s’était contenté d’envoyer quelques missiles de croisière sur Bagdad.

    22 février 2004 à 7 h 19 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *