Le référendum grec et le triomphe de la malhonnêteté

Le référendum grec et le triomphe de la malhonnêteté

La situation de la zone euro est confuse et il est bien difficile de voir comment vont finir les négociations de la Grèce avec ses créanciers, tant les signaux sont contradictoires.
Depuis des mois, la Grèce – mais aussi ses interlocuteurs – soufflent le chaud et le froid.

Mais les choses se sont accélérées ces derniers jours, avec l’annonce d’un accord, puis d’un référendum sur cet accord, puis d’une victoire du non, puis de la démission du ministre des Finances grec, pourtant principal artisan de la victoire du non… après avoir négocié l’accord !

N’ayant aucun talent de voyance, je me garderai donc bien de me prononcer sur ce qui va se passer dans les prochaines semaines.
Mais ce référendum constitue une étape importante et nous pouvons déjà en tirer quelques conclusions.
Le non l’a emporté avec 61 %. Nette victoire, mais qui doit être tempérée par plusieurs facteurs.
Tout d’abord, l’abstention a été élevée : près de 40 %.

Et, surtout, la portée du résultat dépend naturellement du sens donné à la question. Or, ce sens est tout sauf évident. Pourtant, la suite des événements dépendra de l’interprétation du résultat : les Grecs ont-ils voulu dire que les conditions des créanciers étaient inadmissibles ? Ont-ils voulu donner à leur Premier ministre des marges de manœuvre pour négocier ? Ont-ils voulu quitter l’euro ?

À l’heure actuelle, nous n’en savons pas grand-chose. C’est toute la force et toute la faiblesse du principe référendaire de fusionner en une seule réponse binaire des questions très variées et souvent implicites.

En attendant d’y voir plus clair, il semble que nous puissions au moins accepter l’idée que les Grecs en ont assez de l’austérité.
Cela peut se comprendre aisément. Les efforts demandés aux Grecs ont été colossaux (entre 2008 et 2011, leur pouvoir d’achat a reculé de 15 %). Et, plus grave encore, ces efforts semblent avoir été fournis en pure perte, puisque la dette publique n’a pas cessé d’augmenter.

La première chose qui saute aux yeux, dans cette situation désastreuse, c’est que le constructivisme mo­nétaire est un échec cuisant. « On » a voulu faire croire que les économies grecque et allemande pouvaient marcher d’un même pas. Mais c’était impossible. Toutes les entreprises de « sauvetage » n’y pourront rien. L’euro ne peut pas fonctionner avec des règles contradictoires.
La deuxième chose qui saute aux yeux, c’est le triomphe de la malhonnêteté. Et pas seulement de l’extrême gauche grecque. Car les comptes publics de la Grèce ont été maquillés naguère par des financiers…

En attendant, le symbole de cet État, qui s’est endetté colossalement pour financer sa démagogie et qui déclare à ses créanciers qu’il ne souhaite pas les rembourser, est un spectacle désastreux.

Comment voulez-vous expliquer aux milliers de Français « surendettés » qu’ils ne doivent pas dépenser plus qu’ils ne gagnent quand les pouvoirs publics font bien pire ?
Prenons-y bien garde : la confiance est la base de toute économie. Or, nous ne pouvons plus avoir la moindre confiance dans la majorité des acteurs économiques. La décadence morale de l’Europe risque d’avoir de dramatiques conséquences sur sa situation économique.

Une troisième chose saute aux yeux avec ce référendum grec : les oligarchies européennes ont une peur viscérale des peuples. Quand on entend Nicolas Sarkozy déclarer que, par la volonté de consulter son peuple, la Grèce s’était suspendue elle-même de la zone euro, on mesure à quel point les peuples sont méprisés par leurs dirigeants.
Il n’existe aucune sortie de crise, sans un retour à des principes de bon sens – que nous n’avons pas inventés. Il faut sanctionner les voleurs et les menteurs, au lieu de leur donner plus qu’aux honnêtes gens. La confiance, cela se mérite et cela exige donc le respect de la parole donnée…

Si on veut un résumé de ces principes de bon sens, il suffit de lire les dix commandements. Tout y est !

Et ajoutons cet autre principe de bon sens : les réformes efficaces sont celles qui ont été acceptées par ceux à qui elles s’appliquent.
Il était donc légitime de consulter les Grecs sur l’austérité. Tout comme il faudrait consulter les contribuables européens qui se font plumer, à la fois par les banquiers internationaux qui ont menti, par les démagogues grecs, et par leurs propres dirigeants. Qu’il y ait ou non « grexit », c’est nous qui paierons la facture !

Ce mélange de mépris pour les peuples et d’avidité pour leur argent est profondément indécent et pourrait bien causer des troubles insurrectionnels graves à brève échéance…

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Comments (39)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    ” déKrYptons ” l’ Eurogroupe

    le fond de séquestration des biens publics sera basé au … Luxembourg ( tiens donc quelle surprise junckerienne ! )

    – 50 % en sera attribué aux … banques privées ( QUI N ‘ONT CEPENDANT PLUS D ‘OBLIGATIONS d’ ETAT …. tiens donc ! )

    – 12,5 % SEULEMENT sera consacré aux ” investissements ” c’ est à dire au rachat à prix cassés ( on dit concurrentiels ! ) de secteurs économiques du domaine public ou privé pour l’ essentiel , les banques pouvant s’ en porter acquéreuses par le biais de prêts à des ” particuliers ” tiens donc !

    et Hollande, le ” socialiste ” a signé ça !

    15 juillet 2015 à 16 h 01 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Petite leçon de Droit Constitutionnel Européen pour les Nuls

    ” l’ EUROGROUPE n’ existe pas ( JURIDIQUEMENT ) , il n’ y a pas de TRAITE qui le prévoit “

    15 juillet 2015 à 14 h 58 min
  • Yvan Shadok Répondre

    Petite leçon d’histoire.

    Le régime financier de la Grèce est tellement extraordinaire et ressemble si peu au nôtre, que le crois nécessaire, avant d’entrer dans les détails du budget, de placer ici quelques observations générales.

    La Grèce est le seul exemple connu d’un pays vivant en pleine banqueroute depuis le jour de sa naissance. Si la France et l’Angleterre se trouvait seulement une année dans cette situation, on verrait des catastrophes terrible: la Grèce a vécu plus de vingt ans en paix avec la banqueroute.

    Tous les budgets, depuis le premier jusqu’au dernier sont en déficit.

    Il a fallu que les puissances protectrices de la Grèce garantissent sa solvabilité pour qu’elle négociât un emprunt à l’extérieur.

    Les ressources fournies par cet emprunt ont été gaspillées par le gouvernement sans aucun fruit pour le pays; et, une fois l’argent dépensé, il a fallu que les garants, par pure bienveillance, en servissent les intérêts: la Grèce ne pouvait point payer.

    La Grèce contemporaine par Edmond About – Librairie Hachette 1858.

    14 juillet 2015 à 10 h 19 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ce n’ était [ certainement ] pas par ” pure bienveillance ” de la part de la France, de l’ Angleterre toujours plus ” grecque que romaine par son élite universitaire, et de la Russie auto–orthodothéocratique principalement ; il faut savoir que la Grèce était un rempart identitaire et chrétien contre l’ Empire Ottoman … même la Prusse qui plus tard devint le Premier Reich et s ‘allia économiquement avec La Porte pour le projet de l’ Istambul / Bagdad soutenait la nouvelle … Nation qui était quand même l’ un des berceaux de la civilisation occidentale

      14 juillet 2015 à 12 h 38 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    j’ aimerai bien qu’ on s’ achemine vers le final suivant et je pense qu’ on y arrive :

    – l’ U.E. ( et le Bundesrat ) refuse(nt) les propositions grecques

    – Syriza ( ou tout autre parti ) bâtit ( enfin ) un véritable Etat Grec

    – Flamby le Mediator et Sarkozy sortent par l’ escalier de service

    11 juillet 2015 à 17 h 30 min
  • BRENUS Répondre

    Depuis son arrivée au pouvoir SYRIZA (?) n’a même pas été foutue de faire en sorte que les commerçants grecques acceptent les cartes bleues et fournissent des factures à leurs clients, persévérant en cela dans les bonnes pratiques pourries du cash jamais déclaré. Et ça prend des airs d’indignés. Ils ont l’indignation sélective, comme tous les gauchistes de partout. Le “ministre ” rock-star a eu le culot de répondre que c’était au client d’exiger les factures. Il fournit les gros bras pour se faire entendre ce bellâtre, peut être?

    11 juillet 2015 à 17 h 30 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      les habitudes levantines @Brenus, les habitudes levantines ! toujours tenir compte de l’ Histoire et de la Géographie ; en somme être tout simplement instruit et si possible lucide en géopolitique

      14 juillet 2015 à 13 h 19 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    l’ U.E. aux Grecs : ” vous reprendrez bien un peu de notre délicieuse dette et de notre savoureuse … diète ? “

    11 juillet 2015 à 14 h 59 min
  • pi31416 Répondre

    L’an dernier j’ai découvert “la Grèce contemporaine” un récit de voyage d’Edmond About publié en 1863 chez Hachette, disponible chez http://gallica.bnf.fr

    C’est passionnant. On y apprend, entre mille autres choses, que depuis son indépendence de l’Empire Ottoman, la Grèce avait TOUJOURS été déficitaire, bon an, mal an, et sous perfusion des trois puissances de l’époque: Angleterre, France, Russie.

    Si vous avez le temps de le lire (il fait 400 pages), procurez-vous ce livre, vous ne le regretterez pas.

    11 juillet 2015 à 4 h 13 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Vos ARGUTIES ne sont pas des ARGUMENTS ! Est ce assez clair pour un esprit aussi confus que le votre … votre domaine c’ est la psychanalyse

    10 juillet 2015 à 12 h 35 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ceci était une réponse à @Jaurès à son message du 10 à 11 h 07 ( je crois )

      10 juillet 2015 à 12 h 41 min
    • orldiabolo Répondre

      J’aimerais comprendre pourquoi les échanges de balles assez peu féconds entre quinctius et jaures passent quasiment en direct, alors que pertinentes et géniales remarques ;-) attendent une journée de “modération” pour paraître ?…

      10 juillet 2015 à 12 h 45 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        ne soyez pas … envieux !

        11 juillet 2015 à 14 h 42 min
  • Nicolas Répondre

    Bonjour Jaurès , je vous réponds juste tres vitesur le budget militaire, sur le reste, plus tard. Si la Grèce voulait acheter des armes, elle aurait tt de suite une ligne de crédit. La Grèce a besoin de son Armée . Vous croyez que l’UE et les USA vont de laisser faire ? Ils ne peuvent pas faire une révolution colorée comme en Macédoine, par ex. Le résultat du référendum les en empêche, alors ils mettent de côté la révolution colorée. . Mais ils peuvent lancer les albanais sur la Grèce comme ils le font en Macédoine, par exemple. Soros a ses troupes, regardez les banderoles avec le sigle OTPOR en Macédoine . Ils font déjà déferler des dizaines de milliers de migrants sur les îles grecques pour casser le tourisme. Les touristes et les habitants sont terrorisés . Un socialiste est le meilleur allié de la finance. Alors, il est europathe. L’europathie est l’ennemi de la Démocratie .

    9 juillet 2015 à 12 h 59 min
    • Jaures Répondre

      La Grèce a en pourcentage du PIB le plus élevé des budgets militaire d’Europe.
      Est-ce tout simplement raisonnable quand près de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté ?

