Le renseignement américain : Pieuvre ou dinosaure ?

Le renseignement américain : Pieuvre ou dinosaure ?

Le renseignement américain : Pieuvre ou dinosaure ?

Le renseignement américain se place sans contestation au premier rang mondial, tant sur le plan des effectifs que sur celui des structures qui touchent tous les aspects de l’espionnage, du contre espionnage, du contre terrorisme, du renseignement tant politique, militaire, industriel ou économique.

Un chiffre suffit pour comprendre l’étendue quantitative du renseignement américain : 854 000 personnes employées de façon directe ou indirecte !

Ces personnels sont répartis entre 256 agences gouvernementales et 3 283 sociétés privées. La structure de l’organigramme de commandement est le suivant :

1- DOD. Ministre de la Défense : Robert Gates.

2- DHS. Ministre de la sécurité intérieure : Janet Napolitano.
Mission : protéger les USA de la menace terroriste.

3- ODNI. James R. Clapper : Directeur du renseignement.
Mission : faire la synthèse des 16 agences civiles et militaires.

4- DIA. Ronald L. Burgess : Directeur de l’agence de renseignement pour la défense. Relève du DOD et de l’ODNI.

5- NCTC. Michael E. Leiter. Directeur du Centre National du Contre-terrorisme.
Dépend de l’ODNI. Analyse les renseignements concernant le terrorisme.

6- NSA. Keith B. Alexander. Directeur de l’agence de sécurité nationale.
Sous l’autorité du DOD et de l’ODNI. Protège les données et décode les communications étrangères.

7- CIA. Léon Panetta. Dépend du Président et de l’ODNI. Supervise les missions d’espionnage et les opérations clandestines menées hors du territoire américain.

8- FBI. Robert Muller. Dirige le Bureau Fédéral d’Investigation. Dépend du ministre de la justice et de l’ODNI . Il est chargé du contre-espionnage sur le territoire national.

L’Amérique top secret comporte 800 sociétés spécialisées dans les nouvelles technologies à base d’informatique. La dépendance du gouvernement à l’égard de ces entreprises est presque totale.

Un tel mastodonte est-il maitrisable ? Pour un haut fonctionnaire du Sénat, la réponse est dubitative : « Nous avons construit une machine qui échappe à tout contrôle. Que va-t-on pouvoir bien en faire ? C’est pratiquement devenu un programme de créations d’emplois ».

Commentaire. Comment effectuer des synthèses exploitables issues d’un tel monstre ? Cela semble impossible et la remarque du Sénat constate une triste réalité.
Hubert Beaufort

Partager cette publication

Comments (1)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    Le citoyen américain " cultivé " est une espèce rare  ; On n’en retrouve aucune trace dans les deux assemblés fédéralesCela explique en grande partie les couacs répétitifs et retentissants de la politique étrangère des Etats- Unis . Leur "personnel" politique est encore intellectuellement plus médiocre que le notre ce qui n’est pas peu dire quand on sait l’influence que peut avoir sur Nicolas SARKOZY un BOTBUL-B.H.L. ( tout "supérieur normalien" que ce dernier soit )

    25 décembre 2011 à 16 h 48 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *