Les États-Unis jouent leur leadership en Iran

Les États-Unis jouent leur leadership en Iran

L'Iran dans la Troisième Guerre mondialeLes États-Unis attaqueront les sites nucléaires iraniens. Les répercussions seront terribles. Le marché pétrolier sera secoué. Téhéran attisera les feux de la rébellion chiite contre les troupes de la coalition en Irak, poussera le Hezbollah à la violence contre Israël au Liban Sud, fomentera des troubles en Arabie Saoudite où vit une importante communauté chiite. Les kamikazes iraniens viseront les intérêts des Américains et leurs alliés au Moyen-Orient et ailleurs. De l’Atlantique au Pacifique en passant par les banlieues européennes, les opinions publiques musulmanes s’enflammeront contre « l’odieuse agression » perpétrée par les Américains contre « nos frères » : l’identification à l’oumma (la communauté des croyants) prend possession depuis quelques années de l’esprit du musulman de la rue.

Les chefs d’État « pro-occidentaux » du monde musulman subiront un puissant ressac : leurs oppositions fondamentalistes menaceront leur pouvoir, elles qui marquent des points à chaque consultation électorale. Depuis 20 ou 30 ans, ces régimes mènent un combat d’arrière-garde face aux islamistes, leur abandonnant progressivement l’enseignement, la justice, l’édition, l’aide sociale…

L’islamisme submerge les couches populaires, prend en otages ou séduit les classes moyennes, et assiège des gouvernements délégitimés par leur soutien aux Américains et la corruption de leurs administrations. Exemple : le chef de l’État pakistanais, le président Musharraf. Sa collaboration avec les États-Unis dans leur lutte contre Al Qaïda le discrédite aux yeux de son opinion publique. L’attaque américaine de l’Iran l’éclaboussera. Musharraf, rescapé de plusieurs tentatives d’assassinat, est condamné à être renversé ou assassiné. Une fois au pouvoir, les fondamentalistes auront la haute main sur l’arsenal nucléaire et les services de renseignement pakistanais.

L’Iran empêche la résolution de la crise, en refusant obstinément de renoncer à l’enrichissement de l’uranium sur son territoire. Le Conseil de Sécurité ne pourra pas ramener l’Iran à la raison : la Russie et la Chine l’empêcheront de voter un embargo économique très contraignant, et a fortiori une attaque militaire.

Une fois avérée l’impuissance totale de la diplomatie dans cette crise, les États-Unis seront au pied du mur. La destruction des sites nucléaires iraniens par une attaque aérienne de grande envergure s’imposera à eux comme le seul moyen d’empêcher l’Iran des mollahs de devenir une puissance nucléaire. Et ils ne pourront pas se soustraire à cette tragique obligation, sous peine de saper leur rôle de gendarme du monde. Fort de sa victoire politique sur les États-Unis et de son nouveau statut de puissance nucléaire, l’Iran exercerait un chantage permanent sur Israël. Il contrarierait la géopolitique américaine du pétrole au Proche-Orient et en Asie Centrale. Et il menacerait la suprématie du dollar.

Le président Ahmadinejad nourrit le projet de libeller les ventes de pétrole iranien en euros. Une reculade américaine dans la crise nucléaire l’encouragerait à mettre cette idée en application, ce qui entraînerait une forte dépréciation du dollar, déjà fragile, et encouragerait d’autres pays de l’OPEP, comme le Venezuela, à l’imiter. Le leadership monétaire des États-Unis, nécessaire à leur suprématie économique, dépend de leur hégémonie politique et militaire. La Maison Blanche le sait. Et elle ne se fait aucune illusion sur l’efficacité de la diplomatie dans la crise nucléaire iranienne. Aussi, depuis plusieurs mois déjà, l’armée américaine prépare-t-elle l’attaque aérienne de l’Iran. Elle privera ce dernier de son industrie nucléaire. Fera-t-elle choir le régime des mollahs ? Les Américains le croient. Mais rien n’est moins sûr : une grande partie de la population serrera les coudes autour du gouvernement en un réflexe patriotique. Et les Pasdarans (Gardiens de la Révolution) ainsi que les Bassidjis (milice islamique) ont été préparés à réprimer toute opposition en cas de crise grave déclenchée par une attaque américaine.