      9 juillet 2015 à 16 h 09 min
      • orldiabolo Répondre

        Cela paraît en effet raisonnable face à la Turquie de M. Erdogan, qui occupe toujours militairement la moitié de Chypre ! Mais tout dépend de ce qu’un état considère comme ses missions régaliennes. La France par exemple, met des caméras pour téléverbaliser les mères de famille qui se garent trois minutes en double file pour acheter le pain, mais n’en met pas pour surveiller ses stocks d’explosifs militaires… C’est à ce genre de détails que l’on mesure ce qui est primordial aux yeux des hommes de l’état. Chez nous, c’est le pognon qu’ils arrivent à voler.

        9 juillet 2015 à 19 h 25 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        les Peuples et Nations qui possèdent ( encore ) une conscience identitaire se sont toujours naturellement protégés par une Religion et une Armée, par un Roi et une Aristocratie … l’ alliance du sabre et du goupillon en Europe … Pourquoi se désarmer devant la menace et surtout l’ agressivité de peuples religieux extra-européens *** … pour se laisser égorger comme moutons à l’ Aïd ?

        *** P.S. vous qui aimez les sondages :

        les peuples européens sont en majorité pour l’ abolition de l’ espace Schengen … aux étrangers européens

        10 juillet 2015 à 8 h 38 min
        • Jaures Répondre

          Génial, Quinctius !
          Ainsi, les Grecs n’ont plus de quoi se soigner, à peine de quoi se nourrir, sont à la merci du bon vouloir de leurs créanciers mais, qu’ils se réjouissent ! Ils ont des militaires bien équipés et des prêtres riches propriétaires fonciers !
          De quoi les envier !

          10 juillet 2015 à 11 h 05 min
          • quinctius cincinnatus

            @ Jaurès il me semble cependant que vous ne soutenez pas Syriza … MOI SI … @ Jaurès vous êtes un con !

            10 juillet 2015 à 12 h 38 min
          • Jaures

            “Jaurès vous êtes un con !”
            Sans doute l’expression la plus aboutie de votre fameuse “intelligence globale”…

            10 juillet 2015 à 15 h 08 min
          • quinctius cincinnatus

            De Gaulle à Massu

            ” Alors Massu, toujours aussi con ? ”

            ” Toujours gaulliste mon Général ! ”

            @ Jaurès faites preuve d’ un peu de compréhension sinon d’ humanisme envers moi :

            ” Toute supériorité est un exil ”

            Montherlant

            et j’ ai beaucoup souffert avec certains profs aussi ” scléreux ” que vous … deux de mes petits-fils ont pour l’ instant beaucoup plus de chance que je n’ en ait eu enfant

            10 juillet 2015 à 15 h 22 min
  • Nicolas Répondre

    1- les armateurs
    Ils paient des impôts et des charges sociales et emploient bq de monde. La Grèce a toute une industrie de réparations de bateaux par ex. Si on les taxe plus, ils partent sur la France ou l’Allemagne, ce qui je ne souhaite pas et font qq milliers se chômeurs de plus en Grece
    2- l’Eglise
    L’Orthodoxie est la bête noire de l’UE , caniche des USA car la Russie est Orthodoxe. De plus, l’Eglise a permis la survie de beaucoup de grecs : des millions de repas distribués, soins médicaux, éducation qui n’étaient plus assurés par l’Etat sous la troïka .
    Laissons de côté la haine des Minc et autres agents.
    Le problème c’est l’oligarchie.
    Pendant que le PIB se contractait de 25%, que le taux de suicides s’envolait de 45%, que la mortalité infantile progressait de 40%, faute de soins et de nourriture, que les retraités font les poubelles, que la classe moyenne est pulvérisée , le chômage à 27%, 60% chez les jeunes, 600 milliards d’€ quittaient la Grece.
    Cadastre ? Quand la troïka l’a t’elle mis en place pendant toutes ces années de dictature sanglante ?
    Quand les centres des impôts ont-ils été informatisés ?
    Pourquoi la troïka refuse t’elle qu’on taxe les riches? Elle a rejete la taxe de 12% sur les bénéfices à partir de 500000 € ? Et d’autres taxes.
    Par contre, elle demande des coupes supplementaires dans les retraites- elles ont déjà eu moins 40%- la fin de l’aide aux retraites de moins de 450€ … La troïka est la représentante de l’oligarchie qui pourrit ce pays. L’Europe est un champ de corruption à ciel ouvert , l’Europe est la mort.

