Les choses avancent en Irak et en Iran

Les choses avancent en Irak et en Iran

N’en déplaise aux médias français et européens qui, lorsqu’il s’agit de l’Irak, n’aiment que les mauvaises nouvelles qui parlent d’attentats terroristes, les choses avancent rapidement, dans le bon sens. Quitte à provoquer le désespoir chez tous les Munichois, les anti-Américains et tous les membres du fan-club de Saddam Hussein, on peut même dire qu’un vent de panique souffle chez les terroristes et se fait sentir jusqu’à Téhéran.

Le tournant a été le discours de George Bush le 10 janvier dernier, au cours duquel il a prononcé des mots très précis et que nul, à al-Qaida ou chez les enturbannés n’a pris à la légère : « L’Iran fournit une assistance militaire pour attaquer les troupes américaines. Nous allons briser ceux qui s’en prennent à nos soldats. Nous interromprons les lignes de soutien qui viennent d’Iran et de Syrie. Et nous détruirons les réseaux qui fournissent des armes et un entraînement à nos ennemis en Irak ».

Le jour même où Bush parlait, l’armée américaine menait un raid à Irbil, en région kurde et s’emparait de six Iraniens. L’un d’eux était Hassan Abbassi, un proche d’Ahmadinejad. Les autres étaient des dirigeants du Sepah Quds, la branche « terrorisme extérieur » des Gardiens de la révolution. Ils se sont tous apparemment montrés très bavards.

Le raid du 10 janvier avait, en fait, été précédé par un autre raid, mené deux semaines auparavant contre la base d’un leader shiite aux liens très troubles, Abdul Aziz al-Hakim. Ce premier raid avait permis à l’armée américaine de s’emparer de documents riches en informations. Parmi les documents saisis, une offre de sauf-conduit vers l’Iran pour Moqtada al Sadr et les principaux dirigeants des Brigades du Mahdi. Plusieurs agents doubles infiltrés par l’Iran au sein du Parlement irakien ont été démasqués. L’un d’eux, Jamal Jafaar Mohammed, condamné à mort par contumace au Koweit, est en fuite. Les autres ont été arrêtés. Des mots d’ordre de repli général des groupes terroristes ont été interceptés, mais les plus fanatiques s’acharneront encore.

Les terroristes ont, en tous cas subi une défaite majeure fin janvier lorsque près de trois cent d’entre eux, assemblés pour tuer les dirigeants quiétistes shiites à Najaf, ont été tués par les forces américaines et irakiennes.

Tout de suite après le discours du 10 janvier, l’ayatollah Khameney a décidé de la mise en place, à Téhéran, de deux commissions. L’une examinera le « front intérieur » : la situation économique de l’Iran est catastrophique. On parle de projets de rationnement dans divers secteurs, dont les carburants. L’autre consacrée au « front extérieur » pour examiner les conséquences de la confrontation internationale entre l’Iran et le monde occidental sur le dossier nucléaire, provoquée par Ahmadinejad, et celles de la nouvelle politique américaine en Irak. Selon Kenneth Timmerman et Mike Ledeen, deux des spécialistes les mieux informés de ce dossier, l’atmosphère est à l’inquiétude et pas très éloignée de la panique. Comme l’écrit Timmerman : « les mesures coercitives et les menaces à l’égard de l’Iran produisent leurs effets. Cela avait été le cas en 1988 à la fin de la guerre Iran-Irak, puis à nouveau en 1996, quand l’Occident avait adopté une ligne dure vis-à-vis de la république islamique».

Comme l’écrit encore Timmerman, on parle désormais à Téhéran des États-Unis comme du « cobra en position d’attaque ». La guerre d’Irak est gagnée depuis longtemps. Il restait à gagner la paix. Le processus est en marche. Dans des articles publiés par la Mena et Israel Magazine, j’expliquais que l’année 2007 serait décisive, et que Bush ne quitterait pas la Maison Blanche sans avoir gagné la paix, et sans que des changements majeurs ne surviennent en Iran. Je ne change rien à mes analyses. Il peut y avoir, en dernier recours, frappes sur les installations nucléaires et l’appareil répressif du régime. Il peut y avoir un changement majeur dans le régime iranien. Une fuite en avant irrationnelle et désespérée du clan Ahmadinejad n’est pas impossible, quand bien même elle n’apparaît pas comme l’option la plus probable dans la situation présente : elle ne ferait que précipiter les frappes.

Les flottes américaine et britannique veillent sur le détroit d’Ormuz. La situation va vite se clarifier.

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Comments (36)

  • havilland Répondre

    bravo pour votre article aprés tant d’articles stupides. heureusement que nous avons une grande nation

    (les USA )pour combatttre les tyrans – J ai la conviction que cette nation gagnera cette guerre.

     

     

    11 mars 2007 à 23 h 14 min
  • pautreb Répondre

    Ce qui est intéressant , c’est de voir dans les faits depuis trois se
    maines, la vanité de certains et de leurs arguments:
    L’opération de sécurisation de Bagdad a abouti sur quoi? le plus meurtrier des attentats, une dispersion des attentats dans diverses zones et malheureusement un record de morts et blessés
    la déclaration par le général Paetrus nouveau commandant en chef us que la solution purement militaire ne pouvait aboutir.
    enfin , la présence des méchants iraniens et Syriens à la mème table de discussion que les bons américains
    a suivre donc

    11 mars 2007 à 19 h 09 min
  • grutjack Répondre

      La guerre est une chose horrible, mais elle peut être excusable si on sait exactement pour quelles raisons on la fait. Ce n’est pas le cas de George Bush en Irak. Il voulait se débarrasser de Sadam Hussein. Mission accomplie. Mais au delà de cette vendetta, sa pensée devient ténébreuse. Sadam était le roi des salopards, mais nullement un pourvoyeur du terrorisme international. Au contraire, c’était un facteur de stabilité au Moyen Orient (c’est pour cela que les Occidentaux l’ont si longtemps soutenu). Maintenant qu’il est parti, c’est le merdier complet entre Chiites, Sunites et Kurdes. Bush prétend leur apporter la démocratie. Cela n’a aucun sens. Ces gens-là se contrefichent de la démocratie à l’occidentale. Comme autrefois au Vietnam, les Américains se battent contre un  adversaire qu’ils ne comprennent absolument pas.

      Evidemment, Bush peut essayer de s’en sortir en attaquant l’Iran. Il peut aussi envahir le Pakistan et se lancer dans une guerre de civilisations contre l’Islam.  Mais en a-t-il vraiment les moyens ?  Militairement, peut-être, mais psychologiquement ? Les Américains eux-mêmes ne l’admettraient sans doute pas. Et pourraient-ils supporter financièrement cette troisième guerre mondiale, alors que la dette des Etats-Unis est déjà effarante ? Aussi, le plus probable, c’est que les Américains, un de ces jours, rentreront tout penauds de l’Irak,comme ils l’ont fait du Vietnam.

    6 mars 2007 à 6 h 06 min
  • Anonyme Répondre

    Helios : " C’est pourquoi l’arme la plus efficace est économique. Pour mettre les mollahs à genoux il suffit de fermer le robinet du crédit et suspendre tout investissement dans l’infrastructure pétrolière de l’Iran, c’est ce que font les américains."
    Got it. Merci beaucoup, Helios. Et, bien sur, cela rappelle les moyens utilis
    és contre l’ex URSS. La guerre économique, ca marche tres bien. Good.
    All the best,
    Mancney

    21 février 2007 à 15 h 17 min
  • HELIE COPTER Répondre

    CE QUI COMPTE  C EST PAS DE VIVRE EN DEMOCRATIE  OU EN DICTATURE.   CE QUI COMPTE        C EST DAVOIR  DU POGNON.   QUAND ON A DU POGNON ON VIE BIEN DE PARTOUT.LES NOTIONS DE "DICTATURE" OU DE "DEMOCRATIE" NON PLUS AUCUN SENS.  NON MAIS ………….!

    21 février 2007 à 7 h 08 min
  • Helios Répondre
    À Mancney et Gérard Pierre,
     
    Votre accueil chaleureux me fait bien plaisir. La question concernant les sentiments de la population iranienne n’est pertinente que dans la mesure où les iraniens possèdent la liberté de s’exprimer et la capacité de faire respecter leur volonté. La meilleure formule qui puisse décrire le régime des ayatollahs est celle-ci: une dictature parlementaire théocratique, à noter que l’adjectif parlementaire accolé à dictature est foncièrement contradictoire, mais il s’agit là d’une absurdité voulue par les religieux et dont le grand avantage (pour eux) est de leur permettre d’imposer leur tyrannie tout en donnant un vernis démocratique à leur régime, lequel vernis est fort utile tant à l’intérieur qu’à l’extérieur puisqu’il permet de réprimer l’opposition tout en se réclamant de la démocratie.
     
    On ne peut faire abstraction de l’économie dans le champ de la politique. Le régime des ayatollahs s’appuie sur les grandes fortunes de l’agriculture et du commerce, les mollahs eux-mêmes sont issus de ce milieu et se sont amassés des fortunes colossales, un gros bonnet comme Rafsanjani pèse le milliard de dollars. Les possédants ont mis le pays en coupe réglée manipulant l’économie pour en tirer le maximum de profit tout en provoquant le maximum de misère. C’est ce fait qui explique le "succès" du populisme d’Ahmadinedjad aux élections, succès d’ailleurs pré-arrangé comme tout ce qui se passe au pays des mollahs.
     
    Il existe actuellement en Iran de graves problèmes économiques et sociaux, en particulier une jeunesse désespérée et sans avenir qui se réfugie dans la drogue, elle constitue un désaveu éloquent au pouvoir des islamistes. Malgré la richesse pétrolière et gazière l’Iran est incapable de tirer un revenu décent de ses ressources naturelles dont le développement est freiné en grande partie à cause de la politique extérieure des mollahs. Les iraniens sont pauvres, les emplois sont rares et précaires, les salaires sont bas, le coût de la vie est élevé en particulier le logement ce qui oblige un grand nombre d’entre eux  à exercer plus d’un emploi (par exemple enseigner de jour et conduire un taxi de soir ou donner des leçons privées), les programmes sociaux sont peu développés. Pour aggraver la situation l’inflation se met de la partie grâce entre autres aux largesses d’Ahmadinedjad dont la planche à billets fonctionne rondement. Ajouter à cela des investissements anémiques et la fuite massive des capitaux (incluant ceux des mollahs), conséquence des tensions provoquées par le gouvernement iranien et de l’incertitude qui en découle.
     
    Les iraniens sont en colère et le font savoir régulièrement mais ils sont brutalement réprimés, en cela ils ressemblent aux irakiens du temps de Saddam. On ne peut fonder d’espoir raisonnable sur un soulèvement populaire qui bouterait les tyrans hors du pouvoir tant que ces tyrans posséderont les ressources matérielles nécessaires pour imposer leur chape de plomb.
     
    C’est pourquoi l’arme la plus efficace est économique. Pour mettre les mollahs à genoux il suffit de fermer le robinet du crédit et suspendre tout investissement dans l’infrastructure pétrolière de l’Iran, c’est ce que font les américains. Privé d’argent les mollahs auront beaucoup de difficultés à maintenir leur appareil répressif et poursuivre leurs mises en scène à l’adresse des médias; il faut beaucoup d’argent pour payer les sbires, les délateurs, les tortionnaires et tous les figurants qui hurlent:" Mort au grand Satan! Mort à Israël!"
     
    Les ambitions hégémoniques des ayatollahs sur tout le moyen-orient ne sont pas seulement de nature politique et idéologique, elles sont surtout motivées par le marasme économique dont ils sont responsables et qui leur impose une course contre la montre; incapables de redresser l’économie du pays ils n’ont d’autres choix que se lancer dans une aventure expansionniste qui, espèrent-ils, leur permettra de vampiriser les richesses de leurs voisins moins nombreux, plus faibles mais combien plus riches.
     
    Helios
     
    21 février 2007 à 5 h 34 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Bonjour Helios.

    Merci pour votre analyse de la situation géopolitique dans cette région du globe.

    C’est trés pertinent.

    20 février 2007 à 16 h 49 min
  • Anonyme Répondre

    Helios est de retour. How nice. Welcome back, Sir Helios.
    Best,
    Mancney
    (Deuxieme envoi)

    20 février 2007 à 15 h 08 min
  • Anonyme Répondre

    R.Ed : " La révolution en Iran, sans doute ?"
    Bingo, R. Ed., c’est exactement la question que je n’osais pas pos
    er a Hélios, apres la lecture attentive de sa superbe analyse sur le M.O. Je serais curieux de savoir ou en est la population Iranienne en ce moment, quel est le pourcentage de ces gens qui en ont marre des Mollahs. Sauf erreur, et tout comme en Iraq, il existe une classe moyenne de bon niveau en Iran et je me demande ce que pense ces citoyens. J’ai l’impression qu’il existe aussi un fort lobby Iranien anti-Mollah aux USA.
    Best,
    Mancney

    19 février 2007 à 21 h 12 min
  • R. Ed. Répondre

    Révolution iracquienne des "centaines" de milliers de morts ?

    Faut pas confondre guerre (contre l’Iran) et révolution. Encore que révolution, quelle révolution ?

    La révolution en Iran, sans doute ?

    Faut pas mélanger les pinceaux.

    Les couleurs, oui, mais pas les pinceaux. Merci.

    18 février 2007 à 20 h 37 min
  • Helios Répondre

    De retour après une longue absence je constate que les arguments évoqués par la mouvance anti-américaine tant de gauche que de droite n’a pas beaucoup changé. Les incantations étant surtout nécessaires à ceux qui les psalmodient, il y a peu de choses utiles à en tirer.

    Je profite de l’ocasion pour saluer Mancney  Annika et Gérard Pierre.

    Je me permets aussi cette analyse qui j’espère apportera du nouveau au débat.

    Qui aurait cru que les démocrates pouvaient faire peur?

     

    Décidément la crainte est le début de la sagesse, les pétromonarchies du Golfe peuvent en témoigner mais pour rester dans la vérité et rendre à César ce qui lui revient il importe de citer en premier lieu l’ogre iranien comme l’objet principal de leurs craintes. Ce ne sont donc pas seulement les démocrates majoritaires au congrès qui leur donnent du souci.

     

    Et du souci les arabes en ont, l’Iran chiite héritier des perses sassanides ne cache pas ses visées hégémoniques sur le moyen orient et manœuvre à qui mieux mieux en déstabilisant l’Irak le Liban et les territoires palestiniens. Non content de fomenter des troubles voilà qu’il se lance dans la fabrication d’armes nucléaires dans le but d’exercer plus efficacement le chantage et assurer ainsi sa domination sur la région.

     

    Mais comme une menace ne vient pas seule voilà que l’allié américain semble vouloir se désengager. Du rapport Baker aux opinions affichées au congrès à majorité démocrate les signaux ne trompent pas, le compte à rebours du désengagement pourrait  s’enclencher dans peu de temps, au plus tard quelques semaines après le départ de Bush à la fin de son mandat, deux ans c’est une éternité en politique diriez-vous, mais c’est moins d’une semaine en histoire et (on ne le dira jamais assez) l’histoire ne pardonne pas à ceux qui oublient ses leçons.

     

    L’idée que l’Oncle Sam s’apprête à quitter donne des sueurs froides aux riches arabes. Les américains ont beau être des infidèles, ils n’en sont pas moins indispensables au salut des serviteurs d’Allah. Quoique irrités par l’idée de démocratisation et l’ayant combattue en finançant les terroristes sunnites en Irak, les pétromonarchies ne peuvent se résoudre à l’idée de se retrouver seules face à des dangers autrement plus effrayants que l’obligation de tenir des élections.

     

    Ces dernières semaines les saoudiens se sont démenés pour colmater les brèches, conscients que l’argent est le nerf de la guerre et réalisant à quel point les ayatollahs  sont prodigues du leur, ils se sont mis en tête de tirer le prix du pétrole vers le bas en inondant le marché. Du coup la République islamique s’est trouvée à cours de fonds pour financer la reconstruction de la machine de guerre du Hezbollah, soudoyer la Syrie, acheter le Hamas, fomenter les troubles en Irak, payer l’armement livré par la Russie, subventionner l’essence importée, augmenter les subsides à la population iranienne et surtout poursuivre l’enrichissement de l’uranium en se procurant à prix fort l’équipement  et la matière première nécessaires.

     

    Mais appauvrir les ayatollahs ne suffit pas, les saoudiens font monter les enchères sachant que, des syriens au Hamas en passant par le Hezbollah, l’argent possède un pouvoir de persuasion irrésistible. En compagnie des koweitiens et des autres roitelets du Golfe ils mettent tout leur poids en arrière du gouvernement Siniora au Liban faisant ainsi échec au Hezbollah et aux iraniens. Profitant de la zizanie meurtrière qui oppose l’autorité palestinienne au Hamas ils convainquent les deux protagonistes à convoler en justes noces se chargeant de la dot et des frais inhérents aux épousailles. Faisant preuve d’une largesse toute arabe les saoudiens ont réussi à damer le pion aux ayatollahs d’autant plus facilement que, contrairement à ces derniers, ils n’exigent pas qu’en échange de leurs dons les palestiniens et les libanais répandent leur sang.

     

    Et Israël dans tout ça? C’est à peine si on s’aperçoit de sa présence! Officiellement l’ennemi sioniste demeure la plus grande source de danger, en coulisses on s’en félicite comme d’une police d’assurance. L’ennemi de mon ennemi est mon « ami », pour un temps du moins et, tant que l’ogre iranien affichera son appétit, Tel Aviv pourra compter sur la bienveillance de Riad.

     

    Et l’Irak dans tout ça? Il devient urgent de le soustraire à l’influence de l’Iran, cependant les saoudiens wahhabites ne peuvent s’empêcher d’éprouver de l’antipathie à l’égard de la majorité chiite et regretter du coup les beaux jours de la domination sunnite, ils devront toutefois se résoudre au gouvernement de la majorité tout en négociant pour les sunnites le meilleur compromis possible, pour ce faire ils devront fermer le robinet d’argent d’armes et de terroristes qui alimente l’insurrection sunnite en Irak, ils devront par la même occasion convaincre les syriens d’interdire aux terroristes leur territoire.

     

    Les ayatollahs accepteraient-ils d’être évincés de tout règlement? Ils auront probablement d’autres chats à fouetter, leur isolement diplomatique, les sanctions économiques que leur imposera l’ONU s’ils ne renoncent pas à leur programme nucléaire, la pénurie d’argent découlant de leurs folles dépenses et de la fuite des capitaux, la grogne populaire et la prochaine lutte à la succession du guide suprême Khamenei dont on dit que les jours sont comptés. Tout porte à croire que les ayatollahs ont risqué gros en jouant leur va tout, leur stratégie a fait long feu ils sortiront grandement affaiblis de la bataille actuelle. Reste à savoir si l’occident consentira à leur donner une chance additionnelle ou s’il ne choisira pas d’appliquer à leur endroit le mot d’ordre  « vivre et laisser mourir».

     

    Quel rôle l’Amérique aura-t-elle joué dans cet épisode? En maintenant le cap contre vents et marées et en accentuant la pression militaire l’administration Bush a envoyé un signal clair, les ayatollahs ne l’auront pas facile. En s’opposant verbalement aux renforts et en évoquant le désengagement militaire le congrès, sans l’avoir recherché, a obligé les pays arabes à prendre leurs responsabilités, du coup  faire échec à la démocratie en Irak a été retiré de l’agenda, c’est désormais le besoin de faire échec à l’expansionnisme iranien qui devient la priorité.

     

    Pour contrer les visées hégémoniques de l’Iran, les États Unis doivent pouvoir compter sur les monarchies pétrolières dont les réticences face à la démocratisation sont bien connues. À moyen terme l’espoir réside dans un changement de régime à Téhéran, s’il se concrétisait la démocratie au moyen orient pourrait connaître de beaux jours.

     

    Helios

    18 février 2007 à 20 h 00 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    17/02/07    – "LES 4 Vérités" –

    ANNIKA. Vous parlez d’or notamment lorsque vous dîtes à JAURES qu’il faut regarder vers l’avenir…

    Ainsi lorsque vous rappelez que l’IRAK est un pays "multi-ethnique" que Saddam HUSSEIN maintenait en paix sous une poigne de fer. Sans regarder en arrière pour me demander une nième fois pourquoi les ETATS-UNIS sont venus allumer cette poudrière en puissance, je m’interroge avec inquiétude sur l’avenir du pays "multi-ethnique" que devient la FRANCE. Surtout en pensant qu’au moins, en IRAK, la religion des trois "ethnies"    – Chiïtes, Sunnites et Kurdes –  qui s’étripent (bientôt sous l’oeil impassible de forces américaines dont le rôle principal, selon la mission que vient de lui confier George W. BUSH,  est de se protéger) est l’ISLAM ! Combien de bombes à fragmentation l’US AIR-FORCE sera-t-elle obligée de déverser sur notre terriroire ? Coimbien de GIs faudra-t-il y envoyer ? Combien de morts, de blessés et de destructions de toutes sortes ?

    "CONTRE VOUS-MÊME ON VOUS PROTEGE". Merci mon Dieu ! Mais il serait peut-être bon que vous alliez expliquer cela en premier lieu à la Chambre des Représentants (celle-ci vient de voter majoritairement contre l’envoi de forces US complémentaires en IRAK) et bientôt au Sénat qui s’apprête à en faire autant. Comprenez que si des élus américains ne sont pas eux-mêmes persuadés que les troupes américaines ont besoin de renforts dans un pays mis à feu et à sang, les ignares que nous sommes, nous pauvres Français (on pourrait en dire autant d’une majorité d’Euopéens), ne le soyions pas davantage.

    Quant aux Révolutions, certes "sanglantes", la Révolution française, toutes proportions gardées, n’aura été qu’une mini-révolution,  comparée à la "Révolution irakienne" qui a déjà coûté au peuple irakien des  centaines de milliers de morts. Sans parler du fait que, si vraîment les IRAKIENS avaient eu envie de se révolter contre leur tyran, comme l’avaient fait les sans-culottes contre le bon Roi Louis XVI(1), ils n’avaient qu’à le faire eux-même et jeter à bas Saddam HUSSEIN comme ils l’ont fait de ses statues après l’entrée des Américains à BAGDAD. Pour cela, la CIA était suffisante : avec quelques millions de $ (rien à voir avec les 4 milliards que cela a coûté aux contribuables américains !) intelligemment distribués, cela aurait suffi.

    Par contre, je suis d’accord avec vous (je n’ai d’ailleurs pas attendu pour le faire) sur le fait qu’il faut prier pour que l’Amérique que nous chérissons pour la plupart d’entre nous (même si c’est pour des raisons peut-être diamétralement opposées)  s’en sorte. Le mieux, et le plus vite possible. Je prie aussi le Saint-Esprit pour qu’Il éclaire enfin le Président G-W. BUSH. L’avenir dira si c’est mission impossible. Tout comme l’est probablement la démocratisation des pays "musulmans". La "démocratie" n’est pas inscrite dans les gênes de l’ISLAM et de ses pratiquants. Le jour où les dirigeants européens se seront mis cela dans le crâne, l’Occident sera mieux armé pour se défendre contre un "phénomène" qui, comme l’aura été le Communisme est le danger mortel du 21ème siècle pour l’Occident.

    GOD BLESS AMERICA ! GOD BLESS YOU !

        Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) le monarchiste de conviction que je suis convient que c’est faire injure au Roi LOUIS XVI que d’avoir l’air de le comparer à feu le Raïs ! Même si l’un a été décapité et l’autre pendu … Vous l’avez dit, une révolution est toujours sanglante !

    17 février 2007 à 21 h 51 min
  • EIFF Répondre 17 février 2007 à 21 h 42 min
  • D.J Répondre

    A Jaures,

    Bagdad n’est pas tout l’Irak, le Kurdistan n’est pas la seule région à vivre de façon plus ou moins normale. Ce que je veux dire c’est que les médias nous parle d’attentats essentiellement à Bagdad et d’un autre côté nous disent que tout l’Irak est à feu et à sang.

    Votre exemple des attentats en Ile de France, les médias extrapoleraient cela à toute la France.

    D.J 

    17 février 2007 à 17 h 50 min
  • Annika Répondre

      A Jaurès : « Je vous imagine, avec des bombes explosant chaque jour en Ile de France, coûtant la vie à 1500 personnes chaque mois malgré une occupation militaire étrangère, nous dire "mais dans la Beauce, on est bien tranquille »

    Oui, sacré bleu elles explosent ces bombes… mais qui les fait exploser ? Qui tue ces femmes et enfants sur les marchés ? Qui kidnap et massacre shiite et sunis par centaines ? Qui cause l’insécurité autour de Bagdad ? ;  Petit détail Jaurès, ce n’est pas les américains !  Les américains essaient de sécuriser un pays multiethnique qui avec l’encouragement importé de Syrie et d’Iran s’implose de l’intérieur.  Un pays qui rappelons nous était artificiellement « pacifie » par la poigne violente de Saddam pendant 30 ans… Malheureusement, les révolutions sont généralement violentes – les français en savent quelque chose, les américains et les Georgiens d’Europe de l’Est aussi. Rare est le pays qui se transforme sans verser de sang.  Jaurès : Que l’on ait été POUR ou CONTRE le renversement de Saddam est devenu irrelevant, la situation a changée et le message « fallait pas que… si seulement Bush… blahblah » s’est périmé également.  Il faut maintenant se tourner vers le FUTUR – le futur Jaurès, pas le passé – et PRIER pour que l’Amérique arrive a maîtriser cette bouilloire qui fume depuis si longtemps.  Car aujourd’hui, si l’Amérique se retire et rend les reines a une force policière iraquienne mal préparée et une démocratie extrêmement fragile, le chaos sanglant qui en résulterait, la montée islamo fasciste qui s’y infiltrerait – l’Irak devenu un trou vide convoité par l’Iran, feraient souhaiter au monde… que les américains reviennent…

     Contre vous-même on vous protège.

    17 février 2007 à 14 h 40 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    17/02/07    – ‘Vérités" –

    Plus les jours passent, plus les informations percent, et plus les véritables amis des ETATS-UNIS peuvent se demander, non comment ou quand (l’avenir appartient à DIEU) se terminera cette folle aventure, mais ce qu’elle a coûté et ce qu’elle coûtera SUR TOUS LES PLANS tant aux citoyens et aux contribuables étatsuniens qu’aux ETATS-UNIS.

    Voici en tout cas ce qu’elle a déjà coûté selon une récente déclaration du député américain Ron PAUL candidat potentiel du PARTI REPUBLICAIN ("Groupe Libertarien) à la succession de George B. BUSH :

        – plus de trois mille GIs tués (1)

        – plus de 22 mille blessés (1),

        – sans parler des dizaines de GIs qui, comme cela avait été le cas pour les vétérans du VIETNAM resteront traumatisés à vie (1)

        – plus de 400 milliards de dollars. Des dollars à propos desquels, fait remarquer Ron PAUL (celui-ci est considéré comme l’un des meilleurs économistes de la Chambre) : "C’EST DE L’ARGENT QUE NOUS N’AVONS PAS, TOUT EST EMPRUNTE A LA CHINE".(2)

    Il faudra sans doute longtemps pour mesurer les dégâts irréparables provoqués aux ETATS-UNIS par une guerre dont on ne voit pas la fin. Souhaitons simplement qu’elle ne dure pas autant que celle du VIETNAM, et qu’elle ne se termine pas de façon pire, tant pour les ETATS-UNIS que pour le peuple irakien que ceux-ci sont venus  "sauver"). Mais une chose est certaine, c’est que, pas plus que les Irakiens, les Américains n’auront été épargnés par certains effets collatéraux. Des "effets collatéraux" qu’apparemment le jusqu’au-boutiste" Guy MILLIERE veut ignorer superbement…

    Bon dimanche à toutes et à tous, cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) il faudraut aussi évoquer les Tommies que Tony BLAIR par puyr vassalisme aura entraînés dans cette Seconde Guerre qu’il pensait sans doute devoir être   – comme la Première Guerre du Golfe – une "guerre éclair". 

    (2) une CHINE à laquelle non contents d’emprunter de l’argent(3),  ou d’ouvrir largement les portes à ses produits qui ont envahi les rayons de tous les magasins américains (c’est aussi le cas en EUROPE !), les dirigeants américains viennent de faire appel pour négocier avec les dirigeants nord-coréens la mise au rancart de leur bonbinnette atomique. Je gage que ces "bons services" chinois n’auront pas été sans contre-partie. Où est dans cette affaire, la "toute puissance" américaine ?

    (3) on le sait, si demain les dirigeants chinois décidaient de vendre les Bons du Trésor américain, c’en serait fini de l’économie américaine. Certes, l’Oncle HO est suffisamment fin pour savoir que tant que la "poule" est encore bonne à plumer … Mais le jour où la "poule" américaine n’aura plus de plumes ! Rappelons que, à force de manipulations de la planche à billets, le "billet vert" a perdu plus de 95% de sa valeur (Il n’y a pas que feu le franc !). Cela aussi, les Chinois le savent …

    P.S. A tous les "posteurs" : même si vous avez remarqué deux "posts" portant ma signature, leur "doublonnage" (à quelques correction orthographiques près) prouve qu’il y en a bien un qui a "disparu". Ce qui ne m’empêche pas de maintenir  – n’en déplaise à certains –   que ce forum EST VERITABLEMENT UN ESPACE DE LIBERTE. Le webmaster a ses raisons que notre propre raison ne comprend pas toujours ! JCT

    17 février 2007 à 11 h 00 min
  • Jaures Répondre

    A D.J: Je vous imagine, avec des bombes explosant chaque jour en Ile de France, coûtant la vie à 1500 personnes chaque mois malgré une occupation militaire étrangère, nous dire "mais dans la Beauce, on est bien tranquille".

    16 février 2007 à 17 h 38 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures : " L’aveuglement idéologique pousse encore aux pires extrèmités."
    La plus belle!  Jaures qui parle "d’aveuglement idéologique" a propos d’un libéral, dont l’essence est JUSTEMENT de ne PAS avoir d’idéologie, de refuser tous les dogmes. Le libéralisme n’est pas une idéologie, c’est du Common sens.
    Jaures, le SOCIALISTE, qui accuse les autres "d’aveuglement ideologique."  Rien a ajouter apres ca, non?
    J.C.Thialet : "Dans une récente déclaration tonitruante, le Président George-W. BUSH a notamment déclaré …"
    Juste un détail, cher Jean Claude, le président Bush, qui est entre autre un mauvais orateur, ne fait jamais de "déclaration tonitruante." N’en rajoutez pas, please, car c’est sur vous que cela retombe.
    Best,
    Mancney

    16 février 2007 à 17 h 06 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    17/02/07    – 4-Vérités –

    Un "post" que j’avais adressé en guise de commentaires au texte de Guy MILLIERE n’ayant pas (encore ?) paru, je me garderai d’en reprendre même les grandes lignes. Mais que le webmaster me permette les quelques remarques ci-après.

        – Je suis étonné de constater que les forces américaines en IRAK soient amenées à s’en prendre à des KURDES qui seraient les "complices" d’IRANIENS, nouveaux adversaires potentiels de l’ONCLE SAM, et à des CHIÎTES. Et ce alors que la Seconde Guerre d’Irak, après avoir abattu le tyran SADDAM HUSSEIN, les forces américaines, en  "restaurer la démocratie" ont installé en IRAK  un Gouvernement essentiellement composé de CHIÎTES et de KURDES ! Ce qui me fait penser qu’en définitive les forces armées américaines auraient plus ou moins à faire à l’ensemble de différentes composantes irakiennes…

        – Dans une récente déclaration tonitruante, le Président George-W. BUSH a notamment déclaré : "J"ai signifié très clairement (…) que notre politique consiterait à protéger nos soldats en IRAK".(fin de citation). Ce qui m’amène à poser cette question très béotienne, j’en conviens : le meilleur moyen de "proféger (les) soldats (américains)" ne serait-il pas tout simplement de les ramener à la maison ? N’en déplaise au général David PATRAEUS qui étrenne son nouveau commandement avec des propos guerriers qui évoquent la méthode Coué ?

        – Durant le même temps, Carl LEVIN, président démocrate de la Commission des Forces Armées (américaines) s’opposait à une "stratégie qui repose sur une présence militaire accrue alors que les experts, les uns après les autres, nous disent qu’il n’y a pas de solution militaire pour l’IRAK" (fin de citation). Mais là, je fais confiance au stratège Guy MILLIERE, s’ "il n’y a pas de solution militaire en IRAK", pourquoi ne pas la trouver en IRAN. N”est-ce pas le pays des ayatollahs qui fournit en armes les KURDES et les CHIÎTES irakiens, tandis qu’Al-QUAÏDA  et la SYRIE arment leurs adversaires SUNNITES ? Lesquels, par définition, sont, sur le terrain, les adversaires des GIs en IRAK. Un vrai imbroglio, on le voit, qui me rappelle celui des BALKANS qui, au XIX° siècle, mettait les chancelleries en effervescence. On le voit, si les ETATS-UNIS décidaient de s’en prendre à l’IRAN alors qu’ils sont loin d’avoir réglé la question d’IRAK, comme l’en pressent Guy MILLIERE et certains "posteurs", l’OCCIDENT risque de s’enfoncer dans une véritable guerre de cent ans. Mais qu’importent à tout les va-t-en guerre qui ne s’exposent pas sur les théâtres d’opération ! Et qui trouvent normal qu’on massacre, au nom;de la liberté,  des dizaines de milliers d’innocents dans les pays d’où semblent provenir les terroristes, alors que, dans leur pays respectifs, des terroristes avérés ne risquent en définitive que quelques années de prison…

        Cordialement, Jean-Claude THIALET

    16 février 2007 à 10 h 13 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    17/02/07    – 4-Vérités –

    Un "post" que j’avais adressé en guise de commentaire au texte de Guy MILLIERE n’ayant pas (encore ?) paru, je me garderai d’en reprendre même les grandes lignes. Mais que le webmaster me permettre les quelques remarques ci-après.

        – Je suis étonner de constater que les forces américaines en IRAK soient amenées à s’en prendre à des KURDES qui seraient les "complices" d’IRANIENS, nouveaux adversaires potentiels de l’ONCLE SAM, et à des CHIÎTES. Et ce alors que la Seconde Guerre d’Irak, après avoir abattu le tyran SADDAM HUSSEIN pour restaurer la "dcmocratie" en y installant un Gouvernement essentiellement composée de CHIÎTES et de KURDES ! Ce qui me fait penser qu’en définitive les forces armées américaines auraient plus ou moins à faire à l’ensembles de différentes composantes américaines…

        – Dans une récente déclaration tonitruante, le Président >George-W. BUSH a notamment déclaré : "J"ai signifié très clairement (…) que notre politique consiterait à protéger nos soldats en IRAK". Ce qui m’amène à poser cette question très béotienne, j’en conviens : le meilleur moyen de "proféger (les) soldats (américains)" ne serait-il pas tout simplement de les ramener à la maison ? N’en déplaise au général David PATRAEUS qui étrenne son nouveau commandement avec des propos guerriers qui évoquent la méthode Coué ?

        – Durant le même temps, Carl LEVIN, président démocrate de la Commission des Forces Armées (américaines) s’opposait à une "stratégie qui repose sur une présence militaire accrue alors que les experts, les uns après les autres, nous disent qu’il n’y a pas de solution militaire pour l’IRAK" (fin de citation). Mais là, je fais confiance au stratège Guy MILLIERE, là où "il n’y a pas de solution militaire en IRAK", pourquoi ne pas la trouver en IRAN. Après tout, c=n’est pas le pays des ayatollahs qui fournit en armes les KURDES et les CHIÎTES irakiens, tandsi qu’Al-QUAÏDA  

    16 février 2007 à 9 h 58 min
  • Anonyme Répondre

    SADDAM a bien fait de liquider le père de Moqtada al sadr.maintenant il faut faire de même avec le fils.

    tel père tel fils !

    et dire que saddam combattait la révolution islamique chiite !?!

    16 février 2007 à 6 h 41 min
  • D.J Répondre

    Je rappelle quand même que la majorité des attentats terroristes sont perpétrés en majorité dans la région de Bagdad, alors que des régions comme le Kurdistan irakien ont retrouvés une vie plus ou moins normale.

    Rien que pour le Kurdistan on ne peut que remercier Bush.

    D.J   

    15 février 2007 à 19 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    "La guerre d’Irak est gagnée depuis longtemps"

     

    LOL,pourquoi reclamé autant d’argent et de troupes si la guerre est gagné? incapable d’admettre que la politique américaine a provoqué le chaos irakien,on essaie de cherché un bouc émissaire comme l’iran?,alors que il n’est en rien responsable du genocide que les etats unies on perpétré en irak,gagné la paix pour enagagé une autre guerre? soyez serieux,et admettez votre erreur,qui depuis 4 ans vous croyez réelement vous en sortir du bourbier que vous avez provoquez,quand on ne sait pas assumé ses bourdes on se tait,et laissez les irakiens se prendre en charge eux meme eux qu’ils ne vous ont rien demandez

    15 février 2007 à 19 h 38 min
  • Jaures Répondre

    Les terroristes paniquent selon Millière. Et quand ils paniquent, ils multiplient les attentats, abattent des hélicoptères ou font exploser des bombes au passage des convois (encore 8 morts américains en 48h!). En fait, Millière, bien au chaud est prèt à voir les E.Unis s’enfoncer encore plus avant dans la guerre pour sauver ce qui peut l’être d’une administration conservatrice aux abois. L’aveuglement idéologique pousse encore aux pires extrèmités.

    15 février 2007 à 19 h 09 min
  • Anonyme Répondre

    Pendant que certains ont a choisir entre bétise et mauvaise foi, il y en a un, en tout cas, qui sait bien que Guy Milliere a raison d’écrire que "les choses avancent" en Iraq, c’est notre copain Mutqada Al Sadr, qui a du gicler d’Iraq pour ne pas se faire attrapper. 
    http://www.cnn.com/2007/WORLD/meast/02/15/iraq.main/
    Comme le dit Cast, en s’arrosant lui-meme : " C’est toujours stupéfiant de constater comme il est difficile (…) de se rendre à l’évidence que l’on s’est trompé."
    Best,
    Mancney

    15 février 2007 à 17 h 44 min
  • Gérard Pierre Répondre

       Je n’étais pas partisan d’associer l’armée française à l’aventure américaine en Irak.

       Sympathie pour monsieur Saddam Hussein et ses tristes affidés ? …… assurément non ! …… anti américanisme trés tendance ? …… encore moins ! …… chiraquisme béat ? ….. ce serait oublier que la quasi totalité de la classe politique française y était opposée pour moult raisons, souvent contradictoires.