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Comments (18)

  • Jean-Pierre LAURENT Répondre

    Quelqu’un pourrait-il me donner le moyen de joindre Mr. Laurent Artur Du Plessis par e.mail ? En cette fin juin 2006, j’aimerais,entre autres choses, lui demander s’il soutien toujours que les bases américaines concernées par une éventuelle attaque de l’Iran, sont bien “en effervescence depuis des mois.” Merci à vous JP

    24 juin 2006 à 14 h 29 min
  • Florent Répondre

    comme ça a déjà été souligné, la vraie question est plutôt de savoir: quelle onde de choc jusqu’ici? Et quelle fois sera la bonne pour les Mollahs de la république? Les USA ne se risqueront pas à intervenir pour la France car ce n’est pas dans leur intérêt du moins le croient-ils, à nous de les convaincre du contraire. Mais même cela Chichi il sait pas faire!

    28 mai 2006 à 22 h 59 min
  • R. Ed. Répondre

    @ Helios : pas mal. L’ Ahmadinedjihad est en fait un épouvantail, un homme de paille, que les mollahs iraniens agitent à la face du monde. Son surnom ? Le “fou” d’Iran. Le fou du roi, son bouffon, sauf qu’ici il ne nous fasse pas vraiment rire, hélas !

    28 mai 2006 à 10 h 08 min
  • Helios Répondre

    L’Ahmadinedjad aimerait bien ébranler la puissance économique américaine, alors il caresse le projet de libeller ses ventes de pétrole en euros en espérant que d’autres pays producteurs de pétrole lui emboîteront le pas. Rien ne l’empêche de le faire mais il s’agira pour lui de trouver des clients disposés à payer en euros et des fournisseurs disposés à être payés avec la même devise. S’il commerce avec la chine ou avec le japon il éprouvera certaines difficultés puisque ces pays détiennent de fortes réserves monétaires en dollars américains qu’elles devront changer en euros pour payer l’Ahmadinedjad, si les échanges sont importants cela entraînera une hausse de l’euro et une baisse correspondante du dollar, autrement dit une baisse de la valeur des réserves monétaires que ces pays détiennent. En soi cela ne heurte pas les américains qui font peu de commerce avec l’Iran et cela fera plutôt mal aux pays détenant de fortes réserves libellées en dollars et surtout aux économies européennes dont la monnaie surévaluée les rendra moins concurrentielles sur les marchés. Nul doute que la banque centrale européenne devra réagir, elle prendra des mesures pour freiner la hausse de l’euro dont une réduction du taux d’escompte laquelle provoquera un déplacement des capitaux vers les États Unis où le taux d’escompte sera nettement plus attrayant, entraînant ainsi une hausse du dollar. L’afflux de capitaux aux ÉU aura un effet stimulant sur leur économie. L’Ahmadinedjad en possession de ses euros voudra se procurer des denrées ou des produits libellés en dollars que fera-t-il? Il devra changer ses euros en dollars pour réaliser ses transactions et voilà notre homme contribuant à revigorer la monnaie du grand Satan! Q: Y Gagnera-t-il quelque chose? R: Les applaudissements nourris de tous les anti-américains qui ne cessent de fantasmer sur la déconfiture maintes fois prédite mais jamais arrivée de l’économie américaine. Q: Y perdra-t-il quelque chose? R: 1-Certains clients qui s’adresseront, du moins en partie, à d’autres producteurs de pétrole disposés à accepter leurs dollars. 2-Il s’empêchera de vendre son pétrole sur le marché spot, se privant ainsi de la possibilité de réaliser des transactions à prix élevés mais libellés en dollars. 3-En cas de ralentissement économique avec réduction des prix des denrées dont le pétrole, il devra, pour faire face à la concurrence, consentir des rabais aux clients irrités de ne pouvoir transiger en dollars. 4- À chaque fois qu’il voudra changer ses euros en dollars il devra verser une commission. Pour finir l’Ahmadinedjad ne réussira pas à ébranler l’économie américaine, tout au plus réussira-t-il encore une fois à faire rire de lui! Helios

    28 mai 2006 à 5 h 41 min
  • Eric Répondre

    Bravo les USA, eux au moins en ont dans la culotte. Quant a la France qu elle apprenne l Arabe!

    28 mai 2006 à 1 h 42 min
  • Helios Répondre

    Les scénarios d’apocalypse abondent autant dans l’article que dans les commentaires, ils se basent sur des prévisions improbables: 1- la poursuite par l’Iran de la mise au point de la bombe A en dépit de menaces précises et sérieuses de la part des américains. 2- la révolte des masses musulmanes à travers le monde avec des changements de régime au Pakistan et ailleurs et leur remplacement par des régimes islamistes fanatiques. 3- l’effet boomerang contre les américains venant d’un peu partout particulièrement d’Europe. Il est certain que les stratèges américains ont bien évalué les probabilités de tels scénarios et qu’ils tiennent compte de tous les risques, c’est pourquoi ils continuent à privilégier la solution diplomatique tout en agitant le bâton. N’en déplaise à plusieurs cassandres de ce forum, jusqu’à présent la feuille de route des américains est bien moins mauvaise qu’ils ne se plaisent à croire. En Afghanistan et en Irak les changements de régime ont eu lieu et progressent lentement mais sûrement. Les terroristes du monde entier y ont trouvé un abcès de fixation, et dans la mesure où il prennent pour cibles des musulmans, comme en Algérie, ils se discréditent eux-mêmes. Mais qu’en est-il de la rue arabo-musulmane? elle explose à condition d’être manipulée et encadrée par les gouvernements comme pour l’affaire des caricatures de Mahomet, autrement elle demeure passive comme dans le cas des guerres en Afghanistan et en Irak. La majorité des gens font preuve d’une méconnaissance profonde de la mentalité des fanatiques qu’ils soient iraniens shiites ou wahhabites. Ces gens là recherchent le gain facile et ne sont nullement intéressés par la lutte, ils craignent par dessus tout de perdre les privilèges et les richesses matériels acquis. Dans les faits, ils ont eu jusqu’à présent la tâche facile grâce entre autres à cette joyeuse complicité de la gauche et de l’extrême droite qui par leur anti-américanisme congénital s’acharnent à scier la branche sur laquelle ils sont assis. Plusieurs seraient étonnés d’apprendre que les islamistes extrémistes sont nullement courageux, ni sur le plan physique ni sur le plan moral. D’ailleurs ils ne s’attaquent qu’aux faibles et aux civils désarmés, leur tactique préférée est la terreur physique et psychologique, ils fuient le combat et le danger comme la peste et se contentent de déléguer la tâche à des adolescents ou même à des enfants dont ils ont soigneusement lavé le cerveau en vue du sacrifice. Face à une menace précise et l’imminence de bombardements américains les ayatollahs qui ne sont pas suicidaires choisiront de reculer. En effet ils savent que les américains sont capables de détruire, non seulement toute leur infrastructure nucléaire mais par la même occasion leurs bases militaires dans des frappes concentrées d’à peine quelques jours qu’ils débuteront par surprise. Les ayatollahs ont tout à perdre dans l’éventualité de ces frappes, dans l’état actuel du pays reconstruire ce qui aura été détruit représente un défi colossal et comme les centrales nucléaires produisent de l’électricité, la situation du pays s’en trouvera gravement affectée dans l’éventualité de leur destruction, la réaction patriotique en réponse aux frappes laissera assez rapidement la place aux préoccupations quotidiennes désormais aggravées par le désastre. Je ne crois pas que dans ces conditions le peuple iranien contre qui la répression se poursuivra encore plus fort, se sentira très motivé à soutenir la lutte autrement que par des slogans. Dans l’éventualité improbable de bombardements, des manifestations de pacifistes de gauchistes de verts et d’islamistes main dans la main (et peut-être aussi de gens d’extrême droite) se dérouleront un peu partout, après quoi tout ce beau monde (sauf les islamistes) poussera un soupir de soulagement autour d’une bonne bière bien méritée. Et c’est ainsi que, pour une fois, les américains et les anti-américains pourront dire en même temps: “Mission accomplie!” Helios

