Le Président des États-Unis est l’homme le plus important du monde

Le Président des États-Unis est l’homme le plus important du monde

Les États-Unis sont la première puissance économique, géopolitique et militaire du monde. On peut donc considérer que le Président des États-Unis est l’homme le plus important du monde, ce qui explique l’intérêt porté sur la planète entière à l’élection du 6 novembre prochain.

Cette élection sera cruciale. Et je m’étonne souvent de l’aveuglement suicidaire de ceux qui en traitent dans ce pays. Certes, il y a le poids des dogmes. Il y a l’aveuglement et l’incapacité de comprendre qui en résulte. Il y a aussi une profonde bêtise.

Barack Obama garde des chances d’être réélu. Il peut aussi être battu. Je craignais qu’il ne soit réélu facilement, tout en espérant me tromper.

J’ai dit, dès l’élection de Barack Obama, que celle-ci annonçait des jours sombres. J’ai écrit un livre dans la foulée pour expliquer qui était Obama et quels étaient ses projets : « La résistible ascension de Barack Oba­ma ».

J’ai publié voici quelques semaines un autre livre dans lequel je trace un bilan des quatre années de présidence Obama : « Le désastre Obama ». Comme je le prévoyais, ces quatre années ont été effectivement un désastre.

Je ne me contente pas de l’affirmer : je donne toutes les preuves. Et je suis consterné d’avoir à constater que, dans l’essentiel des grands médias, ces preuves sont laissées de côté. J’en suis même révolté.

Le mot « désastre » me semble parfois faible pour décrire la présidence Obama.

En quatre années, la dette publique américaine a augmenté à un point tel qu’elle ne peut continuer à s’accroître à ce rythme sans que les États-Unis aillent vers un krach financier dont les conséquences seraient planétaires.

Si les augmentations d’impôts qu’Obama entend faire voter entrent en vigueur, les États-Unis entreront dans une récession qui aura des répercussions dans le monde entier – notamment en Europe, où la situation économique est déjà très mauvaise.

Qui peut souhaiter un krach financier aux conséquences planétaires ? Et qui peut souhaiter une récession mondiale ?

Le nombre de gens condamnés à vivre d’aides sociales s’est accru de 50 % pendant les années Obama, ce qui risque fort d’entraîner la création d’une sous-classe durable qui pèsera sur le budget du gouvernement et empêchera le retour des États-Unis au dynamisme économique.

Sachant que le dynamisme économique américain tire toute l’économie planétaire, qui peut souhaiter qu’il soit brisé ?

Les années Obama ont, par ailleurs, vu s’effectuer la plus grande avancée de l’islam radical sur la planète. Une réélection d’Obama verrait sans doute cette avancée se poursuivre et s’accentuer. Qui peut souhaiter une avancée accentuée de l’islam radical sur la planète ?

Je pourrais continuer la liste longtemps, hélas.

Dogmes, aveuglement, bêtise, di­sais-je. Peut-être devrais-je ajouter : appétit de destruction.

Il m’arrive de penser que de nombreux commentateurs soutenant Obama de manière enthousiaste ont le désir de voir les États-Unis détériorés, et sont prêts à en accepter les conséquences.

Si, comme je l’espère, et comme c’est désormais très possible, Obama est battu le 6 novembre, ceux qui le soutiennent seront déçus. Leur mine dépitée sera le signe de leur échec et de leur déroute autant que le signe de l’échec et de la déroute d’Obama.

Et l’échec et la déroute d’Oba­ma seront un signe d’espoir, la possibilité que s’enclenche un redressement des États-Unis et que soit arrêtée la course vers le gouffre.

Mitt Romney aura alors la tâche ingrate d’œuvrer à ce redressement et d’avoir à agir dans les décombres laissés par les années Obama. Ceux qui auront soutenu Obama se déchaîneront férocement contre lui. Ils diront ce qu’ils disent déjà : que Mitt Romney est un abruti et un milliardaire insensible.

Ce sera, le cas échéant, un bon signe.

À chaque fois que ceux qu’affectent dogmes, aveuglement, incapacité de comprendre, bêtise, se déchaînent férocement contre un Président américain, c’est que celui-ci va dans la bonne direction. Carter avait été adoré. Reagan avait été méprisé. George Walker Bush a été insulté, lui aussi. Mitt Romney mérite de leur succéder.

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Comments (8)

  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Dans 6 jours les résultats des élections US.
    Il est heureux que les français ne soient pas invités au scrutin., la France faisant partie des swing states hors concours.
    Cela laisse une toute petite chance au candidat Romney. Que Dieu veuille bien lui pardonner s’il est élu, une majorité de français ne lui pardonnera pas.
    Ce sera la faute à cette affreuse Sandyween qui a bouleversé tout les rêves concoctés dans le bac à sable des démocrates.

    1 novembre 2012 à 13 h 13 min
  • QUINCTIUS CINCINNATUS Répondre

    @ Jaurès

    savez vous au moins qui se cachent derrière ” Dreuze ” ? ***
    vous qui êtes par nature curieux vous devriez vous y intéresser … un indice si Guy Millière écrit sur ” Dreuze ” ce n’est pas sans raison géo-politique !

    *** qui me semble être également un site associé aux ” 4 V² “

    31 octobre 2012 à 14 h 06 min
    • les4v Répondre

      Dreuz n’est pas associé aux 4 Vérités Hebdo, notre ancien site faisait un échange de liens avec celui-ci.

      31 octobre 2012 à 16 h 32 min
      • QUINCTIUS CINCINNATUS Répondre

        dont acte… mais ce qui revient potentiellement au même puisque Guy Millière semble bien avoir ” sévi ” sur les deux sites …. cordialement
        en ce qui concerne l’élection présidentielle américaine on risque bien de voir une majorité d’électeurs pour Obama et Romney élu par les grands électeurs !