       J’y étais hostile simplement parce qu’on envoie pas au casse-pipe une armée dont 40 % des matériels sont inopérants et sur lesquels, au passage, on prélève des pièces pour tenter de rendre fonctionnels les 60 % restants. Il faut savoir ce qu’on veut afin de savoir ce qu’on peut, …… et réciproquement !

       Ceci est la triste conséquence d’une politique de gauche inaugurée en 1981 par un président de la république soudain pris d’une pudeur pacifiste au point de faire recouvrir des missiles lors d’un salon annuel de l’armée de l’air au Bourget. En 1990, lors de l’opération Daguet, chacun a pu faire l’amère constat des premiers dégâs de cette politique. Aujourd’hui, le maître mot dans nos armées est: rationalisation de nos systèmes de commandement ( en clair: économies supplémentaires sous couvert de simplification structurelle. ) La gestion d’une droite qui ne cesse de s’excuser de ne pas être de gauche n’a guère amélioré les choses.

       Pour autant, je ne me désolidarise pas d’une armée alliée et amie (*) que son pays a su maintenir à un niveau d’emploi satisfaisant. La mort de chaque soldat américain me peine et je souhaite sincèrement que les Etats-Unis parviennent à imposer la paix sur cette partie du monde. Si les chefs d’états de cette région du globe n’avaient eu que le souci du bien être de leurs peuples et une conscience enfin lucide de la précarité des ressources exceptionnelles de leur sous sol, nous n’en serions pas là.

       Nous sommes confrontés à des fous sanguinaires qui usent de l’imprécation et de l’anathème pour mettre les foules fanatisables en condition avant de passer à la réalisation. Ne fustigeons donc ni l’Amérique du Nord, ni Israël, sous prétexte qu’ils ne se soumettent pas de bonne grâce aux ambitions hégémoniques de ces satrapes locaux.

       Je ne me joindrai donc pas à la curée qui, sur ce site, officie dans l’air du temps en conspuant des positions assez courageusement soutenues par monsieur Guy Millière.

    (*) je tiens à cette précision car si, de 1942 à 1945,  l’armée soviétique fut une armée alliée elle ne fut jamais pour autant une armée amie.

     

    15 février 2007 à 17 h 29 min
  • Alex Répondre

    Monsieur Millière,

    Je suis de votre avis, avec ces gens là une seule chose compte,« La Raison ou le Bâton »

    Si nous voulons la paix, préparons nous à faire la guerre,

    Faisons nous respecter et tout ira bien,    —  MALHEUR AUX FAIBLES  — et aux occidentaux…

     Si les occidentaux tiennent à conserver leur culture et leur liberté, ils n’ont plus d’autres choix que d’aller préter main forte à  Bush et écraser définitivement les islamistes radicaux.

    VIVE BUSH  

     

    15 février 2007 à 16 h 55 min
  • pautremat Répondre

    Point de vue Munichois?

     
    George Bush doit demander l’autorisation du congrès pour frapper l’Iran (Hillary Clinton)

    L’ancienne première dame des Etats-Unis, Hillary Clinton, sénateur-démocrate et candidate à la présidence américaine, a déclaré mercredi lors d’une réunion du sénat que George Bush n’avait pas de droit de frapper l’Iran sans autorisation du congrès.

    "Si l’administration juge nécessaire d’employer la force contre l’Iran, le président doit en demander l’autorisation au congrès", a déclaré Hillary Clinton.

    "Aucune action ne peut et ne doit être entreprise sans autorisation nettement formulée par le congrès", a-t-elle fait remarquer, en soulignant qu’elle était préoccupée par les déclarations de la Maison Blanche sur l’implication des dirigeants iraniens dans les actes terroristes commis contre les troupes américaines en Irak et sur l’envoi par l’administration Bush d’un troisième porte-avions dans le golfe Persique.

    L’administration ferait une erreur historique en estimant que la résolution de 2002 sur l’utilisation des troupes en Irak lui permet d’employer la force contre l’Iran sans demander un nouvel aval du congrès, a déclaré la candidate à la présidence américaine, en prévenant George Bush que, pour frapper l’Iran, il ne peut pas en appeler à la résolution adoptée par le congrès américain en 2001 autorisant l’utilisation des forces armées américaines en vue de défendre le pays en raison des attentats du 11 septembre 2001.

    Au cours des dernières semaines, George Bush et de hauts représentants de son administration ont fait plusieurs déclarations démentant les rumeurs et les informations des médias, selon lesquelles la Maison Blanche serait en train de préparer une attaque aérienne contre les sites nucléaires iraniens.

    Néanmoins, les milieux politiques de Washington et les médias américains continuent de publier des déclarations exprimant la méfiance face aux assurances publiques de l’équipe Bush et l’inquiétude devant la préparation secrète d’une attaque contre l’Iran.

    15 février 2007 à 14 h 02 min
  • pautreb Répondre

    Amalgame ?
    et que croyez vous que vienent faire Royal et mitterand dans cette affaire sinon par amalgame!
    je maintiens
    C’est bien la droite et l’extrème droite qui ont poussé à Munich  et joué sur la faiblesse des politiques.Les communistes eux en stand by,suivaient  les ordres de Moscou. Ce qui n’ajoutait rien à la coherence, jen conviens
     Doriot a quitté le Pc au moment du front populaire pour basculer dans le fascisme ( le basculement de l’extreme gauche à l’extrème droite est une constante mème pour les neocons us)  Deat, Laval ,darlan et petain lui mème étaient au minimum d’une droite tres conservatrice
    avec plus tard création des milices et de la legion des volontaires contre le bolchevisme!!!!
    Ideologie: faire l’europe de l’antibolchevisme et l’antisemitisme
    une armée de l’armistice plutot largement collaboratrice de droite . L’amiral de Laborde refusant mème de faire partir la plus belle  flotte de la mediterrannée à la demande de Darlan …un comble!,finallement  100 navires lamentablement sabordés
     mais tout cela ne change rien
    Mais en fait toutes ces références au passé n’ont rien à voir avec le présent du moyen- orient ; ou Il n’y a jamais eu de "Munich"
    et l’attaque d’une petit tyran et de son peuple de 24 millions d’habitants affamés et armés de "pétoires" (par comparaison) par l’armée d’un peuple de 300 millions d’habitants surarmés n’a rien de comparable avec la guerre contre les armées d’Hitler
    Ce serait plutot Goliath contre David
    Mais au fait pourquoi Goliath a t’il préféré attaquer l’irak et négocier avec le tyran fou qui affame son peuple de l’autre coté de la planéte sans l’avoir empéché ,lui ,de faire sa pétoire nucléaire?
    question posée à . Mr Millière

    14 février 2007 à 22 h 43 min
  • ozone Répondre

    Un cas perdu…!!!