    27 mai 2006 à 23 h 15 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Le Vietnam, la Bosnie, le Kossovo, l’Afghanistan (où la puissante URSS était déjà tombée sur un “os”, ce qui aurrait dû servir de leçon à l’Oncle Sam)), et l’Irak, voilà les “chantiers” (j’en oublie peut-être)(1)de la “Démocratie” où l’invincible Armée Américaine, seule ou avec l’aide de quelques alliés, s’est embourbée sans obtenir de résultats autres que des milliers de morts de part et d’autres (certes plus d’un côté que de l’autre !), des ruines immenses, des milliards de dollars engloutis, etc. Sans parler des misères et de haines accumulées, et des désirs de vengeance contre la puissance américaine et l’Occident. Aussi, l’expert du “Café du Commerce” que je suis assurément, est obligé de penser que, sauf persévérance diabolique, George W. Bush, s’il choisit de s'”occuper” de l’Iran, prendra la manière forte : les bombardements “ciblés” dont on sait que, la plupart du temps, il font plus de dégâts collatéraux (particulièrement sur des personnes et des biens civils)(2) que sur les objectifs militaires. Et, n’en déplaise à Guy Millière dont j’aimerais connaître le “plan” pour ramener à la raison les dirigeants iraniens, je crains qu’une telle offensive, si, elle épargne la vie de G.I., ne fasse “exploser” (au sens physique du terme) – partout en Occident où sont présentes les “Cinquièmes colonnes” des islamistes auxquelles des dirigeants lâches, imprévoyants, sourds et aveugles ont ouvert largement les portes – les rancoeurs accumulées par tous les “fous d’Allah” potentiels. Il n’y a pourtant pas que les dirigeants iraniens à jouer avec le feu… Quand on voit les menaces atomiques que faisait peser il n’y a pas si longtemps le “nabot” qui dirige la Corée du Nord, l’asservissement et la misère dans lesquels vivent ses camarades, il est permis de se demander :”Pourquoi l’Iran, et pourquoi pas la Corée du Nord ?”. Mais les voies de la déesse “Démocratie” ont des raisons que la raison (la mienne en tout cas !) comprend de moins en, moins… Surtout quand on constate les résultats ! Cordialement, Jean-Claude Lahite senior. (1) notamment la Somalie où les “G.I.” ont eu l’intelligence de rembarquer très vite après une déculottée mémorable! (2) on l’a vu en France à la “Libération” !

    27 mai 2006 à 17 h 36 min
  • Athos Répondre

    Chaque pas en arrière sera dûment interpreté par les barbus qui n’ont de philosophie que celle du bras de fer ( même si parfois c’est dit avec du miel ). Le récent lâchage de la députée néerlandaise est un signal fort : nos dirigeants ont une trouille bleue et sont prêts à lâcher tant est plus de lest . Par exemple : croyez vous qu’accepter que des non ressortissants de la CEE puissent voter et être éligibles va stopper le communautarisme ou au contraire fabriquer de petits kosovo chez nous ? Quel style de politique étrangère pourrons nous faire avec un pays constellé de fallujahs en puissance . La solution c’est Tony Blankley ( The West’s last chance ) qui nous la donne : tout stopper dès maintenant ( on n’en prends pas le chemin …). L’affrontement s’il y en a un sera moins dur que plus tard .

    27 mai 2006 à 15 h 35 min
  • SAS Répondre

    Les USA tapperont sur la gueule de l’iran avec ou sans motifs(plus subtils ils vont envoyer les israeliens), avec ou sans nucléaire….le problème étant l’hémoragie financière créee par la bourse pétrole/euros…qui à court terme condamne le modèle économique yankee….CQFD sas 1+1=2

    27 mai 2006 à 13 h 13 min
  • EIFF Répondre

    Si les Etats-Unis gagnent la guerre comme en Irak le pire est à craindre, même Israel n a pas l air trés pressé de mettre hors d état de nuire l Iran et de s engouffrer dans ce genre de conflit, entre les scandales autour de l administration Bush, les revendications des 12 millions d illégaux latinos, la crise sociale qui se profile, les retombées de Katrina, le retour du néo-marxisme en Amerique du Sud, les USA, pourtant première puissance mondiale incontestable, vont devoir envisager tous les scénarios possibles d une frappe sur l Iran et assumer toutes les conséquences (retombées radioactives et chimiques dans l atmosphère, complot islamiste au Pakistan et dans les pays arabes traditionnellement alliés, commandos kamikazes, opinion mondiale..etc..). Ce qui est certain c est qu en cas de conflit l EU donnera encore des gages au projet Eurabia et aux organisations islamiques mondiales et devra accepter le chantage de nouveaux flux migratoires d islamisation. Il serait bon pour la France de bien évaluer dans cette affaire ses propres intérêts et d éviter une nouvelle poussée d anti-américanisme et une nouvelle prise en otage par les communautaristes du tout-arabe et des lobbies immigrationnistes. Il serait bon pour la France de ne rien s interdire et d avoir les mains libres, tout en adaptant ses positions sur son réel poids dans le monde d aujourd hui.