        31 octobre 2012 à 16 h 48 min
        • grepon Répondre

          Ce qui arrive dans notre systeme (Vous pouvez le demander a Al Gore), et qui n’est pas du tout, aucunement un scandale ou meme un argument que le systeme est mauvais/corrompu. Des gens s’offusquent ici tout les 4 ans, mais tout le monde fini par comprendre que le systeme actuel a son genie et qu’il ne faut pas jeter ce bebe avec l’eau de bain.

          31 octobre 2012 à 22 h 28 min
  • Jaures Répondre

    Sur un autre site (dreuz) Millière ne donne pas à Obama “une chance sur cent”. Il est ici plus nuancé. Peut-être parce que le public n’est pas le même.
    Le constat est juste. Les Etats-Unis n’ont pas échappé à la crise. Et pour cause: elle a pris corps outre atlantique alors qu’Obama n’avait pas mis un pied à la Maison Blanche. Dans ce contexte, comme dans la plupart des pays démocratiques, la logique voudrait qu’Obama ne soit pas reconduit. Millière devrait dés lors s’interroger: pourquoi, si toutes les plaies qu’il impute à Obama sont avérées, celui-ci garde-t-il une bonne chance d’être réélu ?
    “Dogme, aveuglement, bêtise,…” ?
    Inutile de se perdre en conjectures. Personne ne sait ce qu’il adviendra le 6 novembre. Il sera bien temps alors d’analyser la réalité au delà des fantasmes.

    31 octobre 2012 à 12 h 57 min
    • grepon Répondre

      “Millière devrait dés lors s’interroger: pourquoi, si toutes les plaies qu’il impute à Obama sont avérées, celui-ci garde-t-il une bonne chance d’être réélu ?”

      Il a deja repondu, et moi aussi. Annee sur annee la mouvance progressive/etatiste a reussi a rendre dependant sur gouvernement une fraction de plus en plus important de la population. C’est arrivee democratiquement, mais nous revoila dans le problematique central de la democratie, que ca devolue trop souvent en tyrannie, par ce processus. Une majorite comptent desormais de recevoir plus de bienfaits du gouvernement centrale(et/ou local, ou etat) qu’ell ne contribuent. Beaucoup d’autres americains mais pas une majorite voient que leurs efforts, leur prudence, leur investissments de temp et risque est suce par un gouvernement capture, peut-etre pour de bon, par les dependants du gouvernement. Alors l’economie se plante, la dette du gouvernement va en explosion exponentiel, et les elections nous presentent avec des choix d’une polarisation extreme.

      Tout ceci, ce qui se deroule sous nos yeux, c’est le pourquoi du fait que “democratie” n’apparait pas nos documents fondateurs, de notre REPUBLIQUE dessine a avoir des pouvoirs et missions LIMITEES. La corruption de ce systeme excellent a pris quelques generations a accomplir, plus longtemps qu’en Europe aux traditions de gouvernements centralisees et/ou fortes depuis des millenaires. Mais nous y sommes.

      Obama s’est ouvrer tout sa vie d’adulte, d’aillieurs, pour gagner du pouvoir et influence personellement en vue de faire advenir l’implosion que nous vivons. Ses profs a Columbia, Harvard et Occidental, ses compagnons de routes et inspirations genre Saul Alinsky, ses travaux avec et pour le group communistes ACORN, puis sa campagne et presidence sont en continuite. Il fait partie du probleme depuis sa jeunesse. Les politiques qu’il a voulu, qu’il a travaille pour mettre en place, sont la cause distale et la cause proximale de la crise.

      Certes, la plupart de sa vie il a ete parmi des centaines de milliers d’influents, parmi millions de zelees moins influents oeuvrant eux aussi dans ce sens, avec plus de 100 millions de petit supporteurs convaincus interessees dans pillage de la republique, genres travaillieurs syndicalisees, fonctionnaires, petit profs de fac, gauchistes reflexives, et ceux elevees a cherir les programmes destructrice de FDR et LBJ.

      Obama s’est trouve bien place en 2008 pour gagner la presidence dans des circonstances peu ordinaire. Il a promis de “fundamentally transform the United States of America” mais il n’a pas commence ses efforts nuisibles le jour de l’inauguration. Il a ete quand meme le senateur le plus gauchistes des etats-unis, et il n y en a que 100 sur les 300+ millions de notre population. ll a eu sa vote dans un bureau haut, et a vote de plein force a gauche. Auparavant, il a joue un role interessant dans l’installation du processus qui nous a amene a la crise financiere autour des prets immobiliers et bulle associee. Quel role? Il a aide, comme avocat pour ACORN(communistes) l’administration Clinton et Dept de Justice de Reno de forcer banques a faire mauvaises prets immobiliers, rien de moins. Cette victoire a permis la mise en force et effets extremement deletoire du “Community Reinvestment Act” signe par un president presque aussi nuisible que Obama lui meme: Jimmy Carter. Cette loi a ete en veillieuse auparavant. Ca combinee a l’instrumentalisation de Fannie Maie et Freddie Mac par les Democrats au Congress a “securitiser” mauvaises prets avec des bons, et un coup de pouce constant de la Federal Reserves, nous avons donnee la bulle immobiliere. Obama fait partie des coupables, car sa contribution a ete expres, bien que assez petit, de bas profile.

      31 octobre 2012 à 23 h 05 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ” l’Homme ” le plus important du Monde , pour le moment , c’est la F.E.D. ( et Goldman-Sachs ) !
    Guy Millière est une fois encore ” à côté ” , et je ne pense pas qu’il le fasse par pure ignorance ( pour rester dans la limite d’une bonne éducation )

    31 octobre 2012 à 12 h 47 min

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