    14 février 2007 à 21 h 52 min
  • moi Répondre

    Comment ne peut on pas se rejouir du fait que la Liberte avance ?  Quoiqu’il arrive les gens ont toujours quelque chose à redire , moi en tout cas je dis un grand bravo aux forces armees

    14 février 2007 à 18 h 08 min
  • david martin Répondre

    “Pour moi, les munichois, les collaborateurs étaient d’extrème droite comme ce monsieur” Petite leçon d’histoire, les Munichois étaient tant de gauche que de droite, l’assemblée qui a approuvé les accords de Munich étaient celle du Front Populaire (elle vota d’ailleurs les pleins pouvoirs à Pétain en 40). Les collabos , tous d’extrême droite ? Doriot fut l’un des membres les plus actifs du PC avant de collaborer. Un certain François Mitterand collabora pas mal non plus. A l’inverse, le Colonel Delaroque, président des Croix de Feu, est mort des suites de sa déportation. Evitez donc les amalgames idiots, laissez ça au PS !! Royal est très forte là dessus

    14 février 2007 à 15 h 07 min
  • cast Répondre

    Il n’y a encore que Millière pour croire que tout va s’arranger en Irak. Celà en devient une croyance quasi-mystique. C’est toujours stupéfiant de constater comme il est difficile, pour nous autres pauvres humains, de se rendre à l’évidence que l’on s’est trompé.

    14 février 2007 à 14 h 27 min
  • pautremat Répondre

    Pour moi, les munichois, les collaborateurs étaient d’extrème droite comme ce monsieur, toujours du coté de celui qui représente le plus fort à leurs yeux. Il est de plus en plus évident que la force brute n’a jamais rien règlé, au contraire. Depuis 1967 ,en Israel, elle n’a amené qu’une suite d’échecs,sans autre solution que le sang depuis 40 ans, une guerre infinie au milieu de palestiniens de plus en plus nombreux
    Les amèricains peuvent gagner la bataille de Bagdad , comme nous avions gagné la bataille d’Alger, mais au prix honteux de notre honneur, la villa Sesini ou abou grahib mème combat. Pour autant , comme nous, ils ont perdu les coeurs et en plus semé une guerre civile que nous n’avons jamais eu. De toutes façons ils perdront donc et d’abord chez eux:.

    mercredi 14 février 2007, mis à jour à 08:06

    Les députés US débattent du plan de George Bush pour l’Irak Reuters

    A l’initiative des démocrates, la Chambre des représentants a débuté mercredi un débat, qui doit durer trois jours, sur une résolution rejetant la décision du président américain George Bush d’envoyer 21.500 soldats supplémentaires en Irak.

    Cette résolution n’est pas contraignante mais si elle était adoptée, la stratégie du président Bush serait pour la première fois désavouée au Congrès.

    "Le peuple américain ne croit plus en la politique du président en Irak et il réclame une nouvelle stratégie", a déclaré la présidente de la Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi, en introduction au débat.

    Elle a souligné que le résultat du vote au Congrès montrerait si les législateurs ont entendu le message envoyé par les électeurs à l’occasion des élections de mi-mandat en novembre dernier, remportées par les démocrates. Selon Pelosi, les Américains estiment que la politique actuelle en Irak "ne marche pas, ne marchera pas et doit être changée".

    Bush n’a jamais lu l’art de la guerre du général des royaumes combattants chinois Sun Tsu
    Il aurait du mais c’est trop tard!
    Quand à espèrer le bombardement de "nukes sur les sites atomiques de l’Iran, la folie vous gagne ainsi que ceux qui l’envisagent. Nous serions tous durablement touchés et israel en premier par les poussières irradiées quand au pétrole , il s’envolerait au dela de 150 euros le barril , ruinant toutes les économies occidentales à commencer par israel et les usa

     

    14 février 2007 à 10 h 24 min
  • said Répondre

    cet energumaine qui a ecrit cet articcle,n’a aucune réalité,ses fantasmes de voir l’iran bombardé on dépassé sa conscience,un nouveau front ne fera que dramatisé et sombré la région dans un ko sans precédent,déja que la situation est pire en pire,cette fois si israel et l’europe en subiront les conséquances,certain devrai se révéillé au lieu de révé de voir ecrasé leur advérsaire,bonne nouvelles vous dites?une chose est sur ce n’est que la guerre des nerfs et de la désinfo,car la puissance de frappe américaine a bien montré ses limites,sauf pour certain fabulateurs comme sur ce site.

    14 février 2007 à 8 h 10 min
  • Paul Répondre

    Si je comprend bien Mr Millière, l’Iran serait responsable des tous les maux en Irak, les Etats-Unis en auraient enfin trouvé la preuve irréfutable (c’est-à-dire sûrement aussi irréfutable que l’existence des Armes de Destruction Massives en Irak), et la paix serait proche puisque la guerre serait sur le point de s’étendre à un nouveau front. C’est logique, non? Non? Eh ben tant pis. Quoiqu’il en soit, Guy Millière fait bien de citer Kenneth Timmerman, au moins on connait la source de son plagiat. Quitte à lire ce genre de discours, autant lire l’original. Il est beaucoup plus circonstancié. Cela évitera de laisser Millière nous faire passer des vessies pour des lanternes: http://www.aina.org/news/2007029082618.htm Si vous pensez que j’exagère en parlant de plagiat, comparez le début de l’article de Timmerman expurgé des passages qui n’apparaissent pas dans celui de Millière. En voici les trois premier paragraphes (le reste étant à l’avenant): “A sea change is beginning to occur in Iraq: for the first time since the insurgency took off, the terrorists are starting to run. […] The sea-change began on January 10, when President George W. Bush announced that the United States would no longer tolerate Iranian and Syrian intelligence officers using Iraq as a playground for their murderous games. […] “Iran is providing material support for attacks on American troops,” he said. “We will disrupt the attacks on our forces. We’ll interrupt the flow of support from Iran and Syria. And we will seek out and destroy the networks providing advanced weaponry and training to our enemies in Iraq.” Those weren’t idle words. That very night, U.S. forces raided an Iranian intelligence headquarters in the Kurdish town of Irbil, capturing six Iranians. […] My sources tell me this was Hassan Abbassi, a well-known strategist who is close to president Mahmoud Ahmadinejad. The other five turned out to be Revolutionary Guards officers. […] “They are key people in the Sepah Quds,” the overseas terrorist arm of the Revolutionary Guards, a former Iranian intelligence officer told me.” Étonnant, non ? (pour plagier Desproges…)

    14 février 2007 à 3 h 06 min

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