    27 mai 2006 à 4 h 27 min
  • Barratin I° Répondre

    Solution à la crise iranienne : ôter l’arme nucléaire à Israël.

    26 mai 2006 à 19 h 52 min
  • grandpas Répondre

    Athos Quelle idée saugrenue,vous est il venu là!Jaures s’evertue à nous expliquer que les petits désagrements survenus lors du mois de Novembre(toussaint verte) étaient d’origine sociale. Pour preuve,nos grands dirigeants vont(ENCORE)donné des espéces aux diverses assiociations de grands fréres ou marxisantes et alter mondialistes.Des heures de travail pour notre Jaures combattant socialiste pour un avenir plus rose.(AÏE!Les épines!)

    25 mai 2006 à 21 h 01 min
  • Athos Répondre

    L’idée que le ressac d’une attaque en Iran pourrait lécher les berges de Paris plage a certainement dû effleurer l’esprit de nos dirigeants depuis les émeutes du ramadan 2005 . J’ai du mal à croire qu’ils se montreront empressés à soutenir les Américains et leurs alliés dans cette entreprise . L’inconnue c’est : jusqu’où ira la colère de ces pays ? Seraient-ils capables ( le roman à succès récent en Turquie “Tempête de métal ” de Burak Turna montre que l’idée d’affronter les USA est trés populaire , nationalisme oblige ) de voler au secours de leurs populations malmenées si des troubles à l’ordre civil venaient à être réprimés durement ? L’Europe est le maillon faible dans cet affrontement .

    25 mai 2006 à 17 h 12 min
  • R. Ed. Répondre

    Les Etats-Unis sont le gendarme du monde. Ce n’est pas la France en tout cas. Avec un “ex” porte-avions pour la casse, un tas de feraille dont personne ne veut, et l’autre qui a de la peine à défendre la rade de Toulon, une armée de fonctionnaires composée de 25 % de musulmans, 4 sous-marin d’attaque, en fait un seul opérationnel, deux en réparation et le quatrième qui a disparu, c’est pas demain la veille. Si encore le Ch. de Gaulle tournait au charbon, il aurait pu servir, mais non !

    24 mai 2006 à 22 h 42 min
  • R. Ed. Répondre

    Les Etats-Unis sont le gendarme du monde. Ce n’est pas la France en tout cas. Avec un “ex” porte-avions pour la casse, un tas de feraille dont personne ne veut, et l’autre qui a

    24 mai 2006 à 22 h 39 min
  • Florent Répondre

    La 3e Guerre Mondiale? plus que probable, mais gare aux conclusions hâtives, elle pourra prendre des tournures totalement imprévues. N’est pas Samuel huntington qui veut! Sinon, évidemment, je me situe de tout coeur dans le camp de l’axe américano-sioniste honni. God bless America, rien que pour énerver Ouissem et Tizi!

    24 mai 2006 à 19 h 05 min
  • sas Répondre

    Casser l’hégémonie mondial du dollard, ne peut être qu’une bonne chose pour les pays du sud particulièrement…..finit de capitaliser en dormant sur le dos du tiers monde…quant à L iran…qui naurait sa bombe…après l’inde et le pakistan et israel ???? pourquoi pas un désarmement mondial et général….stock d’armes atomiques et installation , contre nourriture et contrat civil et indusltriel ??? Les 1 ers qui ont initiés cette course folle…ne savaient ils pas la surenchère possible ??? alors stop…sas qui dit que les usa n’ont ni qualité ni droit à agir ainsi…surtout pour ds motivations economique interne. sas

    24 mai 2006 à 12 h 34 min
  • Florin Répondre

    Ben oui, comme d’hab, les Américains vont faire le sale boulot à notre place, en dépensant leurs deniers. L’avenir n’appartient pas forcément aux barbus sanguinaires, mais chaque homme libre devra un jour leur faire face, et accepter le combat. Ce n’est PAS une question d’honneur : c’est une question de SURVIE.

    24 mai 2006 à 1 h 46 min

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