    9 juillet 2015 à 10 h 44 min
    • Jaures Répondre

      1) Les armateurs grecs bénéficient d’une exonération fiscale garantie par la constitution. Les armateurs milliardaires paient ainsi moins d’impôts que les marins qu’ils emploient !

      2) L’orthodoxie n’est la bête noire de personne. Il importe simplement que le statut de l’Eglise grecque rejoigne celui des autres pays européens.
      Si la Grèce choisit d’avoir une église riche administrée par des fonctionnaires, cela ne me gène en rien. Mais qu’ils se la paie eux-même ! S’ils préfèrent une église riche que des hôpitaux ou des écoles, c’est un choix respectable. Mais ils n’auront pas les deux. En tout cas pas avec l’argent des autres européens.
      Le cadastre ne peut être mis en place par les autres pays. C’est quand même un comble de reprocher à l’Europe de ne pas avoir institué un cadastre en Grèce !
      L’Europe est à majorité de droite. Il est donc logique qu’elle ne demande pas que l’on taxe les riches.
      Si Syrisa était de gauche, elle taxerait les armateurs, poursuivrait les fraudeurs fiscaux, ne paierait plus un sou à l’Eglise et réduirait de moitié son budget militaire.
      Tsipras ne fait rien de tout cela pour l’instant. Il n’est donc pour moi qu’un dangereux populiste.

      9 juillet 2015 à 11 h 37 min
      • orldiabolo Répondre

        “Les armateurs grecs bénéficient d’une exonération fiscale”. Donc comme les Quataris et les Etats du Golfe en France… Décidément, on ne prête qu’aux riches !

        9 juillet 2015 à 15 h 59 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          pourquoi cette exonération fiscale ? tout simplement parce que la Grèce est aussi composée d’ iles et d’ archipels qu’ il faut bien desservir sans que la population ait a payer un coût de transport exorbitant … aussi simple que ça !

          15 juillet 2015 à 15 h 14 min
          • orldiabolo

            Mais la Quatar, à ma connaissance, c’est pas une île… ;-)

            15 juillet 2015 à 15 h 58 min
          • quinctius cincinnatus

            Qui vous parle des Qatari ? Je vous parle des Grecs !
            Pour ce qui est du Qatar , Sarkozy et …Platini ( ! ) ont favorisé cette montGolfière de pétrole et de … gaz ; le premier dans ses propres intérêts, le second à ce qu’ on dit pour ceux de son ” fiston “

            16 juillet 2015 à 8 h 53 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        sans sa flotte commerciale, sans son Eglise, sans son Armée la Grèce n’ est plus qu’ un musée ou plutôt une momie ( sic ) …

        si vous êtes ” riche ” au R.U. vous payez plus de taxes sur la transmission de l’ héritage que dans la ” socialie ” française !

        10 juillet 2015 à 8 h 43 min
  • orldiabolo Répondre

    La question posée aux Grecs était “« Faut-il accepter le plan d’accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l’Eurogroupe du 25 juin, qui est composé de deux parties : Reforms for the completion of the current program and beyond (Réformes pour l’achèvement du programme en cours et au-delà) et Preliminary debt sustainability analysis (Analyse préliminaire de la soutenabilité de la dette) ? » Vraiment très clair ! Il est probable que les médias ont présenté la chose dans le genre “Voulez-vous que l’on augmente les impôts, baisse les salaires, licencie le quart des fonctionnaires, et prenne sa retraite à 70 ans ? Répondez par oui ou non.”

    9 juillet 2015 à 9 h 39 min
  • Jaures Répondre

    Cet épisode pathétique nous donne plusieurs leçons à retenir.
    La première est que ceux qui prônent l’extension du recours au référendum ont une idée derrière la tête. Nous avons là le type même de question fallacieuse, prêtant à interprétations diverses et à laquelle chacun peut répondre pour des raisons différentes donnant ainsi leu à des manipulations politiques.
    Une partie du peuple grec a pu quelques heures se griser en pensant qu’un débiteur est l’égal de son créancier. Le retour à la réalité ne sera pas joyeux.

    La seconde est que ceux qui qualifiaient un peu légèrement Syriza de parti d’extrême gauche se sont largement fourvoyés. Outre qu’ils ont dû faire la grimace en voyant un élu d’extrême droite à la défense, ils ont pu constater que Tsipras se gardait bien de s’en prendre aux armateurs et à l’Eglise orthodoxe, deuxième propriétaire foncier grec, pour laquelle travaille plus de 10 000 fonctionnaires.

    La réalité est que Syrisa est un parti populiste qui prétend donner satisfaction à tous en accusant l’étranger de tous les maux.
    Le FN français qui le soutient, aux côtés de Mélenchon, commence cependant à frémir aux entournures. Si dans sa logique, Tsipras amène la Grèce à quitter l’euro, nous verrons par l’exemple ce qu’il adviendra de ce pays et si, par ce tournant, la Grèce parvient à se relancer, à faire baisser le chômage, augmenter les salaires et pensions, instaurer un revenu parental, limiter le prix de l’énergie, etc….
    Je ne le souhaite pas car il ne faut jamais jouer avec les malheurs d’un peuple.
    Mais si cela advient, que l’on observe bien ce qui nous attend en cas de victoire du FN.

    8 juillet 2015 à 15 h 58 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” le parti Syriza est un parti populiste etc … ” et le reste de l’analyse de super@Jaurès mérite un premier prix de cécité en économie et en géopolitique … @Jaurès quand vous irez en Grèce ne révélez surtout pas votre pseudo si vous voulez rester populaire … justement .. il y a ( encore ) de nombreux francophones là bas et vous risqueriez d’ être pris pour une Médée au masculin

      9 juillet 2015 à 15 h 13 min
      • Jaures Répondre

        Comme d’habitude, cher Quinctius, vous proposez un jugement péremptoire et arbitraire sans la moindre argumentation.

        9 juillet 2015 à 16 h 04 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          à votre différence j’ ai AUSSI une intelligence globale !

          10 juillet 2015 à 8 h 45 min
          • Jaures

            Pareillement, cette affirmation arbitraire demande à être (très) argumentée.

            10 juillet 2015 à 11 h 07 min
          • quinctius cincinnatus

            savez vous au moins ce qu’est une ” intelligence globale ” ? le contraire exactement d’ une pseudo-intelligence formatée et réduite à ses propres exercices répétitifs

            12 juillet 2015 à 14 h 41 min
          • Jaures

            Cette réponse explique simplement ce que vous entendez par “intelligence globale” mais ne montre en rien que vous en seriez pourvu.

            12 juillet 2015 à 18 h 48 min
          • quinctius cincinnatus

            pour cela il suffit à quiconque et à chacun de vous lire et de me lire !

            15 juillet 2015 à 15 h 22 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Monsieur De Thieulloy : il est certes confortable d’ être conformiste, mais comme d’ Ormesson on regrette à la fin de sa vie de n’ avoir jamais eu le courage de s’ affranchir des règles ! Seuls les ” âmes ” les plus viriles, et les esprits les plus lucides savent le faire, le dernier en date MACRON qui nous dit que le siège présidentiel est un trône royal VIDE car occupé par quelqu’ un de ” normal “

    8 juillet 2015 à 13 h 52 min
  • zézé Répondre

    Il faudrait que ceux qui, en Grèce, gagnent des millions voir milliards, paient eux des impôts .. comme les armateurs, par exemple.

    8 juillet 2015 à 13 h 37 min

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