Les conflits tribaux du monde sans frontière

Les conflits tribaux du monde sans frontière

Barack Obama devait être une sorte de messie nous emmenant collectivement dans le paradis postmoderne, d’où seraient chassées toute discrimination et toute inégalité.

Son bilan n’est certes pas aussi glorieux. Mais ce qui est pire, c’est que les derniers mois de son règne messianique ont été le théâtre d’affrontements raciaux, assez éloignés de la mythologie complaisamment colportée par les médias occidentaux.

Au cours des dernières semaines, à Dallas et à Bâton Rouge, plusieurs policiers ont été assassinés par balles. Simplement parce qu’ils étaient policiers et blancs. Et qu’ils étaient donc supposés être racistes.

Il est d’ailleurs remarquable que les médias sont embarrassés par ces tragédies et qu’ils ont tendance à les minimiser.

Un noir tué par un policier blanc, même quand il s’agit d’un criminel qui s’enfuit, c’est un événement et le début d’une campagne de presse. Un policier blanc assassiné par un noir, c’est un fait divers…

Bien sûr, nous, Français, pourrions regarder cela de loin. La société américaine est si profondément différente de la nôtre que nous pourrions supposer que ces événements ne nous concernent nullement.
Et, pourtant, ils concernent tout l’Occident.

Je veux dire : tout l’Occident postmoderne ou, si l’on préfère, l’Oc­cident post-soixantehuitard.

Nous assistons aujourd’hui à la fin du rêve soixantehuitard du « Jouir sans entrave » et du « Tout le monde, il est beau ; tout le monde, il est gentil ».

Les affrontements raciaux aux États-Unis, la guerre civile larvée chez nous, le terrorisme partout dans le monde… signifient très clairement que ce monde sans frontière, où il était sévèrement prohibé de faire la différence entre prochain et lointain, entre « eux » et « nous », agonise.

Comme disait jadis Pascal, « qui veut faire l’ange fait la bête ».

Nous avons bâti un monde absurde sans tenir aucun compte de la nature de l’homme (qui, naturellement, aime davantage ses proches que ceux qu’il ne connaît pas).

Ce monde, parangon supposé de la modernité, dégénère en con­flits tribaux totalement archaï­ques. Et cela ne vaut pas simplement pour l’Afrique, mais aussi pour les pays les plus développés d’Amérique du Nord ou d’Europe de l’Ouest.

Nous devrions finir par le savoir : les utopies peuvent éventuellement séduire dans les livres, mais elles finissent toujours mal. Cela valait pour les utopies jacobine, nazie, ou communiste… Cela vaut aussi pour l’utopie soixantehuitarde !

Partager cette publication

Comments (1)

  • BRENUS Répondre

    Comment croire a ces balivernes du “vivre ensemble”? Il est flagrant que , dans une grande proportion, les blacks haissent les blancs, même ceux qui n’ont vu d’eux que les distributeurs de subsides. De leur coté, nombre de blancs méprisent les blacks qu’ils considèrent comme des emmerdeurs toujours à réclamer sans raison. Si l’on ajoute le fait que, dès qu’un type pouvant simplement paraitre un peu bronzé car octavon, par exemple, rejette sa part de sang blanc pour se considérer comme noir pour des raisons qui m’échappent, nous ne sommes pas sortis de l’auberge. L’idéal serait “chacun chez soit” mais le malheur est que cette formule n’ait marché qu’a sens unique jusqu’à présent : les blancs sont zigouillés ou virés d’afrique,, tandis que les noirs débarquent à plein tombereaux. Les prophéties de Nostradamus ne sont pas loin de pouvoir se réaliser. Bonjour alors l’armaggedon pour ceux qui auront à le vivre.

    23 juillet 2016 à 0 h 21 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *